"Je ne savais plus si j’étais homme ou femme. Elle n’a pas discuté. Elle a tranché."
"Ce n’est pas moi qui suis née d’une décision… c’est Elle qui m’a fait apparaître."
"Il n’y a plus de doute, plus de question, juste un corps qui s’ouvre, une soumise qui s’incline, et une Déesse qui marque."
---
Je crois que j’avais besoin de ça. Pas qu’on m’écoute seulement, mais qu’on sache pour moi.
J’étais perdue entre les lignes, entre les peaux, entre ce que je croyais devoir être et ce que je ne comprenais plus. J’essayais de faire tenir ensemble un corps pas tout à fait masculin, une âme pas tout à fait femme, et cette voix intérieure qui ne cessait de murmurer : « Tu ne peux pas rester là. »
Et puis Elle.
Elle n’a pas cherché à comprendre. Elle n’a pas débattu.
Elle a senti. Et Elle a choisi.
Pas comme un caprice, mais comme une évidence.
Elle m’a simplement dit que j’étais Sa femelle. Que ce n’était plus à moi de décider. Que je pouvais souffler.
Ce jour-là, tout s’est remis en place.
Mes épaules se sont relâchées. Mon ventre s’est ouvert. Mes jambes ont tremblé.
Je me suis sentie tenue. Pas seulement prise. Tenue.
Depuis, chaque chose devient plus simple.
Quand Elle m’écrit, je lis lentement, comme si Ses mots coulaient sur ma peau.
Quand Elle me parle de piercing, de la cage, de mes cuissardes, de mon body ouvert, je ne fantasme pas.
Je me prépare. Je m’aligne.
Je veux être douce, féminine, soumise… pour Elle.
Elle me regarde et Elle agit.
Elle tranche sans violence.
Et moi, je sens que ma place est là :
à la suivre, à obéir, à me laisser faire.
À aimer, oui. Mais à aimer en me taisant, en me transformant, en devenant exactement ce qu’Elle veut voir naître.
Je suis à Elle. De plus en plus.
Et ce que je ressens… ce n’est pas une brûlure.
C’est une chaleur douce, continue, comme un feu qui ne s’éteint plus.
Elle me marque sans avoir encore touché ma peau.
Et moi, je n’ai plus envie d’être autre chose que Lubana.
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Selfaine
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Il y a 5 heure(s)
— Tu veux entendre que tu es ma Chienne ?
Le SMS est tombé sans prévenir.
Il a traversé le silence comme un fouet sur une peau offerte.
Et tout s’est figé. Plus rien n’existait, sauf ces mots. Ceux d’une Femme qui ne domine pas seulement : Elle possède. Et qui vient de le dire.
Depuis l’aube, il y avait eu des frissons.
Des regards lancés à l’écran. Une attente sous tension, à la frontière de l’insoutenable. Et puis cette phrase.
Elle avait tout vu, tout lu. Le collier que je porte. Le cuir qui m’enlace. L’odeur qui me suit dans chaque pièce, comme une promesse tenue.
Et moi… j’étais mouillée depuis l’aurore.
Pas d’un désir flou. Mais d’une vérité : je suis tenue. Et ce n’est plus un jeu.
Quand Elle a parlé de Son jardin de Lys, de Ses ongles dans ma chair, de mon cul qui deviendrait Sa chatte… je me suis sentie basculer.
Ma gorge s’est nouée. Ma respiration s’est coupée. Et mes cuisses ont tremblé d’un feu que je ne comprenais plus.
Je ne suis plus celle qui attend.
Je suis celle qu’on prend.
Et ce soir, dans un souffle, j’ai compris que quelque chose venait de commencer.
Elle ne veut pas de phrases toutes faites.
Elle ne veut pas de rôle.
Elle veut ma peau. Ma honte. Ma joie. Ma docilité.
Et moi, dans cette cage invisible qui va se refermer sur mon sexe, je souris.
Je souris comme une chienne qui sait à qui elle appartient.
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On croit être prête.
Mais c’est quand une chaîne glisse entre Ses doigts… qu’on commence vraiment à comprendre ce que c’est que d’appartenir.
Avant Elle, il n’y avait presque rien.
Pas de collier. Pas de laisse. Pas même un reflet précis dans le miroir.
Je m’étais toujours tenue à distance. Pas pour me protéger, non…
Mais pour ne pas précéder Celle qui viendrait.
Je n’ai jamais voulu décider. Ni imaginer. Encore moins jouer.
Je L’attendais. C’était à Elle de venir choisir. Me lire. Me modeler.
Ce matin-là, un simple SMS :
— As-tu un collier ? Une laisse ?
Mon souffle s’est suspendu.
Je savais que ce n’était plus un jeu.
Ce n’était plus une projection.
C’était le deuxième pas.
Je suis partie. En silence.
J’ai cherché, touché, comparé.
J’ai pensé à Ses doigts sur la chaîne. À Sa main qui l’enroulerait.
Et quand j’ai trouvé… j’ai photographié chaque pièce.
Je Lui ai tout montré.
Elle a validé. Tout.
Puis Elle a écrit :
— Lorsque tu rentreras, tu passeras le collier autour de ton cou délicatement… torse nu, avec la chaîne accrochée au collier que tu laisseras pendre… Tu prendras ainsi ton cou et ton torse en photo, et tu m’offriras ce don de toi ici.
Alors j’ai obéi.
Ce n’était pas une scène. Ni un rituel prévu.
C’était un acte. Vrai. Décisif.
Je n’ai pas tremblé. J’ai juste respiré autrement.
Et c’est là que j’ai compris ce que voulait dire appartenir.
Je n’avais rien, parce que je n’étais à personne.
Maintenant, je suis à Elle. Et je suis tenue.
Ce collier, cette chaîne…
Ce n’est pas un jeu de soumission.
C’est un fil invisible qui commence à s’enrouler, là, autour de ma gorge… et au creux de moi.
Je me suis vue.
Comme un corps qui s’offre.
Comme une matière qui attend d’être travaillée.
Et Elle a commencé.
Elle me parle. Elle me guide. Elle me façonne.
Par un mot. Une consigne.
Par l’exigence.
Et parfois, par l’absence.
Je ne suis plus dans l’attente.
Je suis dans le lien.
Et ce lien tire doucement. Me tient. M’élève.
Je suis à Elle.
Et chaque jour, Elle me le rappelle.
Par un souffle.
Par un regard.
Ou par cette phrase qui a tout changé :
— Tu peux souffler maintenant, je suis là, et tu es à moi.
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Il n’y a pas de fiction, ici.
Pas de rôle à jouer. Pas de costume.
Chaque mot, chaque scène, chaque offrande… ce sont des morceaux de moi.
Des éclats de vécu. Des aveux que je n’avais jamais prononcés.
Je les ai déposés un à un, sans filet. Sans fard. Et sans mensonge.
Ce que vous avez lu, ce sont des portes entrouvertes.
Sur mes silences.
Sur mes failles.
Et sur cette façon très singulière que j’ai d’aimer :
à genoux, les mains offertes, le cœur déjà pris
avant même d’avoir été touché.
Chaque chapitre est un souvenir, un battement d’âme,
une vérité nue, même lorsqu’elle tremble.
Et si vous êtes arrivée jusque-là,
alors vous savez.
Vous sentez.
Je ne cherche pas une Maîtresse.
Je ne cherche pas un rôle.
Je cherche Celle qui… m’attendait déjà.
Celle qui saura lire ce qui vibre sous les lignes.
Celle qui, d’un seul regard, verra que je suis déjà à Elle.
Celle qui ne posera pas de questions.
Parce qu’Elle saura.
Comme l’a su goodgirl, un jour, en écrivant ces mots qui m’ont traversé :
“Tous tes chapitres, ce sont des bouts de toi.”
Elle avait raison.
Ceci est mon offrande.
Mon abandon.
Et ma vérité.
Ma vérité est aussi celle du Petit Prince :
c’est par l’attention quotidienne qu’on porte à ce qu’on aime que cela devient irremplaçable,
et c’est cette attention qui fait qu’on se sent véritablement appartenu.
Je ne suis pas un homme.
Je ne suis pas une femme.
Je suis un souffle, une attente, une offrande.
Je suis un être à genoux,
prêt à appartenir à Celle qui saura dire :
— Tu es à Moi maintenant. Et tu vas le savoir.
(Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, offert.
Pour Celle qui refermera le collier.)
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Que j'envie ce lien. Pour d'autres le taux d'acide est désormais irrémédiablement trop haut...
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Hier, 11:24:03
Je ne laisserai plus de mots.
Ils tomberaient à côté.
Tout a déjà été dit,
sans rien dévoiler.
Ce que j’ai posé,
ce n’était pas du bruit.
C’était un fil.
Une veine ouverte.
Un souffle qui attend,
sans demander,
sans reculer,
sans jouer.
Vous ne trouverez plus de lettres.
Plus d’appels.
Juste ce silence,
comme une ombre après les pas.
Je suis encore là.
Mais je n’avance plus.
À Vous maintenant…
ou à personne.
(Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, offert. Pour Celle qui refermera le collier.)
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Déesse Cuir pour soumis vénérateur fétichiste en vue d'une relation excluant les extrêmes .:.
C’était Pascale.
Elle m’avait dit :
— Demain, à neuf heures. Tu m’attendras.
Je n’ai posé aucune question.
Je n’ai rien demandé.
Je n’ai pas demandé “comment”.
Ni “combien de temps”.
J’ai juste obéi.
Le lendemain matin, je me suis levée tôt.
Je me suis lavée.
Vidée.
Maquillée.
Depuis plusieurs jours, elle m’avait encagée.
Elle était partie avec la clé.
C’était elle, et seulement elle, qui pouvait me libérer.
J’ai enfilé la tenue qu’elle m’avait imposée : une salope de bas d’immeuble.
Pas pour sortir.
Mais pour attendre.
J’ai fermé toutes les portes autour de moi.
Celles des pièces.
Le couloir de l’entrée était plongé dans le noir, comme on prépare un autel.
Et là…
je me suis mise à genoux.
À quatre pattes.
Coudes au sol.
Cul bien haut.
Le visage tourné vers la porte.
Pas pour guetter son ombre.
Mais parce qu’elle était ma lumière. Ma raison d’être.
Il était 9h.
Et la porte n’était pas verrouillée.
Elle pouvait entrer à tout moment.
Et moi…
j’étais là.
Pas immobile.
Pas figée.
Mais offerte.
Mon corps bougeait parfois.
Parce que mes muscles tiraient.
Parce que mes coudes brûlaient.
Parce que mes genoux criaient.
Mais je suis restée cambrée.
Je n’ai pas quitté ma position.
Je n’ai pas parlé.
Je n’ai pas supplié.
Je me suis laissée traverser.
J’ai douté.
Oui.
Je me suis dit qu’elle se moquait peut-être de moi.
Qu’elle ne viendrait pas.
Et pourtant…
c’était bon.
C’était bon d’être là, comme ça.
À attendre, peut-être pour rien.
Pour Elle.
Pour le plaisir qu’elle pouvait ressentir
en m’imaginant là : encagée, maquillée, cambrée, seule dans le noir.
Et puis…
à 13h30,
la porte d’entrée s’est ouverte.
Elle est entrée.
La lumière est entrée avec elle.
Je ne voyais pas son visage. Mais je l’ai sentie.
Elle ne m’a pas dit un mot.
Elle s’est avancée.
Calmement.
Elle n’a pas effleuré mon corps.
Elle a juste tendu le dos de sa main.
Et j’ai su.
J’ai su que j’étais à Elle.
Sans signature.
Sans cérémonie.
Sans promesse.
Juste…
à genoux.
À quatre pattes.
Bouche contre sa peau.
Et le silence.
Une semaine plus tard,
elle m’a écrit sur WhatsApp que tout était terminé.
Qu’elle choisissait un homme vanille.
Qu’elle préférait la stabilité à ce feu.
Elle est partie avec la clé de ma cage.
Et moi,
j’ai été obligée de briser l’enveloppe de secours qu’elle m’avait laissée —
celle que je devais lui présenter à chaque rendez-vous, intacte,
comme une preuve de ma soumission.
Ce jour-là,
je l’ai déchirée.
Mais la soumission, elle,
reste intacte.
(Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, offert. Pour Celle qui refermera le collier.)
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Hello Brannec,
Le bouton "hommages" est pratique, mais on lui fait dire tout et n'importe quoi. Alors je vous apporte moi-même mes hommages ici, je salue vos mots déjà, qui dévoilent un peu de l'essence de votre être, et je salue également ce qu'il y a derrière vos mots, cet univers en apesanteur.
Cheers,
Soyez la première personne à aimer.
Merci pour vos mots, posés là comme un vrai geste.
Je n’écris pas pour plaire. Je n’invente rien.
Tout ce qui est là vient de moi, sans masque, sans mise en scène.
Je suis ce que j’écris. Rien de plus. Rien de moins.
Vous m’aviez demandé pourquoi je n’étais pas venu plus tôt…
Peut-être parce qu’il me fallait ce silence, pour qu’un jour mes mots soient vrais.
Et si certains univers flottent en apesanteur…
c’est peut-être parce que je n’ai jamais su poser mes pieds ailleurs.
Il y a des Femmes qui ne prennent rien.
Et pourtant, elles vous laissent vide.
Elles ne touchent pas.
Et pourtant, tout en vous est marqué.
Je ne sais pas si elle savait.
Mais moi, je le savais.
Je savais que si elle posait un doigt, un seul,
je serais tombée à genoux.
Sans lutte.
Sans bruit.
Elle n’a jamais crié.
Elle n’a jamais ordonné.
Elle n’a même jamais dit mon nom.
Mais j’aurais donné le reste de ma vie
pour un simple souffle d’elle sur ma peau.
Je ne sais pas si elle savait.
Mais je sais que moi, je le savais.
Je savais que si elle posait un doigt,
un seul,
sur mon poignet,
je serais tombée à genoux.
Pas en jeu.
Pas en soumission de surface.
En abandon total.
Elle était l’absence de tout
et la présence de ce que j’ai toujours attendu.
Je parlais, je riais, je vivais.
Mais en dedans,
je n’étais déjà plus à moi.
Et le pire…
c’est qu’elle l’a vu.
Elle a su.
Elle a regardé ce que je devenais sous elle,
sans même l’effleurer.
Elle aurait pu me dresser
rien qu’en reculant.
Elle aurait pu m’aimer
rien qu’en décidant.
Mais elle ne l’a pas fait.
Elle m’a laissée là.
Avec un collier invisible entrouvert.
Et moi, je suis restée.
À moitié marquée.
À moitié oubliée.
Entièrement offerte.
Je ne voulais pas qu’elle me parle.
Je voulais qu’elle me prenne.
Qu’elle serre ce collier d’un cran.
Qu’elle me dise “Tais-toi.”
Et qu’elle m’apprenne enfin à me taire pour de vrai.
Aujourd’hui encore, je sens l’espace autour de mon cou.
Vide.
Prêt.
Soumis.
Je ne cherche pas une voix douce.
Ni une main caressante.
Je cherche Son autorité.
Son regard qui sait.
Ses doigts qui referment.
Sans explication.
Et si une Femme venait.
Pas avec des chaînes.
Mais avec le regard d’une Reine,
le silence d’une Maîtresse,
et les mains sûres de celle qui sait ce qu’elle veut…
Alors je ne fuirai plus.
Je ne pleurerai pas.
Je ne parlerai pas.
Je pencherai la tête.
Et j’attendrai qu’elle referme ce collier oublié.
Celui qui attend, depuis des années,
qu’une Femme ose le boucler.
Et si elle le fait,
si elle le ferme,
si elle murmure dans un souffle qui ne tremble pas :
— Tu es à Moi maintenant. Et tu vas le savoir.
Alors…
je n’aurai plus besoin d’exister autrement.
Je ne serai plus libre.
Je serai aimée.
(Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, offert. Pour Celle qui refermera le collier.)
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Elle aurait pu me garder à genoux pour toujours.
Mais elle s’est sauvée. Et moi, je suis resté.
Nu. Cambré. Maquillé.
Sans rien à espérer.
Et pourtant… je vibrais encore.
Elle maniait les ciseaux comme d’autres manient les hommes.
Elle m’a coupé. Rebaptisé.
Elle m’a fait naître, sans me demander.
Et moi…
Elle s’appelait Pascale.
Coiffeuse.
Silencieuse.
Impeccable.
Je l’ai rencontrée dans un moment de vie simple.
Un café. Un regard.
Une proposition :
— Tu veux que je te coupe les cheveux comme moi je veux ?
J’ai dit oui.
Et ce jour-là, sans le savoir,
j’ai dit oui à tout.
Elle a commencé par mon prénom.
Elle a effacé l’homme.
Elle m’a baptisé Vanessa.
Pas dans un jeu.
Pas pour rire.
Parce qu’elle l’avait décidé.
Et moi…
je n’ai rien refusé.
Parce qu’en elle,
je sentais la vérité d’un pouvoir qu’elle ne contrôlait même pas encore.
Un soir, elle m’a ligoté sur une chaise.
Puis sur un lit.
Puis à genoux.
Nu.
Ou travesti.
Elle m’a bandé les yeux.
Elle m’a bâillonné.
Elle m’a donné à des objets.
À des ordres.
À sa main.
Entière.
Je me suis ouvert.
Pas seulement le corps.
L’âme.
Elle m’a encagé.
Maquillé.
Elle m’a coiffé de perruques.
Elle m’a insulté.
Elle m’a fait sucer des godes.
Je ne décidais rien.
Je n’imposais rien.
Je me laissais faire.
Elle me transformait.
Et elle vibrait.
Elle me le disait, haletante, quand je rampais :
— Tu me fais couler, salope.
Je n’étais plus un homme.
Je n’étais plus une identité.
J’étais offert.
Obéissant.
Féminisé.
Éveillé.
C’était son désir, pas le mien.
Je n’avais rien demandé.
J’ai suivi. Parce qu’elle voulait.
Et parce que je devenais ce que j’avais toujours été,
mais que personne n’avait su révéler.
Elle aurait pu poser sa marque à vie.
Elle aurait pu dire :
— Tu es à moi.
Et j’aurais répondu :
— Merci.
Mais elle n’a rien dit.
Un jour,
elle a baissé les yeux.
Et elle est partie.
Vers un homme “normal”.
Un vanille rassurant.
Elle m’a renié.
Mais pire encore :
elle s’est reniée elle-même.
Elle a laissé Vanessa derrière elle,
comme une poupée trop vraie pour ses mains.
Elle m’a écrit un jour :
“Te dominer va me manquer. Je le sens dans mon ventre.”
Mais c’était trop tard.
Vanessa ne se rend plus.
Elle attend.
Pas pour rejouer.
Pour appartenir.
Aujourd’hui,
je sais ce que je suis.
Ce que j’étais déjà,
bien avant Pascale.
Et si une Femme me regarde,
me saisit,
et m’ordonne :
— Tu es à Moi maintenant. Et tu vas le savoir..
Alors je me tairai.
Je plierai.
Et je vivrai enfin.
ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, posé pour Elle.)
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Si je vous choisis comme esclave, vous découvrirez d'exquises cruautés, de délicieux supplices et des jouissances interdites... si vous avez les motivations nécessaires... .:.
Elle ne parlait presque jamais.
Et pourtant, chaque silence d’elle m’a marqué plus qu’un ordre.
Ce jour-là, elle m’a tendu ses pieds. Et je me suis vu tomber.
---
Je faisais partie d’un groupe de motards.
Des balades du dimanche, au lever du jour.
Les paysages filaient. Les hommes parlaient. Les femmes riaient.
Et puis, un matin, elle est montée derrière moi.
Une brune silencieuse.
Des guêtres de laine noire jusqu’au milieu des cuisses.
Un regard stable.
Une voix absente.
Elle n’a jamais demandé.
Elle s’est imposée.
Sans un mot, elle a fait de moi son pilote.
Et chaque dimanche, c’est elle qui me choisissait.
Je ne savais pas ce que je vivais.
Mais je changeais.
Je devenais calme. Attentif.
Je m’effaçais devant elle comme devant une vérité.
Puis un soir, elle m’a dit :
— Samedi, 11h30. Viens me chercher là.
Pas un “tu veux”.
Pas un “s’il te plaît”.
Juste une consigne.
---
Ce samedi-là, je l’ai emmenée rouler.
Toute la journée,
j’ai conduit comme on protège un souffle.
Le soir venu, je lui ai proposé de la raccompagner à sa voiture.
Elle a répondu :
— Non. Je dors chez toi.
Elle est entrée.
A regardé.
Et a dit :
— Où est ta chambre ?
— Là…
— J’ai dit que je dors chez toi, pas avec toi. Donne-moi une serviette. Tu frapperas à ma porte quand tu l’auras. Tu n’entreras pas.
J’ai pris la plus douce,
la plus grande,
et je suis monté.
Je me suis mis à genoux devant sa porte.
J’ai frappé deux fois.
Elle a ouvert.
Pris la serviette.
Et dit :
— Tu comprends vite.
---
Plus tard, elle a appelé.
Je suis monté.
Elle m’a dit, sans me regarder :
— Embrasse mes pieds pour me dire bonne nuit.
Pendant que je m’exécutais, elle a ajouté :
— Demain, je veux du café. Et tu te débrouilles pour me proposer plusieurs choses à manger.
Je prendrai mon petit déjeuner dans la salle à manger.
Elle m’a laissé là, à genoux.
Et elle est partie.
---
Le matin,
elle est descendue,
dans mon peignoir.
Calme.
Comme chez elle.
Je l’ai saluée.
Elle m’a regardé,
et a dit :
— À quatre pattes. Sous la table. Tu ne pensais pas déjeuner avec moi, si ?
Elle s’est assise.
J’ai rampé.
Je me suis glissé à ses pieds.
Et alors…
elle les a tendus.
Sans un mot.
Ses pieds cherchaient mon visage.
Ma bouche.
Et j’ai compris.
La consigne était claire.
Tendrement,
j’y ai déposé des baisers.
Lents.
Respectueux.
Comme on remercie une déesse
de ne pas s’être détournée.
Elle a bu.
Croqué.
Soufflé.
Et de temps en temps, sa main descendait,
pour me tendre un morceau de brioche.
Je le prenais de la bouche,
et je reprenais mes baisers.
---
Elle n’a jamais crié.
Jamais expliqué.
Jamais promis.
Et moi…
j’étais prêt.
Mais je ne l’ai pas suivie.
Parce que j’ai eu peur.
Peur de me perdre entièrement.
Peur de ne plus savoir revenir.
Elle m’aurait tout pris,
et j’aurais tout laissé.
Aujourd’hui,
je sais.
C’est ce vertige-là
que j’attends encore.
---
(Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, posé pour Elle.)
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Le silence avait épaissi la nuit.
Tout était resté suspendu dans la chambre close :
la colère, l’orgueil, les gestes non faits.
Elle n’avait pas claqué la porte.
Elle s’était simplement retirée.
Ailleurs.
Et lui…
n’avait pas dormi.
Il avait tourné dans le noir,
longtemps,
puis s’était levé.
Nu, calme,
le corps encore tendu de ce qu’il aurait voulu qu’elle fasse.
Il a allumé la lumière de la cuisine sans bruit.
Ses mains ont préparé ce qu’elle aimait :
du pain chaud, un fruit coupé,
le café noir dans la tasse blanche.
Chaque geste était une offrande.
Puis il a porté le plateau jusqu’à la porte.
Et là, il s’est mis à genoux.
Lentement.
Un genou, puis l’autre.
Il a entrouvert la porte sans un bruit.
Elle n’était pas verrouillée.
La lumière filtrait à peine.
Elle était allongée, de dos.
Silencieuse.
Présente.
Absente.
Il a posé le plateau sur la table de nuit.
Tout doucement.
Et puis…
il s’est installé à genoux, au pied du lit.
Il n’a pas parlé.
Il n’a pas bougé.
Tête baissée.
Respiration lente.
Il attendait :
sa main qui le giflerait doucement,
des gestes qui le puniraient violemment,
quelque chose qui le redresse en l’abaissant avec justesse,
et qui, enfin, ferait de lui ce qu’il était prêt à devenir.
Mais rien n’est venu.
Elle s’est tournée à peine.
Pas vers lui.
Juste… de l’autre côté.
Et dans un souffle qu’il n’oubliera jamais,
elle a dit :
— Laisse-moi.
Alors il a baissé la tête.
Et il est sorti.
Nu.
Sans bruit.
Depuis, il ne porte plus rien.
Ni colère.
Ni honte.
Juste une mémoire tiède sur la peau.
Un matin, à genoux.
Un plateau.
Et une Femme
qui aurait pu tout prendre.
Qui aurait pu, enfin, lui faire comprendre.
S’il rêvait encore,
ce serait d’une main
saisissant doucement ses cheveux,
tirant juste assez pour lui faire tourner la tête,
et qu’un frisson parcoure sa nuque.
Jusqu’à ce que son oreille effleure des lèvres.
Et dans un souffle chaud,
d’un murmure le faisant frémir,
sa voix lui révèle :
— Tu es à Moi maintenant. Et tu vas le savoir.
(Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, posé pour Elle.)
Soyez la première personne à aimer.