MagicPig

Petite histoire avec Chloé, jeune active (30 ans environ), jeune maman (1 enfant environ), un compagnon (pas très satisfaisant, dirait-on)...J'étais l'homme de Londres! Extrait de mon livre "Les Trainées" "Calmement, une fois, nos tasses vides, sans un mot Peter se lève, remet en bandoulière sa besace de toile de jute beige et repart un peu nonchalant. Chloé le suit. Ensemble, ils traversent à nouveau la gare internationale et ressortent sur Midland Road. Toujours muets, ils longent l’immense bâtiment en brique d’un incroyable style néo-renaissance, ils pénètrent sous la voute et rentrent dans le hall du St Pancrace Renaissance Hôtel. Elle adore le lieu, la déco superbe et surannée (on ne dit plus kitch, vintage fait plus chic, pourtant là…). Peter rejette gentiment le garçon qui s’avance pour porter leurs misérables sacs, et c’est en couple qu’ils atteignent leur chambre : le 412. Peter indique la salle de bain toujours sans un mot. Chloé sait que le « jeu » a commencé. Elle transporte son sac boudin et se prépare avec un grand sourire. Il y a plus d’un mois qu’elle n’a plus souri. Le bruit de la douche est agréable, elle adore ce moment où cela va arriver…Déjà excitée, elle ne peut s’empêcher de se caresser sous la douche. Elle passe d’abord l’eau, puis un peu de mousse et sa paume vient s’insinuer entre ses jambes. Puis, elle se lave avec beaucoup de soin, se sèche tout aussi soigneusement. Enfin, elle ouvre la porte de la chambre, et marche doucement vers le lit. Il est grand, un lit à colonne où Peter a pu placer une menotte à chaque pilier de tête de lit…quelques coussins sont placés pour aider à la bien « présenter ». Peter s’affaire tout juste vêtu de son jean, il a posément placé sur la petite banquette à valises tout ce qui sera nécessaire à cette séance : une ceinture de cuir, une petite baguette de bambou, une sorte de martinet noir très court, des cordelettes, et enfin la boule pour entraver la bouche. Toujours obéissante à leurs rites, elle ne dit rien : c’est lui qui lui adresse la parole, et alors, elle peut répondre ! - Tu veux que je commence soft ou non ? - Non, direct ! - Ok, alors mets la boule en place, que tu n’alertes pas tout l’hôtel. Elle place cette boule qu’elle a en horreur pour son mauvais goût et le fait qu’elle l’empêche de bien respirer…Mais elle sait aussi que si Peter est en forme et tout aussi excité qu’elle, la boule est indispensable. Peter s’approche pour refermer les menottes sur ses poignets. Chloé adore ces moments de préparation qui la rendent excitée et anxieuse, un sentiment rare et intense où elle se sent vivante. Son corps est entièrement tendu, elle recherche la bonne position, et pour y parvenir, elle se regarde dans le miroir qui est sur le mur à gauche du lit. Elle écarte ses cuisses au maximum, cambre son dos à la limite, elle sent qu’elle commence à transpirer d’excitation, quelques gouttes au bas du dos. Elle se demande ce qu’attend son complice, son partenaire de jeu. Et dans la glace, elle l’aperçoit en train de la regarder, non plutôt de l’admirer…elle adore et sent sa tension à lui…plus elle parvient à l’exciter, plus elle pressent qu’il sera implacable…et elle réalise à quel point, il la désire quand il demande : - Quel Safe Word my love ? - Is that necessary ? - Yes it is, I really want to punish you ! - Great…Hmmmmm… « Zoro », ok ? - Oooo why Zoro ? - He’s got a wonderful whip, very precise - You, bitch ! A ce moment, c’est tout son corps qui, malgré elle, essaye de fuir la ceinture qui va s’abattre. Dans le miroir elle essaye de raisonner ce petit corps qui se tortille. Peter l’insulte, lui dit de rectifier sa posture. Quand elle est trop occupée à rester immobile, c’est alors que le premier coup la surprend. C’est une mise au diapason entre eux : à elle de rester le plus en place possible, à lui d’être le plus ferme mais aussi le plus précis dans les frappes. Heureusement que la boule lui couvre la bouche et les gencives, sinon l’étage vibrerait sous ses cris. Ses cris étouffés par la boule ne sont que des encouragements qui servent de repères à Peter pour savoir si il monte bien en intensité. La ceinture n’est qu’un tour de chauffe et ses jolies fesses rebondies et fermes sont désormais d’une couleur tout à fait différente en rapport à son corps, naturellement diaphane. Peter a fait naître un camaïeu qui va du rose tendre au carmin profond en passant par des inflexions carmillon et grenat. Elle respire un peu et se regarde dans le miroir le temps pour Peter de choisir comment poursuivre cette histoire. Elle ne voit pas quel « instrument » il a choisi, et ce n’est qu’aux premiers échanges, qu’elle reconnaît les brulures du martinet quand il est administré à un rythme plus que sportif. Durant plusieurs minutes, ce sont des va et vient incessants, secs, rapides, qui irritent encore plus ses fessiers. Puis encore une pause et là elle sent que les choses vraiment sérieuses vont commencer, juste au bruit que fait la baguette de bambou en fendant l’air… Le soir Chloé repose son corps dans un jacuzzi. Elle a pris l’habitude de confier son corps aux filles douces et attentionnées d’un spa discret au cœur de Soho. Là, on ne la juge pas quand elle se dévêt et présente ses fessiers d’okapi à celle qui va la badigeonner d’onguents salvateurs et de crèmes réparatrices. Il n’y a bien sûr pas de miracle, mais au moins le soir elle peut rejoindre Peter au restaurant, et profiter presque « normalement » de ces retrouvailles chaleureuses."