philibert a répondu à la discussion "Les motivations d'un homme soumis, chercher à comprendre" de Maîtresse Anne.
Bonjour Madame,
sachez que vos craintes vous honorent. Ce qui distingue une Maîtresse ou Maître d'un.e pervers.e est justement cette empathie, ce sens des responsabilités . Soyez vigilante donc, tout en faisant confiance à votre soumis. Conscient il saura vous prévenir du danger lorsque vous approcherez de ses limites.
pour répondre à votre question, ce qui me motive le plus dans ma soumission (je suis switch);est le lâcher prise. Homme habitué aux responsabilités j'adore ne plus avoir à décider, juste à obeir. Ne plus me poser de questions sur comment être, comment faire,juste obeir.. Et obeir bien, pour lire le plaisir et la fierté de me posséder dans les yeux de ma Maîtresse.
Et puis il y a cette sensation intense d'être enfin soi même, libre (oui libre);des carcans sociaux.
Soyeux heureuse Madame du bonheur que vous procurez.
Soyez la première personne à aimer.
A propos de dignité : jamais en tant que Dom ou que soum je n'accepterais de blesser quelqu'un.e ou moi même en profondeur. Les blessures narcissiques : non merci. Maintenant m'agenouiller devant ma Domina, lui lécher les pieds à 4 pattes, j'adore. Manquerais je de dignité ? Heureusement pas Sion je n'en eprouverais' aucun plaisir.
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Merci Epicure pour cette question originale et intelligente.
Switch je partage avec vous la certitude que Dom.e et soum.e sont d'essences égales , qu'il n'existe entre eux qu'une hiérarchie -choisie, volontaire- de statut. Si je défend l'empathie, la pitié m'exaspère. La raison en est toute simple : elle ne fonctionne que sur un sentiment de supériorité. Puis-je avoir une relation avec plus pauvre financièrement ou de santé que moi ? Puis avoir une relation avec plus riche ? Existe il des intouchables ? A qui le suis-je ? J'espère que votre question aura des réponses, j'ai hâte de les lire.
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Bonjour, une seule personne peut répondre à votre question. Votre amie.
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Bonjour F, il est déjà à votre service dites vous ... voilà votre porte d'entrée. Soyez simplement exigeante. Imposez lui qu'il vous vouvoie, une tenue (nudité, port de collier de soumission, tablier de soubrette ...), Accentuez le côté "domestique", contrôlez son travail. Considérez vous comme sa patronne, il n'attend que ça.
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philibert a répondu à la discussion "Une domina peut elle coucher avec son ou sa soumise?" de Antoinette.
@ Maîtresse Antoinette : soulagé d'apprendre qu'il n'y a aucune autorité supérieure à la vôtre. Je ne pensais pas à un dieu quelconque, mais à une autorité humaine qui définirait et imposerait des règles aux Dominas. Ce qui m'insupporterait.
Merci de vos précisions ,je me sens plus léger.
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philibert a répondu à la discussion "Une domina peut elle coucher avec son ou sa soumise?" de Antoinette.
Moi qui suis amoureux des paradoxes je jubile. Une Domina peut -elle coucher avec son/sa soumise ? Autrement posée : une Domina est-elle Maitresse de sa sexualité (et de celle de sa/son partenaire) ? Répondre oui, ou non c'est considérer qu'il y a au dessus d'elle une puissance supérieure à la sienne. Ben zut alors, si ma Maitresse n'est pas Maitresse ...
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philibert a répondu à la discussion "Se confier aux autres ( Recherche de participant pour un mémoire sur la confidence)" de Elise.
Pourquoi pas, si cEst pour faire avancer la science?😸
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Pour commencer un peu de langue des oiseaux :(alchimie du verbe) : s'épanouir c'est pas nuire. Bon, tout le monde semble d'accord là dessus. Maintenant sur le pouvoir thérapeutique et pédagogique des Maîtres(ses) : dans l'Ancien Régime le monarque possédait de son sacre le pouvoir de soigner les écrouelles, par simple toucher. Cela fonctionne (?) dans un système fortement vécu comme naturellement inégalitaire. Soumis j'accorde une relation hiérarchique à la personne qui me domine. Cela m'epanouit parce que je sais qu'elle est (hors "jeu") mon égale. Je la sais ni démiurge, ni médecin, ni pédagogue. Pour autant peut-elle -Elle- m'aider à m'epanouir ? Oui, comme je peux l'y aider aussi. Ce qui le favorise n'est pas le BDSM en soi ( remboursement de l'achat de fouet par la sécurité sociale !) mais une autre alchimie faite d'attention, d'empathie, de respect, de patience, d'humilté, d'amour. Rajoutez dans la liste ce que j'ai oublié .
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La lecture de ces perles m'a fait sourire. Évidemment puisque je me plaçais du côté des subtils, contre les balourds. Puis je me suis souvenu avoir lu La Distinction de Bourdieu. Critique sociale du jugement.
Aïe !
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Pourquoi son soumis était chez moi ? Je ne m'en souviens plus. Par contre il lui avait donné mon adresse afin qu'elle y vienne le récupérer.
Elle vint donc, et à ma stupéfaction se trouva à genoux, nue, à mes pieds, m'implorant de porter mon collier. Ceci même pas 10 minutes après son arrivée. Le soumis parti seul, à lui de se débrouiller. Ni elle, ni moi ne l'avons jamais revu.
Sans doute HPI, elle en a l'intelligence, et l'hyper émotivité. Fille non désirée d'un milieu ouvrier rural, elle ne fut jamais comprise, considérée, aimée par sa mère et la quasi totalité de son entourage. Cela provoqua en elle une vilaine image dégradée de sa personne.
Brat je lui imposais l'obeissance, tout en profitant dans les rires de son humour.
Je lui appris aussi la nécessité de se respecter. "Si tu considères que tu ne vaux rien lorsque tu t'offres à moi, tu me fais un cadeau sans valeur. Quand tu m'es rien je veux être riche de toi. "
Elle ne trichait plus, voulait toujours aller plus loin, jusqu'à me proposer ses codes d'accès à ses comptes et son courrier. Ce que je refusais. J'acceptais son esclavage, mais uniquement lors de nos moments partagés.
Elle aurait aimé une relation 24/24, 7/7. J'etais pris par ailleurs.
La roue tourne.
un jour, par curiosité, envie de comprendre, et sans doute mu par un moteur plus complexe, je lui proposai dé switcher.
J'ai aimé.
j'étais le Maître incontesté qui décidait de ses moments de soumission.
J'ai de plus en plus aimé. Donc je lui abandonnais mon pouvoir de décision. C'est Elle qui maîtrisait le tempo.Une séance particulièrement réussie Elle m'envoya dans le subspace..Je compris alors qu'Elle possédait le merveilleux pouvoir de me faire lâcher prise. Je ne l'ai plus jamais soumise.
La roue tourne.
Elle tomba amoureuse, se maria, déménagea géographiquement loin de moi. Son époux, jaloux d'une relation qui lui échappait, y mît fin. Je restais son soumis, virtuellement, artificiellement. La situation me devenait pénible, douloureuse..
Elle m'a redonné ma liberté.
Mais que vaut un homme dans sa septantaine à l'Argus du désir ? Si l'on tient compte de pathologies - un peu- invalidantes je suis hors côte.
pourtant, avant l'ultime orgasme avec la camarde, j'aurais tant et tant à donner, et recevoir ...
Tant et tant.
L'amour est un farceur. Celui qui croit le dominer, ou se dominer devant lui, ne l'a jamais rencontré, sinon une forme édulcorée.
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Partenaire à l'écoute je préfère découvrir les stimuli qui enchantent plutôt que de suivre le mode d'emploi, sauf dans un lien de soumission, bien sûr.
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Votre question est la bonne Salomé . Et la réponse est l’empathie. Statistiquement il y a de fortes « chances » que dans l’assemblée festive de bisoum il y ai des personnes ayant souffert, ou souffrant encore de pratiques humiliantes, non désirées. Une telle exhibition ne risque-t-elle pas de raviver des blessures ?
Et si j’accepte, et recherche d’être la chose de ma Maîtresse, je refuse totalement d’être instrumentalisé ( chosifié) par qui je n’ai pas choisi (ou Elle). Liberté de choix que peuvent donc revendiquer les vanilles.
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Merci Minetsoumi d'être membre bienfaiteur de la communauté BDSM.FR et de participer à l'élaboration et l'organisation de la vidéothèque gratuite.
Toute pratique avec des adultes éclairés et consentants est admissible. Si spectateurs il y a, ceux ci sont complices des actants. Si ce n.est pas le cas (par exemple exhibition de nudité, jeux d’humiliations devant un public non averti…) les personnes présentes sont instrumentalisées, leur liberté est niée. Nous sommes alors dans la manipulation, nous pouvons parler de perversion (le plaisir égoïste des joueurs ne tenant pas compte des impliqués, malgré eux).
Faire son outing est courageux et nécessaire si nous voulons faire évoluer la société vers plus de respect , et de reconnaissance des pratiques minoritaires. Mais cela ne pourra se réaliser que dans la reconnaissance de l’Autre, fut-il vanille . Non, vanille n’est pas péjoratif.
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soumise adepte bondage avec qelques experience cherche specialiste pour des rencontres .:.