26/12/24
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Perdue. Ou du-per, selon qui parle. Je commence à me demander si toutes ces envies de soumission ne sont pas le fruit de mon imagination. Si je ne me suis pas persuadée d'aimer ça pour fuir mon incapacité à désirer une relation normale. Le BDSM n'est rien qu'une autre norme, dans laquelle il peut être facile de se conformer pour ceux qui veulent paradoxalement échapper à la norme.
J'ai été frappée par mon refus de faire deux fois la même erreur. D'obéir à quelqu'un en appartenant déjà à un dominant. Je pensais que je ne serais jamais confrontée une nouvelle fois à cette situation. Je pensais que j'aurais le courage de partir quand je ne désirerais plus suffisamment mon dominant pour ne voir que lui. Alors cette fois je me suis retenue. Mais pour combien de temps ? Je suis peut-être en train de faire la même erreur au fond : celle de rester par peur de tout perdre.
J'ai tellement peur qu'on m'abîme et que je perde toute valeur que je finirai sûrement comme ces poupées de porcelaine en vitrine, sous des couches de poussière à regarder vivre les autres.
Je ne veux plus être cette utilitariste qui se saisit des plaisirs à sa portée. Je ne veux plus me servir des autres pour passer à autre chose. Je crois que j'ai déjà fait tellement preuve d'égoïsme que l'idée même d'y retourner me dégoûte. Mais je n'arrive pas à accepter l'idée de tout sacrifier non plus.
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Maître10
Pourquoi devrait-on tout sacrifier ? Pourquoi serait-ce de l'égoïsme que de soigner son âme ?
Ce qui est intéressant, c'est votre vision "normée". Oui, le BDSM est une norme, au même titre que celle liée à la sexualité vanille et à la famille "habituelle" (notez que je n'ai pas écrit "normale", c'est très volontaire).
Comme pour toute relation de couple, et indépendamment de la "norme" dans laquelle vous l'inscrivez, trouver le partenaire accordé à votre personnalité est compliqué. C'est comme ça, parfois on trouve du premier coup, parfois on accumule les échecs, parfois... on fait autre chose. Le débat autour de cette question peut être sans fin, avec d'excellents arguments de la part de chacun, mais je ne suis pas persuadé qu'il existe une réponse définitive hors des coups de chance qui réunissent deux personnes naturellement accordées. Je n'ai pas eu cette chance.
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26/12/24
LaBuse
On devrait tout sacrifier pour protéger ceux qu’on a aimé, même si les choses ont tourné différemment. Je ne veux plus trahir ou décevoir par pur plaisir d’obtenir quelque chose de mieux. Je n’avais pas de valeurs, mais j’en ai compris l’utilité.
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26/12/24
Maître10
Tout sacrifier ? Pas d'accord... Sacrifier beaucoup pour vivre une vie de couple heureuse : d'accord. Mais lorsque c'est derrière nous; il faut vivre avant tout, non ?
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26/12/24
LaBuse
Tout n’est pas aussi simple que devant ou derrière. Je ne sais plus trop ce qui se trouve devant moi, et ce qui appartient au passé ou non. D’ici là, je refuse d’abîmer les gens.
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26/12/24
LaBuse
Et peut-être que dire des choses terriblement bateaux que tout le monde sait est inutile ?
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26/12/24
LaBuse
Je fais ce que je veux, c’est mon article
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26/12/24
emend69
Etre, ou ne pas être, telle est la question
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27/12/24
thierry894
on n a qu une vie alors il faut la vivre.faire ce qu on a envie de faire.le faire savoir le partager ce qui est le plus difficile.meme si certaine pratique ne sont pas la norme mais une autre norme.la tienne.
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28/12/24
05/12/24
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Vous avez voulu savoir à quoi je pensais. Pourquoi soudainement j'avais l'air si triste ? La fin des choses me fait souvent de la peine mais je l'accepte. Avec vous, il a fallu que ce soit différent. Je n'accepte pas de savoir que vous ne m'embrasserez jamais. Que je n'aurai jamais à vous sucer. Que je ne pourrai jamais vous prendre dans mes bras.
J'aurais voulu que vous me forciez. Que vous me hurliez dessus de vous répondre. Parce que je vous appartiens. Mais je sais que ce n'est plus le cas. Je n'ai plus à vous obéir, plus à vous être soumise. Quand je dis "non", il n'y a pas de conséquence. Parce que c'est moi qui décide. Pour une fois, nous sommes sur un pied d'égalité et ça ne m'a jamais paru aussi difficile. Vous avez insisté pourtant. Mais je n'ai pas répondu, et vous l'avez accepté.
En refusant d'obéir, je coupe les quelques liens qui nous restaient. Mais je ne pourrai jamais me contenter d'être votre pute. Même si j'adore ça. Même si j'en jouis. C'est le plus douloureux des adieux. J'ai peur, mais personne ne va venir m'aider. Parce que la seule main dont j'ai besoin c'est la vôtre.
J'ai réfléchi longuement, à savoir si je souhaitais reprendre une relation avec vous. Je crois que la réponse est non. Bien sûr si vous m'en laissiez l'opportunité je le ferais. Je me jetterais à vos pieds pour que vous m'utilisiez encore et encore. Mais au fond de moi, je sais que je ne pourrai plus être heureuse dans cette relation que nous avions. Pas sans jamais se voir. Pas avec quelqu'un de 30 ans de plus que moi. Et pourtant, je vous aime, c'est vrai. Mais il n'y a plus rien à construire ensemble. On a tout détruit sur le passage. Il n'y a plus qu'à guérir nos blessures ensemble et espérer que nos chemins se sépareront sans un bruit. C'est la seule fin désirable que je peux imaginer aujourd'hui.
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Un texte fort et prenant, qui annonce tellement de changement, mais certainement aussi de regrets ! Le plus dur sera un nouveau départ, autrement, different ! Même si la douleur s'apaise, elle reste latente ! Quel beau texte oui !
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06/12/24
belle écriture , pour une "confession" poignante et réaliste.... qui sent la sincérité.... d'une Véritable Soumise....Rare....Beau.....Courage à toi , tu ne peux que LE trouver , j'en suis cerain...
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09/12/24
Cette question ne me serait jamais venue en tête si des dominants (bien intentionnés, je le précise) n'avaient pas tenté de me dissuader à plusieurs reprises de devenir soumise sans avoir jamais connu d'expérience vanille auparavant.
Le fait est que pour plusieurs raisons, la plupart indépendantes de ma volonté, je n'ai jamais désiré avoir de relations vanilles dès l'instant où j'ai eu connaissance du type de relation qui m'intéressait vraiment. J'exagère un peu, ça a dû prendre deux ans en tout pour que j'en prenne conscience.
Tout ça signifie que je n'ai jamais eu le plaisir, l'honneur et l'avantage, de voir un mec de 20 ans poser ses jeunes pattes sur moi maladroitement. Je n'ai jamais eu ces premières caresses maladroites (pourtant les premières que j'ai reçues étaient tout aussi maladroites, un mauvais calcul) ou ces échanges de regard pendant les soirées. J'en serais probablement pour toujours privée, étant donné que les multiples sollicitations de ces dominants n'ont pas fonctionné.
J'ai tout à fait conscience du fait que quelque chose a débloqué chez moi pour que je sois conduite à désirer autant ce genre de fonctionnement. D'autant que ça n'a jamais pris l'allure d'un jeu. Je n'ai pas besoin d'être rassurée ou confortée là-dessus. C'est comme ça et j'ai accepté cet état de fait depuis pas mal de temps.
En revanche, je me retrouve à une étape clef de ma vie. Je viens de rompre d'une relation D/s très intense mais à distance. J'ai le choix d'abandonner ce monde pour faire ce que tout le monde croit bon pour moi. De me trouver un mari, de faire des enfants et d'être rattrapée au vol par la crise de la quarantaine et de me trouver en catastrophe un dominant pour calmer des pulsions qui se réveilleront soudain. Que personne ne m'en veuille si je décris sa situation, c'est plus commun que ça en a l'air, aucune honte à avoir. Ou alors, je pourrais persévérer dans l'erreur. Me trouver un autre dominant, qui ne sera sans doute pas un "bon" dominant parce qu'apparemment mon inexpérience fait fuir ceux qui auraient peur que la relation devienne abusive.
Mais que faire, alors ? Troisième option : devenir domina et me créer un harem de soumis. J'envisagerai cette option en cas de dernier recours.
Je me demande si au fond toutes ces bonnes intentions ne sont pas des excuses. J'ai peur de ce que je renvoie, de ce que je pourrais créer en m'abandonnant. Personne n'a envie d'être désigné responsable pour avoir brisé la cruche.
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Vous êtes dure avec vous-même je pense... Vous n'avez pas à rougir de ce que vous êtes, vous excuser des choix que vous faites ou des penchants que vous avez. Le fait d'être "vous" peut probablement en rebuter certains, mais alors c'est qu'ils n'ont pas tout à fait saisi ni mesuré la profondeur de votre "moi".
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23/11/24
A vous lire, j'ai le sentiment que votre mental est votre premier Maitre. Votre capacité analytique est votre tortionnaire. A mes yeux, tout est dit dans cette phrase à la fin, je vous cite : « J'ai peur de ce que je renvoie, de ce que je pourrais créer en m'abandonnant ».
Qu'avez-vous à abandonner pour pouvoir créer votre vie en mode D/s comme vous dites le désirer tant ?
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25/11/24
Pourquoi dire que quelque chose a débloqué chez vous ? Vous êtes comme vous êtes, et c'est tout à votre honneur d'avoir déjà analysé tout ça et de vous être fait un avis.
Je vous approuve sur un point : transiger avec son moi profond, c'est assurément la garantie d'un retour de manivelle puissant dans quelques années (et je parle d'expérience !). Donc, soyez vous-même, et vous serez en paix avec vos besoins et vos désirs.
Pour la solution : créer un couple D/s stable m'a toujours paru très compliqué, tant il y a d'acceptation de la domination et de la soumission (respectivement). Toutefois, ça existe, donc pourquoi pas pour vous ? Il faudra cependant accepter d'avance l'existence d'essais et d'échecs... En clair : attendez-vous au pire et espérez être déçue !
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29/11/24
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Merci Lys33 d'être membre bienfaiteur de la communauté BDSM.FR et de participer à l'élaboration et l'organisation de la vidéothèque gratuite.
Mes compliments pour votre profil. Et ce sans aucune arrière pensée.
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Bonjour mademoiselle, la succession des trois dernières images que vous avez publié semble narrer une histoire, du moins je vais vous raconter la fable qu'elles m'évoquent :
Entre ses mains poupée de fil et coupée de son, danse sans ailes même la petite marionnette qui voulait être un oiseau.
Mais quand les ficelles se révèlent au trop grand jour, les chaînes s'envolent en nuées de poids morts sur les épaules. Là il ne reste qu'a regarder la douleur qui aveugle.
Et dans cet oeuf nouveau ni beau ni faux, muette et aux yeux clos, renaître lentement pour retrouver un jour le sain enchevêtrement.
Je vous souhaite paix et amour.
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14/09/24
tu renaitras encore plus forte va de l'avant laisse le toxique de coté! BDSMment votre!
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29/09/24
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Ne venez pas me parler si :
- votre orthographe n'est pas irréprochable.
(On ne parle pas à quelqu'un à l'écrit. On s'adresse à cette personne.)
Un Dominant qui est. Sur tous les plans, quelqu'un capable de dominer une soumise résistante.
Un dominant qui, sur tous les plans, soit capable de dominer une soumise résistante. De cette manière, la phrase rédigée heurte moins à la lire sous cette forme écrite. ^^
Bonjour Enchevêtrement.
Je lis sur votre mur que vous aimez la lecture et l’écriture. Peut-être avons-nous les mêmes passions. Pour me connaitre, je vous fais parvenir cette histoire que j’ai écrits et diffusée sur le forum. Le titre ‘’Errance au côté du Diable’’. Pas de panique ce n’est pas ma mon autobiographie 😉. Je vous propose de vous glisser dans la peau de l’héroïne pour faire travailler votre imaginaire. Je ne vous cache pas que j’ai soupoudré l’histoire d’une bonne dose de provocation. C’est un peu comme manger du piment : Ça pique, mais on en redemande. Pour une expérience de lecture optimal, je vous propose de vous installer confortablement. Un fauteuil moelleux, une tasse de thé (ou un verre de vin, je ne vous juge pas!! 😉) et hop, vous voilà prête pour l’aventure !!!!
En retour si vous le souhaitez, vous de me donner votre avis, votre ressenti. J’espère également mieux vous connaitre au plaisir de vous lire. Amicalement.
https://www.bdsm.fr/blog/9802/Errance-aux-cot%C3%A9s-du-Diable/
Errance aux cotés du Diable
Errance aux côtés du Diable.Amis lecteurs, cette histoire n’est qu’une chimère le fruit de mon imaginaire. Chapitre 1 Bérangère progresse prudemment sur la modeste route départementale à travers
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Bonjour très chère! Je renouvelle ma demande ici car j'ai malencontreusement validé ma demande d'amitié sans me laisser le temps de vous écrire 1 peu... J'ai été ravi de m'apercevoir que vous aviez consulté mon profil. J'ai bien lu le votre & me suis aperçu que je ne cochais pas toutes les cases. En revanche, votre mal-être me touche & pourquoi pas discuter ensemble de nos fantasmes & envies communes... Avancer ensemble & qui sait... peut-être vous faire aller mieux.... Vous semblez lectrice (de part votre photo) & attachée à l'orthographe, des valeurs qui me parlent en tout cas, déjà 1 pt commun autre que le BDSM. Aux plaisirs de vous lire prochainement si le cœur vous en dit.
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"Un dominant capable"..."un esprit éclairé"...."une perception du monde faisant place au doute et à la crainte en permanence"..." une personnalité difficile à gérer" Voilà qui suggère un esprit libre et malmené, un intellect cultivé, aiguisé et exigeant, très certainement, sous l'emprise de craintes et de blessures sévèrement encrées, associées à une sensibilité bouillonnante, aussi gourmande que fougueuse et exacerbée....Comment ne pas percevoir que cela sent la très jeune mais mature masochiste érudite et la promesse d'une belle dualité à canaliser, ainsi qu'un défi à relever ! Je me permets de vous conseiller d'orienter vos recherches en direction des plus expérimentés....
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