Une soirée, une nuit, une journée passée auprès de mon Maître.
Ce fut une première, une Saint Valentin particulière et originale et nous en sommes tous les deux comblés !
Je ne vais pas raconter ces presque 24 heures dans le détail, mais le programme fut aussi léger qu'intense.
Mon Maître m'a accueillie plutôt tard vendredi soir car j'avais une obligation durant la soirée.
Et quel accueil ! Il était beau comme dans mes rêves : très élégant, portant veste et chemise, exactement comme j'aime le voir.
Il avait mis de la musique, préparé de quoi boire un verre, il était souriant.
Moi aussi.
Mon Maître m'a ordonné d'aller me préparer et qu'ensuite nous pourrions boire quelque chose avant de commencer.
Une petite douche, mon collier et un corset plus tard, nous étions face à face, avons discuté, ri, c'était léger et joyeux.
Le calme avant la tempête.
Il m'a tout d'abord fait monter sur la table et demandé de me masturber, chose que j'ai encore du mal à faire devant lui, un brin de pudeur que je vais sans doute rapidement abandonner. Il m'a ensuite emmenée, en laisse, dans la salle de jeux où tout était prêt pour de douloureux et délicieux supplices.
La séance fut intense, notamment concernant les impacts. Lors de la dernière, mon Maître a pu mesurer ma résistance (actuelle) à la douleur.
Suspendue et enchainée, mains, cravache, badine, baguette, ceinture et fouets ont été utilisés jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Mon Maître y est allé fort, a même frappé des parties de mon corps restées encore vierges, notamment la plante de mes pieds (et je peux dire que je déteste...), et continué encore quelques instants dans l'intensité dans le but que je me dépasse.
Une belle réussite, les marques laissées sur mon corps en sont la preuve.
Le reste de la séance a été chaud et mouillé. La bave a coulé de ma bouche lorsqu'il l'a forcée plusieurs fois jusqu'à ce que j'étouffe. Il a fouillé mes orifices, introduit le crochet, ses doigts et d'autres objets. Et pour finir, la récompense que j'attends toujours avec une grande impatience : il m'a baisée comme la chienne que je suis, la Sienne.
Nous nous sommes ensuite reposés, ensemble, son corps chaud près du mien, réconfortant.
Au matin, j'ai revêtu ma tenue de soubrette pour servir mon Maître tout au long de la journée, et qu'il puisse abuser de mon corps chaque fois qu'il le voudrait.
Nous avons beaucoup discuté et ri, j'ai à nouveau découvert des facettes de sa vie et de sa personne que je ne connaissais pas. J'aime beaucoup ces moments où l'on parle de nous.
Puis nous avons fait une seconde séance, avec toujours de l'impact, mais aussi des jeux de dilatation. Pour le moment c'est encore un peu difficile mais nous y travaillons. J'ai d'ailleurs un plug que l'on peut gonfler à utiliser dorénavant quotidiennement en guise de devoirs (plus les pinces à seins à porter tous les jours pour m'y habituer).
Je ne sais plus si c'est lors de cette séance ou celle de la veille que mon Maître a joui sur mon visage et dans ma bouche mais j'adore l'entendre et le voir prendre du plaisir, c'est toujours très très intense !
Tout comme j'aime le savoir si fier et satisfait des progrès que j'accomplie, de la dévotion que j'ai pour lui, du dépassement et du lâcher prise que j'atteins grâce à lui.
J'aime quand il me félicite après une séance. J'aime sentir le feu sur mon corps, voir Ses marques.
Nous avons encore beaucoup discuté, lui dans son fauteuil et moi à ses pieds, installée sur un coussin et nous avons terminé cette journée par un massage bienfaisant que je lui ai prodigué avec un très grand plaisir !
Je suis rentrée chez moi l'esprit plein de beaux et chauds souvenirs, très fière de la satisfaction physique et mentale que j'apporte à mon Maître, fière d'aller toujours de plus loin et d'avancer avec lui dans le dépassement de moi-même.
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Pour celles et ceux qui ont lu mes articles précédents, je pense qu’il est clair que la relation que j’ai avec mon Maître n’est pas la relation idyllique que je rêverai d’avoir. D’ailleurs, je me souviens qu’il y a 7 ans, après notre rencontre, je m’étais déjà inscrite ici pour trouver partager mes doutes, trouver des conseils, de l’aide, voire du réconfort.
Ces derniers jours, j’ai parcouru de nombreux profils sur le site et j’avoue que j’y ai découvert, non sans une pointe d’envie, de très belles relations : profondes, complices, respectueuses, avec une totale confiance ; tout comme celle que j’ai avec mon Maître. Seulement, elles intègrent une chose que nous n’avons pas : l’amour…
Lorsque j’ai retrouvé mon Maître il y a quelques mois, je me suis dit que ça durerait le temps que je retrouve un amoureux. C’est d’ailleurs une des clauses de rupture de notre contrat. J’ai en effet besoin d’aimer et d’être aimée, de partager, de donner, de recevoir, de donner du sens à ma vie. Et comme par le passé, mes sentiments pour mon Maître m’ont assez vite dépassée. Ainsi que je l’ai expliqué dans « Les retrouvailles », après une mise au point entre nous et une grande réflexion de ma part, j’ai réussi à prendre sur moi, à me dire que ce béguin était sans importance, que c’était juste une conséquence de notre relation très physique et psychique, ô combien fusionnelle, et que ma force mentale me permettrait de passer au-dessus.
Pour le moment, tout va bien, mais je sens que le manque d’amour va se faire ressentir tôt ou tard et que je devrai y faire face pour ne pas entrer dans une souffrance que je pourrais - et devrai - éviter…
Quels choix s’offrent donc à moi ?
Si j’avais les aptitudes du Dr Frankenstein, je créerai mon Maître idéal : le mien, mais doté en plus du sentiment amoureux. Chimère…
Le quitter et partir en quête du prince charmant ? Le gros problème est que si ce dernier aime la vanille, je serai comblée amoureusement, mais très frustrée sexuellement (et là j’entends aussi bien au niveau physique que mental). Parce que la soumission, je m’en suis parfaitement rendue compte aujourd’hui, fait partie de moi. Vivre sans ? J’ai réussi durant 7 ans, sans frustrations (à part les premiers mois) mais là je sens que ce serait différent...
Le quitter et partir en quête d’un autre maître ? Un peu utopique… C’est déjà très difficile aujourd’hui de trouver un partenaire de vie qui nous convienne, alors en trouver qui partagerait en plus cette attirance, ce besoin… et avec qui j’aurai la même connexion que celle que j’ai aujourd’hui avec mon Maître, je ne sais pas si j’aurai le courage et surtout la patience d’entamer cette recherche. Et faire le tri parmi les très nombreux pseudos dominants en quête d’une esclave sexuelle. Ça me fatigue rien que d’y penser…
Pour le moment, je vais continuer mon petit bout de chemin avec lui, en espérant que… tout ira bien.
Ou peut être le kidnapper, lui qui aime tant les scénarios, et l’enfermer pour l’avoir tout à a moi, tout le temps :D
PS : si vous connaissez un marabout qui saurait concocter une potion ou un sort d’amour, je suis preneuse ;)
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C’est ainsi qu’à la fin août l’an dernier (7 ans quasiment jour pour jour après notre rencontre), mon petit message est arrivé dans sa boite.
Je voulais simplement avoir de ses nouvelles, voir s’il allait bien ; rien de plus, car à cette époque, je venais de rencontrer quelqu’un et j’étais très bien dans ma vie.
Il m’a répondu quelques jours après, très heureux d’avoir de mes nouvelles.
Nous avons ainsi discuté par écrit pendant un peu plus d’un mois de nos vies respectives, de notre relation passée, de cette complicité si belle et absolue que nous avions tous les deux. Il en parlait avec beaucoup de nostalgie parce que, comme il l’a souligné, c’était vraiment magique ! Il m’a même avoué qu’il n’avait ressenti ce feeling, cet abandon, ce partage, cette grande intimité qu’avec moi et que ça lui manquait beaucoup.
Et contrairement à nos échanges passés, qui étaient principalement basés sur notre relation Maître/soumise, j’ai appris à découvrir l’homme : j’ai découvert ses passions, mais aussi ses fragilités, qu’il s’efforce de cacher non pas pour ne pas paraitre moins fort, mais pour tenir face aux aléas de la vie. J’éprouve aujourd’hui une grande tendresse pour cet homme.
A force d’échanges, l’envie de nous revoir s’est faite de plus en plus forte, toujours sans arrières pensées puisque j’étais en couple (et même s’il me taquinait beaucoup).
Nous avons ainsi décidé de nous revoir, en amis, début octobre lors d’une soirée au restaurant. Nous étions très impatients !
Bon ou mauvais karma, la veille de notre rendez-vous, j’ai rompu avec mon compagnon. Je m’étais rendue compte que nous n’étions vraiment pas compatibles et ai préféré partir plutôt que d’essayer de continuer en sachant que cette relation était vouée à l’échec tôt ou tard… J’étais amoureuse et cette décision m’a rendue, bien évidemment, malheureuse, même si elle était nécessaire à mon bien être futur.
Mon Maître a été très triste de l’apprendre mais nous avons décidé de nous voir quand même car j’avais besoin de me changer les idées.
Nous avons passé une très belle soirée tous les deux, à parler de nos vies, de nous, d’un tas de choses ! Il était toujours aussi beau, voire encore plus, avec ses cheveux grisonnants et ses yeux toujours aussi bleus et magnétiques! Et il m’a trouvée aussi craquante qu’autrefois.
Après cette jolie soirée, nous avons continué à échanger par écrit, et bien sûr, nos conversations ont commencé à dériver vers le sexe. Je lui ai expliqué que pour moi, le bdsm c’était terminé, que je ne pensais pas avoir envie de m’y remettre.
Soit. Nous pouvions toujours nous voir pour du sexe vanille « amélioré ».
Et c’est tout naturellement que fin novembre, il est venu chez moi. Nos corps se sont retrouvés et ce fut… très bon, très chaud. Je lui ai remis ce soir là un double des clés de mon appartement et il est revenu très tôt le matin pour me réveiller alors que je dormais. C’était un scénario que nous nous avions prévu de réaliser car lui comme moi aimons ce genre de jeux.
Les jours suivants, nous avons recommencé à parler bdsm… J’avais tout de même l’envie d’essayer à nouveau, voir si j’en avais effectivement terminé avec cette période de ma vie ou si la soumission faisant vraiment partie de moi.
Je lui ai donc dit qu’il faudrait y aller doucement, car en 7 ans, j’avais beaucoup perdu et que la douleur, le lâcher prise, l’abandon total, me faisaient un peu peur…
Il y avait fort longtemps que j’avais envie de tester une love room axée sur le bdsm dans notre région et j’avoue que ce fut une excellente chose que j’ai soumise à mon Maître, très très enthousiaste à cette idée lui aussi !
Nous l’avons ainsi découverte début décembre. Très beau lieu d’ailleurs, aussi bien pour la découverte que pour des personnes averties : ambiance rouge et tamisée, fauteuil tantra, balançoire, attaches et autres menottes, cravache, fouet, croix de Saint André ! J’avais toujours rêvé d’en tester une sans jamais en avoir l’occasion ! Le bonheur.
Nous avons passé une merveilleuse soirée à nous retrouver dans nos jeux d’antan ; certes plus softs afin que je redécouvre doucement, mais sûrement, toutes ces sensations oubliées et j’ai ainsi pu voir que oui, je suis une soumise dans l’âme, ce dont mon Maître d’ailleurs a toujours été convaincu.
Quel véritable bonheur de se retrouver ainsi, de retrouver cette connivence, cette envie, cette totale confiance !
Notre relation Maître/soumise a ainsi redémarré et nous avons décidé d’une première vraie séance chez moi la semaine suivante. Avec un scénario dont j’avais envie depuis longtemps (mais qui me gêne car dans la réalité, c’est quelque chose d’innommable – et pourtant, le fantasme d’un grand nombre de femmes) : être prise de force par un inconnu.
Ce fut comme je l’imaginais : intense et terriblement excitant !
Nous nous voyons depuis très régulièrement, à raison d’une fois par semaine au minimum.
Je (re)commence à me dépasser, petit à petit. A redécouvrir le lâcher prise, le plaisir dans la douleur, la satisfaction de mon Maître à me voir ainsi totalement abandonnée… Sa fierté.
Après une petite semaine de brouille (car on ne se refait pas, j’ai recommencé à avoir le béguin pour lui), il m’a laissée réfléchir à mes envies, à mes attentes, à mon rapport à lui et à notre relation et j’ai retrouvé la sérénité et l’envie d’aller loin, très loin avec lui : être totalement sienne, qu’il m’éduque, qu’il m’élève et qu’une fois prête, que nous fassions tout ce dont nous avions rêvé auparavant mais que nous n’avions pas eu le temps de faire : qu’il m’exhibe en soirée privée ou en club, qu’il me regarde me faire baiser par d’autres hommes, qu’il me prête à d’autres dominants… Nous avons un tas de projets !
Nous avons signé le contrat qui nous lie il y a très peu de temps. Un contrat à durée déterminée de 3 mois, car évidemment, mon Maître se méfie et attend de voir si ma tolérance à ses travers, comme il les nomme, est solide ou non. Ce contrat pourra également être dénoncé par moi-même si je rencontre à nouveau l’amour.
Combiner les deux aurait été idéal mais…
Aujourd’hui, j’oscille entre le désir d’être à nouveau heureuse affectivement et amoureusement avec un homme, et celui de continuer à m’élever dans ma soumission grâce à mon Maître en qui j’ai entièrement et absolument confiance.
Le destin choisira sans doute pour moi.
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J’ai rencontré mon Maître en août 2017.
Fraîchement divorcée, et célibataire pour la première fois de ma vie, j’ai découvert la liberté : mon premier appartement, que j’ai pu aménager et décorer selon mes envies, la liberté de mes horaires, de mes sorties et… de ma sexualité.
Mon ex-mari n’était pas vraiment porté sur le sexe, et nos ébats étaient très « plan plan » si vous me permettez le terme. Avec les années, ma libido a ainsi complètement disparue.
Après 1 an de célibat, j’ai commencé à me sentir seule et en manque d’affection. Je me suis donc inscrite sur plusieurs sites de rencontre et après quelques semaines de pratique, et plusieurs rendez-vous infructueux, j’ai rapidement compris que la plupart des hommes sur ces sites cherchaient du sexe, sans pour autant avoir le courage de l’avouer. Lasse de tous ces menteurs, j’ai donc décidé de faire la même chose, mais en toute franchise et honnêteté, et me suis inscrite sur des sites dédiés aux rencontres coquines.
Non seulement, j’ai (vraiment) découvert le sexe, mais je me suis également découverte dans toute ma sensualité ! J’ai apprivoisé mon corps, que je n’aimais pas, et j’ai passé une très belle année de rencontres diverses et variées où j’ai à peu près tout essayé, avec un net penchant pour le libertinage. C’est ainsi que mon futur Maître et moi-même nous sommes rencontrés, par une belle soirée d’été. Le but de cette rencontre était une relation suivie coquine sans visée amoureuse. Et libre : chacun faisait ce qu’il voulait en dehors.
Nous nous sommes plus tout de suite, il était vraiment très très beau (il l’est toujours) et après quelques rencontres où j’avais noté, et beaucoup apprécié, que nous avions un rapport de force, je m’en suis ouverte à lui.
J’ai ainsi découvert qu’il était dominant et prêt à me faire découvrir la relation bdsm. Même si je n’y connaissais pas grand-chose, je n’avais aucun à priori et nous avons tous les deux très rapidement compris que j’avais une très grande attirance pour la soumission.
Il m’a ainsi éduquée, élevée, fait découvrir de nombreux aspects de la relation soumise/dominant et m’a fait franchir certaines de mes limites. Nous avons développé une très grande complicité et ma confiance en lui a été totale et absolue ! Cela a duré un peu plus d’un an.
Malheureusement, je suis tombée amoureuse de lui….et ne le lui ai pas avoué… Parce que je savais parfaitement qu’il ne voulait pas me faire souffrir et que s’il l’apprenait, notre relation prendrait fin aussitôt.
Nous avons tous les deux un caractère très entier et je suis d’un naturel jaloux, voire possessif… je ne supportais pas qu’il voit d’autres femmes.
Nous avons ainsi commencé à nous disputer, de plus en plus souvent, et toujours de mon fait…Jjusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et que tout se termine.
Ca a été très dur pour moi : j’étais complètement perdue ! Non seulement j’avais perdu celui qui me faisait vibrer, mais j’avais également perdu tous mes repères sexuellement parlant… J’ai alors tenté l’expérience avec quelques autres dominants, mais elles se sont toutes soldées par une énorme déception me concernant.
Les mois passant, je me suis doucement remise, j’ai pansé mes plaies et rencontré l’homme de ma vie (enfin, je le pensais).
C’était un peu compliqué au début car lui n’était pas du tout dominant et vraiment pas porté sur le sexe un peu « brutal ». Il me refusait même les fessées (moi qui adore ça) de peur de me faire mal !
Bon an mal an, je me suis réhabituée à une sexualité vanille et complètement détachée du bdsm, qui a fini par ne plus me manquer du tout.
J’ai ainsi passé 6 ans avec cet homme. La vie a fait que nous nous sommes séparés il y a un peu plus d’un an.
J’ai donc repris ma vie de célibataire, ponctuée de quelques amants retrouvés de mon ancienne vie et de nouveaux, parce que ma libido me l’impose…
Et par un heureux concours de circonstance, en faisant le tri dans ma boite email, je suis tombée sur mes échanges passés avec mon Maître et l’ai recontacté il y a de ça 3 ou 4 mois. Sans aucune idée derrière la tête, juste en souvenir de notre bel entente.
La suite au prochain épisode…
(la photo est d'époque)
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