Déplacer pour recadrer votre photo

Ekhko

femme soumise. Vit à Beauvais, Paris, France. 37 ans. est célibataire.
Extrait de son book
Ekhko
a répondu à la discussion "comme un loup dans la bergerie" de Cruse.
parce que Zorro = renard ;)  Bienvenue Cruse
Ekhko
a répondu à la discussion "On en parle ?" de Selfaine.
Il y a un peu de sophisme là dedans Bender. C'est comme se plaindre d'un dégat des eaux après que les pompiers soient passés éteindre un feu... Le progressisme n'est pas un gros mot. Mais pour ne pas être totalement hors sujet, du peu de discussions que j'ai eu sur les premières heures/jours sur ce site, je me suis vite rendue compte qu'ici aussi ce genre d'attitude était fréquent. Au mieux, ça donne lieu à des déceptions, au pire, ça en devient blessant. Je prône l'honnêteté et dire les choses : cacher ses intentions ou ses vérités ne fait que rettarder l'échance, et parfois on se ferme les portes tout seul. Il y a toujours chaussure à son pied, mais mentir sur la pointure n'a jamais aidé à trouver la bonne paire...
Ekhko
Je suis une afiscionado du noir, en tout temps pour toute occasion. Je me considère comme quelqu'un de relativement stricte dans mon propre dress code, qui se voit et se vit de manière presque d'hyper-conformiste. Mais ce n'est pourtant pas ce que le regard des passants me raconte quand je les croise dans la rue ou le métro. Je prends peu à peu conscience qu'aussi "codée" que je suis, ce sont mes propres codes. Bien que j'aime beaucoup ceux qui sont présentés dans ce thread. J'aime le cuir, mais je rechigne à le porter en vêtements (probablement que je sais ou suppose que ça ne m'irait pas). J'aime le voir chez l'autre, et j'aime m'accessoiriser. Celà dit, quand je vois ces bottes, ça me donne envie d'essayer :) Je suis plutôt rangers, mais pourquoi pas quelque chose d'un peu moins roots, un jour ? Pour rebondir sur la notion de "déguisement", je parlerais plutôt de "costume", ce qui me semble être un peu plus approprié. Ce qui a été décrit tout le long de ce sujet, ce sont des tenues de Dominants ou de soumis, des codes de clubs ou non, ce sont des tenues ou des uniformes, et donc des costumes. Je suis quelqu'un qui porte régulièrement des costumes, pour un tout autre type d'activités qui n'est pas du BDSM, et c'est bien différent du simple déguisement - terme qui a une conotation plutôt négative, synonyme de production de masse et de mauvais qualité. J'ai horreur quand on désigne mes costumes en disant que ce sont des déguisements, la plupart sont de meilleure qualité que mes fringues de tous les jours. J'y porte une valeur suppérieure à mes tenues de tous les jours, que ça soit une valeure matérielle, bien entendue, mais surtout une valeur sentimentale : ces costumes sont plus moi que ce que je dois porter chaque jour pour aller travailler. Tout comme mes tenues pour aller en soirées seraient idéalement bien plus moi que mes tenues de tous les jours - oui, malgré tout je m'auto-censure quand même un minimum, même si j'affectionne aussi la simplicité.  Tout comme il est décrit dans le premier post d'Olivier, le costume permet une force de transfiguration, et d'autant plus la cagoule qui se suffit à elle-même dans ce rôle de transfiguration en aidant physiquement et sensoriellement la personne qui la porte à se détacher de qui elle est - sans pour autant s'oublier soi-même, mais plutôt se vivre autrement dans un monde qui parait aussi différent à travers cette contrainte du vêtement. Il faut reconnaitre que non seulement la cagoule, mais aussi les vêtements en cuir, ont une chaleur et un ajustement qui encrent particulièrement dans l'instant, sur nous-même et donc dans notre propre existence physique dans l'espace, mais qui, paradoxalement, nous permettent de lâcher une identité sociale pour adopter notre propre identité d'être humain, physique et mentalement présent. D'ailleurs, je note et j'apprécie qu'Olivier parle de clubs "sécure" sans alcool ni drogues ni tabac, parce que je ne pensais même pas que ça existait : pour moi, cette transfiguration à travers la tenue et la cagoule ne peut atteindre une certaine dimension sans adopter un certain sang froid, le vivre en pleine conscience.  En dehors du spectre D/s, je peux simplement partager mon rapport au costume masqué : Le costume, c'est revêtir une tenue, comme un uniforme qui est liés au "rôle" que l'on joue ou que l'on endosse ouvertement. Pour ma part, je vais plus facilement jouer mon rôle prévu par le costume grâce au costume lui-même et aussi à la manière dont on va me renvoyer ma propre image grimée, dans les interactions avec les autres. Il y a une forme de liberté qui se met en place sous un costume : l'image que nous choisissons de montrer à tous. Pas seulement un statu mais aussi une personnalité. C'est aussi très subjectif. Le code extérieur ne fait pas tout : il faut savoir s'approprier et identifier les tenues qui signifient pour soi-même le rôle auquel ils appartiennent. C'est pour ça que, fort heureusement, il y a un grand panel de fétichismes et que tout le monde n'a pas des goûts uniformisés.  Je suis sub, mais dans mes autres loisirs costumés, je peux prendre des rôles qui s'apparentent à du Dom, et le costume m'aide particulièrement à aller plus loin que ma nature sous-jacente. Ca résonne avec ce qui est dit dans le premier post de ce sujet : les soumis qui portent une tenue plus identifiée par les autres et par eux même comme étant un costume avec des codes Dom les aide à adopter cette posture, et inversement. Mais ce n'est pas magique, comme le dit Lady Spencer, une brêle sera toujours une brêle même sous un complet en cuir, ces tenues demandent qu'on soit réceptif, psychologiquement à même d'en comprendre l'intérêt (et, pour le coup, je ne veux surtout pas dire que ceux que ça ne fait ni chaud ni froid sont des brêles... après tout, le pense que le rapport à la tenue a une grande part de fétichisme, et nous ne le sommes pas tous !) Le rapport au vêtement d'autrui, qu'on y porte consciemment de l'importance ou non, a forcément de l'effet sur nous. Parce que si ça n'avait aucun intérêt, les métiers à uniforme n'auraient plus d'uniformes depuis longtemps... Ca ne sert pas qu'au pompiers, aux infirmiers ou aux policiers de se reconnaître entre eux, mais d'être vus et reconnus. Une personne normalement constituée ne va pas parler à une personne en uniforme comme à son chien (quoi que là je commence à douter de ma métaphore... :)) Il y a des règles, des normes et des codes, parce qu'il faut parler un langage commun. Le costume porte certains de ces codes nécessaires à fluidifier les relations : vous parliez des bottes, de la nudité, la cagoule, le collier, du noir, du cuir ou du latex. Olivier m'en a fait part d'autres, comme les bracelets, les laisses (j'en apprend tous les jours :D ). C'est un codex. Plus encore, il y a de l'utilitaire, de l'outil. Dans un dress code, il faut savoir saisir les zones de vide pour embrasser l'originalité si c'est ce qu'on aime montrer de soi dans son costume, de ce qu'on veut clairement signifier et de ce qu'on veut raconter. C'est une question d'équilibre.
Olivier
Niveau 1- Jeux à peine SM : fessées, pincements et mordillements légers. Absence quasi totale d'instruments et de scénario. Martinet soft. Attaches légères. • Niveau 2- Le SM léger : apparition des liens, des premiers instruments de flagellations, et éventuellement de pinces. Petites contraintes. Scénario possible mais souvent primaire. Ordres, exhibitions, nudité, immobilité, décoration, objet sexuel, etc. • Niveau 3- Le SM moyen ou classique : élaboration d'un scénario type : je suis le/la Maître/sse, tu es mon esclave et je te punis ! Utilisations systématiques d'instruments de flagellations, de pinces et d'attaches. Apparitions de pratiques insolites comme orties, bougies. Permanence du fétichisme. Présence fréquente de tierces personnes. Relations homosexuelles forcées (forced bi). Humiliations légères, comme marcher à 4 pattes, etc. Cire de bougie, jeux avec godes, jeux uro. Douleur de niveau moyen, etc. Niveau 4 : attaches pénibles (position inversée, sodomie forcée, Gorge profonde, douleurs, cris, hurlements, supplications, ...) Usage des cravache, fouet, martinet, douleur de niveau plus intense, . Niveau 5- Le SM limite: aiguilles et donc sang, étouffements, strangulation contrôlée, électricité, marquage, scarification, vomissement, jeux fécaux appelés "caviar", branding
Voir les publications suivantes