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scenarista

femme soumise. Vit à Picardie, France. 28 ans.
Je me décris
Ici pour discussions, évasion, et surtout écriture.
Ce que je cherche
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Au cours d'un été, je participe à une soirée chez des amis à la campagne, une soirée joyeuse et animée, qui se prolonge tard dans la nuit. À la fin de la soirée, alors que je rentre chez moi, je dois emprunter une petite route sinueuse traversant un bois et traversée par une voie ferrée. En arrivant près de cette voie, une voiture attend déjà son tour pour passer, mais l’alarme d’un passage de train retentit et la barrière du passage à niveau s’abaisse. Je me colle tranquillement derrière, en écoutant de la musique et en patientant.
Et puis, tout bascule en une fraction de seconde. Faisant soudainement tomber mon téléphone, je fais un faux mouvement pour le rattraper, mais mon pied appuie alors violemment sur l'accélérateur. Ma voiture percute et pousse alors d’un coup la voiture devant la mienne, celle-ci fracassant la barrière et arrivant sur les rails. Je freine alors brusquement, et en relevant la tête, j’assiste à la destruction de la voiture, pulvérisée par ce train de marchandises qui arrivait à pleine vitesse. Je reste pétrifiée quelques instants et, par réflexe, je recule et fuis la scène de l’accident. L'obscurité et la fatigue se combinent, rendant la conduite difficile. Je m'arrête brusquement et descends pour inspecter les dégâts. Je découvre avec horreur que l’avant de ma voiture est légèrement endommagée. Mon cœur bat la chamade, et l’idée d’appeler la police me traverse l’esprit. Mais prise de panique, je décide de rentrer chez moi, ne voulant pas risquer de rencontrer la gendarmerie alors que j'ai consommé de l'alcool.
Pendant des jours, je n’ose sortir de chez moi, répondant au strict minimum par téléphone aux questions que mes amis peuvent me poser. Pendant des semaines, je m’attends à recevoir une convocation de la gendarmerie, mais il ne se passe rien. Les mois passent, mais je ne dors toujours pas mieux. La scène de l’accident défile toutes les nuits en boucle. Voyant que je ne vais pas bien, mes proches, qui pourtant ignorent tout, réussissent à me convaincre de rencontrer un psychologue. Je le vois deux fois par semaine, et au bout de plusieurs séances, rassurée par le fait que ce thérapeute soit tenu par le secret professionnel, j’accepte de lui parler de cette fameuse nuit cauchemardesque. Je lui raconte tout, dans les détails.
Il écoute patiemment, sans jamais donner son avis, et à la fin de la séance, il me redonne rendez-vous quelques semaines plus tard, se justifiant de devoir préparer différemment les séances. Ces quelques semaines sans le voir sont difficiles, car j’ai le sentiment d’en perdre les bienfaits. Mais le jour de la nouvelle séance arrive enfin, et c’est avec encore plus le besoin de reparler de tout cela que je m’y rends. Lors de cette séance, il me fait regarder et lire tout un tas de coupures de journaux locaux, ou d'extraits d’articles pris sur internet, parlant de l’accident. Il me rappelle alors le nombre de morts, l'âge des enfants présents dans cette voiture. Je suis alors prise d’une crise de sanglots. Il attend que je me calme et m’interroge sur le fait que je ne sois jamais allée voir la police, sur le fait que ma fuite apporte des circonstances vraiment aggravantes. Plus je l'écoute et plus la boule de peur que j’ai à l'estomac grandit. Soudainement, il tourne l’écran de l’ordinateur qu’il a toujours devant lui, vers moi. Et il lance une vidéo. Tout en me laissant la regarder, il m’explique qu’il l’a obtenue d’une connaissance à lui, qui place souvent des caméras dans ce bois, afin d’y étudier les déplacements de la faune sauvage. Brusquement, je vois apparaître ma voiture roulant sur cette route dans ce bois, sur l’un des extraits. La date et l’heure figurant sur la vidéo correspondent à cette nuit-là. L’extrait suivant montre alors la scène de l’accident. On m’y reconnaît très clairement. On voit ma voiture pousser la voiture de devant sur la voie. On voit celle-ci être percutée par ce train et enfin, on me voit reculer et partir. Les extraits suivants montrent en grande partie le chemin que j’ai emprunté pour fuir la zone. Pendant plusieurs longues minutes, je reste silencieuse, sans voix. Lui non plus ne parle pas. Mais il finit par rompre le silence pour m’expliquer qu’il est dans l’illégalité à ne pas montrer tout ceci aux enquêteurs. À ces mots, je craque nerveusement et c’est d’une violente crise de sanglots dont je suis prise. Patiemment, il attend que je me calme et il reprend la parole. Il m’explique que pour me reconstruire il faut que j’expie cette faute, mais qu’il ne pourra pas m’aider dans un cadre légal. Il me propose son aide, mais pour cela, je vais devoir accepter de m’isoler pour une durée assez longue, seule avec lui, sans que personne n’en sache rien.
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