Désir de cette laisse, fermement.
Et au bout, fébrile et attentif, courber légèrement la nuque.
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A propos d'attente
"En fait, la forme du masochisme est l'attente. Le masochiste est celui qui vit l'attente à l'état pur. Il appartient à la pure attente de se dédoubler en deux flux simultanés l'un qui représente "ce qu'on attend", et qui tarde essentiellement, toujours en retard et toujours remis, l'autre qui représente quelque chose "à quoi l'on s'attend", et qui seul pourrait précipiter la venue de l'attendu. Qu'une telle forme, un tel rythme de temps avec ses deux flux, soit précisément rempli par une certaine combinaison plaisir-douleur, c'est une conséquence nécessaire. La douleur vient effectuer ce à quoi l'on s'attend, en même temps que le plaisir effectue ce qu'on attend. Le masochiste attend le plaisir comme quelque chose qui est essentiellement en retard, et s'attend à la douleur comme à une condition qui rend possible enfin (physiquement et moralement) la venue du plaisir. Il recule donc le plaisir tout le temps nécessaire pour qu'une douleur elle-même attendue le rende permis. L'angoisse masochiste prend ici la double détermination d'attendre infiniment le plaisir mais en s'attendant intensément à la douleur"
DELEUZE Gilles, Présentation de Sacher-Masoch
L'attente du coup, de la caresse, de l'appel ou du regard. Comment attendez vous?
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Bonjour à tou-te-s
Il me semble qu'il faudrait distinguer deux choses:
D'une part une forme d'attirance pour des femmes/hommes plus agé-e-s, pris en tant qu'objets. Objets de fantasmes. Objets sans vie, d'un désir cru et qui finalement n'a que peu à faire de la rencontre. Cette hypothèse laisse ouvertes toutes les réponses vaguement psychanalytiques et permet d'imaginer pas mal de choses un peu froides, un peu plaquées.
Ensuite, pourrait venir l'hypothèse que les rencontres que l'on fait peuvent plutôt s'affranchir des questions d'âge et que ces dernières sont finalement plutôt annexes. Il me semble qu'il arrive un moment dans la vie de pas mal de gens où les choses vécues ont forgé une sensibilité et des désirs suffisamment clairs pour pouvoir aller s'entrechoquer avec ceux d'autres gen-te-s. Quelque soit leurs ages, leurs vécus, etc.
Et il y a a là quelque chose qui me touche dans le type de rencontre que le BDSM et ce site peut proposer ( ou que nous pouvons inventer à partir de là). A partir de formes de désirs communes, de rapports aux corps un peu construits et de questions sur le sens des relations, il est possible de tisser de vraies complicités, des hypothèses plutôt intenses. Et cela dépasse les questions d'âge, et de vécus ( tout en étant évidemment le fruit de tout ça).
La construction des désirs, de nos rapports à nos corps, à ceux des autres, etc. n'est pas une trajectoire linéaire et il me semble que l'âge n'a que peu à voir avec tout ça. Du coup, pour moi, il est vraiment possible d'être touché par une hypothèse de désir, par une évocation de toucher, par un fantasme partagé ou toutes ces choses qui composent un univers BDSM qui refuserait d'être simplement une antichambre du désœuvrement affectif.
Du coup, Il m'est possible de faire passer au second plan les questions d'âge dès lors qu'une forme de rencontre semble avoir lieu. Que m'importe l'âge de celle/celui qui me fait trembler quand ce qu'elle/il me dit percute en plein mes endroits de désirs? pourquoi m’embarrasserai-je de ce genre de considération quand mon corps, rencontrant celui de l'autre, s'émeut d'une manière très intime de lui parler ( que ce soit par des caresses ou des coups)? Pourquoi devrais-je céder à la tentation de psychologiser des rapports ( et c'est tellement facile de le faire, vu notre endroit de discussion...) alors qu'il s'agit avant tout d'une rencontre?
Il y a peu, j'ai eu une discussion qui m'a beaucoup touché/troublé. Cette rencontre a eu lieu sur ce site, puis par téléphone. Je n'ai aucune idée de l'age de la personne en question, ni de ce qu'elle est; je sais juste que les sensibilités à l’œuvre pendant ces moments ont largement suffit à considérer cette rencontre comme marquante. Il a été possible de trouver une caisse de résonance, un écho à des manières très intimes d'évoquer et vivre les désirs. Et que la puissance de cette rencontre se moque parfaitement de ces questions d'âge.
Finalement, la question est peut être plutôt de savoir comment il est possible de distinguer ce qui est du domaine du fantasme pur, par rapport à un objet ( qui peut avoir à voir avec l'age) et ce qui est du domaine de la rencontre et de tous les possibles qu'elle offre.
Un hommage aussi, en passant.
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slavetraining
Homme Dominateur.
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comment rencontrer des personnes aimant le BDSM?
Présent depuis déja quelques temps sur le site ( de manière peu assidue, c'est vrai ), je me demande comment font les un-e-s et les autres pour rencontrer des partenaires de jeu BDSM?
Les annonces sur internet, sur des sites généralistes ne me semblent pas très efficace et si le frisson de l'inconnu, l'excitation étouffante et le sang aux joues sont présents avant que la porte ne s'ouvre sur une personne nouvelle, avec des désirs nouveaux et une manière de me soumettre singulière, je suis souvent déçu du résultat. les relations sont pas suivies et il s'agit plus souvent d'emballer un simple "plan cul" dans un joli (ou pas) papier cadeau BDSM que d'explorer les possibles de la soumission ou de la domination. D'avancer, quoi...
Comment faites vous? A moins que tout ceci ne se passe à l'intérieur de la relation privilégiée/amoureuse?
B
ps : je suis entre marseille et manosque. Pour ceux/celles que ca peut intéresser...
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jeune homme en PACA
Bonjour à toutes et tous,
Je suis un jeune homme de 30 ans qui a déja flirté avec les plaisirs de la soumission et de la domination et qui vient aujourd'hui sur ce site pour approfondir ces découvertes et leurs plaisirs.
J'ai déja été le jouet de nombreux hommes et de quelques couples, pour des rencontres d'un soir, souvent, parfois pour plus longtemps. Dans ces derniers cas, j'ai pu avoir le privilège de voir la relation grandir, l'autre connaissant mes limites, mes envies et mes besoins de cadre et de punition; moi apprenant un peu plus à satisfaire celui dont j'étais le jouet.
J'ai aimé me faire gifler, fesser, remercier pour les humiliations que je subissais et me taire lorsque la douleur était trop forte. J'ai été souillé de plein de manières différentes et j'ai très souvent aimé servir de repose pied, d'urinoir, de bonniche ou simplement de jouet docile qui doit juste se taire et rester patiemment assis à attendre les ordres.
J'ai aimé ces relations dès lors qu'elles étaient cérébrales et que je pouvais sentir le plaisir que prenaient mes maitres et maitresses à simplement me posséder, à simplement "pouvoir".
Je suis Bi et souhaiterais éprouver ces sensations avec des femmes. J'aime les relations avec elles, j'aime les corps féminins et je me languis de pouvoir servir une maitresse.
Le plaisir que je ressens à servir d'esclave n'ayant cependant pas besoin de critère spécifiques tels que le genre, la plastique ou l'âge, ce sera avec plaisir que je me mettrai aux pieds de ceux et celles qui me donneront envie de me découvrir et de devenir un objet à leurs services.
J'habite sur les hautes alpes mais me déplace souvent dans le 13...
En espérant faire de belles rencontres ici, avec vous tous...
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maitresse edwige
Femme Dominatrice.
Vit à
bandol, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France.
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