Je me décris
Anciennement "son ange"
J'ai découvert fortuitement la domination en me retrouvant dominé non pas par choix délibéré mais plutôt sous emprise, comme naissent toutes les addictions, un plaisir inconnu où on s'enfonce toujours plus profond.
Me retrouver sous domination, ça veut dire pour moi intégrer les désirs de l'autre, les satisfaire en m'y soumettant, y trouver un plaisir tel que mes propres désirs perdent tout intérêt. En résumé depuis 10 ans, je n'ai plus aucun fantasme, plus aucune paraphilie sur une pratique ou une situation particulière et pour l'anecdote, plus aucune activité masturbatoire, non pas par un quelconque interdit mais comme une évidence. Mon plaisir vient du plaisir de l'autre dans sa domination et ne dépend pas d'une pratique, d'une situation, il ne peut pas être personnel.
Donc je ne fantasme plus et cette activité que je trouvais auparavant épanouissante m'apparait désormais comme un pis-aller. C'est un peu comme se rendre compte à l'adolescence que le sexe à 2 c'est mieux que tout seul, ou être persuadé que le plan Q c'est parfait et découvrir qu'avec une implication sentimentale c'est quand même pas pareil... à suivre...
Quand je parle de fantasme ce n'est pas uniquement dans le sens volontairement péjoratif employé sur ce site et qui est associé aux "branleurs virtuels". Je pense également à tout l'imaginaire que l'on projette sur ce que l'on vit ou rêve de vivre. Tout ce qui est incarnation de personnages, situations idéalisées, supposées, transposées, travestissements, simulations de jeux de pouvoir, statuts, mises en scène, symboles en règle générale m'est impossible et serait vécu comme un artifice ridicule me faisant sortie de toute emprise.
J'ai l'habitude de me définir comme dominé par une sadique, ce n'est pas tout à fait vrai. Son sadisme n'est qu'un outil au service de sa possessivité, comme la dégradation (on emploie plus généralement humiliation mais chez nous ce n'est pas l'enjeu). Son plaisir est de me faire accepter l'inacceptable (physique, psychique ou social) pour elle. D'ailleurs la douleur est de moins en moins travaillée, théâtralisée, liée à un matériel spécifique... Donc pas de fantasme, de paraphilie, de fétichisme et d'imaginaire romanesque, ce qui m'exclut de la quasi totalité des questionnements BDSM. Ensuite il y a les fondamentaux^^, le sacro-saint consensus et ses garde-fous, les désirs du soumis, ses droits, ses devoirs, sa liste, son safeword (ou comment jouer à être soumis en dominant la situation (interprétation personnelle)). Je n'ai rien contre mais je ne me sens pas concerné.
Ma domination tient plus de la manipulation, du conditionnement pavlovien que du consensus éclairé. Commencée comme un jeu, l'association de pratiques douloureuses à mon plaisir, et surtout le plaisir affiché de ma compagne à m'y soumettre, a semé le trouble. Assez vite sont arrivées les pratiques jouant sur la dégradation, laissant une empreinte plus profonde que des marques sur ma peau. La systématisation de ces associations désir-douleur-frustration-dégradation-contrôle-plaisir est à l'origine d'une dépendance et de réflexes, au départ honteux, de plaisir dans l'avilissement. L'acceptation de cet état finit d'ancrer ma reddition et mon aveu de vulnérabilité. Bien entendu, le plaisir de ma compagne à me faire accepter l'inacceptable est tout aussi addictif, m'enfonçant toujours plus profond dans sa possession.
Le BDSM de ma compagne (dom) est sexuel du début à la fin, depuis l'étincelle, prémice de sa transformation en abominable garce jusqu'au dernier orgasme qui me rend ma douce. Que ses pratiques soient génitales (sur elle ou moi) ou non, qu'il y ait contact physique ou non, les tourments qu'elle m'inflige l'excitent. Son sadisme sur mon non-masochisme la fait décoller sans autre stimulation.
Mon BDSM n'est pas sexuel du début à la fin. Chronologiquement le basculement m'excite, les "préliminaires", "jeux" destinés à me faire "descendre" à ma place m'excitent. Mais dès qu'elle me fait sortir de ma zone de confort, psychologiquement ou physiquement, les sensations et émotions ne sont plus sexuelles... Et le redeviennent instantanément dès qu'elle redescend la pression et me rend ma zone de confort, plus sexuelle.
Ça c'est le schéma classique mais elle utilise aussi le sexe comme outil de domination, en contrôlant mon plaisir, en le forçant, le ruinant ou en m'en privant (temporairement). La privation de sexe, la frustration est l'acte le plus sexuel qui soit, on ne pense plus qu'à ça. Elle l'utilise aussi en déclenchant mon orgasme avant d'exprimer son sadisme, me privant du support de l'excitation qui aide à transcender beaucoup de choses. La douleur et l'humiliation en phase réfractaire, ça pique!
Bref c'est très sexuel, même quand ça ne l'est pas (chez nous).
Les actes BDSM en eux mêmes, je n'aime aucun d'entre eux à priori. Je partage le plaisir de ma compagne à me les infliger, son plaisir et son excitation sont sexuelles. Maintenant cette appropriation de son plaisir fait que je suis excité à l'idée de pratiques que je n'aime pas. J'ai souvent l'impression d'être aliéné, conditionné, manipulé. Cette partie de sa domination renforce son plaisir, m'amener à prendre plaisir à des actes que je n'aime pas. Plaisir de satisfaire ou appropriation des désirs de l'autre, la dimension sexuelle est bien présente partout.
Ce que je cherche
En couple avec Vesper
Orientation sexuelle
Hétéro
Info de base
Statut de situation sentimentale
a une relation BDSM avec Vesper
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57
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