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J'aime beaucoup cet écrit. Et c'est bien de verbaliser aux yeux de tous. Je ne peux que vous rejoindre. Brat ou pas, le but d'une relation D/s n'est pas de lisser l'autre, de le niveler par le bas, mais au contraire de l'apprendre à s'élever en s'appuyant sur sa personnalité tout en dépassant ses peurs. Celui qui rabaisse ou lisse n'a malheureusement rien compris. Ça n'engage que moi mais c'est ma vision et je suis toujours content de voir des personnes s'affirmer dans leur intégralité
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délicieuse déesse autoritaire recherche son loyal et dévoué soumis en quête d'éducation, de soumission et de vénération
je pratique ma passion dans une pièce aménagée privée et non professionnelle... .:.
Introspection
Nous sommes en septembre, c’est la rentrée et le moral chute en même temps que la fin de cette jolie parenthèse annuelle s’arrête. les jours raccourcissent, la tendre chaleur des soirées d’été laisse doucement la place à des fins d’après midi nostalgiques de Fraicheur. Finis les apéros au soleil, la vie en short torse nu, les réveils sans contraintes et les journées sans impératif à faire ce qui nourrit mon âme au gré de mes envies. Place à la routine, le réveil pour aller chez les fous, les petit tracas du quotidien, les obligations sociales, familiales, matérielles. Bref la vie normale. Mais qu y’a t il de normal dans l’action de faire des choses qui ne nourrissent pas notre âme ? Suis je dans une utopie quand je ressens cette nostalgie me poussant à croire qu’il devrait être possible de ne jamais fermer ces parenthèses de bonheur et d’épanouissement ? Doit on juste se souvenir de ce mois de juillet en déconnexion totale en se disant « oui c’était bien mais c’est fini». Ne peut on espérer que l’endroit magique d’août qui vous ressource devienne votre endroit de tous les mois? J’ai envie de rêver à un quotidien épanouissant, avec des gens qui m’aiment et que j’aimerai ô combien en retour. Avec des rencontres positives et dans l’ouverture d’esprit. Avec un travail qui stimulerait mon intellect tout en ayant un sens personnel. Pourtant je ne peux rêver de tout cela car moi même je suis contradictoire. Comment pourrais je rêver d’allier juillet à août alors que les parenthèses étaient différentes ? Les intervenants avaient changé. Le lieu était passé d’un jardin apaisant à une mer ressourçant mon esprit. Je ressens la dualité de mon être en ce mois de reprise. Alors que me reste t il ? Deux vérités et une question. Première vérité, ce mois de juillet fut magique. Dans une vie qui devient pour moi trop cadencée et conventionnelle, j’ai eu la chance, car oui je m’estime chanceux, qu’une personne m’ait ouvert sa porte, littéralement comme métaphoriquement. Je commençais à m’éteindre en me croyant invisible. Ma confiance en moi périclitait autant que je maltraitais mon corps. Cela faisait ressurgir de vieilles blessures que je croyais guéries. La cicatrice n’était finalement pas définitivement fermée semble t’il. Puis la porte s’ouvre. J’entre. Et je me sens vivant. Intéressant aux yeux de quelqu’un. Peut être oserais je même dire beau même si la cicatrice tiraille quand je pense à cet adjectif me concernant. Mais qu’importe je vis les moments avec force et légèreté. Comme un oxymore me rappelant la dualité de l’homme. Tout et son contraire. Comme elle. Forte et fragile. souriante et triste. Sérieuse mais drôle. Avenante et timide. Belle et … belle. La dualité s’arrêtait là pour elle. Car malgré ses tracas elle rayonnait. Elle avait ce charme capable de me désarmer en 30 secondes. Je ne sais pas si elle compensait une blessure, mais peu importe, son intérêt pour moi m’a redonné confiance. Confiance dans le fait que je pouvais me sentir vivant. Car oui, discuter de conneries comme de sujets sérieux et très personnels, mes yeux plongés dans son magnifique regard bleu et sincère, m’avait redonné confiance. Je lisais dans son regard quelques marques d’attrait qui reboostaient ma masculinité. Je me sentais homme plaisant à une superbe femme. Cela me faisait un bien fou. Et même si nos conceptions pouvaient sembler complètement incompatibles, les moments enlacés décrispaient toutes les tension de mon corps et les noeuds de mon cerveau. Mais juillet s’en allait, et avec lui ce coup de cœur platonique. Mon coeur avait fait une place que mon esprit avait volontairement barricadée sous des barbelés infranchissables depuis bien des années. Août arrivait. Avec une première phase ambiguë. Le coup de cœur était dans les parages mais la porte physique n’était plus ouverte. Qu’importe car nous étions chacun dans un entre deux. La page travail était sur le point de se tourner pour nous deux simultanément afin d’entamer très bientôt un nouveau chapitre qui nous faisait hâte. Les vacances. Le rush des derniers jours étaient pris à la légèreté car la perspective était belle. Et d’un coup, je passe d’un béton gris, sentant l’huile, bruyant, sous un air vicié, à un soleil flamboyant devant une mer certes loin des idéalisations paradisiaques, mais très belle de simplicité. Le paradis était là. Ma famille réunis d’un peu partout, partageant un repas organisé au dernier moment et sans prétention. Car l’essentiel était ailleurs. L’essentiel c’était de rire, de parler, de faire ce que bon nous semble, de découvrir le fruit de l’union de deux personnes qui s’aiment, agrandissant un peu plus ce cercle familial qui me reconnectait à mes racines. Août n’était que lumière et apaisement. Même les jours un peu gris se transformaient en une visite de gens adorables qui appréciaient ma visite. Des moments fugaces mais gravés dans mon esprit. Le genre de petites graines semées en mon fort intérieur, et qui en grandissant viennent me donner de la force. Ce genre de force qui, lorsque je me pose sur le portail de la maison en regardant au loin le soleil se coucher, me fait hérisser les poils des bras, me met une larme de bonheur à l’œil, et me fait dire « je suis chez moi, je suis ou je dois être ». Mais le jour du retour sonne. Le retour à la réalité est brusque et violent. Violent dans tous les sens. Le béton rempli de fous est devenu encore plus incompréhensible. Le quotidien quand j’en sors ne me fait plus autant vibrer qu’avant. Et la nostalgie de ces deux mois survient. Sauf que je n’avance pas avec de la nostalgie. La nostalgie est positive quand le quotidien est épanouissant et qu’on repense au passé en paix. D’où ma question. Que vais je faire de cette nostalgie ? Comment la transformer en sérénité de l’instant passé et en promesse de l’avenir? Car oui je ne veux pas laisser mon coup de cœur en juillet et mon paradis en août. Je les veux dans chaque moi qui fera mon année car ils m’apportent quelque chose. Mais est ce utopique ? Est ce possible ? Je crois que oui, mais la question est surtout comment ? Je vais devoir changer des choses, de paradigme peut être même. Ma réflexion commence, la suite au prochain épisode
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Un plaisir de vous lire ici CéréDom.
Merci pour cette fenêtre ouverte sur vos aspirations profondes et sur vos états d'âme. Les personnes capable de s'ouvrir ainsi à l'autre sont rares et précieuses de nos jours, sourire. En vous autorisant à vous exprimer et vous écouter, vous montrez aux autres que ce processus leur est également disponible.
Je vous souhaite que cet élan de vie qui vous a traversé cet été soit porteur de changements salvateurs, sources de joie au quotidien et la promesse de rencontres vibrantes et enrichissantes.
Merci d'avoir partagé un peu de votre vulnérabilité, et votre profonde connaissance de vous même. Très jolie plume.
Merci pour ce bel article, aussi bien écrit qu'il est lourd de sens. La vie m'a contrainte a m'arrêter et quand on s'arrête, qu'on se retrouve hors du temps et du train de la vie quotidienne des gens qui nous entourent, on est un animal sorti de sa cage qui regarde ses congénères restés enfermés. Et on se pose la même question que la vôtre : pourquoi avoir un quotidien aussi vide de sens, pressé et pressurisé ; n'est-il pas possible de faire autrement ? Si j’ai bien une réponse, je n’ai pas la réponse au « comment ? »…
Il m’arrivait de dire que le blanc existe car le noir aussi, que le bonheur existe car le malheur aussi. Mais en fait non. Janvier et octobre pourrait être aussi un juillet et un août….
Je partage vos réflexions chaque jour qui passe. Le premier qui a trouvé les réponses appelle l’autre ?
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28/03/25
avec plaisir pour échanger. Je vous laisser m ajouter pour pouvoir discuter. En effet le côté LG me fait me poser quelques questions en ce moment donc avec plaisir
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bonjour. Je vous invite à lire mon profil pour vous faire une idée de ce que je suis. Je pense correspondre au côté rationnel, coach, bien construit mentalement et émotionnellement que votre nature aurait besoin. N'hésitez pas à me faire signe si vous souhaitez échanger de nos aspirations respectives. Belle journée à vous
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bonjour. Si cela vous tente je peux vous partager mon expérience qui a été en tout point similaire. Cependant je n'expose pas ma vie privée sur un mur donc je suis disponible en MP si vous souhaitez échanger sur le sujet
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Merci soumislivier d'être membre bienfaiteur de la communauté BDSM.FR et de participer à l'élaboration et l'organisation de la vidéothèque gratuite.
* Resultats du test https://bdsmtest.fr *
83% Attacheur/attacheuse (Rigger)
75% Dresseur/euse de "sale gamin(e)"
73% Non-monogame
67% Chasseur/prédateur
66% Dominant(e)
65% Maître/Maîtresse
63% Voyeur
59% Sadique
54% Expérimentateur/teuse
49% Vanille
47% Dégradeur/dégradeuse
39% Sale gamin(e) (Brat)
39% Daddy/Mommy (Parent)
37% Propriétaire d'animal
35% Exhibitionniste
21% Chassé(e)/proie
17% Little
13% Esclave
10% Soumis(e)
8% Switch
6% Dégradé(e)/Humilié(e)
4% Masochiste
4% Ageplayer
0% Animal de compagnie
0% Attaché(e)/Rope bunny
* https://bdsmtest.fr/test-results/4zbqlo3apr/show *
🇫🇷BDSMTest : le test BDSM en français - BDSM TEST.FR
BDSMTEST en français 🇫🇷 : le test BDSM (Bondage/Domination/Soumission/Sado-Masochisme)
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merci de vos encouragements. C'est comme le vélo ça ne s'oublie pas ! Surtout quand on est clair sur ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas haha
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Le bonheur réside dans l’inattendu
Bonsoir.
je vous rejoins sur ce site pour reprendre les activités de domination soumission après quelques années en "pause".
je suis une personne bienveillante, qui cultive le libre arbitre et aime discuter de tout, sans jugement mais avec ouverture d'esprit.
je recherche une soumise aimant le côté cérébral car je ne peux me projeter qu'avec une femme ayant de la discussion et de la spiritualité.
si vous êtes cette soumise n'hésitez pas à me contacter. Et sinon pour tous les autres je ne suis jamais contre une discussion entre personnes civilisées !
bonne soirée a vous
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