Je suis assez d'accord avec Mayline... On fantasme à partir du moment où in va projeter ses désirs et ses envies sur l'autre. Il en devient alors le détenteur, ke support. C'est donc forcément la personne idéale puisqu'elle seule possède à présent nos envies. Cependant cette dernière n'y est pour rien et n'a pas demandé à endosser cette responsabilité. Elle est étrangère à ce processus qui ne lui correspond pas. Elle est juste elle-même avec ses propres désirs. Donc, dorénavant, on a une personne "fabriquée" et la vraie personnalité de celle-ci... Pour pallier à ça, il suffit de ne pas imaginer l'autre comme étant une solution à nos désirs...mais comme une personne avec son univers et ses envies. Essayer de la comprendre et de voir si cela correspond à notre vision d'une relation. Prendre un verre sans chercher à organiser la première séance mais en essayant de s'assurer que nous nous sommes bien compris. On est déçu de ce qu'on projėte sur quelq'un... rarement par ce qu'il est vraiment
Soyez la première personne à aimer.
Coromandel a posté un article.
15/05/23
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On entend souvent parler de lâcher prise dans les pratiques bdsm. Voici un petit essai de reflexion à ce sujet :
Lâcher prise en revient à mon sens à quelque chose de méditatif : C'est à dire qu'on est seulement dans l'instant présent, à accueillir l'expérience telle qu'elle se présente, sans peser dessus de nos histoires ou de nos projets.
Juste là maintenant ici. Sans chercher à prévoir ou sans comparer. Pas de passé ni de futur en jeu. Rien que le présent absolu. Sans se polluer de quoi que ce soit d'autre que l'expérience qui est en train de se dérouler. Sans se polluer de jugement, d'auto dénigrement, d'auto-satisfaction, sans se penser ou se regarder. Sans commenter ou sans juger autrui, sans le regarder par le prisme de nos attentes ou de nos peurs.
Ca ne veut pas dire s'abandonner. Ca ne veut pas dire maitriser : C'est être absolument présent. Et être ainsi véritablement présent, c'est éprouver la sensation de liberté. Car ce qui entrave notre liberté c'est tout ce qui est hors de l'instant consciemment présent. Finalement ce que cherchent les soumis-es souvent c'est à ne plus penser ; et les domima-nts c'est aussi ce qu'on cherche ! Pour ma part : c'est de ne plus me sentir coupable. Être libre de mes propres pensées sur ce que je vie.
Alors celui qui maîtrise maîtrise vraiment et celui qui s'abandonne s'abandonne vraiment.
Moi je ressens facilement cela dans une sexualité primal : Je suis tout entier seulement à mon désir d'elle. Rien que l'envie puissante de jouir de toutes mes forces. Parce qu'elle me le permet : elle a consentis à ce que je puisse être tout entier à mon désir et nous avons vu ensemble ce qu'il m'est possible de faire, ou du moins ce qu'il m'est impossible de faire !
Mais je le ressens aussi quand je suis absolument attentif et concentrer de toutes mes facultés sur l'impact de mes mains sur son corps qui jouit d'être ainsi tant sollicité. Car pour son bien et son plaisir, je cherche à être totalement connecté à elle sans être pollué.
Lâcher prise c'est pas lié à ce qu'autrui fait, ce n'est pas autrui qui permet de lâcher prise. C'est soi, et uniquement soi qui lâche prise. Car il n'y a que soi qui tenait prise ! ^^
C'est plus facile de croire que lâcher prise est la conséquence mécanique d'une causalité : Il me frappe, j'ai de l'endorphine, je lâche prise. Ce n'est pas lâcher, ça c'est perdre prise !
Lâcher prise c'est s'en remettre à ce qui se passe maintenant. Pas sen remettre à quelqu'un. Ca s'est autre chose. C'est parler de responsabilité. Lâcher prise ce n'est pas être irresponsable ! Sinon les dominants ne pourraient jamais lâcher prise ! Tranmettre sa responsabilité c'est ok ! Dès lors que c'est communiqué, compris et conscentis de toues parts.
Alors évidemment pour lâcher prise, quand on est pas habitué, il faut crée un contexte rassurant, qui limite les pollutions de l'esprit. Les doms sans le savoir ne font en fait qu'offrir un terrain favorable à ce que leur soum puisse lâcher prise. Mais lâcher prise ce n'est pas obligatoirement donner la prise à quelqu'un. La preuve, moi je lâche prise en prenant la prise de quelqu'un ! ^^
Donc lâcher prise c'est une histoire personnelle et individuelle d'attention à l'instant présent. Et la pratique du bdsm doit, je pense, ammener à se questionner sur la qualité de l'attention qu'on porte à l'instant présent qui est en train de se dérouler. Comment être véritablement au service d'un maître, dans le don de soi, si on est pas absolument là à ce qu'on fait juste maintnant ici ? Comment mâitriser une situation quand dans le contrôle qu'on opère on est parasité par des questionnements, des doutes, des peurs, ou des distractions ?
Bonne reflexion à vous. Je vous souhaite paix, amour et plaisir !
Crédit illustration
Artiste : Matija Peček
https://www.artplaymagazine.com/shibari-matija-pecek/
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Je rejoins la plupart des témoignages sur cette question.
À mes yeux les pratiques vanilles, D/s ou autres sont des modes d'organisation de la relation. Au même titre qu'on pourrait décider d'une vie commune ou de garder son appartement pour se voir les weekends.
L'amour est un sentiment qui peut naître, ou non, dans le cadre de ces différentes relations indifféremment de ces dernières.
Simplement on ne va sans doute pas juger l'autre et être jugé sur les mêmes critères. Les attentes peuvent être différentes. J'entends souvent autour de moi des gens dirent en plaisantant qu'ils né pourraient jamais se mettre en couple avec untel ou unetelle parce qu'ils sont trop comme ci ou pas assez comme ça... Ne faisons nous pas la même chose sur des pratiques, des façons d'être ou des envies ?
Sur les sites de rencontres classiques, on va mettre en avant un sport, un loisir, une passion... Ici c'est une pratique, une vision du BDSM, une philosophie...
Certains couchent sans sentiment là où d'autres en ont besoin pour passer à l'acte...certains conçoivent des séances sans attachement là où d'autres ont besoin d'une relation pour lâcher-prise...
Nous sommes tous différents quels que soient les milieux et nos pratiques.
Mais je pense que l'amour se fiche royalement de ces différences et est capable de frapper partout...tout le monde.
Chacun reste libre de l'accepter ou non quand cela lui arrive. De s'ouvrir ou de se fermer devant ce sentiment qui s'impose à lui.
Mais je pense pas qu'il puisse se commander ou s'imposer plus dans un type de relation qu'un autre...et à ce titre il est donc inutile d'en avoir peur
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Prélude
femme soumise.
Vit à
Saint Étienne, Rhône-Alpes, France.
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Vaste question qu'il est difficile de synthétiser en quelques lignes tant l'intelligence et/ou la culture peut s'appliquer à différents sujets et différents degrés de notre attirance envers l'autre...
Est ce que je recherche la même intelligence chez une personne que je sais ne jamais revoir et chez celui ou celle dont j'espère partager la vie ?
Pour certains sans doute que oui mais alors, comme celui qui ne choisis que des partenaire blancs, noirs ou roux...ne serait-ce pas une forme d'étroitesse d'esprit ou la recherche inconsciente d'une oreille attentive capable de l'écouter plus qu'autre chose voire une existence sociale venant combler un petit manque de confiance en soit puisque devant affirmer continuellement son "niveau" intellectuel dans tous ses échanges... ?
Je répondrais donc à ce postulat de départ uniquement dans le cadre de la recherche d'un partenaire BDSM.
Ce type de relation pourrait ce résumer d'une façon excessivement schématique (dont je m'excuse par avance mais que commande mon manque de temps pour écrire, l'attention moyenne pour un texte inconnu qui ne dépasse rarement quelques dizaines de lignes et la volonté de clarifier mon propos) à la sélection d'un partenaire potentiel autour de deux grandes idées directrices...suis-je tombé sur le psychopathe du groupe et ai-je trouvé celui ou celle qui saura enfin me comprendre et me faire avancer sans me demander pour la énième fois si j'avale en toute circonstance ? (petite dédicace au commentaire de @Daybe).
la qualité demandée semble donc être plus l'intelligence (comme capacité d'adaptation à un environnement donné) que la culture à proprement parler...même si cette dernière soutient souvent la première.
Je souhaite rencontrer une personne capable de me comprendre, avec qui le dialogue est facile et fluide et qui n'est pas prompt à juger mais au contraire qui fera l'effort de prendre en compte mes envies, mes désirs et ne se limitera pas à projeter les siens en se servant de moi comme d'un simple support.
Donc oui, je le dis sans détour, une dose de sapiosexualisme...ou de sapisme sexuel...quitte à faire du néologisme autant aller jusqu'au bout de la démarche...me semble nécessaire dans ce type de relation.
Après la question suivante est de déterminer si cela peut-être une qualité exclusive et unique qu'on recherche chez son ou sa partenaire ou si elle fait partie d'un tout...condition essentielle mais non exclusive ?
Je ne pense pas qu'une capacité de compréhension suffise sur le long terme sans un minimum d'attirance pour l'autre et si il ne réuni pas d'autres qualités plus classiques comme l'autorité, l'obéissance, la motivation ou la sensualité.
En résumé, pour moi, il s'agit d'une condition essentielle à une relation BDSM pour pouvoir tisser et entretenir le lien qui nous unis...mais qui ne ce suffit pas à elle même et qui doit être complétée par d'autres pour pouvoir continuer à produire ses effets .
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Enviedebcpplus
femme soumise.
Vit à
Lyon, Rhône-Alpes, France.
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