09/05/22
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"Blabla blabla bla blablablabla et blablabla. De toute façon qui lit ça."
Aujourd'hui fut une bête de journée. Le boulot vite expédié, j'ai bien poussé à la salle et sur le retour, une petite chaudasse m'a allumé dans le métro. Pas trop dégueu en plus mais les vanilles, très peu pour moi. Encore une qui ne verra pas le loup ce soir.
Un truc m'a frappé d'ailleurs.
Lors de ma correspondance en bus, je prenais possession de l'arrière (du bus).
Quelques arrêts plus loin, une bande de jeune puceaux montèrent et firent mines de vouloir m'évincer de ma place durement gagnée.
-Monsieur, s'il-vous-plaît...
Un regard mauvais les calma direct.
Sans déconner.
Comment voulez-vous que l'humanité devienne plus forte avec des couilles molles comme eux. C'est ça qui va payer ma retraite? Bordel, j'vais me retrouver à la rue. Faut que j'assure mon avenir...
Un billet d'euromillion plus tard, devant mon écran d'ordinateur, je finissais mon nouveau profil.
Je ne comprends toujours pas pourquoi mes photos ne rendent pas aussi bien que ce que je vois dans la glace.
Sûrement que mon portable prend des photos trop nulles.
Puis cette chemise de merde. Elle me fait paraître beaucoup trop maigre. Pourtant je suis baraque.
Je résiste à la faire tomber histoire d'afficher les abdos. On a déjà essayé et ça impressionne de trop.
Finalement je trouve l'astuce. Je tends la chemise dans le dos pour resserrer la ceinture, je remonte les manches et je croise les bras.
Un filtre noir et blanc, une résolution faible et le tour est joué.
Je suis un caméléon.
Non.
Une mante-religieuse.
Et ce faisant, j'applique religieusement mon plan.
Gare à celle qui tombera dans mon filet.
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Merci gingopret68F d'être membre bienfaiteur de la communauté BDSM.FR et de participer à l'élaboration et l'organisation de la vidéothèque gratuite.
@SlaveDamour :
Bongouuur.
Balek de ce que les autres pensent, non? Tant que vous y trouvez plaisir et amusement, vive la vie !!!
PS: On peut lire ou c'est perso?
Soyez la première personne à aimer.
J'adore !
Faut créer une feature sur le site où les faux profils se côtoient entre eux uniquement. J'imagine le pirate fausse soumise s'évertuant à arracher la moindre info au queutard invertébré se faisant passer pour un Dom intransigeant.
Je veux un .log de leurs échanges. Tout de suite !
Ps : on m'explique pourquoi y'a pas l'emoji "fouet"...?
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Solicitations
Bonjour Toutes/Tous,
Je m'interroge, depuis quelques temps je reçois des demandes en amis de personnes qui me semblent être de faux profils. Je n'avais que très peu expérimenté cela depuis mon arrivée en ces murs mais là ça fait quelques semaines où ça devient très gênant.
Y a t'il une recrudescence des tentatives de scamming en ce moment ou est-ce usuel?
J'ai l'impression que ça coïncide avec mes récentes publications dans la rubrique articles et si c'est avéré, je vais arrêté et retourner sur le fofo où j'étais jusqu'à présent à l'abris de ces désagréments parce que j'en suis à quasiment envoyer chier toute personne voulant prendre contact par suspicion .
Surtout que bon, si j'étais ici pour trouver quelqu'un, je comprends qu'ils tentent leur chance mais c'est même pas le cas :laughing:.
Des fois je me dis qu'il vaut mieux être pirate malien que pirate informatique... #Cgratuit
Merci pour votre/vos retour.s
PS: BIG UP la modération parce que vous bannissez plus vite qu'un chasseur de démons en fin de carrière.
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06/01/22
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" Je suis un grand explorateur. Hier, j'ai regardé ce qu'il y avait derrière mon local à poubelle... Finalement la vie de sédentaire me va à ravir."
J'aime le sexe.
J'ai toujours été curieuse à son propos.
Notre nature, loin d'être invariable, m'a d'abord fait l'observer, de loin, avec appréhension même. La douleur et l'incompréhension des premières fois me firent penser que ce n'était peut-être pas fait pour moi. Je n'étais pas fille jolie à ce qu'on disait, les garçons ne venant pas à moi, les garces de l'époque, tellement différentes, tellement... pfff.
On a tendance à penser que c'est de sa faute, que l'on est trop ceci, pas assez cela, alors on met énormément d'effort à ressembler à quelqu'un d'autre, le fameux cliché où le but EST, justement, de ressembler à certains clichés (poooooooooo, prends ça Baudelaire).
Internet m'a beaucoup aidé. J'y ai vu la multitude, les cohortes infernales de chiens en rûte.
J'y ai compris deux choses.
Premièrement le pouvoir incroyable du vagin. Pas de féminisme (insérer le nom d'une quelconque militante féministe ici) exacerbé, loin de là. Simplement que nous vivons une société de consommation où la loi du marché, offre et demande, règne en maître. Donc lorsque vous possédez la demande et que celle-ci n'est pas présente en nombre suffisant. Cela donne un 40 - A, avantage vagin.
Deuxième chose, ce n'est pas parce que personne ne vient à toi qu'il faut changer. Un pourcentage non négligeable de gens attendent que l'on fasse le premier pas. A partir du moment où j'en serai capable, mon champ des possibles serait monumental.
Que l'on pense que je suis une pute? Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre de ce que les autres pensent.
Voilà donc les principes qui menèrent à ce que je suis. Atypique disent les coincés du cul bien pensant. Coup de pied dans leur gueule. Je suis une putain de punk/goth qui prend ce qu'elle veut.
La philosophie barbare a du bon, avec moins de coups de massue et plus de coups de bite.
Je ne sais pas si mon désir à toujours été aussi grand. Je dirais que non. Néanmoins, mon parcours, mes explorations ont eu un effet fabuleux sur moi. Lorsque ma main se glissait entre mes cuisses, que mes yeux se fermaient pour attirer ces songes délicieux, que ces mains invisibles me faisaient subir moult tourments, les miennes simples marionnettes de leur volonté, que le bourdonnement entêtant de mon ventre descendait entre mes cuisses puis remontait le long de ma colonne pour venir exploser dans ma tête puis se répercutant et s'amplifiant à chaque rebond dans tout mon corps, lorsque tout cela mit en exergue s'opposait, se comparait à la réalité de mes coups plus vites que biens fait, le désir de voir cela se réaliser s'emparer de moi, me "forçant" à recommencer. Et puisqu'il fallait en passer par nombre d'itération pour y arriver, le carburant, ce désir ne cessait de croître.
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30/12/21
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« Le premier qui dit que nous sommes le reflet de nos désirs, je lui fais bouffer un miroir. »
Avec le temps, les habitudes, la moindre incartade nous saute au visage comme un de ces aliens amateur de gorge profonde.
J'ai d'abord remarqué sa visite sur les mêmes profils que je regardai, les mêmes amitiés, la même promptitude à répondre aux présentations.
"- Ah toi mon coco, on sait pourquoi t'es là."
Ses interventions étaient de la discrétion d'un pachyderme dans un magasin de tambourins sans en provoquer les mêmes émois.
Contrairement à mes autres "concurrents", je fus pris d'un grand élan de sympathie pour ce gaucho mal embouti.
Je devais être particulièrement bien luné ce jour car je lui envoyai un message et une demande d'amitié.
Nous échangeâmes quelque peu sur nos expériences, le bougre avait pas mal bourlingué et je lu/me caressais avec plaisir sur ses récits, un brin de jalousie m’étreignant quand même face à son insolente réussite. Les femmes sont redu pour citer un poète de la rue et je devais saisir les clés de sa réussite.
Il est direct mais ça marche. Voici la conclusion de nos échanges.
"- Les femmes sont là pour une chose, elles savent ce qu'elles veulent. Si tu tournes autour du pot, elles ont le choix de réfléchir, de se débiner. Montres-leur ce qu'elles veulent et tu auras ce que tu veux. ", me disait-il.
Rhétorique princière qui fit son petit bonhomme de chemin en moi.
Je passais donc les jours suivants à construire ce personnage, me documentant (docu - mentant.... à méditer), étoffant un personnage que me siérait à la perfection. Je regardai cependant les nouveaux profils passer, me retenant d'y répondre, pourtant certains, prometteurs, me mirent l'eau à la bouche et le sang au sexe. Fièvre que j'achevai par quelques travaux manuels.
29/12/21
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« J’aime bien l’humour, surtout celui qui fait rire. »
J’ai toujours cru au chevalier blanc.
En l’occurrence, celui-ci me cracherait au visage tout en m’étranglant.
Quand j’en parle à mes copines, elles me traitent de folle. Je suis la zarbi du groupe. Celle que l’on envoie en première ligne. Celle qui ne finit jamais la soirée toute seule. En boîte, je choisi qui je veux et le soir même il est dans mon lit, ou moi dans le sien, ou nous dans la ruelle, ou sa voiture, bref, il est en moi, puis sur moi, puis re en moi, et bien sûr dans des trous différents à chaque fois. Évidemment.
Il y a une vérité absolue que j’ai rapidement appris dans la vie. Si tu veux que ce soit bien fait, fais le toi-même.
Ma première vidéo un peu étrange, je suis tombée dessus assez jeune. Habituée des forums, ce monde de mecs, certains s’amusaient à m’envoyer des topics osés. Pas cap’ de l’ouvrir qu’ils disaient. J’vais t’en montrer moi du _pas cap’_.
C’était donc une vidéo de gang-bang comme il en existe des milliers, messieurs, faites donc preuve d’imagination. « Oh non, une nana qui se fait remplir par tous les trous, je suis choquée. Je vais donc tomber amoureuse de toi qui m’a envoyé cette vidéo. »
Les mecs sont cons.
Néanmoins, alors que je continuais à regarder (faut pas gâcher non plus), ce n’était plus les coups de reins, les sexes surdimensionnés qui captèrent mon attention mais cette simple main que l’acteur s’évertuait à poser sur le cou de la cascadeuse.
C’est avec cette image que je connus un orgasme sans précédent ce soir là.
S’en suivit un périple initiatique.
Mon copain d’alors n’était pas vraiment imaginatif. Je ne lui en veux pas, il faisait ce que les hommes savent/sont programmés pour faire. Il prenait ce qu’il voulait sous couvert de vouloir me faire plaisir.
Je l’aimai alors je tentai de le guider, amenant sa main sur mon cou lors de ses va et vient mais malgrès mes différents appels du pied, rien n’y faisait.
Et puis…
Et puis en fait je ne l’aimai pas tant que ça.
Un petit copain largué plus tard, je disposai alors de tout le temps nécessaire à mes pérégrinations en solitaire. Je suis la Olivier de KERSAUSON de la masturbation.
Avec le temps, mes appétences grandirent, se diversifièrent aussi.
De l’habitude née la conviction, la croyance. Et je croyais fermement que toutes ces envies ne trouveraient qu’un exutoire solitaire. Le prince blanc remisé à une simple rêverie sexuellement romantique tel un de ces vampires à la con issus de romans pour jeunes adultes.
Mes partenaires ? Je ne leurs jette pas la pierre. On mène le tango qu’on mérite. Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis. Les bons coups de bite étaient pléthore. Rien à redire. Mais ma tambouille manquait cruellement d’épices. Entre simulation et petits orgasmes, j’en étais venue à mouiller par habitude, par convenance et par commodité. Mais mes grands coups d’accélération, mon rythme effréné était l’apanage exclusif de ma Carioca solitaire.
Pourtant il y eu moult promesses, moult envolées, moult « ooooooh !? ».
Mais chaque fois le soufflet retombait. Maîtresse cruelle est la chimie culinaire.
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27/12/21
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« Les histoires d’amour sont les seules qui méritent d’être contées. » - Vincent ARTIER 1ère L Lycée DUMONT D’URVILLE TOULON
« Sauf que Vincent était un con et que de toute façon j’ai fait S ..I., »
Pour citer le poète d’un autre siècle, c’est toujours les mêmes gestes. Les mêmes formes comme les mêmes résultats.
D’aucun aurait cité Eïnsteïn. Mais pas moi.
Car à l’image de mon orthographe douteuse, s’attendre à de différents résultats tout en appliquant toujours les mêmes procédés n’est pas ma définition de la folie.
Parce que pour moi, c’est en forgeant que l’on devient forgeron. Et si les mathématiques doivent m’enseigner une chose, c’est que les statistiques sont de mon côté.
Je me connecte et mon regard va directement sur la cloche, désespéramment vide.
Une flopée d’injures s’envole en direction de ses femmes de petite vertu qui ne saisissent pas (encore) la chance, l’honneur qu’il est d’attirer mon attention, mon regard.
Je trie la liste des nouvelles proies.
Je suis un aigle majestueux, haut dans le ciel.
Son profil attire directement mon regard, le prédateur que je suis sent la faiblesse, la peur. Ou bien est-ce ce morceau de chair mal cadré que j’aperçois en photo de profil. La photo bien trop sombre et de faible définition pour être une image pompée d’internet. Un coup de Yandex et me voilà fixé.
Petite, petite, petite, petite.
Je m’imagine déjà en elle.
Ma bite aussi.
Ma main court machinalement vers mon entrejambe et c’est avec force de volonté que je ne dérive pas vers d’autres sites aux contenus cinématographique de haute volée.
NON !
Celle-ci promet. Un 8/10 sur l’échelle de l’envie.
J’aurais pu être peintre tellement j’ai le compas dans l’oeil. Pas trop grosse, une peau ferme, la lingerie est de bonne qualité… Encore une envie pressante. NON. Je dois me concentrer, elle est pour moi celle-là. Avant que les morts-de-faim ne débarquent, les beaux-parleurs et compagnies.
Profil créé il y a 3 minutes, c’est un signe.
« -Salut, tu recherches quoi sur le site ? »
Comme on dit, c’est dans les vieux pots qu’on fait je sais plus quoi. Bref, simple et efficace. Un brin mystérieux, ça les fait toutes craquer.
Pas de réponse.
Je tourne en rond devant mon écran, me lève plusieurs fois, m’ouvre une bière, jure mais ma danse de la pluie ne semble ouvrir son ciel.
« - Tu sais, je suis là depuis un bail alors si t’as besoin, je peux te présenter les lieux. »
Enfin, les petits points, elle écrit.
« - Salut, nouvelle effectivement, je découvre le site doucement, merci de la proposition, je n’hésiterai pas si le besoin se fait sentir. »
Les mecs sont des couilles molles sur ce site, heureusement que je suis là pour montrer à toutes ces chiennes comment se tenir.
« - Pour qui te prends-tu ? On vouvoie son Maître sale chienne. »
Vraiment ces nanas sont tarées, aimer se faire parler comme ça, faut vraiment avoir une case en moins. M’enfin, ça fait de la baise facile. Une de plus de soulevée.
Sauf que…
Sauf que pas de réponse.
Ni à ma demande d’amitié.
Et les heures passent.
Elle se lie d’amitié avec un autre profil, puis un autre.
Je la surveille, vois le nombre de vues exploser.
Et puis elle poste une présentation. Tellement classique. Comment espère t’elle se faire accepter sans un brin d’imagination.
Sauf que…
Sauf que beaucoup de gens répondent.
Puis les habitués s’en mêlent. Trop tard pour moi. Si je suis un vampire, ils sont les rayons du jour (je parle de vrais vampires, pas ces tapettes de twilight). Je ne peux plus me montrer, c’est mort.
Bah, de toute façon c’est qu’une *fantasmatrice. Elle est là pour jouer. Je n’ai pas le temps pour les amatrices, j’ai une vie bien remplie.
Un brin dépité, las de chercher ma chienne, celle qui saura satisfaire toutes mes envies, et que je souillerai plusieurs fois par jour. Néanmoins je continue. J’enchaîne les profils, les anonymes. Les sans photos, les moches, les grosses, c’est plus pour garder la forme, ne pas perdre la main. Je suis quand même très sympa, sans moi, qui voudrait d’elles.
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Bonsoir/Bonjour.
Tout un parcours que je ne connais pas et auquel je ne puis apporter aucune réponse que vous semblez demander. Néanmoins quelques retours qui pourront peut-être vous apporter pistes et réflexions.
Comment être sûr que c’est bien le BDSM qui me conviens ?
// En essayant. On aura beau tergiverser, prendre l'opinion des autres, ce n'est qu'en mettant les mains dans le cambouis que l'on sait si l'on est mécanicien.
Je me sens aussi comme un monstre, ce cote sombre chez moi, ce cote violent … je sais que ce n’est pas le cas et le monde BDSM me le prouve .. mais je reste totale lemon bloqué et je n’arrive pas à franchir le pas
// J'ai eu peur, quand on m'a introduit à ce monde, d'aller trop loin, d'être un abysse sans fond d'où la chute perpétuelle me condamnerait à toujours plus d'atrocités. Je culpabilisai aussi. Le fait de rencontrer quelqu'un, avec qui pratiquer, qui parlait avec simplicité et ouvertement de ce pendant opposé que je ne comprenais pas, de voir, que cela n'était pas subit, mais reçu, accepté, demandé, cela m'a aidé à accepter, à dépasser les limites que ma peur avait décidé pour moi.
Pour le reste, je me garderai bien d'intervenir, risquant de n'être que peut constructif et surtout très arrêté dans mes avis.
Vous souhaitant le meilleur (ou du moins quelque chose s'en approchant).
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Salut Alex,
Mes félicitations (si ça compte) pour la préZ détaillée et lisible.
J'aime bien le côté, j'ai grandi m'voyez et t'as l'air d'avoir pas mal bourlingué. J'aurais d'ailleurs, sûrement, une question. Plus de la curiosité qu'autre chose. Mais comme dirait la grande philosophe Beyoncé, "who runs the world? Curiosity".
Bon retour, home sweet home comme on dit.
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Bonsoir,
Il y a quelques temps, j'ai perdu mon ordinateur. Avec celui-ci ont disparu tout un tas de trucs dont les écrits sur Frédérique.
J'ai tenté de réécrire les textes, en découle les derniers écrits en date. Néanmoins, outre le temps qui file, ce vilain sentiment que "c'était mieux avant", cette tentative de coller au fantasme d'un écrit pris sur le moment m'amènent à constater que l'envie n'y est plus.
Je m'arrête donc là.
La vie continue et de nouvelles aventures pointeront peut-être le bout de leur nez.
Bref, une pause s'impose.
Merci d'avoir pris le temps de lire.
La bise.
Sur les deux joues.
Peace
Sur les deux hémisphères.
lol
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Huitième séance (suite) :
C'était sans compter sur son intelligence au jeu et les moult itérations que nous en avions déjà fait.
Elle commença par le dos, quatre coups d'une intensité forte pour répondre au "4" écrit en gros sur son dos.
Puis dix sur chaque seins, plus doucement car écrits plus petit.
Elle enchaîna les instructions sans jamais se tromper.
Avec le recul, je suis sacrément impressionné par son attention aux détails et sa présence dans l'instant présent.
M'enfin, imaginez-vous! Elle sortait d'une strangulation plutôt costaude, d'une séance de baguette et d'une rencontre fortuite avec l'encadrement d'une porte. Les yeux bandés (vous l'avez pas oublié, hein!?). Et là, un gars se prend pour Trina MERRY et elle a le réflexe d'enregistrer mentalement ce qui est écrit (déjà, faut y arriver, je vous invite à essayer), puis de faire le parallèle avec ce qu'elle a déjà vécu, puis décrypter et ensuite faut toujours le faire, hein!?
Bref, cette femme est incroyable et avec un niveau comme cela en face, ça force à l'admiration, et surtout à se dépasser, à inventer de nouveaux trucs, pour qu'elle puisse, à son tour, se dépasser ou échouer en essayant (ce qui reste formateur).
Je profitais donc de son application stricte de la chose pour prendre mon téléphone et trouver un angle avantageux.
Au premier clic, elle se figea une seconde. J'attendis.
La légende ne dit pas si j'avais fait exprès d'enlever le mode silencieux afin que le son se produise mais en tout cas, il eu son petit effet que je détaillerai plus tard.
Lorsqu'elle eut fini, je lui pris le martinet des mains et parcouru son corps avec.
Mon insistance à glisser le manche entre ses fesses avait dû lui mettre la puce à l'oreille mais c'est lorsque que je présentai le plug à sa bouche qu'elle saisit mes velléités.
Des fois j'ai des réflexions qui, si je devais les positionner sur l'échelle de l'utilité à l'humanité, devraient sûrement se positionner tout en bas. MAIS. Car il y en a un mais. Socrate disait bien "connais-toi toi-même... et arrêtes de nous faire chier". Et si l'histoire a la fâcheuse propension à continuellement oublier les deuxièmes parties de citations, ce qui amène régulièrement à des appropriations de mauvais goût qui feraient se relever de leur tombe certains auteurs pourtant bien intentionnés de leur vivant. ROCARD, si tu nous lis... J'avoue que sur ce coup, il avait pas faux le Grec ancien (pas d'âgisme, hein, juste pour resituer l'époque).
C'est en enfonçant le plug dans sa bouche demandeuse que je posais la question de l'hérédité de ce geste.
Pourquoi faire ça?
A quelle envie cela tentait-il de répondre?
Oui. Ouiiiiiiii. Je vous vois venir avec vos gros sabots (on a les mêmes). Le porno, le porno.
Et bein non.
Et en même temps, si ça avait été le cas, la question suivante aurait été, qui a eu cette idée en premier. Parce que me faites pas croire que l'industrie du porno est novatrice. Elle se contente juste de normaliser des pratiques marginales venant des amateurs (le commun des mortels, vous et moi, les p'tits pervers que nous sommes). Et là, on aurait bien été dans la merde à devoir s'envoyer des recherches étymologiques à la bibliothèque du quartier.
" - Excusez-moi ma bonne dame, le rayon sur les pratiques sexuelles je vous prie."
N'ayant jamais été un très grand consommateur des productions californiennes ou Tchèque, à l'exception de pratiques "minoritaires" promulguées par quelques (plus très) amateurs.rices, que je peinai à réaliser par moi-même voir qui m'étaient impossible d'accès. Et oui, jamais je n'aurai de relation lesbienne. Triste mais je me suis fait une raison.
Bref, je digresse encore et ce n'est pas très sain. Même si le sein est majoritairement composé de graisse.
J'aime beaucoup le devant-derrière. Fourrer un truc dans la bouche de l'autre puis dans son cul ou inversement. Mes partenaires un peu moins. Sauf bien sûr celles qui sont à l'aise avec ça, Dieu les bénisse.
Après quelques allers-retours entre ses fesses et sa bouche, je la fis se pencher, les mains contre la vitre. Dehors, la nuit était tombée et la froideur de celle-ci se ressentait à travers le carreau.
Elle frissonna et je ne saurais dire si c'était cela ou bien le manche de l'objet qui pointait à l'entrée de son anus.
Après moult efforts, l'objet bien ancré dans son fondement ressortait de par ses lanières de cuir, lui conférant une petite queue qui pendait entre ses cuisses.
Pendant le travail anal, j'aime bien poser une main sur le ventre de l’intéressée. Non pas pour sentir une quelconque protubérance, on en est pas là, mais parce qu'ainsi, je ressens l'état dans lequel elle est.
Frédérique avait l'habitude des jeux anales (à ne pas confondre avec les jeux anneaux qui sont les jeux olympique et vâchement moins source de plaisir et de divertissement me concernant, même si je dois bien avouer le plaisir de voir l'équipe de France tenir la dragée haute à la dream team tout ça parce qu'ils tombent pour une fois sur des arbitres qui savent conter jusqu'à deux).
Ça se voyait à la coloration de son anus, à la certaine facilité avec laquelle je lui insérai ce que je voulais (dont moi). Mais cela se ressentait aussi. Son ventre n'était jamais contracté, se gonflant et se dégonflant au grès de ses respirations lentes.
J'aime bien ça.
Je suis dans le contrôle à ce moment-là. Comme un contrôleur aérien gérant les entrées et les sorties en fonction du trafic. Je sais pas si vous voyez mais c'est moins elle et moi que moi et mon instrument.
Je fis passer une laisse autour de son cou. Une simple corde en nœud coulant que j'avais jusqu'à présent utilisé seulement lorsqu'elle se montrait réticente au dressage. Sa texture rugueuse était, je pense facilement identifiable par Frédérique, voilà pourquoi elle s'agita un peu, sûrement prise d'incohérence. Je lui caressai les cheveux comme à un bourrin qu'on voudrait calmer.
D'un coup de baguette, je la fis mettre à quatre pattes.
Elle était magnifique ainsi. Je n'ai pas d'appétence particulière pour le petplay mais je dois bien avoué qu'ainsi, elle était très excitante.
Je lui fis faire le tour de la pièce, tapotant ses fesses de la baguette pour la faire avancer plus vite, l'objet dans ses fesses rendant le déplacement compliquer.
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@Linesay : ce qui veut dire qu'il y en a néanmoins. Flûte, et moi qui me pensai proche de la nomination à l'académie française. Ravi que cela vous plaise.
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Huitième séance (suite) :
Cette séance ne fit pas exception.
La corde entoure ses poignets et à peine ais-je commencé à serrer qu'une dent apparaît, mordillant sa lèvre. Détail qui m'obsède, ses yeux bandés sont comme une validation. Elle n'agit pas pour me faire plaisir, elle agit car elle aime ça. Ce foulard obstruant sa vue, ce côté voyeur, c'est l'observation de la vie sauvage, je suis un spécialiste de la vie marine et elle est mon thon... heu... bein si en fait. Parce que moi je suis le requin. Et heu.... Chiant. Parce qu'elle est belle, putain. Mais l'analogie marche si bien. Vous savez quoi, on fera comme si on avait pas fait gaffe. Et lui dites rien, svp.
Je la traîne dans la salle de bain et l'attache en position grâce à la porte de la dîte-pièce.
J'ai tout un tas d'instruments mais j'aime la baguette en bois. Il y a un feeling incroyable entre cette baguette, mon bras et son corps.
J'en joue donc longuement, l'intensité, tout comme mon excitation allant en augmentant.
Je prends aussi un malin plaisir à frapper sur ses précédentes marques, perpendiculairement histoire que cela fasse des croix à chaque fois.
Monsieur a des tocs me direz-vous? A cela je vous répondrai que les croix sont utilisées pour symboliser un endroit d'importance, un trésor. Son corps recouvert ne peut être que le signe que notre Frédérique est un trésor... national? Pas préteuse la fourmis alors non, juste le mien.
Dans la pièce, il n'y a que le son des coups, les "cris" de Frédérique et le ploc-ploc du robinet que j'ai légèrement ouvert pour l'ambiance.
Il y a un moment où elle se met à trembler. Un peu comme une cocotte-minute qui arrive à point, en elle, un mélange d'excitation, de douleur, d'envie.
Moi, ce moment là, ça me rend tout chose. Et si je ne me maîtrise pas, je perds le peu de contrôle que j'ai sur elle. Hors, c'est ce contrôle qui nous plaît à elle comme à moi.
L'avantage ce jour-là, c'est qu'elle est bandée. Bon, moi aussi mais ça, ça ne change pas de d'habitude.
J'en profite donc un peu plus, la taquinant, faisant glisser la baguette le long de son dos, le bas de ses reins, entre ses fesses. Elle en profite pour les tendre la bougresse, se mettant sur la pointe des pieds afin d'accentuer sa cambrure. Son sexe apparaît alors, luisant, le taux d'humidité conseillé largement dépassé.
J'y enfonce la baguette et elle sursaute. Dans ma précipitation j'y suis allé un peu fort. J'attends un peu mais elle ne dit rien, je lui ferai un bisou magique plus tard.
J'ai toujours aimé taquiner.
Je préfère les relations intenses et j'ai remarqué très jeune que le fait de taquiner, de priver, de retenir favorisait cette intensité. Une histoire de contraste encore et toujours.
Je me souviens assez clairement d'une de mes premières expériences où, alors que je caressai ma partenaire depuis quelque temps, elle m'attrapa le bras plutôt violemment me suppliant de la faire jouir MAINTENANT.
Une fois la basse besogne faite, elle m'expliqua que les montées en intensités puis les arrêts et ainsi de suite l'avaient amené à bout.
Elle me remercia pour mon savoir faire et pour l'orgasme puissant qu'elle avait eu.
Pour la petite histoire, si je m'arrêtai souvent c'est parce que mon poignet était douloureux et pour humidifier mes doigts afin de ne pas irriter ce que je croyais être son clitoris (mais qui ne l'était pas).
Comme quoi, les petites erreurs font les grandes découvertes!
Je ne sais pas si cela est universel ou si j'ai eu de la chance de tomber sur des partenaires compatibles mais ça m'est resté, s'est amplifié, voir magnifié.
Ces petits jeux m'aident aussi à monter en intensité, moi qui suit tantôt diesel, tantôt essence, tantôt électrique.
Voilà aussi peut-être pourquoi j'ai toujours été attiré par les femmes qui me résistaient (ou faisaient mine de) plutôt que celles qui se jetaient à mes pieds.
Bon, peut-être une histoire de proportions aussi. Hihihi...
Elle est donc là, se frottant contre la baguette que j'ai laissé entre ses cuisses, la position et la situation l'excitant sûrement bien plus que le frottement en question.
Je profite de la situation pour entourer son cou d'une serviette de bain à porté de main, serrant suffisamment pour la faire tousser. La position me force à me rapprocher d'elle mais je prends garde à ne pas la toucher. Néanmoins, nul doute qu'elle m'entende souffler à travers le masque, mon visage n'étant pas très loin de son oreille.
Plus je serre et plus elle bouge vite son bassin. Mais en vil tourmenteur que je suis, je m'amuse à descendre petit à petit la baguette le long de sa cuisse. Elle fait le maximum pour y rester collé mais la corde attachant ses mains fini par arrêter sa course. Elle s'agite dans le vide, frénétiquement, cherchant désespérément quelque chose à frotter. Je l'achève en raffermissant encore ma prise sur le tissu entourant son cou tel ce serpent connu pour ces apparitions cinématographique d'un goût douteux.
Quand sa bouche s'ouvre tel un poisson hors de l'eau depuis trop longtemps, que son abdomen se contracte à intervalles rapprochés, je relâche un peu mon emprise, autorisant quelques atomes d'oxygène à passer, puis quelques-uns encore et encore.
Elle reprend difficilement son souffle et ses esprits, son corps affalé n'est tenu que par les liens à ses poignets et moi je jubile. Sans un son évidemment.
Je défais ses liens et la tire par les cheveux dans la chambre et par maladresse de ma part se prend l'encadrement de la porte dans l'épaule. Elle finira la soirée avec un bleu grossissant et tuméfiant assez vilainement. Je m'en excuserai d'ailleurs car si j'aime être l'organisateur de ses tourments consentants, peu pour moi la violence domestique.
Je la dépose donc en plein milieux de la pièce, d'un pied, je lui fais comprendre d'écarter ses jambes et dans ses mains je dépose le martinet puis allume une lumière afin qu'à travers le bandeau elle puisse deviner ma silhouette et ma position approximative. (Et oui, j'ai vérifié avant son arrivée si cela marchait bien)
Avec mon marqueur, j'écris alors sur son corps en divers endroits puis m'éloigne.
Petit moment de flottement et d'incertitude pour moi. Allait-elle comprendre? Et si ce n'était pas le cas, comment allais-je l'aiguiller? Dans ma minutieuse préparation, je n'avais absolument pas trouvé d'idée et étais donc parti sur la base de "ça passe ou j'me casse".
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#desfoisonpeutêtregeek
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@ArBizone : Mais en vrai, c'est beau les silences. Y'a des silences qui en disent bien plus que de longs discours.
Mon petit point de vue.
débutant + débutant = difficile de discuter de la chose.
inconnu + inconnu.e = difficile de s'ouvrir facilement.
Si aujourd'hui je devais rencontrer une potentielle soumise, que sur le chemin pour aller au bar je me faisais heurter par une voiture, ce qui me faisait oublier toutes mes expériences précédentes (heureusement, mon portable n'aurait rien, donc passe sanitaire donc possibilité d'aller effectivement au RDV), et bien je commencerais par me montrer tel que je suis, drôle (ou essayant de l'être), pas très charismatique, un peu distant, intéressé. Et puis, si l'échange est plaisant, si le rapprochement s'amorce, alors le sujet du bdsm serait mis sur la table naturellement. Ou pas. Mais dans ce cas, l'y amener serait chose aisée. Et sûrement que les choses dites seraient plus intéressantes, plus profondes.
Parce qu'en vrai, comme l'on dit les autres, vous construisez avant tout une relation. Relation qui va évoluer. Ou s'arrêter. Mais au moins, vous n'aurez plus peur des silences. Parce que c'est lorsque les bouches se ferment que les cœurs s'ouvrent, que les gestes s'apprécient. Ou pas.
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Huitième séance (suite) :
Sur ma demande, elle enleva sa veste et ses chaussures puis fit glisser la robe le long de son corps, celle-ci venant s'échouer au sol autour de ses pieds sans toutefois manquer de mettre à mal quelques-unes des bougies toujours vaillantes.
Elle resta là quelques instants dans l'attente d'une indication. Je prenais beaucoup de plaisir à regarder la projection des flammes sur son corps et le jeu de contraste que cela créait.
Il y a, à mon sens, une fine ligne, entre ce jeu de domination que je pratique et la sensation de commander. Le premier m'excite et me plaît au plus au point quand l'autre m'ennuie, m’énerve.
Le premier est un jeu, un échange, un plaisir quand le second est une obligation, un sentiment d'être responsable de l'autre donc, d'être entravé. Or je n'aime pas être entravé.
Mes meilleures expériences dans ce jeu que le D/s, restent lorsque ma partenaire de jeu fut proactive. Dans ses gestes et/ou son attitude et/ou ses volontés. Voilà pourquoi cela doit rester un jeu pour moi et pourquoi j'avoue regarder les gens vivre cela au quotidien avec une certaine circonspection voir incompréhension. Maaaaaais il faut de tout pour faire un monde et loin de moi l'idée de jeter la première pierre de peur de me prendre une avalanche en pleine gueule en retour.
Et comme je suis quelqu'un de compliqué, mes attentes et mes envies changent d'un jour à l'autre voir d'un instant à l'autre.
Maaaaaaaais il y a de ces moments où une sorte de connexion indicible se fait. Où nos attentes et nos envies coïncides. Où tout se meut (pas la vache) pour notre plaisir. Et clairement, je suis prêt à me taper je sais pas combien de moments pas super folichons pour en vivre un seul comme celui-ci.
Au cours de mes expériences, il y en eu plusieurs. Un nombre ma foi très satisfaisant. Certains dont je profitais sur le moment, d'autres dont je prenais conscience une fois passés et d'autres encore lorsque je rédigeai mes comptes-rendus, voir ces récits. Parce que oui, le monsieur il est un peu lent des fois. Mais est-ce que s'en rendre compte plusieurs mois après enlève au plaisir?
Absolument.
Pas.
Ça crée même un effet de nostalgie plutôt agréable comparable aux verres de fin d'été lorsque la chaleur diminue, que le brouhaha infernal des cigales s’atténue et que l'on entend de nouveau le vent dans le feuillage de la vigne vierge ou des glycines (skejmé en Pagnol!).
Bref.
Tout ça pour dire que là, LA, on y était. Paf, en plein dans le mille.
J'étais dans une espèce de torpeur contemplative. Son corps, le dessin des flammes changeant, le contraste amplifiant ses courbes, ses creux, ses bosses. Elle aurait pû attendre patiemment que monsieur finisse de se rincer l’œil comme le pervers qu'il est, s'ennuyant du temps qui passe, du poids de la pesanteur sur ses frêles épaules. Mais non.
Comme la grandeur pragmatique qu'elle était sûrement, elle mit à profit ce temps qui aurait pu être perdu pour jouer, elle aussi. Elle commença donc à s'agiter, lascivement. Jouant avec ses courbes comme un pécheur avec sa mouche pour attirer la bête qui, se croyant prédateur, ne voit pas le piège qu'occultent ses envies.
J'ai l'impression, attention parce que là on rentre dans de l'analyse psychologique de comptoir qui se veut généraliste mais basée sur une expérience de vie unique et égoïste. On est sans filet. (on reste dans le champ lexical de la pêche) [d'ailleurs, SEAspiracy, si vous aimez le poisson et ne souhaitez plus jamais en manger]
Si l'on aime tous plaire, j'ai remarqué que les femmes, les soumises, avaient ce besoin, cette envie de plaire physiquement, une séduction tournée vers l'extérieur quand ma propre séduction était plutôt tourné vers l'intérieur.
Difficile à verbaliser.
Mais, encore une fois il s'agit de mon point de vue, Frédérique cherchait à me séduire ET de ma séduction dépendait son plaisir, c'est la réussite de cette entreprise qui la satisfaisait.
Me concernant, je cherchais avant tout à me plaire à moi-même (oh putain, on se doutait que tous ces pavés cachaient quelque chose!!!) ET, si l'entreprise réussissait, alors il était logique que l'autre succombe.
En plus, ce n'est pas si égotiste qu'il y paraît au premier abord. Parce que lorsque l'on a rien à prouver à l'autre, beeeeeein, on lui fout la paix et donc il peut être qui il veut.
C'est sûrement une piste pour expliquer à quel point notre relation fut agréable.
Néanmoins, tout n'était pas rose et je ne suis pas un parangon d'altruisme. Très souvent mon petit égo pointe le bout de son nez. Pour le meilleur mais souvent pour le pire. Nos principales frictions eurent pour origine mon/son petit égo ou un problème de communication
Et à ce moment, oui, je me sens Dominant avec la fameuse majuscule et oui, elle se soumet avec la révérende minuscule. Pour mon plus grand plaisir et le sien. Et même si je ne comprendrai jamais ce qu'elle y trouve et bien... et bien je m'en fous.
Voilà aussi pourquoi je ne suis D (oui, on repart dans les abréviations, je m'y sens plus à l'aise) qu'avec une seule personne.
Il y a une différence notable en moi lorsque je suis avec une personne dans une relation D/s ou menthe-chocolat. C'est la nature du désir qui monte en moi. La version menthe-chocolat de moi-même va chercher la fusion charnelle, sentimentale. Les corps seront collés, les embrassades longues, les échanges seront lents.
En version D/s, c'est plus comme un besoin intense de faire plier l'autre. Ou plutôt de faire plier tout en frôlant la rupture. Je ne parle pas forcément de rupture physique, ce n'est pas ce qui m'excite. Je parle de rupture comportementale. Cela tient peut-être de mon absence de compréhension de la pensée "s", comme si j'avais toujours un doute sur la véracité de la chose. Rupture du comportement de soumission.
Parce que, et on en revient toujours au même point, plus je la pousse loin, plus elle plie sans rompre et plus je me sens valoriser par ce don de soi à l'autre. (vous comprenez maintenant d'où vient ma théorie dûment exprimée quelques paragraphes en amont)
Ça semble extrêmement triste écrit comme cela. Et je serais d'accord avec vous si j'avais besoin de ça pour m'aimer ou me sentir bien. Une situation de dépendance peu flatteuse. (V'la le D!)
Mais ce n'est point le cas, je me fais des clins d’œil et des bisous devant la glace chaque matin que Dieu (ou autre) fait.
Bref (ça ce saurait si c'était le cas), je digresse et j'en vois quelques uns au fond de la classe qui ont perdu le fil alors revenons à nos moutons [ou nos sardines (qui sont un peu les moutons des mers) pour rester dans le thème].
Il y a donc un moment où je dus me résoudre à sortir de ma torpeur lascive .
Parce qu'on sentait Frédérique à court de mouvements érotiques et parce qu'à force de baver, ça aller traverser le plancher et faire peur au voisin du dessous qui appellerait le service d'étage de crainte d'une fuite dans la salle d'eau.
Or être dérangé était bien le dernier de mes souhaits.
Nous avions nos petits rituels. Les choses qui nous plaisaient, nous mettaient en appétit.
Je prenais beaucoup de plaisir à lui attacher les mains et les pendre à ce que je pouvais. Tringle à rideaux, luminaire ou tout simplement en faisant passer la corde au-dessus d'une porte pour ensuite faire un nœud à la poignet opposée.
Ce faisant, elle se cambrait de tout son être et laissait pleuvoir les coups en tout genre sur son corps.
Elle aimait ça. J'aimais ça.
Depuis quelques temps, les marques sur son corps se faisaient de plus en plus persistantes d'une séance à l'autre et j'avoue avec un embarras non-feint, que cela me plaisait au plus haut point.
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Bonjour Xira.
Bienvenue et bonne découverte à toi.
N'hésites pas à explorer le forum, tu trouveras sûrement des sujets intéressants et des personnes de bonne conversation.
Le tchat général est aussi un bon endroit pour discuter tranquillement avec tout plein de gens.
Bon chance!
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