Bonjour à tous.
Samara poursuit sa glissade dans l'univers d'une relation DS.
Merci à toutes et tous de vos soutiens. Tout particulièrement à Jardinenfriche, Estelle, Ombeline, Sophie, Elléonor, Ossaum et Vero. Leur angle de vue de femme, de soumise m'ont aidé à faire avancer cette histoire. J'espère que cette suite vous conviendra. J'attends vos réactions comme d'habitude. N'hésitez pas à prendre contact en privé pour me laisser vos avis. j'en tiens compte. Ce sont les groupes, les posts, les échanges parfois les photos que je vois passer qui m'inspirent.
Où ai-je trouvé cette statuette et où l'acheter? Question qui m'a été posée plusieurs fois par vous mesdames. Cette statuette est sortie tout droit de mon imagination. Comme me l'ont proposé certaines, pourquoi ne pas la fabriquer? Je propose aux ingénieurs et aux médecins de notre communauté de lancer le projet. Pour les tests, j'ai bien compris que je n'allais pas manquer d'équipage..... Donc Mesdames, Messieurs les ingénieurs et médecins et tous les autres intéressés par ce projet, contactez moi pour en discuter. Ecrivez "Projet Statuette " au début de votre message. merci.
Beaucoup ont souhaité avoir la bande son qui m'accompagne durant l'écriture. Vous trouverez donc les références musicales les plus importantes de cette histoire. Je vais tenter dans les prochaines éditions de mettre directement le fichier. Je ne promets rien je vais essayer.
Un grand merci à La charmante Jardinenfriche qui a assuré la relecture avant édition. Il faut bien reconnaitre que sans elle, la lecture aurait été moins fluide. Ses huit ans de grec et de latin sont d'un grand confort pour moi.
Merci également à Mev, Soumise de son état, pour ses précieux conseils.
Bien à vous tous et bonne lecture.
PS pour ceux qui découvre cette partie, il est recommandé de lire avant :
Chapitre 1 - Partie 1 - Premier rendez vous
Chapitre 1 - Partie 2 - Miel chaud.
Bande son :
Cigarettes after sex.
You’re All i want
Dreaming of you
Each time you fall in love
Apocalypse
Emma Peters
Le temps passe
Dire Straits
Six blade knife
Sade
Smooth operator
Daryl Hall & john Oates
Sara Smile
Keith Jarrett
La scala part 1
La scala part 2
L’oeuvre d’art
Une semaine est passée. La sensation que provoque le contact de son sexe sur le tissu de ses jupes devient addictif.
Le miel chaud a prodigué une douceur inégalable que Samara ne connaissait pas jusque-là. Sa peau est plus sensible.
Sa relation avec Dom ne fait que s’intensifier avec des messages d’attentions de part et d’autre. Tout devient prétexte à le solliciter. Parfois à le provoquer pour rester le centre de sa préoccupation. Demander le droit de se lever de son bureau pour provoquer sa réaction. De déconnecter la statuette pour aller soulager une pression bien naturelle.
Elle porte la statuette à présent toute la journée, par plaisir ou par besoin de se sentir appartenir, elle ne sait plus vraiment.
Elle est rayonnante et, son besoin de DOM devient vital pour garder son calme.
Chaque message est attendu et apaisant.
Samara se sent transformée, rien de visible dans sa façon d’être. Elle a moins peur des autres alors qu’elle est plutôt assez distante et difficile, pas froide, pas rigide mais reste à distance de trop de contact. Elle construit autour d’elle des outils de protection. De quoi, elle ne le sait probablement pas elle-même.
Cette épilation, ce sexe glabre, elle le ressent comme un marqueur de sa condition. Elle ne l’aurait jamais fait d’elle-même, mais il n’était pas question de flancher à l’institut de beauté. Elle s’était déterminée à le suivre quelle que soit sa route. Et maintenant elle ne veut plus revenir en arrière. De toute façon, si c’est comme cela que Dom la désire, alors elle sera comme Dom le souhaite. Ne plus décider de ce qu’elle sera, s’abandonner à l’autre. Cette situation l’excite, par le mystère de son devenir autant que par les chemins empruntés.
Dom lui a demandé de réserver son après-midi et une partie de sa soirée. Elle retrouve son impatience d’enfance pour le jour de Noël ou une soirée d’anniversaire.
Elle doit le retrouver à son domicile, prendre les clefs chez la concierge qui est prévenue de sa venue.
Lorsqu’il arrivera, elle devra être prête.
Elle profitera de la salle de bain pour se préparer, portera ce qui est posé pour elle sur le lit.
Elle est seule dans cet appartement, commence une visite par la cuisine ouverte sur un salon salle à manger. Une vaisselle du matin s’égoutte. Elle ouvre le réfrigérateur qui est correctement achalandé pour constituer des repas. Elle en profite pour se servir un verre d’eau, comble sa curiosité le verre à la main par le salon. Un mur bleu Klein, un canapé moutarde et une table basse en bois laqué. Une table carrée et ses quatre chaises en bois. Des lithographies encadrées au mur, un lampadaire sur pied de chaque côté du canapé, deux fauteuils Charles Eames en alcantara bleu font face. Un tapis beige sur un parquet de chêne clair huilé donne à la pièce une quiétude chaleureuse. Une bibliothèque de livres mal rangés couvre le mur opposé aux deux fenêtres haussmanniennes. Une sculpture de 2 mètres en plâtre « Femme portant un fruit à sa bouche » trône entre les deux ouvertures. Les rideaux de soie beige et bleu terminent de signer l’ambiance de cette pièce de vie.
La seconde porte donne accès à deux chambres et leur salle de bain. Celle de son maitre où est posé sur le lit ce qui va la vêtir. La seconde chambre est dans le standard d’une chambre d’hôte de bonne facture.
Elle détaille le manteau et reste interloquée par ce qui reste sur le lit. Elle se déshabille, pose ses affaires sur le fauteuil et va dans la salle de bain. Sur le miroir un mot pour elle.
« Bienvenue. Reste le plus naturel c’est comme cela que tu seras la plus belle. Nous allons observer une nouvelle œuvre d’art. »
Samara porte un doigt entre ses jambes et frôle à peine la statuette qui se met à vibrer et commence à se dégonfler. Elle la retire sans forcer. Elle ne sait pas si c’est son anatomie qui s’est adaptée à la statuette ou si c’est le contraire. Mais force est de constater qu’elle aime la mettre dès le matin.
Cette petite statuette, gonfle lorsqu’elle ferme les jambes, vibre lorsqu’elle marche ou lorsque Dom lui envoie un message, s’allonge quand elle ouvre les cuisses. Dans ces conditions il faut être particulièrement concentrée pour ne pas bouger ou ne pas faire un hors sujet.
L’autre extrémité agit comme une ventouse qui masse la plus érectile de cette région tropicale, la succion s’accélère si elle bat la mesure du pied. Elle en a fait la plaisante expérience lors d’un concert de jazz. Ce qui a fait d’elle la plus frénétique admiratrice du jazz band qui se produisait mercredi soir.
Autant dire que parfois, il est difficile de rester de marbre sur sa chaise. Le pire est en réunion. Cette statuette est d’une perversité incroyable pour la mettre dans tous ses états dans les pires moments.
Cela fait presque 5 jours qu’ils ne se sont pas vus depuis l’institut de beauté.
Dom a dû gérer ses émotions et ses désirs tant il est heureux que Samara le suive dans cet univers qu’elle ne connait que par la littérature et des films porno.
Il quitte son travail pour retrouver celle qui l’attend et l’emmener à une soixantaine de kilomètres de la ville dans un village qui fut l’un des lieux de création des impressionnistes. La ville devenue touristique offre des animations et des stages de peinture, dessin et sculpture. Des galeries se sont implantées et de nombreux vernissages sont organisés dans ce lieu bucolique, source d’inspiration pour les peintres de cette école d’hier et d’aujourd’hui.
On peut y rencontrer des grimpeurs de bloc et des randonneurs comme des peintres avec leur chevalet sur l’épaule.
Samara a juste le temps de refermer le manteau lorsque Dom claque la porte d’entrée et apparait dans son champ de vision. Elle lui saute au coup pour lui réclamer un baiser.
Dom se recule pour mieux la désirer. Lui signifie que c’est parfait. Samara l’air circonspect lui demande s’il n’a rien oublié.
« Non tes chaussures vont très bien je t’assure. Allez, on y va »
Elle sourit et le suit dans l’ascenseur.
Une petite pluie fine et le froid d’octobre ne les font pas trainer dehors. Samara tient son manteau serré à deux mains comme pour empêcher la chaleur de s’évader entre les boutons de nacre.
Quelques rues et trottoirs parcourus pour retrouver la voiture dans un parking souterrain met fin à son tourment.
Un signe de la main au gardien de nuit qui prend son service
Passer sous la barrière oblige Samara à faire un grand écart qui fait gonfler la statuette qui déjà vibrait par cette marche rapide. L’agent de sécurité profite de la scène pour loucher sur la cuisse qui s’extirpe de l’ouverture du manteau. Dans un geste reflexe elle tente de refermer l’ouverture et laisse son col s’ouvrir. L’agent, s’il avait pu, aurait applaudit le spectacle. Samara lui sourit pour simple retour et reçoit pour monnaie d’échange du voyeur une grimace confuse.
Dom ouvre la porte à sa passagère contrainte de donner de l’ampleur au tissu pour s’assoir. Elle déboutonne le manteau et relève les pants pour dégager ses jambes protégées.
Les kilomètres et les sujets de discussions défilent. Ils échangent leurs opinions sur des peintres, des sculpteurs et des photographes.
Dom prend conscience que la présence de Samara à ses côtés sera une très bonne façon de combler son déficit de connaissances en matière de sculpture.
Leur complémentarité apparait encore plus que lors de leurs échanges numériques.
La nuit tombe, la forêt devient hantée, les phares allument le paysage qui tombe dans une torpeur. Le village d’artistes peintres se présente à eux. Après quelques virages dans des ruelles à peine éclairées, Dom gare la voiture le long d’un mur à l’arrière d’une vieille grange de pierres enduites de torchis. Une petite porte verte avec un éclairage jaune au-dessus. L’endroit n’est pas glauque mais il n’y a pas âme qui vive de ce côté de la bâtisse. Une plaque stipule que le lieu est la propriété de la municipalité, dédié à l’école des arts et de la peinture. Rien d’alarmant pour Samara qui est toujours en discrétion quant au déroulement de la soirée.
Dom ouvre la porte pour que Samara sorte de l’habitacle. La chaleur de la voiture a fait tomber sa protection de laine qui est largement ouverte pour profiter du confort intérieur.
Quelques pas et elle est invitée à entrer dans le lieu.
Un petit hall éclairé avec des ampoules LED donne froid même s’il fait chaud.
Un homme entre avec une couverture sous le bras par une des portes du petit hall. Samara le reconnait, c’est l’homme qu’elle a croisé avec la femme dans l’institut de beauté.
Ils se saluent, échangent les politesses d’usages.
« Je te la prête deux heures et pas une minute de plus. Nous allons dîner après. Nous avons une table de réservée à l’auberge de Milly. J’y tiens comme à la prunelle de mes yeux, ne me l’esquinte pas. »
Samara en entendant ces derniers mots interroge du regard Dom qui lui demande son manteau. Elle s’exécute pour la troisième fois. Sans comprendre ce qui la pousse à consentir aussi facilement.
Elle se retrouve totalement nue devant le petit moustachu rondouillard. Sa pudeur comme évaporée. Elle est recouverte de la couverture. Dom lui prend ses chaussures qui ne sont effectivement pas adaptées au lieu.
Il l’embrasse sur le front. Ce soir durant deux heures tu vas être l’œuvre d’art à reproduire, tu vas t’offrir aux artistes.
Le moustachu prend enfin la parole
« Nous allons explorer le nu de Courbet à Manara. En passant par Modigliani et Schiele.
Tu changeras de position toutes les dix ou quinze minutes lorsque je t’apporterai de nouveaux accessoires pour aider les étudiants.
Allez suis moi on y va. »
Attend prévient Dom.
Il s’approche de Samara passe sa main sous la couverture qui cache ses épaules et descend juste sous ses fesses, glisse sa main jusqu’au pubis et récupère la statuette. Pas de signe ostentatoire pour le monde Vanille.
À la limite de la panique tout s’enchaine, elle entre dans une grande pièce où une vingtaine d’hommes et de femmes derrière des chevalets ou un carnet à la main l’attendent. Elle est placée sur une estrade en bois de sapin avec un tabouret de bar au centre.
Le moustachu couvre le tabouret avec la couverture de Samara. Sa nudité offerte aux yeux de ces artistes amateurs en herbe. Elle prend une pose et tente de s’immobiliser.
Le moustachu passe d’étudiant en étudiant prodiguant des conseils. Derrière le plus proche chevalet face à elle, une tête sort et lui fait un clin d’œil accompagné d’un large sourire. Elle reconnait la soumise qui accompagnait le professeur de dessin.
Le silence est parfois rompu par un crayon qui tombe ou des souffles qui trahissent la douleur du peintre en peine à interpréter ce qu’il voit.
Certains profitent, peut être, de l’érotisme de la situation où cette femme nue, devient une œuvre d’art. De cette nudité qu’ils ne peuvent toucher que de leurs yeux et caresser du noir fusain. Ils garderont de Samara leur ébauche plus au moins finalisée.
Et parfois le souvenir d’une sculpture vivante qui se transforme tous les quarts d’heure.
Des artistes placent un crayon en ligne de mire pour se trouver des repères. Ils ferment un œil et reprennent leur place en silence.
La petite soumise lui fait des grimaces pour la faire rire, une complicité s’installe et lui permet de rompre sa solitude. Mais Samara tient la pose pour ne pas déstabiliser l’assemblée d’artistes.
Son malaise se dissipe peu à peu, sa pudeur s’estompe, elle se détend, change de pose lorsqu’on lui tend ; tantôt une brosse à cheveux et un miroir à main, un seau, tantôt, un bouquet de fleur, une poupée.
Tant que ce n’est pas un fouet, un martinet ou un collier en cuir noir avec un anneau se dit-elle, l’honneur est sauf.
Sa solitude est troublée lorsqu’elle aperçoit Dom debout au fond de la salle qui lui sourit et lui envoie un baiser de la main.
Surprise par son calme et son contrôle. La vue de son amant lui donne de l’assurance. La fin de la séance se profile, les artistes peintres rangent leurs effets et la remercient. Sa consœur la raccompagne nue à la porte par laquelle elle est arrivée.
Dom le manteau au bras est là. Elle se blottit entre ses bras plus pour chercher le réconfort que la chaleur.
« Si vous me l’aviez dit avant je ne sais pas si j’aurais osé le faire ». Lui souffle-t-elle. Elle cache ses yeux dans sa chemise. Elle est nue contre lui, le respire, l’inhale à le faire disparaitre aux yeux de tous.
Il caresse son dos, sa main suit la courbe de ses reins, prend ses fesses, attrape sa cuisse pour qu’elle prenne appui sur sa hanche, embrasse son cou et ses épaules. Samara passe ses bras autour du corps de son amant. Ils ne forment plus qu’un, dans cette espace à l’éclairage froid.
Aux premiers tremblements il la recouvre du manteau vert en laine et l’exfiltre de la salle municipale.
Tu as été parfaite. Cela a-t-il été insurmontable ? As-tu noté que c’est toi qui donnes un sens aux regards des autres ?
Dans cette situation ta nudité a tout son sens. Personne ne s’est jeté sur toi, ta personne et ton corps deviennent source d’inspiration.
Tu représentes la perfection, la référence à copier, pour ces étudiants en art.
La pudeur et la honte de la nudité sont juste des principes créés pour faire croire que ton corps est sale et source de désirs lubriques incontrôlables.
Ces principes sont là pour interdire essentiellement le plaisir de la femme. Utiliser comme simple instrument de reproduction, un corps féminin doit être caché afin d’éviter de provoquer les hommes jugés incapables de gérer leurs pulsions.
Ce principe excuse le viol par une perte de contrôle de la gent masculine devant l’unique présence du corps de la femme. Ce dernier détourne l’homme de l’autorité suprême.
En bref, la pudeur et la honte que provoque la nudité assurent le contrôle des mœurs et de la morale par le corps.
Samara écoute sans répondre mais intègre le monologue de Dom.
La route dans la forêt prend forme sous le halo des phares.
Samara se blottit sur l’épaule de son chauffeur et lui demande de satisfaire une envie pressante.
Une petite aire de repos aménagée se présente à eux en retrait de la route en plein milieu de cette forêt tombée dans l’obscurité. Une haie de troènes sépare la route de l’aire de repos.
Il ouvre la porte de Samara et l’accompagne dans le plus simple appareil devant le capot de la voiture, les projecteurs semblent la regarder. Elle est assise sur ses talons les jambes écartées, ses deux mains agrippées à la jambe de Dom pour ne pas perdre l’équilibre. Il lui caresse les cheveux. Elle le regarde, se mord la lèvre comme pour lui signifier qu’elle est étonnée de la situation improbable qui se déroule.
Elle pisse nue dans la forêt attachée à un homme, accroupie les jambes écartées avec impudeur.
Quelques voitures passent et éclairent un peu plus la scène insolite. Samara détend sa vessie qui est gonflée comme un ballon de baudruche. Par petits jets stridents la vessie retrouve une taille normale.
Dom descend à sa hauteur, droit dans ses yeux et commence un nettoyage avec une lingette humide et douce. Tous les recoins sont passés en revue, pas une partie de chair n’est dispensée de ses soins. La statuette n’a pas été replacée, l’accessibilité est d’autant plus aisée.
Ils ne se quittent pas des yeux un seul instant, lorsque la lingette s’aventure dans une exploration de l’orifice le plus éloigné Samara lui demande si elle va être surprise longtemps encore.
Pour seule réponse, il la redresse et la bascule sur le capot entre les deux phares. Son dos se colle à la chaleur du moteur, ses deux jambes viennent se poser sur les épaules de Dom. Il enfouit sa tête dans le plus haut de ses cuisses. Sa langue poursuit son inspection avec plus de précision et de douceur que la ouate humide.
Chacune des lèvres à leur tour accueille le visiteur. Les lèvres de chacun des partenaires constituent l’étanchéité pour que la visite se fasse de façon plus intime vers une pousse qui se tend. Samara tangue et sa respiration la trahit. Il lui prend ses seins durcis à pleines mains. Pour laisser se reposer la pousse au bord de l’explosion, il navigue à présent vers une nappe phréatique alimentée d’un fin ruissèlement. En spéléologue averti il contrôle l’origine de ce flux et entre dans un boyau doux. Sans s’y attarder plus que de raison il retourne donner de ses nouvelles au petit bambou qui n’a pas dégonflé. Samara appelle par geintes successives. Pour lui prêter secours, il remonte jusqu’à son visage et prend sa tête à deux mains. Il présente son sexe devant une porte d’entrée déjà largement ouverte et sans plus aucune sécurité. Dans l’unisson de leur souffle Samara succombe et Dom va la rejoindre sans plus attendre.
Il l’embrasse et reste emprisonné entre les jambes de Samara comme pour profiter de ce trop court moment.
Il lui embrasse les seins en se redressant, l’aide à descendre du capot.
Lui offre de quoi se refaire une toilette et la couvre de son manteau.
Ils n’ont échangé aucune parole, seuls les yeux ont parlé.
Elle retrouve ses vêtements que Dom avait soigneusement mis dans un sac sans qu’elle ne le voit.
Elle le regarde et lui sourit, la voiture est déjà sortie de l’aire qui n’a pas été de tout repos. Lui demande si elle peut se rhabiller en prévoyant un refus qui ne manque pas de confirmer ses prévisions.
« Vous ne m’avez pas répondu vous allez me surprendre tout le temps comme cela ? Je ne sais pas si je vais tenir avec ce rythme émotionnel. »
Dom esquisse un sourire malicieux et répond : pourquoi pas ?
Le restaurant dans un village calme offre un petit parking mal éclairé pour sa clientèle, quelques voitures s’y trouvent.
Les deux amants encore essoufflés s’embrassent. Dom retourne Samara, la penche en avant pour qu’elle pose ses deux mains sur le siège. Elle se cambre au contact métallique qui se présente au dernier gouffre inexploré.
Le plug métallique est gobé lentement, tant la zone est lubrifiée par l’excitation des derniers évènements.
Tout doucement Samara en prend possession et la main de Dom quitte le rosebud.
Est-ce que cette réponse te suffit ? demande Dom.
« Je pense que oui » dit-elle un peu secouée.
Une fois rhabillée ils se dirigent vers la petite auberge. Les gravillons craquent sous les pieds. Le rosebud vibre à chaque pas et donne l’impression qu’une bille cogne sur les parois de son rectum. Les vibrations se prolongent à sa base pour solliciter les nervures de son anus.
Ils sont accueillis par la patronne de la maison qui les place et leur présente les menus.
En s’asseyant les jambes de Samara se dérobent et ne peuvent retenir la vitesse de la chute sur l’assise, ce qui a pour effet d’appliquer une pression sur l’engin qui n’en demandait pas plus pour s’enfoncer encore un peu plus en elle.
Ainsi calée, le repas peut commencer.
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Bonjour à tous.
Un grand merci à toutes et tous qui m'ont soutenu. Tout particulierement à Elléonor, Katarina, Ossaum et Vero. Leurs critiques et leurs points de vue de femme, de soumise m'ont aidé à enrichir les personnages et l'histoire. J'éspere que cette suite vous conviendra. J'attends vos réactions. N'hésitez pas à prendre contact en privé pour me laisser vos avis. j'en tiens compte. Se sont les groupes, les posts, les échanges qui m'inspirent.
Vous trouverez des références musicales dans cette histoire. c'est vraiment ce qui passait sur ma playlist lorsque j'ai composé ce récit.
Bien à vous tous et bonne lecture.
PS pour ceux qui découvre cette partie, il est recommandé de lire la premiere partie Le jardin - C1 premier rendez vous.
Merci à Jardin en friche pour sa relecture
Chapitre 1 / 2 – Excuse de miel chaud
Ses yeux s’emplissent de lumière. Elle reste ankylosée sur son siège. Elle sourit.
Un sourire que tous ceux qui ont douté d’eux connaissent. Surpris de leur résultat. Qui prennent conscience qu’ils peuvent faire. Elle sent en elle une énergie folle, une envie de tout foutre en l’air et de crier qu’elle a retrouvé sa liberté. Qu’elle en train de naître. Qu’elle est en train d’éclore. Quelle est en train d’être.
Sa raison revient, il est temps de reprendre le chemin du foyer familial.
Il va falloir gérer, elle le sait. Se cacher, mentir aussi.
Pas question tant que l’on est sûre de rien de tout faire voler en éclat. Cet homme qu’elle vient de voir pour la première fois. Cet espoir qui s’installe. Elle doit prendre son temps pour analyser la situation. Profiter de cette magnifique étape de découverte de ce monde DS dans lequel elle glisse sans le désir de freiner la chute. Savourer la découverte de cet homme.
Que connaît-elle de ce monde hors de quelques romans lus en cachette ? :
«Les Onze Mille Verges» G. Apollinaire. Le plus connu de la littérature française.
« Histoire d’O » de D. Aury (Pauline Reage) évidemment c’est la référence SM et DS.
«L’Art de la fessée» Jean-Pierre Enard/Milo Manara. Depuis cette lecture, elle ne prend plus le train de la même façon. Elle espère une rencontre.
«Le Lien» Vanessa Duriès.
«La Femme de papier» Françoise Rey.
Et puis quelques films aussi qui traitent de la Domination et de l’appartenance qui l’ont aidée à comprendre le mécanisme complexe de la soumission. Quatre films en cinquante ans qui marquent des époques passées. Mais qui décortiquent le processus entre deux personnes. Ce désir d’appartenance de l’un, ce désir de la possession de l’autre. L’ambiguïté de l’autorité et du pouvoir. Les alternatives qui s’offrent à nous. Cette notion de liberté, toute théorique, relative à l’univers dans lequel on se trouve. « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. », dit Rousseau.
Histoire d’O, encore lui, décidément c’est un classique.
Portier de nuit - avec Charlotte Rampling.
La Pianiste avec I. Huppert.
Belle de jour avec Catherine Deneuve.
Elle a aussi surfé sur le net pour comprendre, comme tout le monde, sur des sites spécialisés, mercantiles, encombrés d’hommes en peine de trouver une partenaire de jeu, de brouteurs francophones qui cherchent le pigeon et de promeneurs qui viennent s’émoustiller.
Elle a trouvé des définitions qui ont fait cheminer sa réflexion.
Domination / Soumission/ Maitre / Esclave. Appartenance, abandon de soi, confiance, respect…Consentement, désir, plaisir, liberté, sécurité, protection…. Tous ces mots qui virevoltent. Toutes ces définitions qui n’en finissent pas de s’entrechoquer.
Paul Carrack remercie Sunny pour ce bon moment passé, la chanson accompagne S durant une partie du trajet.
Son sourire la rend encore plus belle. Ses cheveux n’ont pas repris leur place. Elle ne souhaite pas enlever de ses lèvres le goût de son amant qui lui a donné un baiser. La statuette immiscée entre ses cuisses lui rappelle l’univers espéré.
Elle croise une voisine dans l’ascenseur qui tente d’entamer un dialogue convenu, répond sans conviction. Elle ne s’attarde pas sur le palier.
Il est quinze heures, ses deux fils peuvent rentrer à n’importe quel moment du lycée et de la fac. Son Mari rentrera vers dix-neuf heures. Elle fonce dans la salle de bain pour prendre une douche. Elle se retrouve en face d’elle. Le miroir ne ment pas, il reflète une autre femme. Très vite floutée par la buée. Sa nouvelle image disparait.
Que faire de la statuette ? Elle décide de demander à son propriétaire. Cette démarche l’amuse.
Demander l’autorisation !
Elle se surprend à prendre plaisir à le faire. Plus pour avoir un contact avec D que pour respecter un ordre.
Une notification apparait sur l’écran central de la voiture de Dom. Une radio soul diffuse Thee Sinseers pleurent « Seems like » (il manque des guillemets, double point,…)
Un des seuls avantages des embouteillages, c’est que l’on peut répondre à ses messages. On peut réfléchir sans être dérangé. Autour de lui dans les autres véhicules avec le même enthousiasme les voisins tapotent sur des écrans. Plus cocasse encore, ils parlent seuls en regardant dans le vague devant eux, donnant une impression de schizophrénie collective. C’est presque mieux que de voir des personnes qui mettent les doigts dans le nez en pensant que personne ne les voit. Dans un embouteillage on est tous à deux mètres les uns des autres. Il faut vraiment être myope pour ne pas les voir.
D est dans ses pensées. Il est avec S. Mille questions se posent.
Est-elle prête à vivre cela ? Ne suis-je pas en train de faire une connerie en déstabilisant sa vie? Elle ne connaît rien de la vie Ds. Je ne veux pas être professeur de BDSM. Comment la faire avancer dans son cheminement. Elle ne paraît pas sûre d’elle. Je prends le risque de m’attacher et de la voir s’enfuir.
Il répond au message de S « Tu peux retirer la statuette pour te doucher. Bien rentrée j’espère ? Tu as eu une belle hausse de température tout à l’heure. Dans ton nouveau monde ta jouissance m’appartient et tu devras me la demander pour en profiter.»
La file de voiture avance enfin de 20 mètres tout au plus.
Le téléphone se met à vibrer. Le visage d’une femme apparait. La bonne cinquantaine assumée un carré blond, la beauté maîtrisée, le charme rieur. Le nom sous la photo du portrait : Kate.
A peine la communication acceptée la voix de Kate retentit dans le véhicule.
« Salut Dom, comment vas-tu? Je te téléphone pour te demander si tu peux venir à mon institut pour déplacer un meuble. J’ai une petite soirée ce soir. Tu pourras rester si tu veux.»
"Salut Kate, merci de me donner laisser parler (?) pour te répondre. Mais oui je peux. Tu m’as l’air bien excitée."
Service pour service, tu viens de me donner une idée. Peux-tu prendre ma nouvelle protégée en fin d’après-midi après ta fermeture ?»
« Waouh, je meurs d’envie de la voir. Oui amène la moi. »
Aussitôt la communication terminée et 300 mètres de plus, Dom envoie à S un message.
« As-tu des obligations en fin d’après-midi. Peux-tu te rendre disponible deux heures ? Tu seras chez toi pour le souper avec une très belle excuse. Si oui je t’attends à la station de tramway 26 à 17.30 heures. Je te recommande un chemisier et une jupe, rien de plus.»
La réponse ne se fait pas attendre « Oui monsieur. »
Dom contraction de son prénom Dominique en est presque surpris. Il joue quitte ou double. S peut refuser et partir lorsqu’elle prendra conscience de la situation. Mais il a besoin d’en avoir le cœur net. Veut-elle vraiment vivre cela ? Ou est-ce une de ses nombreuses phantasmeuses qui veulent se faire peur et qui provoquent l’indignation au dernier moment.
Son approche est risquée. La mettre entre les mains de Kate aussi vite est très risquée.
Et cet embouteillage que ne se résorbe pas. Il décide de prendre une petite rue adjacente et change de destination afin de se rapprocher de la station de tramway.
Une autre idée lui vient il faut la baptiser. Son pseudo « penséenocturne » peut convenir pour le net mais pas dans la vie au quotidien. Même dans la communauté Ds ce n’est pas idéal. Le visage de S s’affiche dans son esprit et vient se placer en surimpression dans son champ de vision.
La recherche d’un prénom de baptême atténue le stresse qu’engendre la visite chez Kate.
Ce sont les heures les plus longues de Dom. C’est le monde à l’envers. Normalement c’est lui qui fait attendre sa soumise. Parfois de façon involontaire, mais aussi de façon perverse. L’attente provoque un temps de préparation chez les soumis. Tous les sens de celui qui attend sont exacerbés.
Dom a retrouvé son calme dans un café proche du lieu de rendez-vous. Il trouve quelques réponses à ses interrogations.
Je vais savoir si elle veut vraiment vivre Ds dans une heure tout au plus lorsque nous arriverons chez Kate se dit-il en regardant sa montre.
Si elle fait la démarche de rompre son lien de fidélité vanille après avoir fait un cheminement philosophique je n’ai rien à me reprocher. C’est une femme libre. La relation Ds permet à tous les soumis, quel que soit leur genre, de décider librement de leur destin. Je ne lui impose pas de vivre à ma façon. C’est elle qui choisit. Chacun décide de sa destinée. D’une certaine façon, elle rééquilibre sa vie pour supporter sa vie vanille? Si elle cherche autre chose c’est que la vie vanille ne lui convient plus. Son cheminement n’est peut-être pas encore finalisé. Mais notre cheminement se termine-t-il un jour? Comment la faire avancer dans son cheminement ?
Elle ne paraît pas sûre d’elle. Ma mission prioritaire sera de lui donner confiance en elle. La rassurer, la protéger de ses doutes, l’accompagner pour trouver ses réponses afin de l’apaiser.
C’est bien joli tout cela. Mais aussi faut-il que l’on passe cette première étape avec succès. Etape qui paraît très prématurée. « Mais quel con de l’amener chez Kate qui est une véritable pipelette décomplexée.» se dit-il en cherchant l’heure sur l’écran de son smartphone.
Toujours pas de prénom de baptême. Décidément la relation et le rendez-vous de ce soir partent mal.
S descend du tram et cherche du regard l’homme qu’elle n’a vu qu’une fois. Elle s’aimante à lui sur le quai. Cette fois ils s’embrassent avec plus d’intensité. Il la prend par la taille pour la plaquer à lui au milieu de tous les passagers qui descendent et qui montent avec une indifférence totale.
Sa main remonte le long de son dos et vient prendre son cou pour la diriger hors de la station.
Ils marchent, reliés par la main ferme de Dom qui forme une tenaille naturelle. Les cheveux bruns de S recouvrent l’outil et assure son invisibilité. Leur rythme s’accorde le temps d’atteindre l’adresse de Kate et d'en franchir l’antre.
Une cliente finit de payer et deux autres personnes sortent, des employées.
Kate encaisse et termine en vain sa démarche commerciale. Un clin d’œil aux deux nouveaux visiteurs et amis en guise de bienvenue. La dernière cliente est raccompagnée. Kate ferme le rideau de fer.
Bonjour. Elle embrasse Dom et scrute S comme on regarde une œuvre d’art. Superbe « Comment s’appelle cette perle ? »
Avant que S n’ait le temps de répondre Dom lui répond ; Samara.
« Bonjour Samara » dit Kate
Samara Je te présente Kate, elle a le même statut que moi, nous sommes de vieux amis. Nous sommes dans son institut beauté. Kate va s’occuper de toi.
« Es-tu toujours décidée à dessiner notre jardin? Me fais-tu confiance ? Si c’est le cas, obéis lui, je vais rester auprès de toi. Rien ne te sera fait qui te dégradera et te fera prendre de risque avec ton mari. Ni aujourd’hui ni jamais d’ailleurs. »
S rebaptisée Samara est sous le choc. Elle reste coite. Ses yeux couleurs noisette cherchent un indice de ce qui va se passer.
Les enceintes balancent « Black magic woman » de Santana.
Elle se mord les lèvres, regarde Dom. Ses yeux sont rieurs mais interrogent à l’explications ( ?). Son regard devient une supplique en quelques secondes. Pour seule réponse elle n’aura qu’un baiser sur le front.
Kate a déjà tourné le dos.
« Aller viens Samara, ne te fais pas attendre.» lance Kate.
Samara se risque à chuchoter à Dom : « Vous ne me trouvez déjà plus assez belle au point de me mener dans un institut de beauté ?»
« Au contraire, c’est parce que tu es jolie à mes yeux que nous sommes ici. Te rappelles tu nos discussions sur ta formation avant de devenir soumise. ? Ce que va faire Kate te permettra de t'aider à te glisser dans le costume que tu souhaites porter. Maintenant va, je te rejoins dans une minute. »
« Dom tu peux me déplacer les meubles noirs métalliques devant la caisse. »
Les meubles sur roulettes sont facilement déplacés. Le sol carrelé n’offrant aucune résistance.
Il rejoint les deux femmes.
Une table avec un drap blanc dans une petite pièce, Samara sait où elle est. Elle connaît cette ambiance.
Elle reste debout, Dom lui prend sa veste pour la poser sur un fauteuil qui trône plus loin. Samara comprend que le lieu pousse à l’effeuillage. Elle se met face à Dom, son cœur va exploser. Elle déboutonne son chemisier lentement. Le chemisier ouvert laisse apparaître deux globes blancs pointus. Il tend la main pour la décharger de son chemisier.
Kate s’affaire à préparer une mixture odorante que Samara ne reconnaît pas dans les salons d’esthétique qu’elle fréquente habituellement.
Torse nu. Les yeux plantés dans ceux de Dom. Tendue entre fierté et provocation. Samara reste silencieuse.
Le visage de Dom est impassible, il s’avance à la toucher. L’embrasse sur une épaule et se recule de nouveau comme pour lui donner la force de continuer son strip-tease.
Samara fait passer ses mains dans son dos faisant ressortir une poitrine qui ne demande qu’à être mise en valeur.
Le chant de la fermeture couvre le silence. La jupe foncée s'effondre à ses pieds. Samara dévoile une friche noire.
Sans un mot Dom s’agenouille pour ramasser la jupe. Il reste à ses pieds, prend le mollet droit d’une main pour lui lever la jambe et la déchausser.
Il embrasse la toison et recommence la manipulation avec la jambe gauche.
Pas un mot n’est dit.
Il pose un second baiser sur le nombril, se redresse lentement, pose l’ensemble des effets sur le fauteuil.
Samara est figée. Statuette est en place.
Kate se retourne. Et découvre le dos de Samara, ses reins, ses cuisses. Sa peau caucasienne bronzée de l’été. Le soleil des vacances a dessiné sur ses fesses un maillot blanc bien sage. Le dos est coupé en deux par une bande blanche comme pour déterminer la séparation d’un espace de jeu où deux joueurs doivent s’affronter.
Dom met sa main sur le haut de la tête de Samara et lui fait faire une rotation de cent quatre-vingts degrés. Kate la regarde avec l’intérêt du sculpteur qui découvre son modèle.
« Bon il y a du boulot ! Allonge-toi, tu sais comment cela se passe j’imagine.
« Dom tu me déconnectes la statuette. » D’une main professionnelle Kate désenclave le sexe de Samara de la statuette qui se dégonfle. Samara a ouvert presque machinalement les jambes pour faciliter l’exfiltration malgré la surprise de la main de Kate qui s’y est immiscée.
Mais à ce stade, Samara n’est plus à cela prêt. Dom la regarde elle, immobile, nue. Elle est le centre d’intérêt. Cela fait trois mois qu’ils échangent des messages et à peine vingt-quatre heures qu’ils se sont rencontrés dans le café restaurant. (Voir la première partie le rendez-vous). Elle est au centre de la scène.
Dom ne voit plus rien d’autre que Samara qui se rend lentement. Doucement. Elle en a le tournis, les bruits, les odeurs et les regards de son compagnon qui la déchiffre.
Intérieurement Dom retrouve son calme naturel. Il n’a pas essuyé un refus de Samara. Elle est encore là, offerte à une inconnue.
C’est n’importe quoi se dit-elle. Elle n’a pas peur. Ne perçoit aucun danger. Elle est dans un institut de beauté.
Ce qui est surprenant c’est le rythme des évènements.
Ce qui est incroyable c’est qu'elle aime cela. Cela l’amuse même. Comme si elle se mettait hors de sa zone de confort. Jusqu’où peut-elle aller ?
Lorsqu’elle va à sa salle de gym, elle est nue dans les vestiaires avec d’autres. Alors nue sur une table d’esthéticienne, pourquoi pas ?
Sa copine de gym passe ses vacances dans des camps de naturistes.
La pudeur dépassée elle se concentre sur le regard de Dom.
Kate se place au-dessus d’elle et commence à étaler la pâte noire et chaude sur l’aine. Lui écarte les jambes pour mieux étaler sur l’intérieur des cuisses.
Un regard entre Kate et Dom. Le sexe de Samara est totalement enduit de la pâte qui sent le miel.
« J’ai fait le soumis de Val hier. Les mecs quelle bande de chochottes je te jure. Il n’a pas arrêté de bouger et de gémir. Nous l’avons attaché pour finir, sinon on y passait la soirée. Il a été puni sur place ce con. Il est reparti avec les fesses bien marquées je peux te le dire. Val m’a dit qu’il serait puni encore le soir. Ça va lui passer l’envie de recommencer la prochaine fois. »
Kate et Dom rient de bon cœur. »
« C’est pour quand ? »
« Ce soir justement »
Samara ne perd pas un mot de leur conversation sans y être associée. Elle se sent comme un animal que l’on a mené au toilettage. Tout le monde pourrait passer devant elle qu’elle ne retiendrait pas l'attention. Elle a la sensation que tout le monde peut venir la regarder intervenir sur elle comme si c’était un objet sans aucune considération pour sa pudeur, son intimité.
Kate commence d’un geste technique à décoller par petits coups secs des morceaux de cire.
Samara contient sa douleur surtout lorsque le mont de Vénus est attaqué par l’armée de doigts agiles de Kate. Pas question de contrarier Kate et de prendre le risque de décevoir Dom.
Une serviette humide parfumée apaise la peau agressée dépourvue de sa protection de poils pubiens.
Dans les enceintes Brian Ferri déroule son « Slave to love », amusant non ?
Samara a toujours le regard plongé dans celui de Dom. Sa grimace comme une moue semble signifier qu’il est satisfait du résultat.
D’une tape sur l’intérieur de la cuisse Kate demande à Samara de se retourner.
Elle se place sur le côté et dégage ses reins en se cambrant.
Pour toute réponse elle prend une claque sur les fesses avec l’ordre ferme de se mettre à quatre pattes.
Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi, je n’ai pas le temps ce soir. Dépêche-toi.
Dom ne dit rien et laisse Kate opérer.
Samara s’exécute, colle sa joue sur le papier de la table.
Les deux mains sur les collines facilitent la fin de l’intervention.
Samara consciente de sa position totalement impudique, offre à son accompagnateur une vue imprenable sur ce qu’elle a de plus intime.
Cette situation finit de faire tomber ses retenues de pudeur et de honte. Après cela, elle n’aura plus aucune barrière pense-t-elle.
Le miel chaud est arraché comme on épluche un fruit. Chaque fois que Kate arrache un morceau, Samara retient son souffle et ferme les yeux. Les lèvres, le SIF, le tour de l’anus ainsi dévoilés retrouvent la douceur d’une peau de bébé.
Kate donne une serviette humide et la tend à Dom pour qu’il nettoie la zone épilée.
Samara ne perçoit pas ce changement. Lorsque Dom pose sa main sur ses reins. Elle ouvre les yeux comme pour marquer sa surprise. Mais la douceur de sa main est bien plus plaisante que celle de Kate qui avait une démarche technique. La chaleur de sa caresse marque la fin définitive de l’intervention technique.
It Ain’t over ‘ Til it’s Over . Leeny kravitz l’aide à s’abandonner.
La chaleur de la main la réconforte. Le linge humide parfumé apaise sa peau. Elle fait danser doucement ses hanches jusqu’à la fin du morceau. La main de Dom suit maintenant le rythme de Chris Rea qui chante « Looking for the summer » et visite le doux relief des deux valons pelés. La faille de séparation ouverte donne l’accès à un puits plus sombre. Un peu plus bas, Samara laisse le temps à son compagnon d’envisager une plus lointaine exploration. La danse de ses reins dévoile une fissure humide encore à vif.
Le nettoyage finalisé, il impose à Samara une position plus consensuelle et la recouvre de sa veste chaude.
Il l’embrasse et lui susurre « Bienvenue dans mon jardin. »
Il lui passe la main dans les cheveux pour coincer une mèche avec son oreille. Les yeux de Samara exprime un sentiment dont le sens est encore abscons pour Dom. Il devra l’apprendre pour bien l’accompagner sur le chemin de leur jardin. Pour comprendre ses silences.
Samara est assommée.
Elle reparle enfin : « Pourquoi Samara ? »
Samara : c’est un prénom arabe classique. Il signifie « conversation nocturne » ou « conversation au clair de lune ».
Je ne savais pas que je te baptiserais ainsi en entrant chez Kate.
Mais je ne sais pas, c’est ce que tu m’inspires avec tes yeux noisette expressifs, tes cheveux bruns, ta peau mate.
Je ne suis pas Arabe et je ne parle pas la langue, je ne suis pas en accord avec leur façon de traiter les femmes en Afghanistan. Ni sur le rôle qu’ils donnent aux femmes dans le monde islamique. Mais je trouve mélodieux la sonorité de ce prénom.
C’est un ami maghrébin qui m’a donné la signification de ce prénom.
Depuis trois mois nos conversations se sont terminées tard, n’est-ce pas ? C’est peut-être pour cela.
Tu seras toujours traitée comme aujourd’hui avec moi tout le temps.
« Tu peux encore décider d’arrêter ici si tu le souhaites. »
Accompagné d’un regard qui lance des couteaux elle lui répond dans un souffle.
« Il n’en est même pas question. Je viens de passer le moment le plus intense depuis la découverte de mon plaisir. Si j’arrête là je meurs. »
Ne remets pas la statuette pour rentrer au cas où tu serais irritée.
Il l’embrasse de nouveau. Elle s’est recroquevillée sous la veste de son homme. Son odeur l’envahit. On ne voit plus que ses yeux.
« Merci de vous occuper de moi. »
« Tu es une soumise très attachante Samara. Habille-toi et rejoint nous »
Il sort de la pièce et rejoint Kate.
Lorsque Samara les rejoint, ils sont dans leur conversation.
« Qui est marqué ce soir. ? Le soumis de Val justement. Et deux autres soumises. »
Il est demandé à Samara de s’éloigner afin que la conversation se termine. Certainement un sujet qui ne concerne pas une soumise ou une esclave.
On cogne au rideau de fer de la porte de l'institut. Un homme et une femme entrent. Lui petit rondouillard à moustache, elle plus grande en basquette mais habillée d'un long manteau bleu qui lui descend jusqu'aux chevilles. Elle porte un jonc en or autour du cou. Elle dénoue sa ceinture et s'extirpe de sa seule protection bleue quelle pose sur une chaise.
Elle se place dans son plus simple appareil, les mains dans le dos, au côté de Samara . Elles échangent des sourires.
L’une à côté de l’autre, elles font connaissance sans se parler. Uniquement par le regard.
Samara vient de faire connaissance avec sa première consœur. Elle met à son tour ses mains dans son dos comme pour lui signifier son statut qui ne laissait aucun doute.
Samara et Dom laisse Kate à sa soirée et retrouvent leur voiture.
Sur le retour Samara ne quitte pas des yeux son cavalier.
« Intense comme journée pour moi » glisse Samara.
« Rendez-vous chez l’esthéticienne cela ira comme excuse ? »
« Je n’ai pas envie de rentrer monsieur »
Elle se mord les lèvres pour toute autre réponse.
Il la rapproche de chez elle afin de lui faciliter le retour.
Dans le tram Samara se surprend à se trouver différente et regarde les voyageurs comme un anthropologue le ferait pour étudier une civilisation perdue.
Elle est plus fatiguée qu’après une séance dans sa salle de gym. Elle va pouvoir faire des économies se dit-elle.
Elle reçoit un dernier message de Dom. Elle rentre à pied pour respirer un peu seule.
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Bonjour
Voici un premier texte qui pose les personnages. J'ai volontairement prénomé mes personnages S pour Soumis (e) et D pour le Dom. Chacun mettra les prénoms et les genres qui lui conviendront.
Je plante dans ce premier volet la situation que beaucoup rencontrent certainement sur les sites. Et le ressenti pour les premiers rendez-vous.
IL faut donc imaginer que nos deux personnages ont loguement echangé par message mais qu'ils ne se sont encore jamais vu même pas en cam.
Vous comprendrez le titre de cette histoire dans un prochain
Je souhaite à tous ceux qui vont lire une bonne lecture.
Merci à Jardinenfriche pour la relecture.
Ymer White
Le jardin C1 - Premier rendez-vous
Après tous ces échanges de présentation fastidieux et classiques. Ces nombreux messages pour faire connaissance et déchiffrer les attentes de chacun sur les sites de rencontre.
Après tout ce tri de messages qui deviennent des agressions masculines quand on est une femme soumise ou non.
Après tous ces faux profils qui demandent de l’argent à un moment donné quand on est un homme.
Après toutes ces désillusions de ceux ou celles qui vous faussent compagnie sans dire au revoir et sans aucun prétexte. Certainement les mêmes qui vous posent une question dans une soirée et qui n’attendent pas la réponse pour partir discuter avec une autre personnne.
Après toutes ces frustrations provoquées par la malhonnêteté de ceux ou celles qui vous tiennent en haleine pendant une semaine, (rarement plus) et qui ne sont venus que pour s’émoustiller un peu.
Après s’être rassuré quant à la réalité et l’existence de la personne qui se cache derrière le pseudo. Souvent très difficile à faire pour des raisons de confidentialité et de sécurité disent-ils ou elles.
Alors qu’enfin, on pense avoir rencontrer une vraie personne. Et que les désirs commencent à faire leurs œuvres.
Que les sentiments naissants poussent à la confidence, l’addiction fait son chemin. Les messages sont attendus avec impatience et anxiété. Les ventres se nouent sans s’être vu, ni touché. L’angoisse de perdre l’autre devient prégnante, Après tout ce que l’on s’est dit, tous ces sujets abordés. Toute cette intimité dévoilée. Deux mois d’échanges avec un rythme qui s’est accéléré et qui devient effréné. Il faut maintenant se décider, faire le pas, vite se rencontrer. Cela devient difficile de travailler. De vivre à coté tout simplement. L’esprit devient tout occupé à cet (te) inconnu (e) virtuel(le) avec qui on partage un autre monde.
Le mobile posé à côté du clavier pour elle, affiche les notifications sur l’écran avec cette petite sonnerie qu’elle lui a choisie pour différencier l’arrivée de ses messages. Ses collègues commencent à sourire à chaque fois que l’écran s’allume et frétille. Elle se jette dessus comme une goulue qui a déjà besoin de sa dope. Elle a envie de lui faire sa demande. C’est à elle de le faire. C’est lui qu’elle veut comme maitre. L’univers qu’il lui propose, sa façon de voir la relation, lui convient. Mais elle n’a que deux photos de lui. Peut-être des photos qui ont dix ans. Comment va-t-elle le reconnaitre. Va-t-il lui plaire ?
Pour lui, entre une réunion client et une réunion avec son équipe, cela devient de l’impolitesse et cela frôle parfois l’irrespect… Mais c’est plus fort que lui, il a besoin d’elle maintenant pour avancer. Il le sait, c’est elle qui va le compléter, qui va l’accompagner. Si cela se trouve c’est encore un brouteur africain, qui se fait passer pour ce qu’il veut entendre. Et si elle vient vraiment à ce premier rendez-vous va-t-elle lui plaire ? Évidemment les deux photos qu'elle a envoyées sans montrer son visage sont magnifiques. Certainement des photos de vacances où le corps rayonne.
La première rencontre est convenue vers 14.00 heures dans un café de centre-ville.
S n’a aucune contrainte vestimentaire. Elle doit faire selon sa nature, son statut et la façon qu’elle imagine devoir s’habiller pour vivre sa relation M/s en toute sérénité.
Il va sans dire que c’est totalement nouveau pour S. Elle se décide à franchir le pas. Elle est en ébullition, entre excitation et anxiété.
Cela a été plus fort qu’elle, même si elle a longtemps résisté. Elle a visité les sites dédiés à la domination et à la soumission. Elle a fait des dials avec des personnes qu’elle n’a jamais rencontrées.
Cela fait des années qu’elle fantasme sur ce thème, malgré un mariage réussi et une vie de famille tranquille et réglée dans le respect des conventions. Un amour qui s’est transformé en affection mutuelle. Des ados qui finissent de saper son couple tranquille. Elle a un travail qui la comble, des responsabilités professionnelles et familiale, son cerveau est en ébullition.
Mais, il y a un mais.
D’où vient ce besoin de glisser dans cet imaginaire à en rêver la nuit ? ou à ne pas en dormir.
D’où vient cette attirance pour la soumission ?
Pourquoi ce désir de se donner à un ou une autre ? Qu’est ce qui lui manque ?
Se faire diriger, punir comme lorsqu’elle était enfant. Se sentir protégée, en sécurité lorsqu’elle se donnera ? Et peu importe que ce soit avec une femme ou un homme. Car elle est certaine de vouloir une autre vie, un autre univers, une autre intimité, d’autres règles qui régiront sa vie. Elle est prête à faire ce qu’on lui demandera de faire.
Enfin elle ne sait plus... Elle se persuade qu’elle ne refusera pas les caresses d’une femme pour la mener à l’extase. Elle ne s’est jamais senti Bi pourtant.
Tout cela affole et chahute son quotidien et son éducation.
C’est une remise en question de beaucoup de ses certitudes. Une remise en question de ses interdits, des conventions sociales, de son éducation. Où va-t-elle s’arrêter, si elle franchit le pas ? Le pourra-t-elle ?
A la maison c’est elle qui gère.
Mais là, dans cette relation qui se présente, elle retrouve sa nature profonde. Sa fragilité et ses forces aussi. Son désir reprend sa place. Sa nature commence à crier. Un besoin de vivre autre chose la tiraille. Elle a l’impression de reprendre la main sur son destin et en même temps de partir à l’aventure.
La lumière du café baignait la salle d'une ambiance à la fois chaleureuse et mystérieuse. Au fond, une musique douce et sensuelle flottait dans l'air, créant un cocon propice aux confidences. Quelques clients du service de midi étaient encore attablés. C’est vendredi, l’ambiance est plus décontractée. Le soleil d’octobre fait de la résistance. Une chaleur douce presque estivale donne l’impression que l’on est encore en vacances.
S est arrivée en avance, s’est installée à une table discrète en fond de salle. Un café et un verre d’eau lui a été servi. Ses doigts jouent nerveusement avec le bord de sa tasse de café. Elle porte une robe rouge et blanche qui épouse ses formes avec élégance, laissant entrevoir juste ce qu'il faut de sa poitrine. C’est peut-être exagéré, pensait-elle pour un premier rendez-vous. S avait changé plusieurs fois de tenue avant de partir en retard. Sa garde de robe ne lui convient plus. Ça aussi il faut que cela change mais ce ne sera pas à elle d’en décider. Elle a le cœur qui bat un peu plus vite à l'idée de le rencontrer. Dans sa tête c’est une tempête d’images qui défilent comme un film, des messages qui sonnent et lui reviennent à l’esprit. Ce qu’elle a dit, ce qu’il lui a dit. Elle a envie de fuir et est incapable de le faire. Elle a un furieux désir de laisser le destin accomplir sa trace. Et surtout de ne jamais avoir la frustration de ne pas avoir saisi l’opportunité de reprendre sa vie en main. De créer son univers. Son jardin.
S envoie un message à D pour le prévenir qu’elle était arrivée et où elle se trouve. La jupe sans être trop courte laisse ses cuisses coller à la banquette. Les dernières chaleurs contribuent à envelopper S d’excitation et de nervosité qu’elle ne sait ou ne veut plus gérer. Les secondes d’attentes deviennent des minutes, les minutes deviennent des heures.
Calme, son regard balaye la salle avant de se poser sur elle. D est habillé, d’une simple chemise blanche qui souligne ses épaules, un jean et une veste de costume sombre. Rien d’ostentatoire. Une démarche calme. Il repère S et s’installe à une table derrière elle, sans qu’elle ne puisse l’entendre ni le voir. Il commence à lui parler d’une voix douce à l’oreille.
Elle sursaute et tente de se retourner. Mais très vite D lui ordonne de rester en place. Elle ne sent que sa chaleur et son parfum.
« Êtes-vous toujours certaine de vouloir me rencontrer et me voir ? Vous pouvez encore vous enfuir » lui demande-t-il.
« Oui encore plus certaine »
« Confirmez-vous ce que vous m’avez dit sur vos messages ? »
Il lui liste d’une voix douce et calme à l’oreille.
« Vous cherchez un statut d’esclave, à devenir la propriété d’un homme. C’est la seule vision de la relation, du mode de vie dans lequel vous souhaitez vous épanouir.
Être totalement dans un cadre d’appartenance convenu conjointement. Un cadre comprenant : Obéissance, servilité, subordination au maitre. Liberticide et coercitif en permanence. Le propriétaire devient la seule et unique référence et le centre de votre pensée, tout le reste étant secondaire.
Les règles de l’univers créées ensemble (Notre jardin), avec ce rapport Maitre Esclave qui supplante totalement les règles communes de la société Vanille.
Ce cadre vous ôte réellement toute liberté. Je vous cite « que je sois sous emprise, asservie et que si je ne satisfais pas ou déroge aux règles pour x raisons, le Maitre me le fasse savoir de manière stricte. »
Vous acceptez, souhaitez et validez en toute conscience d’être punie de différentes façons, parfois comme une enfant, parfois comme un animal de compagnie, parfois comme une esclave.
Les tabous et pratiques intouchables sont : pedo, zoo, marques au sang, aiguilles, scarification, scato poussée, usage de drogue, tout ce qui peut être à risque pour la santé et les dégradations définitives du corps.
Le tutoiement sera utilisé pour le dominant. Le vouvoiement exclusivement pour l’esclave.
Des rituels seront imposés pour la dévotion que doit avoir l’esclave à son maitre.
Votre corps et votre intimité ne devra avoir aucun mystère a votre propriétaire. Vous donnez l’entièreté de votre liberté de choix à votre maitre.
Des positions seront imposées pour formaliser les moments importants du quotidien.
Vous souhaitez portez un symbole en toute circonstance même dans le monde vanille.
Est-ce bien cela ? »
« Oui Monsieur c’est ce que je vous demande. C’est ce que je veux avec vous. »
« Dans ce cas, pour me signifier votre accord, retirer votre culotte Si vous décider d’aller le faire aux toilettes. A votre retour, vous traverserez la salle avec votre culotte à la main et vous la posez sur la table.
Vous me retrouverez assis en face de vous.»
S a un instant de surprise et tente une bravade :« Et si je n’en porte pas. »
« Il va falloir me le prouver sur le champ. Vous pouvez l’enlever ici si cela vous chante. Pour le moment vous avez encore cette liberté de choisir. Dans le monde dans lequel vous vous apprêtez à entrer, vous n’aurez plus ce choix.»
S se lève et se dirige vers les toilettes pour s’exécuter. Un dernier regard dans le miroir du sous-sol, sa culotte à la main, elle se regarde une dernière fois, retouche sa coiffure, tire sur sa robe pour la descendre encore plus bas, pour ne pas ressembler à une bimbo de vingt-cinq ans qui veut « pécho ». Elle qui en a 25 de plus.
À son retour elle découvre son futur se dessiner. Elle dépose le morceau de tissu fin, blanc sur la table avec un sourire malicieux en signe de victoire. Maintenant elle ne peut plus revenir en arrière. C’est fait.
Elle s’assoie et le dévisage enfin. À cet instant, un sourire complice se dessine sur ses lèvres, et elle sait qu’elle a fait le bon choix.
Il s’approche d'elle, son regard brillant d'une lueur taquine. « Enchanté, S. j’espère que tu n'attends pas depuis trop longtemps. »
« Juste ce qu'il me faut pour me mettre dans l'ambiance » répondit-elle avec insolence en le fixant dans les yeux, un léger frisson parcourant son dos.
Ils échangèrent des banalités au début, mais rapidement, la conversation devint plus intense, plus chargée. Les mots se frôlent comme des caresses, les sous-entendus s'accumulent entre eux comme une promesse silencieuse. Comme s’ils se connaissaient depuis fort longtemps, mais que des années de séparation les avaient mis à distance.
Ses cuisses se recollent au plastique de la banquette et un feu intérieur commence à ruisseler doucement entre ses cuisses. S sait ce que cela veut dire et sans culotte cela va très vite devenir gênant. Cette situation ne fait qu’empirer au fil des minutes qui passent. Son excitation devient difficile à contrôler. Mais ce qui la surprend, c’est qu’elle s’en fout. Complétement. Elle a presque envie de le crier.
« Alors, ce que nous avons partagé sur le site... c’est sérieux pour toi ? » demanda-t-il, s’appuyant légèrement en avant, les yeux rivés sur les siens.
Elle soutint son regard. « Pour moi, chaque rencontre a son propre potentiel. Mais j’aime l’idée de découvrir... jusqu’où cela peut aller. L’univers que nous avons dessiné lors de nos échanges m’attire et fait écho en moi.»
D se pencha encore un peu plus, sa voix devenant un murmure. « J’ai toujours cru que le vrai équilibre réside dans l’établissement de la soumission et de la domination. Est-ce que cela te parle ? »
S sentit un frisson d’excitation la traverser. « Plus que vous ne l’imaginez et c’est la seule raison de ma démarche aujourd’hui. Je veux découvrir ce jardin dont vous m’avez parlé.»
Il esquissa un sourire, satisfait. « Alors, dis-moi, ce qui t'attire vraiment ? »
Sans retenue et avec un enthousiasme à peine retenu, elle répond : « L’inattendu, la tension, l’inconnu, ma culotte sur la table à la vue de tous. » Elle marque une pause, savoure le moment. « La possibilité de perdre le contrôle… sous le regard d’un homme qui sait ce qu'il veut, devenir sa propriété et le servir pour son plaisir, être protégée, que le jardin que vous m’avez décrit devienne notre refuge. Je veux devenir une femme. Celle que vous souhaiterez que je devienne. »
Leur échange devient un jeu, chaque mot pesé, chaque geste chargé de promesses. Le serveur vient avec leurs cafés, son regard est instantanément capté par la culotte qui trône. Il dessert la tasse vide et repart avec un sourire entendu vers D. Mais son service devient secondaire à ce qui se joue entre eux. S prend une gorgée, ses lèvres glissent délicatement sur la tasse, puis elle la pose lentement, ses yeux ne quittant pas ceux de D.
« Que dirais-tu de continuer cette conversation ailleurs ? » proposa-t-il, une lueur de défi dans le regard.
Elle hésita un instant, le cœur battant, puis un sourire provocateur se dessina sur ses lèvres. « J’aime bien l’idée. Mais n’oubliez pas, que je ne vous appartiens pas encore. Vous m’avez dit que je serai éduquée et que c’est seulement après que je serai définitivement votre.»
« Alors pourquoi avoir accepté de me présenter ta culotte ? N’est-ce pas un premier vœu d’appartenance ?»
“Non du courage, un esprit de challenge et de curiosité, l’envie de mener avec vous mon cheminement dans cet univers que je ne connais que de façon virtuelle. C’est une décision de raison.”
Les joues de S se teintent de rose, elle baisse les yeux et lui dit avec un sourire teinté de légère provocation : « Non C’était pour vous découvrir et parce que nos échanges et aujourd’hui me font basculer doucement vers un non-retour.»
Il se lève, paie la note et l’invite à le suivre. S décolle ses cuisses, retient sa robe en souhaitant que son excitation n’a pas signée sa robe blanche. Ils quittent le café, l’excitation et le mystère enveloppent leur rencontre d’un halo presque palpable. Le monde extérieur semble s’évanouir, les laissant seuls dans leur bulle, prêts à explorer les profondeurs de leurs désirs.
« Je vais te ramener à l’adresse qui te conviendra. »
S ne parle plus, elle est déchirée entre la frustration de ne pas aller plus loin et le désir de rentrer pour ne pas franchir les dernières frontières de sa raison. Elle a envie de le lui dire mais elle en est incapable comme paralysée.
Une fois installés et en route, la conversation devient plus légère. Cette fois, c’est sur le cuire des sièges que ses cuisses se collent, S ne retient pas sa robe qui remonte outrageusement, pose son sac à main sur ses cuisses pour compenser le glissement de sa robe. Son sexe appelle à ses sens, les signes de son excitation ne pourront plus être dissimulés. S le sait c’est trop tard, elle ne contrôle plus. Elle est heureuse de retrouver cette sensation qu’elle avait oubliée...
D la rassure en lui signifiant qu’il a été ravi de la rencontrer.
Une fois à destination il lui tend un paquet cerclé d’un ruban rouge. Il l’embrasse pour la première fois, lui redonne sa culotte et lui ouvre la porte. La voiture repart et s’éloigne.
S se retrouve seule devant sa voiture qu’elle avait garée non loin de son domicile pour rester discrète.
Elle ouvre le paquet à l'abri des regards dans son véhicule, découvre un mot plié en quatre ;
Ici commence ton cheminement. Pour démarrer ta démarche porte le lorsque tu seras prête.
Lorsque tu le portes, tu es sous mon autorité et tu ne peux l’enlever que lorsque je t’y autorise.
C’est donc toi qui rythmes ton cheminement au quotidien et moi qui décide de la fin.
Tu peux me demander de l’enlever avec des explications, mais je ne suis pas obligé d’accepter ta requête.
Je serai informé à chaque fois que tu décides de le porter et à chaque fois que tu le retires.
Lorsque tu seras prête, porte le.
Je t’embrasse
D
Dans le paquet se trouve un petit objet de couleur métallique d’environ 15 cm de long. Lisse et courbe, doux et rigide à l’extrémité, souple en son centre. La forme ressemble à une statuette modelable. On peut presque en faire un bracelet. Il est plat à une extrémité, d’une largeur d’un demi-centimètre. Une face en forme de ventouse, le verso en forme de dôme.
La seconde extrémité ressemble à une ogive qui prend la forme souhaitée sous la pression de la main. Comme de la pâte à modeler pour enfant.
Présenté tout droit dans sa boite l’utilisation ne saute pas aux yeux de S.
Lorsque S en comprend l’usage, elle le glisse sous sa jupe. Ajuste l’objet à son intimité. Ancré entre les parois lubrifiées et agrippé au bouton le plus sensible, la statuette prend sa place et s’adapte à l’anatomie de S. La ventouse absorbe le clito qui s’y blottit. L’objet se colle et s’ancre par sussions successives. A l’autre extrémité, l’ogive progresse sans difficulté dans le conduit ruisselant et chaud.
Quelques secondes à peine était-il en place qu’une petite vibration se fait ressentir. Son téléphone sonne et une notification signé D s’affiche.
« Déjà ! alors bravo pour ce courage. Bienvenue dans le jardin, Je suis heureux de t’avoir à mes côtés. Tu m’appartiens jusqu’à ce que je te dise de le retirer.»
S répond : « Merci je suis heureuse d’y entrer avec vous et impatiente de franchir les étapes de ma nouvelle vie. Apprendre mes nouvelles règles de vie pour vous servir, être guidée et protégée par vous».
Surprise par le message et submergée par l’emprise déjà palpable de l’objet en elle. S se laisse aller sans lutter. Les premiers signes du désir sont déjà passés et les premières vagues de spasmes musculaires se font ressentir. Ses fesses maintenant trempées sont au contact direct du siège. Elle n'a pas eu le temps de réajuster sa robe sur son siège en plaçant l’objet.
La fréquence cardiaque s’accélère, le point de non-retour est proche. Elle ferme ses yeux pour ne pas être accaparée par un élément extérieur à son plaisir. S a les deux mains agrippées. L’une à la porte et l’autre arrache le siège. Une décharge lui fait décoller les hanches d’un seul coup. Elle lâche un gémissement dans un souffle long. Ses muscles du ventre se tendent, elle jouit sans avoir pu faire durer et contrôler. Les spasmes et les contractions la secouent, ses seins lui font presque mal. Les personnes qui pourraient la surprendre sur le parking n’ont plus aucune importance.
Une fois la tornade passée, le souffle encore rapide, elle prend conscience qu’elle ne s’est même pas caressée. Sa robe est totalement fripée. Ses cuisses et ses fesses baignent sur le siège, elle se surprend à mettre en bouche ses doigts pour prolonger avec le goût et le parfum (de ?) son plaisir. Elle garde ses yeux clos, sa tête repose sur l’appuie tête. Sa coiffure ne ressemble plus a rien.
Lorsqu’elle retrouve un brin de calme, que ses yeux se sont réhabitués à la lumière du jour, que son cœur bat à un rythme mesuré, elle tend ses jambes pour les décontracter. Tout son corps se détend, ses bras reposent sur le siège. Elle n’a pas encore la force de redescendre sa robe sur ses cuisses.
Elle ouvre la fenêtre de sa portière et respire une grosse bouffée d’air.
Elle vient à la vie.
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