A2line a partagé ...
J'ai lu ça hier, autant vous dire que les quelques jours pour prendre ma décision ce serait transformés en quelques semaines si j'avais lu ça avant de discuter avec vous ! 😝
Sitaël a posté un article.
Petit Guide introductif du Noviciat (Part 2)...Quelques clés de compréhension et recommandations
18/04/21
Categorie: Techniques & Pratiques BDSM
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VOUS ETES NOVICE et CURIEUSE Vous aspirez à faire l’expérience de la soumission, ou vous venez peut être de franchir votre premier pas, qu’il soit concret ou symbolique, Vous souhaitez vous inscrire dans une relation à distance ou en réel… Vous être prête à chercher un Dominant, mais vous souhaitez vous sentir « sécurisée », pour vous éviter des rencontres infructueuses, décevantes ou plus franchement désagréables, voire, fracassantes ?! Je vous invite à prendre connaissance de ce petit guide méthodologique qui n’a aucune prétention, si ce n’est vous faire profiter de mon expérience et de mes réflexions personnelles de Dominant, en espérant que cela vous aidera à trouver quelques repères pour vous éviter quelques déconvenues et autres situations peu réjouissantes. PETIT PREMBULE En règle général, nous sommes toutes et tous plus ou moins en capacité de repérer ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas ! C’est du moins ce que nous avons tendance à croire fermement, pour la plupart d’entre nous. Seulement voilà, ce n’est pas toujours le cas ! En particulier dans le cadre de nos « choix relationnels » en général, car lorsque nous sommes portés par nos émotions, une certaine candeur, une méconnaissance de nous même, ou encore, par l'enthousiasme et l'empressement, il nous arrive d'être dans l'illusion de ce qui est bon pour nous ! C’est encore moins le cas, lorsqu’il s’agit de déterminer un niveau de compatibilité dans une dynamique relationnelle ouvrant à des repères tout à fait nouveaux, dans un contexte dont vous ignorez les codes et les applications, incluant un enjeu de séduction, ainsi que la perspective d’une forme de dépendance et d’iniquité ! Et ce, à plus forte raison lorsque l’on ne se connait pas soit même, que l’on ne parvient même pas encore à se projeter dans la peau d’une soumise, même si cela vous appelle et vous fait vibrer. Mais également, parce que vous pouvez être face à une personne tenant à peu près ce discours : « Écoute ma cocotte...je suis le mâle dominant et tout puissant, ton seul droit est de me dire « oui Maître » et de t’exécuter sans rechigner ni contester… il s’agit d’une règle universelle et c’est tout ce que tu as à savoir si tu veux être une vraie bonne soumise…» ! Comment reconnaître celui qui sera bon ou moins bon pour vous, lorsque vous ne connaissez pas le contexte environnemental et culturel D/s, ni celui ou celle que vous êtes et que vous seriez, en occupant un rôle inédit, qui vous expose, puisqu’il s’agit de vous abandonner et de lâcher prise corps et âme dans l’obéissance et la servitude ??? Et je ne vous parle même pas ici de toutes les pratiques pouvant vous amener à éprouver « l’humiliation », « la contrainte » et « la douleur », pour ne citer que ces 3 domaines ouvrant à des mises en situation diverses et variées. D’après mes observations, il suffit à une soumise novice, ou même plus expérimentée, d’être trop émotive, craintive et méfiante, de ne pas avoir suffisamment confiance en elle, ou encore, que ses ressentis et ses réflexions soient influencés par des préjugés, de mauvaises expériences, de vieilles croyances enfouies et plus ou moins inconscientes, pour qu’elle passe à côté d’une relation qui lui serait pourtant profitable. Quand on connait la difficulté de trouver « LA bonne personne », c’est une situation consternante ! Ma délicieuse protégée, Txoria swann, vous le confirmerait sans doute volontiers, au regard de son expérience personnelle !!! Sourire ! Ecoutons ce qu’elle a à dire sur le sujet : [« J’ai mis un orteil dans le monde nébuleux du BDSM à l’âge de 24 ans. J’en ai 39 aujourd’hui et (seulement) 3 Maîtres (dont mon merveilleux Monsieur MyWay) ont jalonné mon parcours de soumise au travers de relations intenses et suivies dans le temps. Il y a des périodes où je suis restée sans collier car je n’éprouvais plus d’envie ou bien encore parce que je ne trouvais pas LA personne qui correspondait à mes attentes. J’ai toujours été de nature méfiante et j’écoute mon intuition quand il s’agit de me livrer totalement à un homme. Je suis du genre à prendre BEAUCOUP de temps avant de m’engager et à dialoguer pendant des semaines avant d’envisager une rencontre. Monsieur MyWay en sait quelque chose ! Il y a 9 ans, il a dû faire preuve d’une infinie patience et tracer devant moi la voie de la confiance qu’il entretien encore aujourd’hui !! Malgré mon attirance et ses efforts démonstratifs pour me rassurer, j’ai failli renoncer, portée par des croyances infondées, des peurs résultant de mes blessures et même par des complexes qui me faisaient me dire que je n’avais pas ce qu’il faut pour lui plaire et le satisfaire. Je ne connaîtrais pas mon bonheur actuel si celui-ci ne m’avait pas habilement retenue par le col ! Pour autant, malgré mon bon sens et mes précautions, cela ne m’a pas empêché de faire face à des expériences décevantes et douloureuses. Mais pour vraiment se connaître soi-même….ne faut-il pas en passer aussi par-là ?] (Txoria swann) Reprenons le cours de notre cheminement… Dans une toute autre mesure, pour ne pas dire « à l’inverse », je vois régulièrement nombre de candidates à la soumission se lancer aveuglément dans une relation, par excès de confiance, de naïveté, peut-être aussi anesthésiée par le sentiment flatteur d’être regardée, convoitée, choisie. Autrement dit, par méconnaissance et une certaine forme d’inconscience. Mais ne pas être d’une grande perspicacité ou une intellectuelle, ne vous prive pas de votre bon sens !!! On apprend à marcher en marchant ! Certes, cheminer, c’est tenter, expérimenter… En conséquence, se tromper, c’est gagner en expérience et en conscience ! Les erreurs sont même nécessaires selon moi, elles contribuent à notre enrichissement et nous donnent l’occasion de mieux nous connaître. Lorsque vous considérez avoir fait une erreur de jugement et d’appréciation par ignorance, il faut en tenir compte et vous pardonner, considérer cette expérience comme une étape bénéfique et passer à la suite. Mais il est des erreurs d’appréciation que l’on paie cher et même très cher…et dans ce domaine, certains acteurs que l’on peut croiser et côtoyer dans l’univers BDSM, sont de véritables spécialistes pour conduire une femme dans l’impasse et parfois même, dans les basfonds déstructurants de l’existence, alors que cette femme aspire courageusement à s’accomplir et s’élever dans le plaisir et la plénitude d’une soumission constructive, généreuse et libératoire. J’en viens donc au point principal de mon initiative. Selon votre nature, il est des situations et des individus qu’il faut savoir éviter !!! Je souhaite vous donner quelques clés pouvant vous aider à éviter de bien mauvaises expériences. ENTREE EN MATIERE Dans les premières heures d’un rapprochement relationnel entre Dominants et soumis (ses), j’ai observé que la question prépondérante et centrale que se pose généralement un(e) candidat(e) à la soumission, est de chercher à savoir « à quelle sauce il ou elle va être mangé(e) »…ce qui se traduit souvent par la formulation d’une question adressée à son interlocuteur, généralement assez proche de : « COMMENT allez-vous vous y prendre avec moi ? » Hors, il me semble que ce que vous cherchez à savoir d’essentiel au fond de vous, vous ne le trouverez pas là…car poser la question du COMMENT vous donnera des indications sur la manière de faire, sur la méthode, pour ceux qui en ont une, ou sur l’organisation et le fonctionnement de votre duo. « Quel Dominant/homme est-il ? De quoi est-il fait ? Est-il sérieux, capable et honnête dans son discours ? A-t-il une vraie démarche ? Il espère que je lui offre ma soumission mais lui…quels sont ses engagements ? » A l’aube d’une relation, voilà à mon sens, les vraies interrogations qui vous animent, me semble-t-il… Non ?? Mais comment vous assurer d’obtenir une « image claire », une réponse qui soit au plus près de la vérité !? Comment vous équiper d’un radar qui vous permettra de repérer la cohérence et les failles de votre interlocuteur et le bien-fondé de son discours et de ses intentions ? CONRETEMENT Je garanti à toute novice et prétendante à la recherche d’un partenaire Alpha, que le simple fait de lui poser la question du « QUOI et du POURQUOI », aura pour avantage immédiat de l’informer à la fois sur la consistance et la cohérence de son interlocuteur, en termes de conception, comme en termes de motivation et de personnalité ! Au lieu de chercher à savoir COMMENT, je vous invite donc à poser la question du « POURQUOI et du QUOI ». POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Cela aura pour grand avantage de mettre la lumière sur le sens et la cohérence de ce celui ou celle qui sera amené à conduire et animer cette relation et surtout, qui aura envers vous une responsabilité et un pouvoir….le pouvoir de vous épanouir, de vous décevoir, de vous abîmer et même de vous détruire ! Face à cette question, vous pourrez constater que certaines Dominants seront quelque peu déstabilisés, et même parfois désarçonnés, au point quelques fois de s’enflammer et de couper court à vos échanges, allant jusqu’à vous accuser dans certains cas, de vous montrer trop méfiante, indécise, « de chercher la petite bête », « de ne pas savoir ce que vous voulez »…, et ce, pour 2 raisons simples : 1/ Soit, celui ou celle qui se présente comme Dominant n’est peut-être pas encore tout à fait mure, très au clair avec le sens de sa propre démarche et ce qui la motive, et votre question va le/la renvoyer à ses propres incertitudes et inconnus, puisque sa démarche n’est pas encore élucidée, définie et structurée. 2/ Soit, votre interlocuteur(trice) n’est volontairement pas transparent(e) avec la réalité de son parcours, de ses intentions, de ses motivations, de ses capacités et de sa personnalité, de sa nature humaine, de son environnement social, familial, sentimental… Ceux qui réagiront à votre question avec virulence, sont pour la plupart, des Dominants autoproclamés, des affabulateurs, des illusionnistes, des imposteurs sans scrupules, des chasseurs de proies candides et naïves, des consommateurs sexuels, des frustrés maladifs et obsessionnels, de véritables pervers narcissiques égo centrés et manipulateurs… Reste donc à déterminer si c’est par simple manque de conscience et/ou d’expérience, ou si c’est déjà le signe évident que l’on cherche à vous dissimuler un manque de bienveillance et d’honnêteté ! Si vous obtenez une réponse argumentée, structurée, étayée à la question du « QUOI et du POURQUOI », c’est que votre interlocuteur a réfléchi et construit sa démarche, qu’il est en cohérence, en phase avec lui-même, indépendamment de son expérience, de ses tendances, de sa personnalité et de sa méthode. Un dominant peu expérimenté mais consciencieux, aura l’intelligence d’assumer son manque d’expérience et de vous en faire part. Si votre interlocuteur se montre muet, circonspect et fuyant, imprécis, ou qu’il manifeste un mouvement de recul, une forme de mécontentement, de colère, se retranchant derrière son statut sous couvert d’autoritarisme, c’est que vous avez touché son égo…son orgueil ! C’est que vous avez mis le doigt sur une faille…que vous avez ouvert la porte sur son incohérence et sans doute, sur des intentions et des prétentions édulcorées, illusoires et mensongères. Bien souvent, ceux qui ne sont dans cette attitude sont en fait des usurpateurs mobilisés par la soif de sexe et/ou de la promesse de jouir d’un pouvoir d’aliénation, sans effort ni justification… LES PROFILS TYPES DU DOMINANT TOXIQUE L’égaré Il a vu la porte ouverte et il est entré ! Il peut vous donner le sentiment d’être séduisant et pertinent dans le rôle de Dominant, mais il est souvent englué et pas très heureux dans un contexte familial et sentimental qui le rend indécis et fuyant, non disposé à s’engager. Il n’est pas porté par la vocation de Dominant, mais par la parenthèse respirante que vous allez lui offrir. Sous couvert de culpabilité et de priorité, Il risque à tout moment et sans « crier gare », de s’en retourner à sa vie vanille. L’incompétent qui s’ignore Tout est dit dans la définition de ce profil ! Il n’a pas l’étoffe d’un Dominant qui vous accompagnera s dans le cadre d’un cheminement éducatif maîtrisé. Il saura apprécier votre dévouement, car puisque vous êtes à ses pieds, c’est que vous le reconnaissez légitime à exercer. Mais il vous donnera l’impression d’être l’objet d’expérimentations successives insuffisamment préparées ou contrôlées…sans but ni perspectives précises. Il va partir dans tous les sens…. Il peut être éduqué, tout à fait charmant et charmeur, être animé de bonnes intentions, mais sous couvert de maladresse et d’ignorance, on peut blesser durablement et profondément ! Sachant que ma protégée a connu ce genre d’individu, voyons ce qu’elle peut nous en dire à travers son témoignage : [« …Lors de ma toute première séance de soumission je me suis retrouvée obligée à servir d’urinoir… pratique qui n’avait JAMAIS été évoquée au préalable avec mon Dominant de l’époque qui me savait novice, pour laquelle je n’avais pas donné mon consentement, qui m’a dégoutée, choquée et que l’on m’a imposé sans que n’ai eu le temps de protester, saisie par l’effet de surprise et aussi (c’est triste à dire) par la peur de décevoir. (La peur de décevoir est un mécanisme puissant que certains savent exploiter et que d’autres cultivent sans rendre compte, sans en avoir conscience !) J’ai malgré tout poursuivi un long moment cette relation avant de m’apercevoir que cet homme entretenait une relation parallèle sérieuse avec une soumise… Ma vision des choses étant basée sur une notion de transparence, d’exclusivité et bien entendu de loyauté, ce mensonge a mis fin définitivement à notre relation. »] (Txoria swann) Le consommateur fantasmeur C’est un opportuniste essentiellement motivé par le sexe. A moins qu’il fantasme également le fait d’être un homme d’importance, enviable et envié, puisqu’il dispose du statut de Dominant, que votre présence vient légitimer. Il rêve et fantasme sa vie de manière basique, « Quel pied de disposer d’une femme qui ne veut et ne peut que me dire « oui » à tous mes fantasmes et mes envies… ». Il ne cherche pas une soumise à éduquer, mais une pute gratuite. Il aura tendance à vous dire ce que vous voulez entendre, pourvu qu’il puisse vous baiser et qu’il observe sa toute puissance et sa grandeur dans votre regard ! L’obsédé C’est un chasseur au sens littéral du terme. Il saura se camoufler pour revêtir l’apparence du Dominant rassurant, compétent et consciencieux. Développent souvent une compétence technique dans l’univers BDSM, et s’appuyant dessus pour vous émerveiller, il est insatiable, bonimenteur, dissimulateur et relativement égocentré. Souvent autoritariste graveleux, parfois charmeur affirmé et prétentieux et même BCBG discret et révérencieux… C’est un collectionneur dans l’autosatisfaction, ayant une haute estime de lui-même et gardant l’œil rivé sur son tableau de chasse. Votre appartenance et la dimension sexuelle de votre présence sont ses seules véritables motivations. Je vous propose de trouver ici le partage de Txoria swann : [« J’ai été soumise à un Maître qui disait m’aimer, qui me faisait miroiter que j’étais sa petite chose adorée, son trésor précieux, un Maître que j’admirais, qui s’occupait de moi divinement, qui m’a fait découvrir le shibari, qui ne cessait de me répéter que j’étais la seule, que je le comblais. Jusqu’au jour où, j’ai découvert que cet homme menait une véritable double vie et me cachait tout un pan de son existence. Il fréquentait activement les clubs dédiés le week-end, il avait d’autres soumises dans d’autres villes, d’autres pays… il était reçu régulièrement par des couples pour pratiquer le cucklod. Je suis tombée de très très haut face à ce manque cruel de transparence et j’ai mis des années à passer à autre chose. J’ai beaucoup souffert de cette trahison qui a laissé des traces profondes. Sans compter que cela aurait pu être bien pire puisqu’en toute confiance je pratiquais des rapports non protégés. Cela m’a énormément dégouté qu’un homme puisse mettre en danger la santé d’autrui, sujet que nous avions abordé tous les deux. Cette expérience douloureuse aura au moins eu le mérite de me faire réfléchir sur ce dont j’avais besoin dans une relation D/s et de mieux cerner mes attentes également. Ces blessures ont parfois rejailli très vivement dans ma vie de soumise et de femme, quand, de manière incontrôlée et injustifiée, je doute de Monsieur MyWay, par exemple… Il m’est arrivé d’avoir peur de revivre ce cauchemar, d’être roulée dans la farine. J’ai développé une forme de paranoïa…. Heureusement avec le temps, avec l’écoute et le travail d’accompagnement de mon propriétaire, c’est de moins en moins fréquent. Après pareilles épreuves, le plus difficile est de donner à nouveau pleinement sa confiance. »] (Txoria swann ) Le pervers narcissique et manipulateur Véritable prédateur psychotique, il n’est pas très évident de le repérer, car il sait prendre un visage empathique, accueillant, rassurant et souriant…Sans nécessairement être brillant, il est souvent très intelligent, c’est d’ailleurs ce qui le rend dangereux. Pour autant, il est d’une grande pauvreté émotionnelle et spirituelle. Il peut vous donner le sentiment d’être porté par une démarche réfléchie et constructive. Il sait adapter son discours et son attitude lorsqu’il est en chasse, dans l’étape de séduction ! Sa perversité n’a rien de ludique, d’érotique ni de bienveillante, elle n’est pas orientée au service de votre plénitude, dans votre intérêt, mais dans le but de nourrir sa psychose maladive et obsessionnelle d’homme très égocentré. Son plaisir revêt un caractère véritablement maladif et sadique. Il ne va pas vous élever, vous libérer et encore moins vous aimer, mais vous enfermer, vous aliéner et vous détruire et en tirer sa satisfaction. Il est schématique et cyclique, c’est-à-dire que lorsqu’il vous verra à terre, totalement aliénée, il vous dédaignera et vous dénigrera tout en s’assurant que vous restiez dans cet état et se remettra en chasse pour redéployer sa procédure machiavélique ailleurs. EN TOUT ÉTAT DE CAUSE VOICI QUELQUES PETITES OBSERVATIONS et autres PRINCIPES À GARDER À L’ESPRIT Il incombe autant aux candidats à la soumission qu’aux Dominants, d’être en mesure de répondre à la question du QUOI et du POURQUOI. Si vous ne savez pas faire le point sur ce qui motive votre démarche, sur votre appel intime et personnel pour la soumission, vous allez airer, tâtonner, sans savoir QUI ou QUOI chercher, ni POURQUOI…et vous vous exposerez à de mauvaises et improductives rencontres. En outre, un Dominant digne de ce nom sera attaché à mesurer les raisons fondatrices qui vous poussent et vous motivent à vous exprimer dans l’abandon et le lâcher prise. Il sera à votre écoute…Sachez les identifier ! Faire le choix de la soumission, ce n’est pas « dire OUI » malgré soi, à quelqu’un qui ne le mérite pas ! Il n’y a pas de recettes….mais des tendances. Il n’y a donc pas une seule est unique manière de vivre et d’exprimer sa soumission… Il n’appartient donc qu’à vous de déterminer ce que vous voulez et ne voulez pas tout en gardant l’esprit ouvert et curieux. De même, il n’y a pas une seule et unique manière de conduire et mettre en œuvre une démarche de Domination… N’est pas Dominant qui le prétend…n’est pas soumise qui le veut ! Un parcours bien vécu, c’est un cheminement progressif, adaptée à votre personnalité, en termes de pratiques et d’intensité. Quel que soit son statut, Dominant ou soumise, chacun doit être capable de mener une démarche introspective, avec objectivité et lucidité, sans concession ni travestissement, sur ses envies et ses aspirations, sur ses qualités, ses atouts, ses contraintes, ses forces, ses faiblesses et ses failles, avant d’imaginer rencontrer la bonne personne ! Que l’on soit aspirant à la Domination ou à la soumission, pour trouver notre place et nous réaliser dans cet univers, la première rencontre à faire, c’est avec soi-même ! On apprend à marcher en marchant ! Un Dominant consciencieux, même s’il a la réputation d’être très exigent, stricte et sévère, est un Dominant attentif et altruiste, qui sera soucieux de votre bien être et qui n’est pas dénué d’humilité et de capacité à se remettre en question. A force d’expérience, un Dominant consciencieux pourra se distinguer et développer une véritable expertise dans un ou plusieurs domaines, qu’ils soient de nature technique (bondage, fouet, …) ou pédagogiques et méthodologiques (conduite du lâcher prise, travaille sur l’estime de soi, amener l’ouverture à de nouvelles pratiques,…). Un Dominant est aussi « un apprenant » et il ne doit pas l’oublier. Un Dominant ne doit son statut et son expérience qu’à celles et ceux qui le servent et l’ont servi !! Tachez de savoir sur quoi repose la conception et la motivation de votre interlocuteur. Avant de lui demander COMMENT il/elle envisage de s’y prendre, demandez-lui POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Si vous ne trouvez pas sur le descriptif de son profil la réponse à cette question, ce qui est très courant, demandez-lui de formaliser concrètement ses engagements personnels par écrit. Vous pourrez évaluer la conception, le sens et la motivation de votre interlocuteur en ayant la possibilité, si cela devenait nécessaire, de lui remettre ce document sous le nez pour lui faire remarquer un éventuel décalage entre son discours initial, ses intentions et la réalité. Si vous vous engagez dans une relation suivie et durable, cela sera un repère intéressant pour vous permettre de mesurer l’évolution de votre cheminement. Pour donner l’exemple, vous trouverez ici ce qui constitue le socle fondateur de ma propre gouvernance. Vous trouverez sur ce Forum de nombreux écrits sur le thème du CONTRAT et de l’acte d’engagement. Accessoirement, demandez-lui si il/elle a eu d’autres soumis(ses) à son service, si ces personnes sont présentes sur le site/Forum que vous fréquentez et si elles sont éventuellement joignables. Enfin, si vous aspirez à vous investir dans une relation construite, exclusive et durable, tâchez de garder à l’esprit ceci : Au motif d’obtenir ce qu’ils veulent (si tant est qu’ils le sachent véritablement ou qu’ils l’assument), beaucoup de ceux qui se revendiquent Dominant, s’inventent une vie, une personnalité, des compétences et une légitimité. A partir de là….vous pouvez être persuadée que tout ne sera que vitrine, mensonges, non-dits, faux semblant, manipulation et trahison. En cas de doute, écoutez votre instinct ! Si vous avez une forte tendance à la crédulité, à la naïveté, Si vous êtes muée par une charge émotionnelle traumatique relativement sévère, Si vous avez des troubles du comportement et de la personnalité, Ne vous aventurez pas, car vous serez une cible de choix pour les incompétents, les charlatans et les manipulateurs, qui ne vous épargneront pas ! Ou prenez la voix de la résilience… annoncez-vos singularités et vos fragilités à votre interlocuteur ! Sitaël
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CoupleBDSM
Pourquoi les femmes fantasment d’être soumises ?
On croit souvent que les fictions comme « 50 Nuances de Grey » sont misogynes et patriarcales. On se trompe. La preuve par la biologie.
Dans la vie d'un éthologue, il vient toujours un temps où l'on se sent obligé de compléter la phrase : « L'humain est le seul animal qui… » Ces dernières décennies, ce fut notamment le cas avec « fabrique des outils » ou « fait du feu ». Mais, l'une après l'autre, ces possibles marques d'une spécificité humaine ont disparu à mesure que des spécialistes ont su détecter ces comportements dans la nature.
Les chimpanzés fabriquent des outils. Les milans et les faucons se servent du feu. Quant au langage, s'il a beau sembler effectivement propre à notre espèce, ce n'est que par sa complexité que nous nous distinguons – pas parce que nous usons d'une forme de communication. Mais qu'importe tous ces ratés, je persévère et propose cette réponse au défi de « l'unicité humaine » : l'humain est le seul animal qui croit ne pas en être un.
Ce refus d'admettre que les règles de la biologie s'appliquent à nous est un thème qui m'est cher. Mais le point positif lorsqu'on est – comme moi – un spécialiste du comportement humain, c'est qu'il est souvent assez facile de trouver des versions animales de tendances humaines que l'on croit paradoxales pour, ainsi, élaborer des modèles expliquant pourquoi tel trait a pu être sélectionné par l'évolution et se maintenir dans notre espèce. Qu'est-ce que j'entends par « paradoxal » ? Par exemple, ce qui suit.
Subversion ultime du mécanisme de choix femelle
À moins de vivre dans une grotte, vous devez savoir que l'un des plus gros succès de librairie de notre histoire récente est la série des Cinquante Nuances de Grey d'E. L. James (LGF, 2014), par ailleurs déclinée en films. Des livres – pour les ermites qui me lisent, donc – racontant l'histoire d'amour « olé-olé » entre une étudiante et un riche homme d'affaires goûtant les jeux de bondage, de domination et de sadisme – ou BDSM, avec le M de masochisme en plus. Pour bon nombre de lecteurs et de critiques, ces best-sellers prouvent les « fantasmes de viol » des femmes. Et c'est là que tout spécialiste du comportement ayant deux sous de connaissance en biologie saute au plafond.
Parce qu'en termes reproductifs, le viol est la subversion ultime du mécanisme de choix femelle. En toute bonne logique biologique, ce mécanisme est donc farouchement défendu par les êtres de sexe féminin. Comment des femmes pourraient-elles activement – et plaisamment – fantasmer sur ce genre d'empêchement ?
Et ce n'est pas comme si Cinquante Nuances de Grey faisait figure d'exception. Les fantasmes féminins pour des hommes forts et dominants, allant jusqu'à des formes extrêmes de contrôle sexuel, se retrouvent aux quatre coins de la planète et à toutes les époques (oui, il existe également des versions masculines de ces fantasmes, mais chaque chose en son temps). Qu'avons-nous ici ? Un fantasme masculin projeté sur des femmes en réalité réfractaires ? Du patriarcat intériorisé ? Un étrange sous-produit du monde d'Internet ?
Voies vaginales labyrinthiques
Aucune de ces explications n'est nécessaire. Le conflit sexuel faisant qu'un sexe avance ses intérêts reproductifs aux dépens de l'autre est un phénomène omniprésent dans la nature. Parmi ses cas les plus évidents, on peut citer la coercition sexuelle – en général (mais pas toujours) exercée par les mâles au détriment des femelles – et la fraude à la paternité, qui conduit un mâle à investir dans une progéniture qui n'est pas la sienne.
Mâles et femelles sont en potentiel conflit non seulement avec les membres de leur propre sexe, mais aussi avec le sexe avec lequel ils veulent s'accoupler. D'où le développement de mécanismes visant à contrecarrer les stratégies coûteuses mises en œuvre par l'autre sexe et à affiner leurs propres petites techniques. S'ensuit une guerre sans fin – une course à l'armement évolutionnaire.
Par exemple, chez certaines espèces comme les abeilles, les mâles laissent des bouts de leur pénis dans leur partenaire comme une sorte de ceinture de chasteté bloquant l'accès de leurs concurrents et les privant ainsi d'accouplement. Chez d'autres, comme les canards, les femelles ont développé des voies vaginales labyrinthiques visant à perdre les spermatozoïdes en cas de copulation forcée. Autant vous dire que c'est la jungle par là-bas !
Minimiser d'éventuels « écarts de conduite » de ces dames
Mais c'est aussi la jungle par ici. À savoir, dans les têtes humaines. L'évolution n'a peut-être pas doté notre espèce de pénis explosifs ou de vagins en forme de tire-bouchon, mais elle nous a permis d'opter pour des stratégies sociales des plus complexes. Qui se manifestent par des comportements, des coutumes et, oui, des fantasmes.
Revenons donc à notre premier paradoxe : pourquoi les livres les plus vendus ces dernières années semblent-ils raconter une complète subversion du choix sexuel féminin ? La réponse est simple : parce que ce n'est pas cette histoire qu'ils nous racontent. Cinquante Nuances de Grey n'a rien à voir avec le viol. Ce que nous expose E. L. James, c'est un échange de pouvoir mutuellement consenti.
Malgré l'apparent déséquilibre en faveur de l'homme dans ces romans et ces films, une appréhension plus finement biologique des choses nous révèle un tout autre niveau de vérité. Face au conflit intersexuel, convenir d'une stratégie d'équilibre de la terreur génétique est une des solutions. Dans cette configuration, aucun des partenaires ne peut abandonner l'autre sans risquer la perte reproductive totale pour les deux.
La monogamie socialement imposée est un cas d'école. Elle augmente la certitude de paternité – ce qui favorise la moitié masculine de l'équation. Reste que cette « monogamie » peut elle-même être subvertie et devenir unilatérale. Par exemple, l'humanité regorge de pratiques signalant que la femme n'a pas le droit de batifoler sans qu'aucune coutume comparable ne soit imposée en cas de désertion de l'homme.
Parmi les exemples les plus connus de ces pratiques culturelles, divers types d'interventions physiques visent à prévenir ou à minimiser d'éventuels « écarts de conduite » de ces dames, comme les pieds bandés en Chine impériale, les anneaux autour des cous des « femmes girafes » de la tribu Karen ou les tentatives de réduction du désir sexuel par mutilation génitale afin de rendre ses filles « bonnes à marier ».
Sauf que ce ne sont pas ces pratiques qui font fantasmer les femmes. Ce qui devrait nous mettre la puce à l'oreille et nous faire comprendre que la solution BDSM au conflit sexuel n'est pas imposée aux femmes, mais qu'elle est au contraire voulue par elles. Examinons donc de plus près ce soi-disant « fantasme de viol ».
Érotisme très spécifique
À chaque génération ou presque – soit, grosso modo, tous les vingt-cinq ans –, une femme (c'est toujours une femme) écrit un livre érotique, et d'un érotisme très spécifique. Un livre souvent publié sous pseudonyme, de manière clandestine, ou les deux à la fois. Qui va connaître un énorme succès sous le manteau jusqu'à être adapté en film. Dont la sortie s'accompagne de critiques acerbes passant totalement à côté de son sujet, notamment parce qu'elles le conspuent comme un fantasme de domination masculine. Et rebelote à la génération suivante avec à peu près la même trame.
Parfois, l'œuvre est bien écrite et peut devenir un classique littéraire. Parfois, c'est une ineptie sans le moindre intérêt esthétique. Mais dans tous les cas, la similitude des thèmes est telle qu'elle a de quoi sembler terrifiante à l'œil non averti. Ainsi, on y trouve toujours comme protagoniste un homme riche, puissant et sociopathe qui n'a que faire des règles s'appliquant au commun des mortels. Qui n'a souvent même pas de nom complet et se contente d'un titre. Qui est invariablement fort, cultivé et impitoyable, parfois violent, mais jamais avec l'héroïne.
Un type grand et large d'épaules, sans pour autant afficher la carrure d'un bodybuilder. Qui s'habille avec soin et dépense son argent sans compter. En général, c'est un noble s'il est européen ou, s'il ne l'est pas, il est dans l'équivalent nouveau monde de l'aristocratie – un magnat de la finance, des médias ou des affaires. La thématique sexuelle sera le BDSM et le couple passera des heures à en discuter la signification et à en négocier les termes.
Avantages reproductifs
Et ce qu'on observe aussi, toujours, ce sont des détracteurs du livre qui – au mépris de toutes les preuves – affirment que son autrice est en réalité un auteur. Certes, les hommes fantasment eux aussi sur la domination, l'ascendant, le statut, la cruauté, l'absence de responsabilité et le fait de ne devoir rendre de comptes à personne – comme en atteste la popularité des James Bond. À ceci près que la version masculine typique de ce fantasme met en scène une ribambelle de femmes attirantes et une absence totale d'engagement. Soit une trame totalement différente du fantasme féminin.
Pourquoi ? Parce qu'en multipliant les partenaires, les hommes multiplient par la même occasion leurs avantages reproductifs. Ce qui n'est pas le cas des femmes. Par contre, biologiquement parlant, tel est l'optimal féminin : trouver un homme qui pourrait séduire n'importe qui et arriver à ce qu'il ne regarde plus que vous. Vous avez du mal à le croire ? Laissez-moi passer en revue les pièces à conviction.
Cinquante Nuances de Grey, publié en 2011 et écrit par Erika James, s'est vendu à plus de 50 millions d'exemplaires et a été adapté en plusieurs films. La directrice d'Anne Summers, chaîne de sex-shops britannique à la clientèle quasi exclusivement féminine, a fait état d'un « effet 50 Nuances » : des femmes enhardies par cette lecture qui entraînent leurs maris et/ou petits amis en boutique pour se procurer des accessoires BDSM et ainsi recréer les scènes chez elles.
Neuf Semaines et demie, livre publié sous pseudonyme en 1979, écrit par Elizabeth McNeill, a lui aussi été l'objet d'un film à succès (1986), avec Mickey Rourke dans le rôle de l'impitoyable et pervers banquier (un autre M. Grey) et Kim Basinger dans celui de la jeune ingénue qui va s'adonner à tout un tas de galipettes impliquant le BDSM et le contenu du réfrigérateur de Mickey Rourke.
Histoire d'O, de Pauline Réage (en réalité Anne Cécile Desclos) est sorti quelques décennies auparavant, en 1954. Un livre d'ailleurs beaucoup plus poussé dans ses thèmes de bondage et de discipline que les autres ouvrages mentionnés jusqu'à présent, mais avec une valeur littéraire bien supérieure. Les protagonistes masculins ne portent qu'un seul nom ou titre (comme René ou Le Comte) et se livrent à des rituels BDSM extrêmes, impliquant le marquage au fer rouge dans des châteaux extravagants.
Vénus Erotica a été rédigé dans les années 1940 – mais n'a été formellement publié qu'en 1977 – par Anaïs Nin (entre autres). Ce livre est un peu plus complexe, d'une part parce qu'il s'agit d'un recueil de nouvelles, et de l'autre parce qu'il a été écrit – par plus d'une personne – pour un collectionneur dont les sensibilités n'étaient typiquement pas féminines.
Dans la préface – tirée de ses journaux intimes –, Anaïs Nin s'adresse au mécène en ces termes : « Cher collectionneur. Nous vous détestons. Le sexe perd tout son pouvoir et toute sa magie lorsqu'il devient explicite, abusif, lorsqu'il devient mécaniquement obsessionnel. C'est parfaitement ennuyeux. Je ne connais personne qui nous ait aussi bien enseigné combien c'est une erreur de ne pas y mêler l'émotion, la faim, le désir, la luxure, des caprices, des lubies, des liens personnels, des relations plus profondes qui en changent la couleur, le parfum, les rythmes, l'intensité. »
Un matériau très riche pour un scientifique du sexe, mais pour ne pas déborder du cadre de cet article, notons simplement que, parmi les nouvelles, nous trouvons des personnages comme Le Baron, et dans des histoires comme Le Basque et Bijou, des thèmes BDSM. L'heure n'est pas ici à la critique littéraire, mais si vous avez envie d'érotisme « explicite, abusif [et] mécaniquement obsessionnel » alors votre écrivain BDSM de prédilection sera le marquis de Sade, pas une autrice.
Un jeu psychologiquement bon
Qu'est-ce que tout cela signifie ? Souvent, les hommes se plaignent que les femmes ne leur disent pas ce qu'elles veulent mais, ce qui est plus exact, c'est qu'ils ne les croient pas vraiment lorsqu'elles exposent leurs désirs. Ou, peut-être, qu'ils ont peur de ne pas pouvoir répondre à leurs attentes. Les femmes ne sont pas tenues de fournir des cibles statiques à l'ardeur masculine. Notamment parce que de telles cibles sont trop faciles à plumer.
Une fois passée l'agitation autour de chaque livre, nous l'oublions jusqu'à la prochaine version. Comme si notre culture était prise d'amnésie collective. Dans tous les cas, Cinquante Nuances de Grey n'est pas, loin s'en faut, un « fantasme de viol ». Tout d'abord par ses interminables passages (que Dieu me vienne en aide, j'ai dû tous les lire pour mon travail ; non, sérieusement, c'est le cas) de négociations contractuelles entre les deux membres du couple.
En outre, cela correspond au fait que de nombreux clubs orientés BDSM sont de nature matriarcale. Les hommes célibataires n'y sont généralement pas les bienvenus, et tout type qui mettra une femme mal à l'aise sera congédié sans fioriture ni débat.
De plus, et contrairement à ce que l'on peut souvent croire, les personnes à la sexualité ouvertement SM ne sont pas plus susceptibles de brutaliser leurs partenaires que les non-pratiquants. Au contraire, non seulement les membres de la communauté BDSM sont généralement obsédés par des questions comme le consentement et l'adaptation aux préférences de leurs partenaires, mais les preuves sont solides pour affirmer que ceux qui arrivent à séparer leur riche vie fantasmatique de la réalité sont (en général) des individus tout à fait sains d'esprit. Le jeu est psychologiquement bon pour nous, à condition que nous sachions qu'il s'agit d'un jeu. Et ceci est un jeu.
Pour reprendre la description du célèbre sexpert Dan Savage, « c'est comme jouer au gendarme et au voleur, mais sans pantalon ». Bien sûr, il existe des gens qui essayent de faire croire que leur brutalité sexuelle était voulue par un partenaire, mais ils sont faciles à repérer.
Déjà, parce que le consentement ne signifie rien pour ces psychopathes. Soit une raison de ne pas confondre les deux et de ne pas croire qu'une femme qui fantasme de soumission sexuelle féminine est une énième preuve du patriarcat ou de la misogynie intériorisée. Ce qui est, en plus du reste, franchement insultant pour les femmes ayant de tels fantasmes.
Différence entre fantasme et réalité
Car cela signifie seulement que certaines qualités désirables des partenaires sexuels masculins – notamment le caractère dominant, la fiabilité, le statut, la désirabilité et l'engagement – et certains schémas de réponse – c'est-à-dire la mise à l'épreuve de ces qualités et d'une façon difficile à simuler – font partie de la boîte à outils sexuelle naturelle de la femme humaine.
Comme nous le savons, les femmes sont plus exigeantes que les hommes en raison de l'asymétrie de l'investissement reproductif. Les femmes peuvent se retrouver (littéralement) avec un bébé sur les bras, alors comment s'y prendre pour tester, voire imposer, l'engagement d'un partenaire ? Le scénario BDSM offre une série de solutions, celle de la destruction mutuelle assurée en cas de désertion. Et, comme indiqué plus haut, cela se produit ailleurs dans la nature.
Voyez le calao. Ces magnifiques oiseaux vivent dans les régions tropicales et subtropicales. La femelle qui s'accouple, comme toute dame sensée, a choisi son fiancé parmi ses rivaux sur la base de la tonitruance de ses cris et des couleurs extravagantes de son bec. Sauf que les cris forts et les couleurs vives, aussi sexy soient-ils, ne sont pas suffisants pour la progéniture très dépendante qu'elle s'apprête à mettre au monde.
La femelle se rend donc tributaire du mâle en l'aidant à construire un mur de boue avec son bec et à l'enfermer derrière avant de pondre leurs œufs. Ainsi emmurée, elle effectue également une mue complète. Le calao mâle n'a plus d'autre choix que de subvenir aux besoins de la femelle et de ses œufs.
S'il partageait ses ressources avec une autre femelle, la première mourrait, emportant avec elle son patrimoine génétique. Cette dépendance extrême de la part de la femelle oblige donc le mâle à s'investir. De même, le BDSM repose sur des bases de confiance, de dépendance et d'échange de pouvoir.
On notera d'ailleurs que cette femelle calao, en apparence soumise, est loin d'être ingénue. Les femelles calaos ont pour habitude de s'attaquer aux serpents et aux varans, qui font se carapater les mâles, et participent activement à leur propre emmurement et dépendance. Les humains peuvent avoir des liens, des pratiques et des symboles de sujétion et de propriété plus élaborés, mais la logique n'est pas si différente.
Bien entendu, tous les ouvrages érotiques créés par des femmes (humaines) ne tournent pas autour de la dépendance, de la domination et de la dévotion. Reste que ces thèmes sont parfaitement faciles à comprendre et à intégrer dans la théorie biologique. De plus, il devrait être clair que toute analyse simpliste et unidimensionnelle des relations de pouvoir peinera à leur donner un sens pertinent. Qui dirige vraiment les opérations ?
Il n'y a rien d'intrinsèquement pathologique dans ces activités tant qu'il s'agit d'adultes consentants saisissant la différence entre fantasme et réalité. Enfin, gardez les yeux ouverts. Dans une quinzaine d'années, un livre écrit par une femme sur une thématique BDSM rencontrera un succès phénoménal et rapportera des millions sans crier gare. Cette fois-ci, essayez d'avoir un temps d'avance.
* Robert King est professeur de psychologie appliquée à l'University College de Cork, en Irlande. Son blog, Hive Mind, est hébergé par Psychology Today.
https://www.lepoint.fr/sciences-nature/pourquoi-les-femmes-fantasment-d-etre-soumises-31-05-2023-2522519_1924.php
Pourquoi les femmes fantasment d’être soumises
On croit souvent que les fictions comme « 50 Nuances de Grey » sont misogynes et patriarcales. On se trompe. La preuve par la biologie.
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Bonjour, nous ne sommes pas éloignés l'un de l'autre ... j'aimerais beaucoup faire connaissance , les questions intimes et personnelles sont bienvenues en toute franchise, Merci
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L'une des premières questions que je pose lors d'un contact est :" la soumission pour vous c'est un besoin ou une envie ?"
Pour les dominant(e) s cela fait-il une différences dans les relations à venir ? En terme d'éducation, de langage ou autres ?
Pour les soumis(e) s une question que vous vous posez avant de débuter une relation ?
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Si je devais illustrer (ce que je vais faire 😊), je dirais que j'ai besoin de manger, ma vie en dépend, mais je ne suis pas obligé de manger du chocolat, ça c'est juste une envie... Je pense que certaines personnes ont besoin d'être cadrée, ça a un côté rassurant et surtout cela permet un lâcher prise plus important. Réfléchir à faire ce qu'on doit faire, à la manière de la faire, plutôt que de se poser des questions d'ordre éthique ou morale sur ce que l'on fait...
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13/10/24
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