J'ai toujours été sensible aux odeurs, aux parfums.
Celui d'un vin, d'un sous-bois à l'automne, l'odeur de l'herbe fraîchement coupée, celle de la brise au bord de l'océan.
Et puis d'autres aussi, que nous cherchons désormais à cacher, à grand renfort de déodorants et d'eaux de toilette diverses.
L'odeur des mecs, de leur sueur, de leur entrejambe.
L'odeur du désir et du sexe.
Des corps qui se mélangent.
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J'ai lu quelque part, je ne sais plus où, que chacun de nous avait une odeur qui lui était propre, comme une sorte d'empreinte digitale olfactive.
Et que les phéromones, imperceptibles « au nez nu » seraient néanmoins captées par le système olfactif et joueraient un rôle plus déterminant dans l'attraction et le désir que n’importe quel parfum.
En constituant un facteur important dans l'attirance que l'on éprouve pour certains ou au contraire le fait qu'on "sente" d'entrée de jeu qu'avec tel autre, "ça ne se fera pas".
Ce qui est sûr par contre, c'est que j'aime l'odeur de mon mec.
Moins celle de l'eau de toilette qu'il utilise habituellement, qui n'a rien de déplaisant au demeurant (d'autant c'est moi qui la lui ai offerte :smile:) que la sienne, celle qui lui appartient en propre.
Celle que j'aime à sentir sur les vêtements qu'il a porté.
Celle de ses sous-vêtements aussi, ce qui nous a valu quelques discussions quant à la répartition des tâches au sein de notre couple, quand il insistait pour que nous partagions à égalité toutes les tâches domestiques, jusqu'à ce que je lui avoue que la raison pour laquelle je tenais à m'occuper de la lessive, c'était pour pouvoir renifler ses caleçons :smile:.
Par contre, je n'aime pas les "odeurs" féminines, et en particulier la mienne.
Sauf quand elle se fond, se mélange avec celle de mon mec/Maître.
Ce qui explique peut-être, phéromones obliges, que s'agissant du sexe, les femmes ça n'a jamais été et ne sera jamais mon truc.
_______________
Alors, oui, j'aime le sentir.
Avant et après.
Sentir son odeur, son désir.
Pour mieux les ressentir.
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Je ne suis pas du genre à fermer les yeux ni à baisser le regard.
J’aime regarder la réalité en face, quand bien même elle n’est pas toujours ce que je voudrais qu'elle fût.
J’ai besoin de croiser mon regard avec celui des autres.
Et celui de mon mec/Maître en particulier.
_____
J’ai aimé ce que j’y ai vu dès son premier regard.
Son désir.
La certitude que je correspondais à ce qu’il espérait.
Son envie de me posséder.
J’ai aussi aimé ce que je voyais.
Son corps, son allure, son style.
Sa façon d’être, de bouger, d’occuper l’espace.
Et aussi cette bosse que je distinguais au niveau de son entrejambe :smile:.
_____
J’aime ce qui est beau.
Et c’est beau, un mec.
Alors, je continue de les regarder quand je croise un spécimen intéressant.
Et ça ne me gêne pas de susciter non plus leur intérêt.
Quand bien même il ne se passera rien entre nous.
Rien d’autre que deux regards qui se seront croisés, l’espace d’un instant.
Comme une manière de nous reconnaître, de nous dire que nous sommes semblables.
Il ne me déplaît pas non plus que les mecs me matent.
Après tout, je fais pareil les concernant.
Et, lorsqu'avec mon mec nous sortons ensemble, au restau, au ciné, au théâtre, j’aime sentir sur moi le regard envieux des autres mâles.
Pas par exhibitionnisme, encore moins pour le rendre jaloux.
Puisque même lui a fini par comprendre qu’il n’y avait pas de risque :smile:.
Mais bien pour montrer à tous ma fierté d’être à lui.
_______________
Mais c'est surtout lui que j'aime à regarder.
Maxime, mon mec/Maître.
Le contempler quand je me réveille la nuit ou au petit matin, alors qu’il dort encore.
Admirer ses formes, son corps nu, sa queue au repos.
Le regarder aussi dans les yeux, lorsqu’il décide de n'être plus mon mec mais mon Maître.
Pour m’agenouiller certes devant lui, mais le regard tourné vers lui.
Fière de lui prouver ma soumission.
C’est pour cela que je n’aime pas trop quand il me bande les yeux.
Parce que cela me prive du plaisir de le voir lui.
_____
Alors, non.
Fermer les yeux ou baisser le regard, ce ne sera jamais mon style.
Puisque c'est d’abord par le regard que nous construisons notre vision du monde.
Celle que j'aime partager désormais avec lui.
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Tu me dis souvent que je suis sensuelle.
Et c’est vrai que j’aime goûter aux plaisirs des sens, que je suis réceptive aux sensations physiques.
Et au sexe en particulier.
Je sais que ce faisant je ne suis pas dans l'air du temps.
Parce que notre puritaine modernité n’aime pas la sensualité et réprouve tout ce qui rattache aux sens.
Passe encore pour la vue et l’ouïe, à condition de demeurer dans les limites du respectable.
Surtout ne pas donner une image de la femme qui pourrait susciter le désir toujours inapproprié du "Mâle prédateur".
En évitant aussi les mots qui pourraient être mal interprétés par les victimes prétendues de préjugés sexistes ou autres.
Nous laisser toucher est pour certaines immédiatement assimilé à du harcèlement.
Nous chassons en permanence tout ce qui est odeurs, à grand renfort de déodorants ou de désodorisants.
Et pas question évidemment de vouloir goûter l’autre.
Mais je m’en fous.
Le désir des hommes et la manière dont ils le manifestent n'a jamais rien eu de choquant à mes yeux.
Et en tout cas, pas le tien :smile:.
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Surtout, les sens et l’usage que j’en fais sont aussi pour moi un moyen d’appréhender le monde, de me relier aux autres.
De t’appréhender toi, de me relier à toi.
En assumant ma part d’animalité.
Alors oui, je suis certainement sensuelle.
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Mais ma façon de vivre ma sensualité ne se limite pas à faire usage de mes sens.
Elle est aussi quête du sens.
Celui que je mets dans ma façon d’être, de vivre.
Et surtout le sens que j’entends donner à ma vie à tes côtés.
Une quête de moi-même au travers de toi.
Et de toi au travers de moi.
Pour appréhender ensemble l’essence de ce que nous sommes.
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J'ai trouvé, dans une brocante, un vieil abécédaire en tissu brodé, payé quelques €.
D'où l'idée saugrenue de mettre des mots en regard de chaque lettre.
Une sorte d'abécédaire perso, dédié à celui dont je partage désormais la vie.
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A.
Comme Aimer.
Un mot longtemps banni de mon vocabulaire.
Qu'il m'a appris à apprivoiser.
Qui ne me fait plus peur désormais.
Parce que oui, je l'aime.
Lui.
Et tout spécialement (mais pas seulement :smile:) la façon dont il me baise.
Dont il utilise mon corps et mes trous.
Et aussi pour Appartenance.
Ce besoin que j'ai de me savoir à lui.
Et à lui seulement.
Pour Albatros enfin.
Ce qualificatif que je lui ai trouvé et qui lui va si bien.
Oiseau sublime quand il déploie ses ailes immenses pour m'emporter dans l'azur.
Et pourtant si gauche dans les choses du quotidien.
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B.
Comme Bite.
Qui pour moi est tout à la fois le symbole, la justification et l’instrument de son pouvoir.
Celui que je lui ai conféré sur moi.
Et aussi comme Baise.
Parce que j'aime quand il me baise.
Brutalement, violemment.
Ou Badine.
Cette baguette mince et souple entre cravache et fouet en termes de sensations.
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C
Comme Cul.
Cet orifice dont ce n'est pas pourtant la fonction première, mais qui est celui qu'il préfère pour jouir de moi.
Mais aussi pour Confiance.
Ce sentiment qu'il a su faire naître en moi qu'avec lui, quoi qu'il fasse, je ne risquerai jamais rien.
Et Cravache.
Cet instrument grâce auquel quand bien même je maîtrisais déjà le plaisir des Mâles, j'ai appris ses désirs à lui.
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D
Comme Domination, évidemment.
Pour cette nécessité que j'ai d'être dominée par lui.
Ce besoin que je porte désormais en moi.
Mais aussi pour Don.
Ce don réciproque, le mien, puisque j'ai voulu me donner à lui.
Et le sien, pour tout ce qu'il m'a donné.
Sans oublier Dévotion.
Ma façon de lui démontrer ce qu'il représente pour moi.
Quand je m'agenouille devant lui.
Et dont j'apprécie qu'elle le fasse bander.
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E.
Comme Esclave.
Puisque c'est ainsi que j'aime me définir vis à vis de lui.
Même si lui n'aime pas ce mot.
Puisqu'il veut que je demeure ce que j'ai toujours été, libre, indépendante.
Ce que je suis restée aussi.
Grâce à lui.
Et aussi pour Egale.
Puisque c'est aussi ainsi qu'il me voit et me veut.
Son Esclave au lit (avec des réserves de son côté) mais avant tout son Egale dans la vie.
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F.
Comme Femme.
Ce que je suis puisque c'est ainsi que je suis née.
Et pour Femelle.
Puisqu'avec lui je peux assumer pleinement cette part d'animalité que je porte en moi.
Mais aussi pour Fière.
Parce qu'il m'a donné la fierté d'être moi.
Sans oublier Fouet.
Cet autre instrument, fascinant et terrifiant à la fois, dont le premier il s'est servi sur moi.
Contre son gré.
Alors que je voulais, moi, lui faire ce cadeau.
Et que ce jour là, j'ai joui comme jamais auparavant.
Et enfin Foutre.
Cette liqueur sacrée qui pour moi est l'essence de lui.
En même temps que la preuve ultime du plaisir qu'il prend avec moi.
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G.
Comme godemiché ?
Il lui arrive parfois d'en utiliser.
Mais ça n'est pas ce que je préfère.
J'aime mieux l'instrument original, celui qui lui appartient en propre, qu'un médiocre substitut.
Ou encore Geisha.
Pas pute.
Même si j'aime aussi me comporter en pute avec lui.
Mais plutôt courtisane, puisque Geisha est une contraction de gei (art) et sha (personnes) et que leur fonction était avant tout d'agrémenter les soirées masculines, par leurs danses, leur conversation et les jeux de l'esprit.
De toute manière, le sexe avec lui est aussi une forme d'art.
Dans laquelle l'esprit a toute sa part.
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H.
Pour Homme.
Ce qu'il est incontestablement.
Ce complément indispensable à ce que je suis moi.
Mon égal, mon semblable différent.
Un Homme, avec ses force et ses faiblesses.
A l'opposé du cliché du Mâle prétendument Alpha.
Le plus souvent autoproclamé.
Dont la suffisance n'a d'égale que la terrifiante vacuité.
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I.
Comme Irrépressible.
Parce qu'il est des évidences qui s'imposent.
Ce que j'ai ressenti quand je me suis offerte à lui pour la première fois.
Cette évidence que tous les autres ne compteraient plus.
Qu'il n'y aurait désormais que lui.
Que j'avais besoin de lui.
Mas aussi comme Imposer.
Parce que j'aime qu'il m'impose ses désirs, son sexe, son plaisir.
Puisque j'ai voulu qu'il soit mon "Maître".
Parce que ses désirs correspondent, sont complémentaires des miens.
Et que c'est en me soumettant aux siens que je peux les satisfaire et le satisfaire.
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J.
Pour jouir.
Parce que je n'ai jamais joui avec un autre comme lui me fait jouir.
Parce qu'avec lui il ne s'agit plus seulement de sexe, de mécanique.
Mais de quelque chose d'autre.
De plus profond.
Qui me concerne aussi bien mon corps, mon sexe que ma psyché.
Et me fait vibrer à l'unisson de lui.
_______________
K.
Comme Knout.
Ce fouet court à lanières de cuir, muni aux extrémités de boules ou de crochets, utilisé dans l'ancienne Russie pour punir les criminels ou les délinquants politiques.
Il en existait aussi une version plus simple, mono-lanière, terminée par une boule de cuir au lieu de métal, utilisée par les cosaques.
Une idée peut-être pour un autre "cadeau".
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L.
Comme Lui.
Parce que c'est 'lui".
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M.
La lettre que je préfère entre toutes.
L'initiale de son prénom, Maxime.
Celle aussi de ces deux mots que j'aime accoler pour le définir, lui, mon mec/Maître.
Même si ces deux mots sont encore réducteurs par rapport à ce qu'il est désormais pour moi.
Mon mec/Maître, certes.
Mais aussi mon ami, mon amant, mon confident, celui avec lequel je peux être pleinement moi, sans crainte d'être jugée, celui qui m'a libérée de mes doutes, de mes craintes, le complice qui me permet de réaliser mes désirs les plus fous.
Ou alors pour masochiste ?
Je n'ai jamais beaucoup aimé ce terme.
Je suis comme tout le monde, je n'aime pas avoir mal.
Si je me brûle, si je me coupe, je réagis comme tout un chacun.
Mais la douleur physique que je ressens quand c'est lui qui me l'inflige est différente.
Elle est un exutoire à la violence qu'il porte en lui et à laquelle j'aime me soumettre.
Elle me permet aussi de lui montrer que je suis "à lui".
Que mon corps lui appartient.
Qu'il est en droit de l'utiliser à sa guise.
Puisque je jouis de le servir ainsi.
Et aussi pour Moi.
Pleinement moi.
Avec lui, grâce à lui, pour lui.
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N.
Pour Nous.
Lui, avec moi, moi, avec Lui.
Lui, en majuscule et moi en minuscule, mais dans l'intimité seulement.
Pas non plus lui devant, moi derrière.
Mais bien nous, ensemble.
Avec moi à ses côtés (je lui laisse quand même cette préséance, puisque j'ai voulu qu'il soit mon Maître :smile:).
Le regard tourné dans la même direction.
_______________
O.
Comme Histoire d'O ?
J'ai commis un article sur le roman de Pauline REAGE.
Il me l'a offert, dans l'édition originale.
Pourtant, même si plus jeune, j'avais apprécié le style, les mots, la puissance du texte, je sais aujourd'hui que je ne serai jamais O.
Parce que lui ne pourrait être ni René et encore moins SirStephen.
Parce que sa "dominance" ne repose pas sur la négation de ce que je suis mais au contraire sur le besoin de me faire « grandir » dans la confiance et le respect.
Et ce que nous partageons dans l'intimité.
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P.
Pour Plaisir.
Pas seulement le plaisir physique qu'il m'offre.
Mais aussi le plaisir d'être avec lui, à lui, de partager sa vie.
A cause de ses petits riens du quotidien, de l'attention qu'il me porte.
De nos goûts partagés, de nos échanges, intellectuels autant que physiques.
De nos désaccords parfois, mais que nous parvenons toujours à résoudre.
D'une manière ou d'une autre :smile:
Mais aussi pour Pouvoir.
Cette notion dont Oscar Wilde écrivait que c'était l'essence même du sexe.
Ce pouvoir que j'ai voulu lui conférer sur moi.
Parce que j'en ressentais le besoin.
_______________
Q.
Comme Queue.
Cette partie de lui dont il use en virtuose, quand elle se tend, dure, raide.
L'archet dont mon corps, mes trous sont le violon..
_______________
R.
Pour Respect.
Ce respect qu'il me porte.
Quand bien même il maltraite mon corps, mes seins, mon sexe, mes reins.
En dépit de sa brutalité, de sa sauvagerie.
Parce que je sais qu'en arrière-plan, il y a toujours ce respect qu'il éprouve pour moi.
Pour ce que je suis.
Une femme avant tout.
La sienne.
Mais aussi pour Reconnaissance.
Ma reconnaissance pour lui.
Pour ce qu'il m'a apporté et continue de m'apporter.
Et que j'essaie désormais de lui rendre.
En sachant que je demeurerai toujours sa débitrice.
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S.
Comme Sexe, évidemment.
L'activité autant que l'instrument qu'il a entre les jambes.
_______________
T.
Comme Toi.
Toi, Maxime, qui a fait de moi ce que je suis désormais.
Qui a su me guider, me sculpter, me façonner.
Me faire grandir enfin.
Toi, sans qui ma vie serait toujours ce qu'elle était avant que je ne te rencontre.
Celle d'une adolescente attardée en quête d'elle-même.
Qui faisait certes bonne figure, qui ne manquait pas de partenaires de rencontre pour agrémenter ses nuits et satisfaire à ses désirs.
Mais pourtant vide, creuse.
Qui n'avait encore ni appris ni compris de ce qu'était vivre.
Avec Toi.
_______________
U.
Comme Uro.
J'en déteste toujours autant le goût.
Mais cela importe peu.
Parce que j'ai voulu tout goûter de lui.
Y compris ce déchet liquide dont son corps doit se débarrasser.
Et dont j'aime désormais qu'il devienne une part de moi.
_______________
V.
Pour ce mot, Vice, que je n'aime pas pourtant.
Parce que je préfère le laisser aux autres, à ceux qui jugent sans comprendre.
Et le plus souvent pour entrer en voie de condamnation.
Alors que pour moi, il n'y a rien de vicieux dans la manière dont nous sommes ensemble.
Dans les plaisirs que nous partageons.
Et surtout rien de mal à prendre chacun son pied ensemble.
Avec et grâce à l'autre.
Et aussi comme Violence.
Cette violence, consubstantielle au sexe que le Mâle porte en lui.
Qu’il a besoin d’exprimer en défonçant la chatte, la bouche ou les reins de sa femelle pour la posséder et jouir pleinement d’elle.
Et lui donner du plaisir à elle ce faisant.
_______________
W:
Comme Wartenberg (roulette de ou pinwheel).
Cette roulette crantée dont il aime (avec d'autres instruments ou matériels) se servir sur ma poitrine, mon ventre, mes cuisses, mon sexe lors de nos "préliminaires", qui sont autant de prémisses à ce qui va suivre et aboutit à chaque fois à me donner encore plus envie de lui.
Outre de générer à chaque fois une moiteur caractéristique en certaines parties basses de mon corps.
Ou Wand.
Cet autre instrument dont il se sert parfois, qui me rend folle alors même que je déteste jouir ainsi, sans lui donner à lui le plaisir que je lui dois.
Mais qui aboutit toujours quand il s'en sert au même résultat.
_______________
X.
Il y a peu de mots en français qui commencent par X.
Et celui que j'ai choisi est de moins en moins usité.
Xénophile, composé à partir de Xenos, étranger en grec ancien.
"Qui aime ce qui est étranger".
Aujourd'hui, hélas, c'est plutôt son antonyme, xénophobe, qui a le vent en poupe.
Avant de rencontrer mon mec/Maître, j'ai connu d'autres mecs.
Sans que je n'attache jamais d'importance à la couleur de leur peau, à leurs origines, leur race, leurs opinions politiques ou religieuses.
Auxquels j'ai donné du plaisir et qui m'en ont donné en échange.
Parce que peu importe la race, les origines ou la couleur de la peau.
Ce qui compte c'est ce que nous sommes.
Et de privilégier ce que nous partageons plutôt que ce qui nous divise.
Il y a aussi une autre raison qui m'a fait choisir ce mot.
Parce que c'est aussi à lui, à mon mec/Maître que j'ai pensé.
Lui, qui même lorsque nos corps fusionnent, demeurera toujours étranger à moi, différent de moi.
Puisque c'est un mec, qui pense et réagit en mec, se comporte en mec.
Mais dont j'ai besoin, comme il a besoin de moi.
Alors, oui, en souvenir d'eux et surtout à cause de lui, ce "étranger" proche, qui est aussi mon semblable, mon double différent, je continuerai de me revendiquer comme "xénophile".
_______________
Y.
Pour le Yin et le Yang.
Ces deux forces à la fois opposées, interconnectées et complémentaires de la philosophie taoïste.
Les principes masculins et féminins.
Le soleil et la lune, le ciel et la terre, donner et recevoir.
Indispensables l'un à l'autre.
Et définitivement liés par quelque chose qui les dépasse.
_______________
Et puis Z enfin.
Comme Zob.
Ce terme, emprunté à l’arabe زَبَّ, le « membre viril », passé dans la langue française par le truchement des zouaves de l’armée d’Afrique, que Bruant orthographiait « zèb ».
Que je préfère à « zizi », qui désigne certes le même instrument, mais dans sa version enfantine, non encore pleinement opérationnelle.
Mais aussi l'initiale de Zi, "il est vivant", en grec.
Parce que c'est grâce à lui que je me sens vivante désormais.
Au point que je ne pourrai plus concevoir de vivre sans lui.
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9 aime
B comme bite.
B comme bander.
B comme baiser.
L'instrument.
La condition.
L'action.
L'instrument, c'est le tien, à nul autre pareil.
La condition, il m'incombe de la faire se réaliser. Jusqu'ici, j'y réussis plutôt bien :smile:.
L'action, elle, t'appartient.
J'aime cette lettre.
Et les mots dont elle est l'initiale.
Ta bite.
Te faire bander.
Et que tu me baises.
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8 aime
Aimer, amour, sont des mots que longtemps j'ai refusé de prononcer.
Trop galvaudés, mis à toutes les sauces.
Que tout le monde prononce, sans en comprendre (ou vouloir en comprendre) le sens.
Sans se les approprier.
J'aime le sexe, les mecs.
Me soumettre à eux quand ils me baisent.
Mais je m'étais toujours refusée à ce que ça aille plus loin.
_______________
Nous vivons dans une société de consommation où l’individu est roi.
Et il n’y a pas de mal à mes yeux à « consommer du sexe ».
Les mecs peut-être d’ailleurs plus facilement que nous :smile: (sans jugement de valeur, évidemment).
Mais certaines femmes aussi.
Dont moi pendant longtemps.
Je n’y ai jamais rien vu quoi que soit de choquant.
J'étais dans une relation d’échange.
J’ai envie de jouir de toi, et je te donne du plaisir en échange.
Après, on se quitte.
La « transaction » est parfaitement loyale.
En plus, ce type de fonctionnement a des avantages certains : ça permet de comparer les différents « produits ».
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Et puis, un jour, une nuit, l’improbable survient.
Qui fait qu'on se dit que tout ça, ce fonctionnement centré sur nous-mêmes uniquement, finalement, il est creux, vide.
Que certes le plaisir était là, et que ça a fait du bien.
Mais qu'après, quand on se quitte au petit matin, on en ressent la vanité.
Parce qu'on a rencontré quelqu'un qui nous fait comprendre que la vie, ce n'est peut-être pas seulement ça.
Coucher. Baiser.
Jouir égoïstement des autres.
Parce qu'on a envie de partager autre chose avec cet "autre".
Qu'on a compris enfin que « l'instrument » était moins important que celui qui s'en sert.
Quand bien même « l'instrument » est essentiel :smile:.
Et surtout qu’un homme, ce n'est pas seulement une queue dont on se sert pour jouir.
Alors, ce mot, aimer, j’ai commencé à l'apprivoiser.
D’abord, en le susurrant doucement, pour que surtout "il" ne l'entende pas.
Parce que ça voulait dire sortir de ma zone de confort, pour entrer en zone de risque.
Jusqu'au moment où j’ai fini par le lâcher, à voix haute et intelligible.
Et que j’ai compris, à son regard, à son sourire, combien ce mot, il l'attendait, il l'espérait.
Et ça m’a fait du bien.
Au point que je le crie désormais.
_______________
Alors, oui.
J’aime Maxime, mon mec, mon Maître.
Et aussi la poularde de Bresse au vin jaune :smile:.
J’aime Maxime. Caresser son corps, le parcourir de ma bouche, de ma langue et m'agenouiller à ses pieds.
Et aussi la symphonie du nouveau monde.
J’aime Maxime. Sucer sa bite et boire ce qui en sort.
Et aussi les paysages de la baie d’Ha-long.
Mais pas pareil.
Et si j’aime être dominée, ce que j’aime aujourd'hui dans la soumission, c’est d’être dominée par lui.
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Je me déplace rarement hors de Paris dans mon cadre professionnel.
Et quand ça arrive, c'est généralement pour la journée.
Départ le matin, souvent tôt, retour le soir, parfois tard.
Il ne m'était plus arrivé de devoir partir plusieurs jours depuis le début du Covid.
Mais là, je n'avais pas le choix.
Signature des actes relatifs au rachat d’une boîte, auquel j'avais participé.
3 jours de déplacement.
_______________
Longtemps, j’ai vécu seule.
Les mecs que je voyais me baisaient le plus souvent chez eux, parfois chez moi.
Nos affaires terminées, nous nous quittions au petit matin.
J’étais libre, et cela me convenait parfaitement.
Et puis, il y a eu ce foutu Covid, le premier confinement, mon installation chez toi.
Et j’ai découvert combien c’était bon de partager ta couche.
Pas seulement pour que tu profites de moi et moi de toi.
Mais pour m’endormir, me réveiller à tes côtés.
Sentir la chaleur de ton corps contre le mien, me blottir contre toi.
Te savoir là quand il m’arrive de me réveiller la nuit.
Pouvoir te toucher, te caresser, te respirer.
Te réveiller le matin en même temps que ton désir 😀.
_______________
Bon, ça présente aussi quelques inconvénients.
Ta façon de t’étaler, deux tiers du lit pour toi, un tiers à peine pour moi.
Mais ça ne me gêne pas.
Puisque la place que tu prends dans le lit ne fait que refléter celle que tu occupes désormais dans ma vie 😀.
_______________
Alors, j’appréhendais ces deux nuits sans toi.
Le manque de toi.
Me retrouver seule dans un grand lit vide.
Sans toi.
_________________
Le premier jour, le client nous a invité à dîner dans un restau connu de la place.
Dîner agréable, quelques compliments un peu appuyés de sa part à mon propos, rien de choquant ni de déplacé.
J’aime bien les compliments quand ils viennent des mecs 😀.
Il était tard quand je t'ai appelé.
Nous nous sommes raconté nos journées respectives.
Le deuxième soir, nous avons dîné à l'hôtel, moi et Kevin, le collaborateur qui m'accompagnait.
Dîner rapide, après une journée chargée.
Dernières discussions, ultimes modifications aux actes que nous avions préparés.
A 10h et demie, j'étais dans ma chambre.
Je t'ai appelé.
Nous avons parlé longuement.
Je t'ai dit combien tu me manquais.
Toi, et ce que tu as entre les jambes.
Quand bien même j'en avais pourtant profité encore le matin avant mon départ.
Tu m'as dit d'allumer mon pc, de brancher la caméra, de te rappeler via skype.
Je me suis déshabillée, allongée sur le lit vide, j'ai branché l'ordi et je t'ai rappelé.
"Caresse toi" m'as tu ordonné.
"Montre moi ta chatte".
"Mieux que ça, ouvre toi davantage"
"Montre que tu n’es qu’une chienne"
"Pince tes tétons"
"Plus fort"
"Je veux voir ton cul"
"Mets y un doigt"
"Deux"
"Encore un"
"Tu mouilles ? Je veux voir ton sexe"
_______________
Oui, je mouillais.
Rien qu'à entendre le son de ta voix.
A obéir à tes ordres.
Alors même que je ne te voyais pas, puisque de ton côté tu n'avais pas allumé ta caméra.
Et en même temps, j'avais honte.
Pas de m'exhiber ainsi devant toi.
Mon corps, mes trous n'ont plus de secrets pour toi.
Mais de prendre du plaisir sans qu'il ne soit la conséquence du tien.
Parce que si j'aime jouir, c'est de toi que j'aime jouir.
Par toi, pour toi, grâce à toi.
J'ai quand même joui ce soir-là, sur ce lit que je ne partageais pas avec toi.
Ce grand lit vide où je me suis endormie seule.
Sans toi.
_______________
Quand je suis rentrée, tu n'étais pas encore arrivé.
Dans le vide poche de l'entrée, il y avait un de tes mouchoirs.
Humide de ce que d'autres qualifieraient de "souillures", que je n'ai jamais considérées comme telles .
J'ai souri en pensant à quoi il t'avait servi.
Je l'ai longuement reniflé, léché, avant de le remettre là où je l'avais trouvé.
Presque aussi propre que si tu ne l'avais pas utilisé.
Puis j'ai été me doucher, me préparer pour toi.
_______________
La nuit a été longue.
Ou courte, selon le point de vue qu'on adopte.
J'ai veillé à largement compenser ces deux nuits passées sans toi.
Sans aucune honte cette fois-ci.
_______________
Finalement, je préfère un tiers du lit pour moi et les deux autres pour toi qu'un grand lit pour moi seule :smile:.
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Le terme de "jeu" est d'usage courant lorsqu'il s'agit de relations bdsm.
Pour désigner ce que nous faisons ensemble, qui que que nous soyons, et quelle que soit notre "rôle" dans le jeu.
J'ai longtemps "joué" de la sorte.
Me servant des mecs pour mon plaisir.
Selon les règles que je leur imposais.
Ils pensaient me dominer, ce qui m'a toujours fait sourire.
Puisque c'est moi qui "jouait" avec eux.
Qui me jouait d'eux.
Mais nos "jeux" n'étaient qu'illusion.
Scénarisation de mes désirs.
Puisque les leurs ne comptaient pas.
Tout du moins pour moi.
_______________
Mais dans tout jeu il y a toujours un gagnant et un perdant.
Et quand je joue c'est pour gagner.
Je ne suis d'ailleurs pas trop mauvaise à cela :smile:.
Alors, avec toi, à cause de toi, j'ai compris un jour qu’il me fallait cesser de jouer.
Parce que la vie, ce n'est pas qu'un jeu.
Parce qu'on ne joue pas avec ses sentiments, ses désirs et ceux de l'autre.
Mais surtout parce que je ne veux plus qu'il y ait un gagnant et un perdant,
Parce que je ne veux ni perdre contre toi, ni gagner contre toi.
Mais bien gagner avec toi, que nous gagnions ensemble :smile:.
Alors, oui, ce mot de jeu, entre nous, pour ce qui est de nous, je l'ai banni de mon vocabulaire.
Et ca me convient bien :smile:.
Parce que tu m'as appris à ne plus jouer.
Mais à vivre.
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Je n’ai jamais été attirée ni fascinée par les chattes.
La mienne, je la voyais comme un simple trou à l’usage des hommes.
Pas spécialement esthétique.
Mais que je leur offrais volontiers s’ils souhaitaient l’utliser.
Pour la cravacher, la munir de pinces, la fouiller.
Avant de la défoncer.
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Longtemps, je la considérais comme un orifice « vanille ».
Puisque c’est celui qu’utilisent les gens « normaux ».
C’était l’époque où je me faisais baiser.
Parce que je refusais qu’on me « fasse l’amour ».
A cause de ce mot, amour, qui me faisait peur.
Que je ne me sentais pas de jamais prononcer.
Pas plus que les mecs avec qui je couchais.
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C’est toi qui m’en a fait comprendre le sens.
En me faisant découvrir ce que ce pouvait être pour un homme de faire l’amour à une femme.
Qui ne consiste pas seulement à la baiser.
Mais à s’occuper d’elle, de son plaisir à elle.
En le faisant passer avant le sien.
Tu m’as appris aussi que ma chatte pouvait ne pas être qu’un trou.
Et qu’une queue, fût-elle raide,
ce pouvait être tendre aussi.
Et fait découvrir le vertige de jouir de ta bouche,
de ta langue, de tes doigts.
À mouiller sous tes caresses
pour mieux m’ouvrir à toi.
Les autres, avant toi, ne pratiquaient pas le cunnilingus.
Parce qu'un Mâle ne bouffe pas la chatte d’une salope.
Et encore moins sa mouille.
Tu m'as de même appris à te chevaucher.
Contre tous les usages, qui veulent que position de la soumise, ce soit « sous l'homme ».
Parce que ce n’est pas elle de contrôler son plaisir à lui.
Ni à décider de son rythme.
En jouant de son sexe pour le lui imposer.
Au début, j'avais du mal.
Mais j'y ai pris goût.
Parce qu'avec toi, j’ai appris qu’une chatte
ça n’a pas qu’un usage « vanille ».
Que faire l’amour ce n’est pas seulement baiser
mais une complicité, une fusion des corps et des esprits.
Que tu pouvais être tout à la fois mon Maître
et le plus merveilleux des amants.
Et aussi que me faire l'amour ne remettait pas en cause ta virilité.
Que nous pouvions être égaux dans le plaisir,
pas seulement le tien ni le mien,
mais bien le nôtre.
Alors, j’ai appris à t’aimer en retour.
Et pas uniquement pour ta queue :smile:.
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J’aime toujours autant ta queue.
Que tu me baises comme une pute, une salope, une chienne.
Et je demeurerai toujours ton esclave,
Puisque c’est ce que j’ai voulu être.
Mais j’aime tout autant quand tu me fais l’amour 😀
Parce que si tu m'as donné envie d'explorer le monde avec toi.
j’apprécie aussi les voyages que l’on fait en chambre.
Alors malgré toutes les positions que nous avons déjà expérimentées ensemble,
je fais confiance à ta créativité
pour continuer de découvrir ensemble nos corps et nos désirs.
En continuant de me faire rêver de nos voyages à venir.:smile:
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J’aime sucer mon Maître.
Peut-être parce que de toutes les manières de le faire jouir, c’est celle qui m’est toujours apparue comme la plus ambiguë.
J’aime le sucer pour le sentiment d’humiliation désirée que je ressens à m’agenouiller devant son membre viril, puisque c’est à genoux que je procède le plus souvent.
Et aussi pour lui témoigner le respect, la vénération que je lui voue, à lui et à sa queue.
En même temps, le sucer, c’est aussi une façon de prendre le pouvoir sur lui, de contrôler son plaisir.
Avec le sentiment que sa jouissance ne dépend plus que de moi, de la manière dont je le suce, du rythme que je donne à la fellation.
L’inverse en somme de ce qui se passe en temps normal, quand c’est lui qui « m’impose » son désir.
Même si je sais qu’il peut reprendre la main a tout moment 😀.
Et me faire re-basculer dans un fonctionnement plus « normal ».
Où il m’impose son rythme à lui.
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J’aime prendre mon temps quand je le suce.
Profiter de son sexe,
Commencer par le sentir, humer son odeur.
Lécher ses couilles, les prendre en bouche.
Parcourir sa bite avec ma langue.
Puis remonter le long de sa queue, le regard levé vers lui.
Insister sur son gland, goûter à sa mouille.
Et finalement avaler jusqu’au bout sa bite raide, dure.
La prendre au fond de ma gorge, quitte parfois m’interrompre pour revenir à son gland.
Pour éviter qu'il ne jouisse trop vite.
Pour en profiter, encore et encore.
Lui laissant le choix quand même de s’abandonner jusqu’au bout pour jouir de mes caresses.
Ou au contraire de me priver du plaisir de le boire, parce qu’il aura décidé de passer à un autre de mes orifices pour exercer ses prérogatives de Mâle.
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Mais si j’aime prendre mon temps, parfois le désir, le sien, le mien est trop pressant.
Et il arrive que le temps manque, que les circonstances, le lieu ne soient pas appropriés.
Me servir de ma bouche devient alors un moyen commode de le satisfaire.
Cela donne des endroits parfois étranges, une cage d'ascenseur, un parking sombre, des toilettes de restaurant ou d’aires de repos.
Ou des postures acrobatiques dans la voiture 😀.
J’aime tout autant cette façon de le faire jouir.
A la manière d’une pute, de ces filles auxquels certains ont recours, payées quelques dizaines d’euros pour permettre aux Mâles de se soulager vite fait.
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Ma bouche est un point de passage obligé.
Mais c’est toujours lui qui décide à la fin.
Où et comment il entend jouir de moi.
Et s’il lui plaît parfois de s’abandonner jusqu’au bout.
pour se vider dans ma bouche en me laissant le boire jusqu’à la dernière goutte.,
à d’autres moments, il préfère finir de jouir ailleurs, autrement.
C’est aussi son privilège de Mâle.
Qu’il ne sera jamais question pour moi de contester 😀.
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Mon mec/Maître fait partie des 34% de mâles qui préfèrent les « passages étroits », pourcentage légèrement inférieur à celui des adeptes des plaisirs buccaux (selon un sondage que j’avais posté il y a quelques temps déjà).
N’en déplaise à certaines, ça ne me gêne pas.
Évidemment, ça génère quelques contraintes, une hygiène parfaite me concernant et que l’instrument dont il se sert soit suffisamment dur, raide pour ce faire.
La première n’est qu’affaire de discipline, à laquelle je me plie volontiers.
Quant à la seconde, ça n’a jamais été un problème.
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La sodomie, longtemps le propre (en théorie :smile:) des invertis, a toujours eu une réputation sulfureuse.
Interdite par l'Eglise, qui acceptait la procréation tout en rejetant le plaisir, elle était passible du bûcher au temps de l'Inquisition.
Aujourd'hui preuve éclatante, pour les néo-féministes, de la brutalité de l'oppression masculine et démonstration évidente de l'égoïsme absolu des hommes, elle ne vaut cependant plus dans nos sociétés dites civilisées condamnation à celui-ci.
Alors, retour à l'ancienne coutume d'Orléans (1260, « celui qui est sodomite prouvé doit perdre les couilles »), la castration pour ceux qui la pratiquent ?
Pour vous, Messieurs, comme pour moi, j’ose espérer que non :smile:.
Parce que j'aime la brutalité des Mâles (de l'un d'entre eux tout du moins) et qu'il ne me déplaît pas qu'il me prenne ainsi.
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Mais, même en cas d’usage régulier, l'orifice utilisé pour ce faire n’étant pas prévu à l'origine pour cela, il reste plus étroit, moins souple que les autres.
Ce qui rend la pénétration douloureuse au départ, en dépit de la position que j’adopte le plus souvent pour lui faciliter la chose.
Accroupie, cuisses largement écartées, les mains écartant mes fesses pour m’ouvrir à lui de mon mieux
La douleur ressentie est d’autant plus violente au début que la taille de son membre est conséquente.
Et qu’il est depuis toujours adepte de la pénétration à sec.
Ni lui ni moi n’aimons les lubrifiants autres que « naturels », la mouille de son gland, s’il en demeure après que j’y ai goûté ou ma salive sur sa queue.
Ce doit être notre côté écolo 😀.
Désolée, Madame Rousseau.
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Cette douleur initiale, j’ai appris à l’aimer.
Cet instant où je lui présente mes reins,
où il m’agrippe par les épaules,
et se colle à moi
pour me pénétrer en force.
Ensuite, une fois le passage forcé, la douleur s’estompe,
pour laisser place à un sentiment de plénitude,
qui me fait vibrer à l’unisson de son membre viril,
puisque nos corps alors ne font plus qu’un.
Lui, en moi, moi possédée par lui.
C’est toujours l'homme qui décide, qui contrôle le rythme.
Alors, souvent, il choisit de ressortir de moi,
pour éviter de jouir trop vite.
Avant d'y revenir ensuite,
quand son désir s’est quelque peu calmé,
mais à chaque fois plus profond, plus loin.
Jusqu’au moment où il ne peut plus se retenir
que survient l’explosion finale,
qui le laisse épuisé,
et qu’il s’effondre sur moi,
m’écrasant sous le poids de son corps.
En restant ainsi, en moi,
désormais remplie de lui,
jusqu’à ce que sa queue perde sa raideur précédente.
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Alors tant pis pour les moralistes et les néo-féministes.
L'usage que mon Maître fait de mon corps ne regarde que nous.
Et je n'ai rien contre les postures "contre-nature".
Mais si "c'est par la femme que le péché a commencé et c’est à cause d’elle que tous nous mourons » (L'Ecclésiaste, siracide 25/23), je n'ai pas l'intention de l'en faire mourir :smile:.
Parce que pour mon plaisir et pour moi, j’ai besoin de lui.
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Gamine déjà, je préférais les garçons aux filles.
Ado, j'ai compris que les mecs permettaient d'autres "jeux" que ceux que je pratiquais jusqu'alors avec eux.
Les filles, les femmes n'ont jamais été ma tasse de thé.
Et mes quelques incursions sur les rivages saphiques m'en ont définitivement convaincue.
Longtemps, je considérais mes amants comme de "simples" objets sexuels, qui pensaient me dominer alors que leur seule fonction était de me donner du plaisir, dans le cadre et selon les modalités que je leur imposais.
Et puis, j'ai rencontré mon Maître.
Et s'il ne me déplait pas, pour ce qui me concerne et dans nos relations intimes, de me voir comme un "objet sexuel" à sa disposition, il n'est pas question pour moi de l' "objectifier", puisque je ne le considèrerai jamais comme je considérais les autres.
Parce qu'il n'est pas, à mes yeux, un "moyen" mais bien une fin.
Que si j'ai besoin de me savoir l'objet de son désir, de son plaisir, de me sentir et d'être possédée par lui, je n'ambitionne pas de "le posséder" lui.
Puisqu'il est mon "Maître" et que mon plaisir dépend du sien.
Faisant de lui non plus l'objet, mais le sujet de mon désir.
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J'aime son corps, l'odeur, le goût de sa peau.
son torse en V, ses tétons plantés dans une pâle aréole,
ses poils sombres sous les aisselles,
ses muscles fins et puissants.
le noir de sa toison pubienne largement fournie.
.
J'aime sa queue, à la fois symbole, justification et instrument du pouvoir que je lui ai conféré sur moi.
J'aime la contempler, la vénérer, raide, tendue, dressée et le faire bander.
Et la manière arrogante dont se manifeste son désir de Mâle.
J'aime aussi tout ce qui en sort, qu'elle qu'en soit la consistance ou le goût.
Ce sentiment de plénitude qui m'emplit quand je le fais jouir, lorsque je recueille ce je ressens comme l'essence de lui.
Et aussi l'excitation que lui procure le fait que je m'astreins à boire aussi cette liqueur dorée qui provient de la même source.
Cet autre liquide, qui n'est qu'un sous-produit, un déchet dont son corps de débarrasse mais que j'aime tout en en détestant le goût, parce qu'il vient aussi de lui.
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Mais si j'aime son corps, son sexe, je ne l'aime pas comme un "objet", un "instrument" mais pour l'usage qu'il en fait, la manière dont il se sert de mon corps, de ma bouche, de mes reins, de ma chatte.
Alors, non, Maxime, tu ne seras jamais pour moi un "objet" de désir.
Mais bien le sujet de mon désir.
Puisque c'est toi qui le rend possible.
Cela dit, me savoir, moi, "l'objet" du tien ne me gêne en rien.
Au contraire :smile:
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