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MeDo

homme soumis. Vit à Grenoble, Rhône-Alpes, France. 49 ans.
Extrait de son book
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Elle aimait la vie parisienne et me contraignait parfois à réserver une chambre d'hôtel dans un établissement plutôt luxueux, Nous passions alors la soirée ensemble autour d'un dîner. Elle était magnifique et s'apprêtait d'une manière élégante, Sa jeunesse et Sa beauté suffisaient au reste et à mettre mes sens à feu et à sang. Nous dinions, Elle rayonnait et les gens autour de nous ne pouvaient s'empêcher de La regarder. Quelle fierté pour moi et j'aurais voulu crier qu'Elle était ma Maîtresse. Elle me parlait presque comme à un égal, nous conversions, je L'adorais, j'aurais voulu pleurer. Puis, c'était l'hôtel. Elle monte les marches, ses jambes nues. Elle est un ange et je la photographie. Elle pose, Elle se montre, Elle montre ce que jamais je ne pourrai toucher. Elle est l'intouchable, Elle est mon tout et je La suis. Elle entre puis me permet d'entrer à Sa suite. Sa voix. Sa voix change, Son visage change, Son sourire change, Son charisme me foudroie. Elle me gifle subitement, durement. Elle recommence, encore, encore, encore, encore. "Déshabille-toi, petite pute !"
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Il était impératif pour ma Maîtresse que je connaisse parfaitement Sa silhouette, les courbes Son corps dans leurs moindre détails. Il le fallait pour que Son image devienne obsédante pour moi, ce qu'Elle exigeait absolument . A cette fin, Elle me soumettait régulièrement à une épreuve, à un jeu, un jeu très sérieux. Après m'avoir bandé les yeux et plongé ainsi dans le noir, propice à l'imagination disait-Elle, après avoir fixé dans ma bouche un baillon boule, de manière à ce qu'Elle puisse bientôt me voir saliver, littéralement, Elle se déshabillait entièrement. C'était l'unique moment où, en ma présence, mais une présence aveugle, ma Maîtresse était nue. Alors je devais parcourir tout Son corps de mes doigts tremblants, je devais mémoriser Sa silhouette, dans ses détails les plus intimes. L'image du corps nu de ma Maîtresse était donc image mentale, reconstituait en mon esprit à partir de mes perceptions tactiles. C'était là une épreuve aussi généreuse que frustrante : avoir accès au corps nu et offert de ma Maîtresse, sans pourtant jamais avoir eu l'autorisation de le voir. Et cette méthode en effet développait en moi une obsession terrible du corps donné mais caché, touché mais jamais vu, abandonné mais jamais possédé. Elle tenait aussi, par un tour de malice dont Elle était friande, à ce que mon sexe soit libre. Elle pouvait ainsi voir l'effet physique le plus intime que produisait sur moi ce jeu sérieux. Ajoutée à ma salive dégoulinante, mon érection composait pour Elle un tableau amusant, et qui Lui donnait une belle occasion de m'accuser de perversité et de lubricité. Une fois l'épreuve terminée, j'étais en transe et totalement excité, totalement obsédé aussi, ce qui constituait le but recherché par ma Maîtresse. C'est ainsi qu'elle sortait de la pièce après m'avoir ordonné, en pensant à Son corps obsédant et reconstitué en ma mémoire, de me vider.
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Parfois, allongé sur le tapis, nu et attentif, le bonheur m'était offert par ma Maitresse, Elle me lisait de Sa voix douce et pénétrante, d'un ton charmant ou bien canaille, quelques pages ; Les livres qu'Elle choisissait étaient livres de joie ou de peine, érotiques ou pornographiques, Qui mêlaient cons et chibres, duchesses, soubrettes aux ordres du divin Marquis, qui suçant, qui peinant sous les coups de fouet ou de queues, qui pleurant, qui gueulant de plaisir. Au bout de quelques pages, Elle ordonnait, souvent, que je m'astique le membre, Et continuait Sa lecture, tranquillement, pendant que ma queue dure commençait à gémir. J'imaginais Ses doigts fins effeuillant mon corps. Puis j'éjaculai sur mon ventre. Elle lisait encore.
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