Ma très chère,
Je t‘écris aujourd’hui non pas par besoin de me confier mais par besoin de partager ma vision d’une expérience exceptionnelle. Il me faut arriver à l’absorber non par besoin de la Maîtriser mais par besoin de la vivre et surtout de la partager avec toi ma confidente si précieuse. L’un ne va pas sans l’autre.
Il y a un sujet qui m’a interpellé, qui m’a marqué au point de m’en référer de mémoire à la littérature de « mon ami » (qui ne m’a évidemment pas connu), Marcel Proust. J’essaie, presque je me tourmente, à me souvenir de ses écrits couchés sur le papier dans la souffrance. Je l’imagine dans son lit, la plume à la main entrain d’exprimer ses faiblesses, son admiration ses craintes pour le sexe opposé et ses ressentis.
En aucun cas je ne voudrais errer dans de telles souffrances.
Je me remémore les images par lesquelles il décrit la symbiose entre beauté physique et pensée féminine, mais je refuse d’errer dans les souffrances qu’il a jetées sur papier dans l’affliction. Je refuse, parce que mon for intérieur me commande les pensées suivantes et me guide dans la relation avec mon amie qui m’inspire ces mots.
Je n'ai pas de Maîtresse, je ne suis pas soumis. Il y a une différence non pas métaphysique mais cérébrale, presque spirituelle, un savant mix qu'elle m'a fait découvrir, une fusion, une osmose. Pendant des années, je cherchais « je ne sais quoi » mais j’avais la « sensation que », l’intuition bien ancrée. Je savais que la dimension cérébrale pouvait prendre le pas sur la dimension physique et surtout pour un homme sur la dimension du fantasme. Hé oui on a tous un sexe dans le cerveau (pauvre de nous ou pas :-) je ne sais pas). Et là ... Miracle une rencontre inattendue, certes demandée à l'univers et qui vint en son temps. Une femme qui me fait craquer, intellectuellement, physiquement, cérébralement. Une personne qui vous emmène au fond de vous même. Imaginez une relation : une femme vous tient par les c....... les yeux dans les yeux. Il n'y a plus d'érection ou peu alors qu’elle est d’actualité. Cet état est dépassé, je suis au-delà. Je ne lui appartiens pas, elle ne me domine pas. Je me donne, je me livre, je cède, je me plie (dans tous les domaines) et c'est un délice, j'ai confiance elle me transporte hors de mon corps dans un voyage interstellaire. Elle m’accepte et me prend. Je me donne, je m’offre avec jouissance physiquement, cérébralement. Elle dispose de moi. Je le souhaite, je lui demande. Est-ce la soumission?
Pourrai-je lui rendre la pareille un jour ? J’espère vraiment arriver à passer au-delà de sa fragilité, de ses blessures et lui apporter le graal, j’y travaille. Ce serait pour moi une récompense. Je ne peux que la remercier de ce qu’elle m’apporte. Beauté, sensualité, compréhension, gentillesse. Imprévisible, elle n’est jamais là où on l’attend et pour moi ce n’est qu’un agréable défi de la retrouver à des endroits inattendus. Surprenante… Je m’adapte. Si d’aventure elle me demandait de mettre à genoux, je m’y mettrais avec plaisir (je l’ai fait sans demande) et je ne me sentirais pas soumis mais offert, je me donnerai. Je ressens dans cette relation une beauté que je sentais exister mais que jusqu’à présent était introuvable, et enfin… elle est là.
Que dire de plus si ce n’est que d’exprimer ce qu’on ressent, arriver à mettre des mots dessus. Je souhaite à tous une telle rencontre, capable de se donner, d’être accueillis et de vivre une telle expérience.
C’est dans ces mots que le mot amour prend tout son sens.
Toute mon amitié accompagne ces mots.
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Bonjour ma chère amie,
J'ai ce soir un grand besoin de me confier à quelqu'un. J'ai pensé à toi qui as eu quelques expériences en BDSM, aussi je me permets.
J'ai vu cet après midi une amie. Nous avons discuté devant un thé, échangé des idées, des points de vu. Intéressant! Très intéressante, elle est comme toi d'un intellect rare et profond. D’une sensibilité rare et précieuse.
La discussion, les échanges sont faciles, fluides. D’autant plus que ces échanges trouvent toutes leur résonnance dans les échanges de regard. J'ai été cet après midi face; non en compagnie d'une femme au regard profond remplit d'amour et d'intelligence à la maîtrise impressionnante de la lecture de mon âme.
Lecture qui à eu sa réponse! Et quelle réponse! C'est bouleversé que rapidement, sous son emprise je me suis retrouvé nu devant elle habillée. J'ai perdu le contrôle, le contrôle de la situation, de moi même mais je m'abandonnais volontiers. Je me suis trouvé d'abord dans une douce léthargie, presque un envoutement. Je n'aurais pu résister à rien. Puis m'est apparu une femme sure d'elle, une femme qui maîtrise, qui me maîtrise. Debout devant moi, majestueuse avec un martinet. Une réaction normale aurait été la peur? Nonnnn au contraire, être pris sous contrôle d'une telle femme et acquiescer était pour moi un aveu. Un aveu non pas de faiblesse mais de ce que je suis prêt à lui donner.
En retour, j'ai eu un cadeau, un beau cadeau de Noël. Le plus beau! J'ai eu droit à quelques coups de martinets accompagnés de mots dune tendresse inouïe. Coups de martinets en douceur puis plus appuyés, un délice! J'ai vu cette femme me dispenser des coups avec amour, avec beaucoup d'amour. Comment donner de l'amour avec un tel instrument? Hé ben si! Elle sait faire. C’est exceptionnel.
Un visage d'ange qui donne de l'amour avec un martinet...J'ai vu cet amour dans ses yeux. Est ce la quadrature du cercle ou la démonstration pure et simple que rien n'est établit et que tout est possible?
J'en reste pantois et reconnaissant.
J’en arrive au lendemain. J’ai revu le jour suivant ma douce complice pour mener à bien quelques taches du quotidien. Après avoir pris un en-cas autour d’une table, elle m’a emmené dans un endroit pour y récupérer quelques affaires. Il va sens dire combien je lui suis reconnaissant de la confiance qu’elle me témoigne. J’étais content de simplement me retrouver avec elle, de la regarder, de l’écouter.
Dans le jardin trônait, un énorme sapin auquel j’ai coupé quelques branches à des fins de décoration de Noël chez moi. De son côté elle œuvrait à rechercher des cartons stockés parmi d’autres quand, sans m’y attendre elle me prit par la main pour me plaquer contre un mur. Je ne l’ai pas vu venir, délicieusement surprenante comme à son habitude. Elle me dévisage avec son regard intense, provocateur et commence par ouvrir ma ceinture en continuant à défaire les boutons de mon pantalon. Déjà je commence à lâcher prise, pas à perdre pieds toujours lucide mais consentant. Elle saisit mon sexe et mes testicules à pleines mains, serre fortement et y enfonce généreusement ses ongles tout en me jaugeant de son regard félin elle me dit : et maintenant je tiens par les c……. J’en ai failli tomber à genoux, non pas par soumission mais j’étais dépourvu de toute intention de résistance.
Sans transition elle me demande de retourner face au mur et achève de baisser mon pantalon. Elle s’éloigne un instant puis revient. Etrange sensation… Le questionnement: Qu’est elle allé faire ? Je ne voyais rien. C’est à ce moment qu’une branche de sapin que j’avais coupé cingla sur mes fesses. Je lui ai fourni sans le savoir l’instrument, un jouet dont elle se délectait. J’étais pris en tenaille entre inquiétude et plaisir mais je n’ai aucun moyen de lui résister d’autant plus que je ressens son plaisir, ce qui augmente le mien. J’aime la voir heureuse et la voir prendre du plaisir. Je sentais le sapin claquer entre mes jambes. Etre celui qui lui apporte ce bonheur est un plaisir mais aussi une fierté pour moi. S’en suivait un savant mélange de caresses et de coup énergiques avec la branche de sapin sur ma croupe et le bas du dos. J’étais transporté, je la sentais prendre du plaisir. Des plaisirs insoupçonnés de Noël et de sapin de Noël.
Elle n’est pas Dominatrice et je ne suis pas soumis, nous nous donnons l’un à l’autre, une vrai communion. Le respect, la confiance et la bienveillance sont là, à partir de là tout est possible. Sa personnalité, son intelligence et son aura puissants me font aujourd’hui vivre une histoire qui me transporte entre amour, sapiosexualité et attirance physique. Une femme belle, belle partout de tous les côtés.
Pour sceller ce que nous ressentons, notre complicité, elle me demande si j’accepterais un petit cadeau, symbole d’appartenance. La question, l’information, la réponse, la possible conséquence ont fait le tour de mon cerveau en une fraction de seconde. Rien ne s’entremêlait, tout était clair. Mon fort intérieur m’a dicté la réponse sans hésiter : OUI ! Merci la vie…
Ceci est le récit d'un réel vécu et non le fruit d'une imagination.
Je t’embrasse en te souhaitant la plus belle année, mes pensées t’accompagnent.
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