Helier

Joyeuses Pâques à tous. Tous nos pêchés sont absous.

Bon dimanche à mes amies.

Le tout est de tenir. puis la morsure passe - un peu - pour devenir un plaisir. Mais s'est bien connu, le retrait est le moment le plus dur.

Il est parfois bon de se relayer. C'est aussi une forme de partage. Complicité indispensable.

"L'homme attendait, gluant d'excitation, les yeux rivés sur le sexe rasé de Nathalie. Je me penchai, écartai les grandes lèvres et dégageai son clitoris, sous lequel je pressai mon doigt : - Percez-là ici, dis-je. Il s'agenouilla entre les cuisses ouvertes; son coton d'une main, l'aiguille rouge de l'autre. Nathalie ne cessait pas de me fixer. Soudain une larme glissa de sa paupière. (...) Je me penchai sur Nathalie et l'embrassai, doucement. Elle garda les yeux ouverts, et saisit entre ses dents ma lèvre inférieure. Allez-y, murmurai-je. Il y eut un grésillement. Nathalie me mordit jusqu'au sang, et j'eus soudain l'impression que c'était le goût de son propre sang que j'avais dans la bouche. Elle avait fermé les yeux, finalement, et de grosse larmes roulaient sur ses joues. Elle lâcha ma lèvre. Le sang-mêlé se releva un peu congestionné. - Vous pouvez passer un anneau, dit-il avec un effort. " Dolorosa soror. Florence Dugas. Editions blanches.

C'est un des bijoux que je préfère donner à porter. Il est sans doute celui qui délivre le plus de sensations. Nul doute que son concepteur est une femme.

Le premiers frimats poussent à allumer les buches avant de mettre le feu à d'autres parties sensibles. Les branches de noisetiers trouvent alors une autre vocation que celle de rejoindre les buches.

Le puits des plaisirs a tout du fruit bien mûr. Fermé, il protège son noyau mais ne demande qu'à s'ouvrir pour le dégager. Il devient alors source... de jouissances, mais aussi cible à atteindre.

Certains prédisent la disparition du livre papier. Ce serait un drame, un univers qui disparaitrait. Le livre est un objet intelligent, un recueil de secrets; une creuset d'odeurs. Il vieillit et se marque, mais reste toujours disponible pour délivrer son lot d'émotions. L'écriture y est un langage variable qui se perçoit en fonction de notre propre expérience, de notre vécu intime. Formes, corps et décors ne se ressentent que par celui qui les lit. C'est par lui qu'ils se différencient de ceux d'un autre lecteur.

Nous les avons coupées ensemble dans le jardin. Elle les a choisies. Une fois rentrés, elle s'est allongée nue et m'a demandé de la caresser avec, offrant son corps vallonné à leurs effleurements urticants.

Il faut parfois suggérer plutôt que monter pour faire monter la température.

Avant, pendant, et il en reste à venir... (Photo perso)