Dragonfly

Je dialoguais avec un jeune homme sympa mais je n ai pas retenu son nom sauf sa photo de profil... si vous me lisez répondez a ce message

Les mails ne fonctionnent encore pas.... Bref

Très peu présente..... J essaie de me remettre de l abandon...

Il est 6h le réveil sonne, une lumière blafarde filtre au travers des volets, encore une journée qui commence. Allé il faut se motiver … Une journée de plus qui débute sous la grisaille … Je repense a ces instants…à cette discussion troublante hier sur internet … à cet instant où tout à basculé…au moment précis où cet inconnu m’a proposé ce rendez-vous secret, enivrant, déroutant…à la fois déraisonnable et terriblement attirant. Une proposition indécente que la raison me dicte de fuir…mais que mes désirs les plus sombres me supplie d’accepter. Devrais-je en parler a ma meilleur amie ? Elle qui est toujours de bon conseil ! Mais comment trouver les mots ? Elle ne comprendrait sûrement pas ce désir brûlant d’assouvir certains phantasmes inavouables, cette envie irrépressible de découvrir de nouveaux horizons de plaisirs…comment pourrait-elle comprendre cette dualité alors que je suis une femme mariée, une mère de famille respectable avec tout pour être heureuse. Mais comment pourrais-je me résigner à dire non… à réfréner ce désir secret. Je n’ai qu’à me laisser guider par cet inconnu pour pousser la porte de mes phantasmes…et assouvir ces désirs qui me submergent depuis bien trop longtemps… Je vais confirmer ce rendez- vous et on verra bien. Le jour n’est plus qu’un lointain souvenir lorsque j’arrive devant l’hôtel où ce rendez-vous troublant m’a été fixé. Alors que j’hésite…mon téléphone se met à vibrer dans ma main, m’arrachant à mes pensées confuses. Mon cœur fait alors une embardée dans ma poitrine…un subtile mélange de désire et de peur, de curiosité et d’interdit m’envahit soudainement. Le message qui s’affiche sur ton écran est laconique : « chambre 464…je t’attends »… Alors que je me dirige vers l’ascenseur…milles idées traversent mon esprit… « tu es complètement folle ! » me crie ma raison…mais l’envie de vivre cette expérience inédite, cet instant excitant, enivrant, romanesque est infiniment plus forte. Et après tout…je peux partir à tout moment si je change d’avis…il ne me retiendra pas, il n’insistera pas, cela fait partie du « contrat » que nous avons passé avec cet « amant » inconnu dont je ne sais presque rien. Cet homme qui me désire d’une manière si originale, de façon si intense. Cet homme qui semble ne pas avoir de limites, que celles que je lui fixerai, cette homme qui veux me faire jouir...encore et encore . Mon dieux…comme il serait dommage de ne pas vivre ces instants de délice. La porte de l’ascenseur s’ouvre…m’arrachant brusquement à mes pensées…et après quelques instants à déambuler de ce couloir à l’atmosphère feutrée, je me retrouve…devant cette porte sur laquelle sont inscrits en lettre d’or ces chiffres si lourds de sens…à la poignée est accroché un petit sac en papier sur lequel est simplement écrit « Cassandre »… une invitation au voyage qui me donne le sentiment d’être Alice. En franchissant cette porte…au-delà du miroir, quel pays des merveilles vais-je pouvoir découvrir ? Ma sensualité féminine devine les mille et une caresses qui n’attendent que mon corps...et j’en frissonne de délice. Hâtivement, j’ouvre le paquet pour découvrir avec étonnement qu’il contient une longue pièce d’étoffe noire. Un foulard ? Comme c’est étonnant ! Non…il s’agit d’un bandeau…de quoi masquer ma vue…le message est clair…c’est privé d’un sens…et même du plus important que je pourrais explorer le plaisir avec plus d’intensité. Mon hésitation n’est que de courte durée avant que je cède à ce caprice inattendu…et mon excitation…humide…grimpe encore d’un cran… Je prends une grande inspiration…Toc, toc, toc…la porte résonne sous mon poing…et semble faire écho à ce bruit sourd et lancinant dans ma poitrine… J’entends la porte s’ouvrir…et perçois une présence inconnue, il me prend doucement par la main pour me guider…dans ce jardin des sens. Au travers du tissus…je devines une obscurité totale…la pièce a été calfeutrée avec soin…et le bandeau aura masqué mon visage à mon entrée dans la pièce...vous semblez donc être tout deux à égalité… Avant même d’avoir pu prononcer le moindre mot…je sens un doigt se poser sur mes lèvres…un murmure à mon oreille… « chutttttt », tel un soupire, me supplie de ne prononcer aucun mot… Il ne connaîtra pas ma voix...je ne connaîtrai pas la sienne...je me mords les lèvres avec envie à l'idée que seuls des soupires accompagnerons nos caresses... Cette sensation si intime de ce souffle sur ma peau, qui accompagne son murmure, me grise...d’autant plus qu’il est suivi d’un baiser d’une grande sensualité…je perds la raison au contact sucré de ces deux lèvres se posant avec douceur sur les miennes après être passées de mon oreille à ma joue me frôlant à peine… Ce baiser langoureux semble durer une éternité…sa langue m’envahit avec envie…et le désir est presque palpable…j’ enfonces mes doigts dans sa chevelure pour le guider doucement vers ma gorge…alors que j’ inclines lentement la tête, je sens la douce humidité de sa langue prendre possession de mon cou…puis c’est au tour de ses dents, de s’enfoncer doucement dans ma chaire….telle l’héroïne d’un roman d’Anne Rice, la morsure délicieuse d’une créature de l’ombre me fait frissonner…ses mains courent alors sur mon visage, comme le ferraient celles d’un aveugle cherchant à me découvrir…s’attardant sur mes lèvres…je ne résistes pas à la tentation de goûter à ses doigts…il retire alors mon bandeau…et malgré l’obscurité, je perçois une silhouette devant moi…vous êtes tout deux cette fois vraiment à égalité….deux ombres dans la nuit. Il me fait alors pivoter…et me saisit par les poignets pour me plaquer les mains au mur, un geste à la fois ferme et d’une infinie douceur…je sens son souffle sur ma nuque…sa respiration profonde s’enivrez de mon parfum, emplir ses poumons de l’odeur délicieuse de mes cheveux… Je devines également son désir…contre moi…dans le creux de mes reins. Un à un…mes vêtements sont retirés par ces mains agiles qui courent sur mon corps…et il ne me reste plus qu’un délicat rempart de dentelle pour masquer ma nudité Les caresses se font plus précises…plus intenses…ses mains glissent avec douceur sur ma peau…sur ma nuque, sur mon ventre, sur mes cuisses…sur cette dentelle, cherchant à deviner au travers les courbes et les jardins intimes qu’elle dissimule. Puis l’inconnu porte ses doigts a ma bouche …voulant me faire partager les délices dont il se délecte…il semble vouloir que je me goûtes…ce geste à également pour conséquence de rendre ses doigts très humides, rendant ses caresses sur la pointe de tes seins plus intenses. Ses doigts glissent avec douceur sur mes courbes, laissant derrière eux une délicate traînée de plaisir mouillé. A mon tour…je déboutonne sa chemise…pour glisser ma main sur cette large poitrine …laissant mes doigts caresser doucement la pointe de ses mamelons…caresse à laquelle il réponds par un gémissement de plaisir… encouragée par cette réaction, j’écarte alors doucement le pan de tissu…pour que mes lèvres viennent à leur tour suppléer à mes doigts et pour mordillez doucement, puis de plus en plus forts son téton… « plus-fort » gémit-il…mes dents se referment alors avec force sur ce petit morceau de chaire que ma langue a rendue humide…et je devine l’intensité du plaisir qui l’envahit…une sensation exquise, intense, entre plaisir et douleur. Il est entièrement à ma merci…soumis âmes caresses félines ! Une fois la chemise au sol…c’est au tour de son pantalon…la braguette, le bouton, la ceinture…finit par céder à mes assauts… Nos deux corps brûlants…dans l’obscurité totale… s’accordent comme s’ ils se connaissaient depuis toujours … Je le caresse avec mes mains …. Ma langue se fait plus insistante. Je le sens se tendre sous moi … Je le pousse contre le lit, le renverse … je me dresse sur lui et lui permet alors de venir goûter à ma nature profonde. Une langue gourmande tente de me faire chavirer de plaisir, mais je ne cède pas à ses assautes…il n’est pas question que je le laisse mener la dense. Je devine qu’il ne s’y attendais pas… il semble même un peu troublé…mais il n’est pas question je perde le contrôle de la situation. Mon désir est si fort, comme insatiable, et si impromptu que je n’aurai jamais imaginé pouvoir ressentir un sentiment du telle intensité…. Je suis à la fois terrifiée et émerveillée par cette vague qui me submerge… Il a écarté la dentelle pour accéder à mon intimité, et son sexe à pénétré profondément en moi. En faisant onduler doucement mes hanches, je laisse le plaisir m’envahir. Ses mouvements et les miens se font plus puissants, plus brutaux. Deux corps qui s’entrechoquent dans un bruit sourd, des soupirs et des gémissements qui se mêlent…un plaisir humide, brûlant…entre mes cuisses. Nos corps se mêlent, s’enchaînent et fusionnent dans une étreinte brûlante…je sens que son corps tremble de plaisir…ses gestes m’incite à ralentir, je devine qu’il est sur le point de jouir…il est à ma merci…je n’écouterai pas ses supliques…mes coups de reins se font plus rapides plus brutaux…et je sens son sexe dur, s’enfoncer très profondément, pour ressortir avant de replonger…mon dieux, que mon sexe est humide. Son corps se tends…son souffle se fait haletant…il va jouir, je le sens… Dans un raale de plaisir incontrôlable, mon inconnu gicle en moi, déchargeant sa semence en saccade, au plus profond de mon sexe. Tel une allumette qui craque et se consume je jouie à mon tour sur cet homme que je ne connais pas, et avec qui je viens de m’abandonner totalement. Une fois la brume de l’orgasme dissipé et que nous reprenons l’un et l’autre nos esprits…je le sens me caresser doucement et me laissant à ma jouissance, comme s’il voulait prolonger l’instant … Avec le temps, mes yeux se sont accoutumés à l’obscurité je perçois alors sa silhouette, et je le sens bouger sous moi, en moi… je décide alors de libérer doucement son sexe toujours prisonnier du mien…libre de ses mouvement…et ses esprits retrouvés, il se lève alors du lit pour disparaître dans l’obscurité, et revenir quelques instants après se glisser contre moi, une coupe de champagne à la main qu’il me tends…bois me murmure-t-il à l’oreille… je trempe mes lèvres dans ce nectar délicieux, tout en m’enivrant de la douce chaleur qui émane de son corps après l’amour. Puis il disparaît à nouveau…une porte qui se referme…puis une douce lumière qui filtre sous une porte, sans doute la salle de bain … Le clapotis de l’eau qui coule…mais que me prépare- t-il ? Sera- t-on encore dans l’obscurité ou verrais enfin je son visage ? Peu importe j’ai envie de continuer, de vivre intensément chaque seconde en sa compagnie, mon dieux, que cette homme m’attire … Mais comment a-t-il pu trouver ce champagne dans l’obscurité ? Ma coupe était elle déjà servie ? Je trouve délicieux qu’il ait pensé à tout. Alors que cette idée me traverse l’esprit, je sens une main saisir la mienne dans l’obscurité pour me conduire jusqu’à la porte de la salle de bain. J’espère voir son visage … mais il m’en empêche à nouveau en me masquant à nouveau les yeux d’une douce étoffe. Ses mains me guident dans cette salle de bain où flotte un parfum doux, sensuel. Un parfum indescriptible… au bout de quelques instants, j’enlève le bandeau pour constater à regret que mon inconnu n’est plus dans la pièce…mais un bain chaud qu’entoure une myriade de bougies n’attends que moi…je m’y glisse alors avec délice pour savourer cette douce chaleur. Au bout de 30 minutes je quitte de ce doux cocon relaxant, puis je sors de la salle de bain, pour constater à ma grande surprise que les rideaux sont ouvert sur la nuit parisienne… et qu’il est parti …. Un mot sur la table attire mon attention : - « A bientôt…ma délicieuse inconnue » Je reste là seule et sonnée … je me rhabille doucement son parfum flotte encore dans la pièce, sur les draps…prolongeant un peu cet instant magique ou il était en moi. La tendre douleur laissée par ses morsures sur mes seins me fait repenser a chaque instant de cette étreinte fougueuse… et je me surprend à rougir en y repensant… Après avoir quitté l’hôtel, je prends quelques heures pour flâner dans les rues de Paris. Comme pour reprendre contact avec la réalité de ma vie. Etait-ce un rève ? Ou ai-je vraiment vécu cet instant ? La nuit étoilée, le calme du jardin des Tuileries m’enivrent…et complètent délicieusement cette soirée riche en émotions. Je rentre chez moi …. Ma vie reprend son cours … Au lycée les élèves sont toujours pareils … la routine reprend le dessus … je ne suis pas retournée sur le site. Pourquoi ? Je ne sais pas ! Peut-être par peur de ne pas l’y recroiser. Peur de rediscuter avec lui après ces moments bien au-delà des mots. J’aurais peur de tomber dans la banalité. Comment expliquer cette folie ce moment qui me ressemble tellement peu. Moi la jeune mère de famille qui gère son planning à la minute comment ai-je pu le temps d une soirée tout risquer pour cette rencontre Ma rencontre…. Je n’en ai aucune idée, je me perds dans mes rêveries quand mon téléphone émet un petit son cristallin, me ramenant brusquement à la réalité. Un sms…. C’est lui …. « Rejoins- moi immédiatement …. Même endroit même chambre….j’ai encore très envie de toi…et encore mille plaisirs à explorer» Je me sens paniquée. Mes sentiments vacillent entre l’excitation et la raison. Un mois c’est écoulé depuis notre rencontre. Comment peut-il savoir que je suis disponible tout de suite ? Je regarde autour de moi. Qui cela peut-il bien être un collègue ? un élève ? Mon mari ? Mon esprit bouillonne. Le désir monte en moi, tel un tsunami, mais suis-je prête à revivre l’expérience ? Prête à m’abandonner de nouveau dans les bras de cet inconnu. Oui ! J’en ai envie, mon corps le réclame….ses lèvres, ses doigts, sa langue…son sexe…mon être tout entière réclame ses caresses…en ma peau en frémit d’avance… Je refais le trajet avec l’entrain d’une gamine à qui on offre une friandise. Arrivée devant la porte de l’ascenseur mon cœur commence à faire des bonds, et je reste sans voix. J’appuis sur le bouton du 4éme étage, je suis impatiente, mais plusieurs personnes montent encore, retardant le départ…et j’enrage. A présent l’ascenseur est bondé…mais une idée me traverse l’esprit…peut-être est –il là ? Le grand blond, non pas possible …peut-être le brun dans le coin … Arrête de penser ma pauvre Cassandre. Tu l’as peut-être déjà croisé sans le vouloir. Peut-être as-tu même déjeuné avec lui qui sait… J’arrive devant la porte… je retrouve cette fois une petite bourse en velours noire. Elle semble plus lourde cette fois ci… sans même l’ouvrir, et n’y tenant plus, je toque à la porte etpousse la porte pour rentrer dans la chambre toujours dépourvue de lumière… avec mon portable je scrute le contenu de la bourse et retrouve sans étonnement le long morceau d’étoffe noire mais également une sorte de bijou… cela ressemble à un bouchon de champagne. Il est magnifique, on dirait un diamant rouge. Je ne sais quoi en faire… je le pause la sur la table et attache le foulard autour de mes yeux......