elancharnel

Un soumis n’est pas forcément un masochiste et être masochiste ne signifie pas ipso-facto être soumis. En effet, ce dernier peut très bien aimer la douleur dans un plaisir purement égoiste sans se préoccuper du bien-être de la Maitresse. Dans ce cas, la Maitresse n’est qu’un moyen de parvenir au subspace. En fait, le soumis utilise la Maitresse pour parvenir à cet état. Au demeurant, il peut y avoir complémentarité dès lors que la Maitresse est sadique. Ainsi, i l y a néanmoins harmonie. Ceci étant, un soumis non-maso se doit de souffrir pour sa Maitresse. Mais la différence est de taille. Le soumis, dans cette hypothèse, ne recherche pas la douleur, infligée notamment lors de punition, mais l’accepte pour apporter la preuve de sa soumission. Ce soumis n’est animé que par la volonté de plaire à sa Maitresse et recherchera constamment à améliorer, par tous moyens, le quotidien de sa Maitresse. Il ne poursuit pas un but égoiste. Ce soumis non-maso ne peut donc avoir une relation durable avec une Maitresse qui aime faire souffrir. Bien entendu, il existe aussi des soumis masochistes qui recherchent constamment le bonheur de leur Maitresse. Ainsi, bien que la différence entre ces deux types de soumis soit ténue, elle est néanmoins importante. Il va de soi que ceci concerne aussi les soumises Je serai intéressé de connaitre le point de vue des Maitresses, à qui j’adresse tous mes respects

Claques bien administrées, magistrales et vives, en mouvements violents me font perdre toute contenance. Les caresses endorment alors que les gifles éveillent. A l’accoutumée, je réplique immédiatement foudroyant en dehors de toutes convenances mais je suis le sujet de ses vices et de sévices. A d’autres, je donnerais des répliques cinglantes en boomerang (je suis imparfait dans la perfection) mais soumis je tiens mon rang. Est-ce un de vos moyens d’expression qui permet parfois d’aller au bout de vos pensées, comme une franchise qui endolorit celui qui la reçoit ? Je sais que Vous aimez baffer, claquer, gifler, Si Vous me méprisez avec tendresse et dès lors que cela puisse Vous soulager ou participer à vos désirs ludiques je m’abstiendrai de réagir car, en confiance, je saurai qu’il n’y aura nul irréversible érythème. Je veux juste Vous voir en plaisirs. Baffes, qui font mal, enflamment les joues, chair meurtrie, sensations soudaines, brusques. Il est difficile de les accueillir sans grimacer. Pour Vous, je contiendrai mon trouble ulcéré. En ses pensées fractales, soudaines, vexantes, frappées de mystères et par mon visage endolori, je Vous offrirai cette intense douleur. Je souhaite me donner à votre beauté. Vous me giflerez alors que je ne pense qu’aux caresses que je pourrais Vous prodiguer. Des roses, j’en avais oublié les épines. Vous me giflerez, sans colère comme par acquit de conscience, pour dominer, pour vous amuser, pour évaluer mon contrôle, pour m’éduquer à votre convenance, pour me voir pleurer. J’aimerais tant Vous donner mes pleurs en offrande. je tressaillirai à chacun de vos mouvements un peu brusques. J’entendrai ce claquement. Je ressentirai la chaleur de votre main qui s’abandonnerait, bien sentie, faisant sortir un cri, que je devrai payer de mon sourire. Que ces impacts me fassent frémir jusqu’aux larmes. En claquement, votre main épousera ma joue, trop rapidement, si subrepticement. Vos actions seront sans appel. Vous organiserez mes sens. En ces instants de tempête, les yeux brillants, brulants, je serai consentant dans l’espoir d’un con senti.