disons qu'il fallait terminer aussi rapidement que possible pour ne pas être encore plus en retard, alors c'est l'idée qui m'est venue (assez efficace). Ma relation est certainement incomplète effectivement : elle est assez récente et mon niveau d'expérience sexuelle préalable était très limité (cantonné à des rapports sans relief). mais je crois que nous avançons tranquillement, même si j'ai parfois des moments où je me pose beaucoup (trop) de questions.
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c'est à peu près ça au détail près qu'à force d'en parler, je ne sais pas bien si la figure de l'homme soumis m'excite comme objet projeté de domination exercée ou bien subie. en clair, par exemple, après un rapport sexuel avec ma partenaire ce matin, je décide d'éjaculer sur ses fesses et stimule mon imagination en projetant le fantasme d'un homme soumis que j'insulterais et à qui j'ordonnerais de lécher mon sperme. j'imagine que le désir sous-jacent est un désir de domination. mais il pourrait aussi être juste une pulsion agressive, un désir de soumission maquillé ou encore rien de tout ça, juste une couche d'imagination pour épicer la sexualité réelle. rien n'est très clair dans mon esprit, et bien sûr je sais que les expériences des uns et des autres ne me donneront pas la solution, mais à force d'en parler, je tire sur un fil qui éclaircit ma vision des choses (je suis un peu égoïste, je sais..)
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je lance une autre piste pour traiter ce sujet, inspirée par une expérience très récente : et si cette tierce personne, cet homme soumis avait comme seule vocation de rester virtuel, de constituer une sorte d'alter ego imaginaire à humilier ; qui permet d'exorciser le sentiment d'infériorité présent chez l'homme qui se veut dominant auprès de sa partenaire ?
et si cette production fantasmatique était une tentative de sublimer une pulsion auto-destructrice, de mieux vivre avec cette envie tenace de disparaître, de s'effacer, de détériorer son propre corps et son propre esprit pour retourner au calme, alors même que tout va bien ?
ou encore : cela révèle-t-il plutôt un désir de soumission mal assumé ? tendance à l'auto-destruction est-elle forcément associée à penchant pour la soumission ?
ça parle à quelqu'un ou alors je suis vraiment fracassé du bulbe ?
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merci pour cet avis tranché qui va dans le sens de mon intuition, même si chaque situation est unique et qu'il est toujours possible d'avancer sur un fil sans se casser la figure
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PS 1 : le désir pervers de violence isolé existe-t-il vraiment hors de tout désir sexuel inconscient ?
PS 2 : assumer ce désir violent inconsciemment teinté de sexualité relève-t-il d'une forme d'homosexualité ? si oui, alors tous les hommes sont au fond au moins bisexuels selon moi 🤔
voilà pour le farfouillage d'avant journée de travail
à bientôt
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merci pour votre réponse / relance Azhara
je n'ai pas trop le temps de rebondir de façon détaillée mais votre intervention m'amène à soulever une question : même si la relation D/s peut-être découplée de la sexualité dans les pratiques, une attirance au moins sexuelle (voire affective) est-elle nécessaire pour donner envie de nouer un lien type D/s ? dans le cas contraire, n'est-ce pas tout simplement un désir de violence (ce que vous interprétez peut-être derrière mon post initial, et qui ne serait pas totalement impossible) ?
merci de nourrir ce débat chère Azhara, et de l'élever d'emblée 😁
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merci de me rassurer un peu sur ce point. la thématique, le retour d'expérience en fait, ce serait autour de la question du "comment construire une relation BDSM épisodique type partenaire de jeu entre un couple et un homme soumis ?" et en fait plus largement comment en tant que couple vous pouvez faire venir de temps en temps un(e) partenaire de jeu sans que cela n'altère votre couple ni ne nuise au partenaire occasionnel ? et oui, la réponse est probablement "la communication", mais j'aimerais bien en savoir plus sur : "comment on parle de ça et en quels termes ?
et effectivement, si tu n'as pas d'expérience en la matière, et bien tu ne peux pas m'aider, mais encore une fois, j'apprécie ta bienveillance
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domination de couple sur un soumis
bonjour à toutes et à tous,
je vis actuellement une relation épanouissante affectivement et sexuellement au sein d'un couple vanille exclusif (pour résumer schématiquement). mais, comme je l'ai écrit il y a quelques temps, l'envie d'ouvrir ce couple à d'autres partenaires de jeu se fait de plus en plus grande à mesure que la confiance en moi-même s'étoffe.
mais de manière un peu étrange, à ce jour, le scenario qui me semble le plus excitant (et en lien avec le site - et puis un harem de sublimes femmes dévouées, ça fait rêver mais faut pas déconner quand même..) serait de jouer en tant que couple dominant avec un homme soumis. je dis étrange car je ne ressens pas d'attirance sexuelle particulière pour le corps des hommes, par contre, je me projette nettement plus comme dominant vis à vis d'un autre homme que d'une femme, comme si je pourrais me permettre des actes et des mots plus durs, plus dégradants sur un homme. Bien sûr me direz-vous, ça ne change pas grand chose puisque le / la soumis(e) est consentant, mais il n'empêche que je ne me vois pas, je n'arrive pas à m'autoriser mentalement à violenter ou dégrader un femme même consentante, encore moins si j'ai des sentiments pour elle. et pourtant, la dynamique de domination et même plus précisément d'humiliation m'excitent et m'attirent.
je suis donc preneur de témoignages, questions, remarques afin de nourir ma réflexion préparatoire, puisqu'il sera évidemment question ensuite d'échanger à ce sujet avec ma partenaire (avec qui je n'ai pas encore parlé de BDSM ouvertement, je précise).
merci d'avance
et s'il y a des personnes éventuellement intéressées et patientes, car comme vous le comprenez, je suis encore loin d'être prêt à passer à l'action, vous savez comment me contacter
PS : j'ai bien avancé sur la supression des jugements négatifs auto-infligés car en relisant mon post, j'ai l'impression d'être un gay racoleur, mais je réussis à plutôt bien vivre avec cette impression nébuleuse
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Il ne faut peut-être pas mettre ce terme "toxique" à toutes les sauces. La vraie toxicité, c'est une attitude involontaire et invariable qui dégrade inexorablement une relation (enfin je pense). Être exigeant, négocier fermement un cadre dans une relation n'a rien à voir avec une quelconque forme de toxicité. Et ceux qui prétendent que le soumis qui ne cadre pas avec leurs standards, le mauvais soumis en somme, est toxique ; ceux là devraient se remettre en question et se demander qui est toxique au fond...
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@louve solidaire : merci pour votre témoignage qui me fait me sentir moins seul. Effectivement, une partie de ce qui se joue est le "je peux trouver mieux ailleurs"... ça peut rester une option irréelle, on peut l'expérimenter en bien comme en mal : je crois que le seul fil conducteur doit être et rester le respect de la personne qu'on aime.
et comme le dit Luxurésens : la non exclusivité peut aussi pousser le couple vers le haut mais je ne pense pas que ce soit fait pour tout le monde. J'ai besoin de temps pour réfléchir à tout ça, et cesser de cacher ces idées sous le tapis comme si de rien n'était : ces envies d'ailleurs existent, elles signifient quelque chose, elles ne peuvent pas être simplement cachées à ma partenaire. Et peu importe comment on y va, je sais qu'assumer cette partie de moi me conduira à l'épanouissement
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je cherche une relation régulière avec un dominant plutôt soft et expérimenté .:.
Merci pour vos réponses, je reviendrai vous donner mon point de vue ou des précisions sur celles-ci quand j'aurai un peu de temps.
juste un petit mot destiné à Kawa : je ne pense pas être véritablement jaloux dans la mesure où je n'imagine rien de particulier quand ma compagne a des interactions considérées comme non sexualisées avec d'autres hommes. Mais entre jaloux maladif et pas jaloux du tout, il existe une zone grise que j'appelle possessivité et qui s'en rapproche quand même...
à bientôt sur le sujet 😁
et merci @Luxurésens pour le petit mot de joyeux anniversaire, je crois que j'avance vers de belles années 😁
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Entre la passion, la douleur, l'humiliation, l'obéissance : c'est le vrai lien qui unit un soumis à sa Maîtresse, et c'est à ses pieds qu'il savoure le bonheur de lui appartenir .:.
Joyeux anniversaire Bender !
Je te souhaite plein de bonnes choses, t'es le robot le plus humain que je connaisse ;)
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Genre zéro réponse ? Les mecs, vous abusez, vous allez pas devenir des chiens radioactifs si vous répondez à ce sujet de discussion.
et au fait : c'est mon anniversaire, alors faites moi un petit cadeau 😁
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je crois que votre image fait l'unanimité, et vous mettez des mots forts et justes derrière cette allégorie. bienvenue ici, et ayez confiance en vous, ça va le faire pour vous (si jamais vous en doutez)
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sujet passionnant, je suis moi-même très curieux sur ce point.
personnellement, bien que n'ayant aucune expérience de douleur volontairement reçue (pas plus qu'infligée d'ailleurs) dans un cadre SM (sexualisé ou non), je vis la douleur un peu tenace comme un challenge qui me dit que plus je tiens, plus j'encaisse, plus je suis psychologiquement "fort". ça n'a certaienemnt rien à voir avec ce qui se joue dans un cadre SM mais j'avais envie d'apporter mon gravillon à l'édifice de cette passionnante discussion 😁
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animalité et possessivité
Bonjour à toutes et à tous,
Voici un questionnement qui trotte dans ma tête depuis quelques temps : j’ai toujours eu l’habitude d’avoir l’oeil facilement accroché par les femmes, et je dois dire que dans l’immense majorité des cas, je trouve systématiquement des points qui m’attirent et / ou m’excitent (ça va du physique au style en passant par le regard et l’attitude). De ce regard naissent très facilement des fantasmes plus ou moins élaborés, et là encore, depuis toujours.
Ayant été seul et/ou sexuellement frustré pour ainsi dire toute ma vie, cela me semblait relativement normal. Mais je constate que ces regards et fantasmes ne faiblissent pas alors que mon niveau de satisfaction sexuelle atteint un très bon niveau jamais égalé auparavant.
Avant de rencontrer ma partenaire actuelle, j’avais songé à des relations non exclusives, mais en fait, j’ai du mal à envisager de partager une femme que je désire avec un autre homme. Ce qui fait de moi un animal, animé par un instinct de conquête possessive. Parfois, j’ai peur d’être poussé par ces instincts vers l’infidélité, alors que j’aime profondément ma partenaire et qu’il a clairement été acté que notre couple est exclusif.
Mes questions sont les suivantes : suis-je un monstre ou un mâle psychorigide moralement (= aucun homme ne ressent ça ou bien tous les hommes ressentent ça et font avec) ? Faut-il que j’envisage de « renégocier mon contrat d’exclusivité » en sachant que l’idée que ma partenaire fantasme sur un autre homme (ce qui est forcément le cas déjà même actuellement) me rend littéralement malade ? Existe-t-il un moyen de sublimer ces instincts animaux au sein d’une relation exclusive (je crois que c’est ce qui m’anime quand j’exprime une certaine animalité dans la sexualité, mais je sens que ce n’est pas suffisant) pour m’amener vers un meilleur confort moral ?
Ou bien faut-il simplement que je m’autorise à observer cette partie à l’imagination débordante sans jugement ? Mais dans ce cas, quel impact sur un couple exclusif cela peut-il avoir que de laisser libre cours à l’imagination d’une partie de soi qui voudrait littéralement « se taper tout se qui bouge » (ce que je n’ai évidemment jamais fait) ?
Je sais qu’on est pas sur un site libertin, je suis à moitié hors sujet mais j’ai dans l’idée intuitivement que ce n’est pas complètement à côté de la plaque quand même…
PS : je précise pour éviter la vindicte de certaines féministes et de leurs chevaliers blancs alliés de circonstances que je n'ai aucun comportement relevant de la jalousie pathologique et que ce point, ma vulnérabilité face au regard que ma partenaire porte sur un autre homme (et notamment l'évocation de ses relations passées) fait régulièrement l'objet de discussions apaisées à coeur ouvert (donc pas de procès en VSS s'il vous plait)
Merci d’avance pour les réponses à venir (et bravo à vous de m’avoir lu jusqu’au bout)
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encore une fois, nous sommes d'accord dans les grandes lignes mais il faut se méfier de ce qu'un message plein de sous-entendus peut provoquer chez les gens qui en sont destinataires.
L'indépendance et la liberté d'action des magistrats n'est peut-être pas parfaite, mais dire "les magistrats sont une caste" qui ne font que défendre leur position dominante (on est quand même sur un site BDSM), c'est simplifier à outrance une réalité complexe pour flatter l'instinct "anti-elites" (ou anti système, appelez ça comme vous voulez). Cette rhétorique est du pur populisme, simple et efficace, mais qu'on le veuille ou non, même si l'on se dit d'extrême gauche, ça revient à donner les clés du pouvoir à l'extrême droite (qui a souvent bien du mal à le rendre) puisqu'on évolue alors sur son territoire par les temps qui courent.
vous avez le droit d'avoir la sensibilité politique qui est la vôtre, mais prétendre défendre le peuple en se vautrant dans une rhétorique populiste à peu de frais, c'est juste se faire rouler dans la farine et probablement déjà prendre un bain d'huile bouillante.
il me semblait que sur ce site, si on écarte les frustrés du cul virtuellement desinhibés, on est un peu plus malins que la moyenne... je me trompais peut-être 😔
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mouais, je suis pas fan des considérations politiques qui s'attaquent au droit... on en a assez avalé ces derniers temps des diarrhées de lamentations répandues dans les médias au sujet de la condamnation d'un type qui dénonce et fait dénoncer par ses aficionados un procès politique qui est une honte pour la France et les français alors qu'il a été pris mille fois la main dans le pot de confiture...
mais ça doit être mon côté islamo-gauchiste woke qui parle...
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on est tous apte à se forger une opinion qui ne doit pas virer au jugement de valeur moralisateur. Laissons les jugements aux juges et magistrats afin qu'ils s'occupent de ceux qui s'amusent à dépasser les limites tracées collectivement, c'est à dire le cadre du droit.
En fait je sens qu'on est d'accord, c'est juste que chacun a son propre seuil de tolérance morale au delà duquel on bascule dans le dégoût / jugement. Personnellement, j'évite cette zone de dégoût, même s'il est parfois tentant d'aller y faire un tour histoire de jouer les justiciers... mais dans ce cas, on titille les limites du respect naturellement dû à tout un chacun pour une affaire d'égo.
ceci dit, je crois que ma présence bavarde sur ce sujet de discussion raconte une autre histoire d'égo... mais qui peut pretendre n'avoir rien de paradoxal au fond de lui ?
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rien n'est plus dramatique que la maladie (psychique comme somatique). Pour le reste, vous avez raison.
et j'arrête de vous embêter, promis. bon courage à vous pour vos recherches et tâchez de respecter votre épouse, les gens avec qui vous échangerez et vous même.
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