VraiEsclavagiste a répondu à sa propre discussion "De la difficulté à s'assumer comme soumis (h ou f)".
@ Loukass
J'ai beaucoup souri...
Bon..j'avoue! nous nous éloignons là fort du sujet initial, mais oui..; j'ai beaucoup souri sur le sujet de l'école, du coté autodidacte et autre...
La vie est parfois juste des petits instants, des petits rien qui font un grand tout....
Comme disait Higelin dans une de ses chansons que je préfère et qui est devenue une de mes phrases cultes:
"La vie c'est ce qui vous tombe dessus, toujours au moment où l'on n'y croit plus"
(Auto promo -le lien comme le texte est sur mon mur perso..;bon..il faut bien le remonter, mais il y est bien !)
- c'était une page pub du site BSM.fr-
Quant à écrire un roman, je crois que nous sommes plus d'un à le comprendre....
Je ne dirai qui, mais mon regard se tourne vers certaines...
Mais en cherchant bien, dans une instrospection.....
Je ne leur jeterai donc pas la pierre Pierre...
Mais au delà, je salue l'autodidacte... et je me tais sur le mot pédagogie, qui lui provient du mot pédos =enfant... peut-on entendre alors des politichien nous parler de pédagogie comme si nous étions de simples enfants??,
ous!
J'ai dit que je me taisais..... hein Pierre !
(Tu ne t'appelles pas Pierre, je ne te la jetterai donc pas !)
Mais avant tout, merci de ta participation au sujet !!!!
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VraiEsclavagiste a répondu à sa propre discussion "De la difficulté à s'assumer comme soumis (h ou f)".
@ Loukass
Ah ! je sais ce qu'il en est pour la mise en page !
Surtout que je prépare mes "articles" sur un office, et parfois le résultat est totalement différent!
Tout comme je comprends totalement pour ce qui est de la conséquence sur la vie de couple et la frustration que cela peut mener.
Je ne suis nullement soumis, mais le résultat, lui, est le même...
Pour ce qui est des études catastrophiqueq... elles ont quand même réussi à mener jusqu'à Taipei !
Ça valait peut-être le coup.... (bon ceci dit... je pousserai plutôt aux bonnes notes et aux études...)
Mais avant tout: merci !
Enfin le témoignage d'un soumis et non d'une soumise!
Cela se fête !
Mais blague mise à part, de vos témoignages à tous, j'en retiens surtout une chose:
Si le but n'est pas de le crier sous tous les toîts, il n'en reste pas moins que le "public" et la peur d'être jugé est certainement la plus présente.
Et là, j'avoue que je ne m'y attendais pas !
Je m'attendais plus à la peur du jugement familiale (surtout parentale) au vu des retours que j'en avais sur les différents forums que j'ai cotoyé, car plus proche, plus impactant...
Je m'aperçois que ce n'est pas le cas, et je trouve cela plutôt bien de voir que le dialogue parents/enfant existe toujours...
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Tout comme il est important pour un Dominant de type « masochien » de comprendre les motivations à la soumission (https://www.bdsm.fr/blog/10630/Les-motivations-à-la-soumission/), il lui est tout autant primordial de comprendre le cheminement vers l’acceptation du statut de soumis, et ceci, afin d’accompagner sa ou son partenaire dans ce processus.
Au-delà du jeu érotique, l’expérience d’un soumis se nourrit d’un cheminement intérieur complexe : une prise de conscience de sa condition, jalonnée de crises morales et émotionnelles, conduit peu à peu à l'acceptation d’un rôle qui, paradoxalement, renforce son autonomie. Je vous propose d'explorer le processus par lequel un soumis appréhende sa position, affronte ses tourments intérieurs, et finit par trouver une forme de réconciliation avec soi-même.
La Découverte de Soi par la Soumission
La prise de conscience d'une tendance à la soumission peut survenir de manière inattendue. Cela peut commencer par des fantasmes, des rêves, des lectures ou films, des discussions ou des expériences passées qui éveillent une curiosité. Pour beaucoup, cette découverte est accompagnée, au-delà de la simple curiosité, d'une sensation de honte ou de culpabilité, souvent alimentée par des normes sociétales qui valorisent l'autonomie et le pouvoir. Le soumis peut alors se retrouver dans un conflit intérieur, tiraillé entre des désirs profonds et des attentes extérieures.
Au départ, l’expérience de la soumission apparaît comme un moyen d’explorer des dimensions souvent inaccessibles dans la vie quotidienne. En acceptant le rôle de soumis, la personne se confronte à une réalité intime où la vulnérabilité devient une force. Cette première étape est généralement marquée par la recherche d’un espace libérateur dans lequel les barrières sociales se désagrègent. Conscient de sa condition, le soumis perçoit la soumission non pas comme une défaite, mais comme une ouverture vers une connaissance approfondie de soi.
Les Crises Morales : Entre Conflit et Révélation
Le chemin vers l’acceptation est rarement rectiligne. Il est ponctué de crises morales où le soumis se trouve à la croisée des chemins entre des valeurs familiales, sociales héritées et la tension d’un nouvel épanouissement personnel. Ces crises se manifestent souvent par des remises en question profondes : sentiment de culpabilité, peur de perdre son autonomie, ou même honte face à des pulsions refoulées. Lors de ces moments de doute intense, la pratique de la soumission se montre ambivalente, à la fois source de détresse mais aussi de plaisirs et vecteur de transformation.
C’est précisément dans ces instants de vulnérabilité que l’opportunité d’une réévaluation de soi s’ouvre, permettant une introspection plus poussée. L'impact des expériences passées joue également un rôle crucial dans ce parcours. Les antécédents personnels, qu'ils soient positifs ou négatifs, peuvent influencer la manière dont la personne aborde la soumission. Par exemple, des expériences de rejet ou de honte liées à des désirs peuvent créer des blocages, tandis que des expériences positives peuvent encourager une exploration plus ouverte et confiante.
Les Défis et Préjugés
Les défis personnels que les personnes peuvent rencontrer dans le cadre du BDSM sont nombreux. La peur du jugement, la honte, et la difficulté à trouver des partenaires compatibles sont des obstacles courants. Les préjugés et les stigmates associés au BDSM peuvent également poser des défis supplémentaires. La société, souvent mal informée, peut juger sévèrement ceux qui choisissent de vivre cette forme de sexualité, rendant le chemin vers l'acceptation de soi encore plus ardu. Cependant, il est crucial de reconnaître que ces défis peuvent être surmontés avec le soutien adéquat et une compréhension approfondie de soi-même.
Le Rôle du Consentement et de la Communication
Le processus d’acceptation passe inévitablement par un dialogue intérieur crucial, mais également par une communication transparente avec le partenaire dominant. Dans un cadre sécurisé, la clarification des attentes et le respect mutuel deviennent essentiels pour dissiper les crises morales. Cette interaction permet au soumis de comprendre que sa condition, quoique différente des normes traditionnelles, est choisie et vécue en toute conscience. Le consentement éclairé se révèle alors comme la pierre angulaire de cette acceptation, transformant le ressentiment en une force réaffirmée.
L'acceptation de son statut de soumis implique également un processus d'introspection. Cela nécessite une réflexion approfondie sur ses désirs, ses limites et ce que la soumission signifie personnellement. En prenant le temps d'explorer ces questions, le soumis peut clarifier ses motivations et renforcer sa confiance en soi, ce qui est fondamental pour vivre sa condition de manière authentique.
L'affirmation de soi est un autre aspect crucial de cette acceptation. Revendiquer le droit à vivre sa sexualité de manière authentique et se sentir fier de ses choix sont des étapes importantes. Cela implique de reconnaître que la soumission n'est pas une faiblesse, mais un choix d'autonomisation qui peut enrichir la vie. En s'affirmant, le soumis peut se libérer des jugements extérieurs et des attentes sociétales, redéfinissant ainsi son identité selon ses propres termes.
Cependant, le chemin vers l'acceptation peut être semé d'embûches, notamment en raison des jugements associés à la soumission et au BDSM. Il est crucial d'aborder ceux-ci de manière proactive. Des stratégies pour surmonter la honte et la culpabilité peuvent inclure la recherche de soutien dans des communautés bienveillantes, la participation à des groupes de discussion ou des ateliers, et l'éducation sur le BDSM. En s'entourant de personnes qui partagent des expériences similaires, le soumis peut valider ses sentiments et renforcer son acceptation de soi.
Enfin, l'intégration des émotions complexes qui accompagnent la soumission est essentielle. La vulnérabilité, la peur et l'excitation peuvent coexister, et apprendre à naviguer ces émotions peut renforcer la résilience et la compréhension de soi. Cela peut impliquer des pratiques de pleine conscience, des journaux intimes pour exprimer ses pensées et ses sentiments, ou des discussions ouvertes avec des partenaires de confiance. En intégrant ces émotions, le soumis peut transformer ses expériences en une source de force et de croissance personnelle.
Le soutien social est un élément vital dans le parcours d’un soumis. Les communautés BDSM offrent un espace sûr pour partager des expériences, poser des questions, et recevoir des conseils. Les groupes de soutien, les forums en ligne, et les événements communautaires peuvent fournir un réseau de personnes qui comprennent et soutiennent les défis uniques de la soumission. Ce soutien peut être crucial pour surmonter les crises morales et émotionnelles et pour se sentir moins isolé dans son voyage intérieur.
L’Évolution Vers l’Autonomie Paradoxale
Au fur et à mesure que le soumis traverse ses crises, il réalise que l’abandon apparent de contrôle dans le jeu BDSM ne signifie pas une perte d’autonomie, mais bel et bien, paradoxalement, une redécouverte de sa puissance intérieure. En se soumettant, la personne crée un espace sécurisé pour explorer et réinterpréter ses limites, faisant ainsi fi des injonctions sociales traditionnelles. Ce processus lui permet de réintégrer des émotions douloureuses pour en extraire une énergie libératrice. Cela conduit à une résilience renforcée et à une affirmation de soi autrement inattendue, où l’acceptation de sa condition s’inscrit dans un mouvement d’intelligence émotionnelle.
De plus, les relations BDSM peuvent évoluer avec le temps, les dynamiques de pouvoir et les attentes des partenaires changeant au fur et à mesure que chacun grandit et apprend à mieux se connaître.
La Réconciliation, l’Évolution Sociétale et les Débats Internes
L’aboutissement de ce long voyage intérieur survient lorsque le soumis parvient à réconcilier les conflits intérieurs et externes. L’acceptation se manifeste par une reconnaissance sincère de la valeur de son expérience : il assume pleinement sa condition, non plus comme une faiblesse, mais comme un choix d’affranchissement et de libération. La crise morale initiale se transforme alors en une étape nécessaire qui a permis de découvrir une singularité érotique et identitaire. À ce stade, le rôle de soumis n’est plus vécu comme une quête d’abandon, mais comme une affirmation d’une vérité personnelle, enrichie par la liberté de choisir et de redéfinir son existence.
Par ailleurs, l’évolution des représentations sociétales contribue à une meilleure compréhension et une déstigmatisation du BDSM. Une information plus accessible et la visibilité grandissante de ces pratiques dans les médias et sur les réseaux sociaux offrent aux personnes concernées la possibilité de s'ouvrir à de nouvelles perspectives. Ces changements favorisent la mise en place de communautés de soutien et encouragent un débat public qui démystifie les préjugés liés à la soumission.
Dans la même dynamique, il est pertinent d’intégrer des perspectives critiques et des débats internes. Certains courants, notamment dans les milieux féministes ou sociétaux, remettent en question la lecture de la soumission comme toute quête d’émancipation ou de transformation personnelle. Ces débats enrichissants invitent à une réflexion approfondie sur les rapports de pouvoir, la liberté individuelle et les potentielles dérives de toute dynamique relationnelle.
Ce dialogue critique, loin de dévaloriser l'expérience vécue, permet de nuancer et de perfectionner la compréhension des enjeux liés à la soumission dans le BDSM.
Exemple concret :
Pour ce faire, je vais vous renvoyer à ce sujet ouvert sur le forum : https://www.bdsm.fr/forum/thread/9733/De-la-difficulté-à-s'assumer-comme-soumis-(h-ou-f)/
N’hésitez pas, si vous êtes soumis, à y rajouter votre témoignage, à l’exemple de celles qui ont déjà participées ! (Merci à elles !)
Conclusion
Le cheminement vers l’acceptation de sa condition de soumis est une trajectoire complexe et profondément personnelle. Entre la découverte de soi, les crises morales, le dialogue avec un partenaire respectueux, l’évolution vers une autonomie paradoxale et l’intégration d’une perspective sociétale et critique, le soumis finit par trouver un équilibre intérieur. Ce processus, loin de constituer une soumission passive, est une démarche active de transformation et d’auto-affirmation qui redéfinit les contours de l’identité.
En fin de compte, l’acceptation de sa condition apparaît intrinsèquement comme un vecteur d’épanouissement personnel et de renouveau émotionnel, permettant au soumis de vivre sa vérité avec fierté et authenticité. Ainsi, la soumission devient non seulement un choix de vie, mais aussi un chemin vers une compréhension plus profonde de soi-même et des autres, où la vulnérabilité se transforme en force et où chaque expérience contribue à la construction d'une identité riche et nuancée.
Reference
• "L'Art du BDSM" par M. M. - Un guide qui propose des conseils pratiques pour ceux qui souhaitent explorer le BDSM, avec des témoignages et des expériences personnelles.
• "La sexualité des personnes" par Marie-Claude Pichon : Cet ouvrage explore la sexualité, y compris les pratiques BDSM, et discute des enjeux de pouvoir et de soumission.
• "Les pratiques sexuelles alternatives" par Philippe Brenot : Ce livre aborde diverses pratiques sexuelles, y compris le BDSM, et examine les motivations et les dynamiques relationnelles.
• "Les personnes et le BDSM : entre émancipation et soumission" par Claire L. : Cet article analyse les expériences dans le BDSM et les tensions entre émancipation et soumission.
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Merci pour ce texte très intéressant.
J'ai tout de même une question, plutôt, ôtez-moi d'un doute SVP :
On est d'accord pour dire que ces différentes étapes ne sont pas clairement définis et que l'ont peu évolué sur plusieurs étapes et bloquer à d'autre. Bien qu'elle suive un chemin assez spécifique.
Je vais prendre mon exemple, quand je lis cet article, j'ai l'impression qu'il a été écrit ce que je recherche intérieurement. Mais aussi que je coince à quelques point sur la seconde étape tandis que j'ai l'impression de déjà commencer à travailler sur la quatrième.
@ Loukass
Bien sûr!
Comme dit dans "l'article": Le chemin vers l’acceptation est rarement rectiligne.
Chaque personne étant différente, nous avons tous nos propres process...
Il est plus que dure de se défaire de notre éducation, de la morale inhérente à la société qui nous est inculquée dès l'enfance et qui constitue aussi notre être profond, car forgeant notre personnalité, notre façon d'être, de penser: un Chinois ne voit pas le monde comme un Français, qui lui même ne voit le monde comme un Afghan ou un Brésilien, de part la société mais aussi son éducation. Pour donner un exemple sur ce dernier point: Un libertin n'a pas la même approche du corps qu'un intégriste religieux, et donc, ne donnera pas la même éducation à son enfant sur ce sujet...et d'autres...
Il n'en reste pas moins que c'est une étape essentielle pour l’acceptation totale de soi et que ce schéma est le schéma le plus courant, l'étape 2 étant la plus fluctuante, la plus dure mais aussi la plus longue dans l'ordre du processus...
On peut donc la commencer sans la finir quand les autres étapes se résorbent d'elles mêmes.
Mais sans elle, l'acceptation de soi ne sera pas totale....
J'aime
22/03/25
C'est bien ce que je pensais donc,
Je ne l'ai pas encore lu l'article sur la linéarité de la chose.
Je compte aussi lire tes autres articles, car je les trouve aisés à lire pour le dys que je suis. (en plus d'être intéressant.)
Bref, je m'en vais répondre à ton questionnement sur le forum.
Merci des précisions.
Juste une des plis belle chansons que je connaisse:
https://www.youtube.com/watch?v=kQnFbk9ACzc
Je t'en remets au vent
Provided to YouTube by SBME Strategic Marketing Group
Je t'en remets au vent · Hubert-Félix Thiéfaine
Thiéfaine 78-98
℗ 1978 Sony BMG Music Entertainment
Released on: 2007-10-17
Arranger, Produce
Soyez la première personne à aimer.
Amusant si je puis dire ainsi;
Il n'y a pas si longtemps, je disais que j'été très sensible aux odeurs naturelle de la peau.
Mais perso, cela s'arrête juste là.... Je n'irai pas à chercher sous les aisselles ou autres.
Le plus important, est d'être en accord avec soi.
Mais plus rien ne me surprend vraiment avec l'esprit humain. Il peut me choquer, oui mais ne me surprend plus.
Reste une question: en quoi bizarre?
Il y a nettement plus bizarre et celui là ne porte pas à conséquence...
Soyez la première personne à aimer.
Cet "article" fait écho à un précédent que j’avais rédigé auparavant : https://www.bdsm.fr/blog/10557/Un-voyage-intérieur%C2%A0:-le-BDSM/
Si dans le premier j’exposais une vue d’ensemble des bénéfices et le voyage intérieur qu’est le BDSM, celui-ci se concentre sur l’expérience particulière d’une personne occupant la place de soumise, en explorant ses motivations (outre le fait qu’au fil du temps films, littérature et œuvres artistiques ont contribué à forger une image du fantasme de la soumission) et les transformations personnelles qui en résultent. Les deux textes se complètent ainsi en offrant des perspectives différentes.
Comprendre les motivations psychologiques qui poussent une personne à choisir la soumission et/ou à devenir esclave est essentiel, tant pour l’individu exerçant le rôle de dominant que pour celle occupant le rôle de soumise. Il est évident que chaque expérience étant unique, les motivations ainsi que les ressentis varient considérablement d’un individu à l’autre. Cependant, plusieurs axes et points de motivations à la soumission ou à l’esclavage ressortent régulièrement, sachant que pour certaines personnes il n’y en aura qu’un seul, tandis que d’autres, en manifesteront plusieurs :
I – QUÊTE DE TRANSFORMATION PERSONNELLE ET ÉVOLUTION INTÉRIEURE
1. Libération par le renoncement au contrôle
Renoncer à la prise de décision quotidienne et aux responsabilités habituelles permet de se délivrer des pressions sociales. Ce renoncement entraîne une libération psychique, ouvrant la voie à la redécouverte d’une liberté intérieure et, paradoxalement, à un regain de contrôle sur son monde émotionnel.
2. Recherche d’intensité émotionnelle
L’expérience de la soumission, dans un cadre structuré, permet d’accéder à des états émotionnels intenses. La quête d’une catharsis émotionnelle, par la confrontation aux peurs et aux tensions accumulées, offre une voie vers la guérison et une transformation psychique profonde.
3. Exploration des limites, de la douleur et de la catharsis
La soumission offre aussi la possibilité de sonder et de repousser ses propres limites. En transformant la douleur en vecteur de force, la personne réinterprète ses expériences passées et réconcilie des blessures anciennes, attribuant ainsi à la souffrance un nouveau sens dans la construction de son identité.
4. Expiation et rédemption intérieure
La pratique de la soumission peut s’exprimer sous forme d’un processus d’expiation, où l’individu cherche à se libérer de sentiments de culpabilité ou de remords liés à des expériences antérieures. En vivant ce rituel intérieur dans un cadre sécurisé, la personne convertit ces émotions en moteur de rédemption et d’évolution psychique, favorisant le pardon de soi et l’émergence d’une force intérieure renouvelée.
5. Réconciliation avec des expériences douloureuses
Le recours à la soumission offre la possibilité de revisiter et de réinterpréter des expériences douloureuses du passé. Ce processus de réconciliation transforme la souffrance en force de transformation personnelle, donnant un nouveau sens aux épreuves et permettant la construction d’une identité plus résiliente.
6. Évolution personnelle
La soumission peut être perçue comme un moyen de croissance personnelle. En se confrontant à ses peurs et à ses limites, une personne peut découvrir des ressources intérieures et développer une meilleure connaissance de soi, participant ainsi à son épanouissement.
7. Recherche de performance ou perfectionnement personnel
Pour certaines personnes, l’engagement dans une dynamique BDSM offre un cadre permettant de développer des compétences relationnelles, émotionnelles ou techniques. La recherche de l’excellence dans la pratique, autant pour la personne dominante que pour celle qui est soumise, peut constituer une motivation en soi.
8. Simulation ou résolution de conflits intérieurs
Certaines personnes utilisent la dynamique de la soumission pour revisiter et travailler sur des rapports de pouvoir, forgés dès l’enfance ou à travers des expériences antérieures, des conflits intérieurs ou des problématiques personnelles – en exploitant le plan symbolique que représente la structure hiérarchique et le contrôle. Ce mécanisme peut s’apparenter à une forme de thérapie expérientielle.
II – EXPLORATION IDENTITAIRE, AFFIRMATION DE SOI ET EXPRESSION DES SENTIMENTS
1. Affirmation de l’identité et singularité érotique
Adopter le rôle de soumise s’inscrit dans une démarche identitaire forte. La personne affirme ainsi sa singularité, se démarquant des normes traditionnelles et intégrant dans son identité une dimension érotique personnelle, riche de sens et de créativité.
2. Affirmation d’un rejet des normes sociétales traditionnelles
Bien que cette motivation rejoigne en partie l’affirmation identitaire, pour certaines, la soumission est aussi un moyen radical de contester ou de rejeter les constructions sociales et les normes de pouvoir qui régissent les comportements sexuels et sociaux traditionnels.
3. Validation personnelle et recherche d’autonomie paradoxale
Choisir ce rôle peut découler d’une quête de reconnaissance intérieure. En s’engageant dans une pratique exigeant une définition claire des propres limites, la personne revendique son autonomie, ce qui représente un acte de maîtrise sur sa vie émotionnelle et sexuelle.
4. Dynamique de jeu de rôle
La soumission peut aussi s’associer à l’exploration de différents rôles et identités. Cela permet à la personne d’expérimenter des facettes de sa personnalité qui restent habituellement inexplorées, offrant une opportunité de découverte de soi.
5. Recherche de validation externe
Certaines personnes adoptent ce rôle pour obtenir une forme de validité ou d’approbation à travers leur comportement soumis. Cette recherche peut trouver ses racines dans des expériences passées marquées par une volonté de plaire ou de recevoir de l’affection, renforçant ainsi leur sentiment de valeur personnelle.
6. Exploration de la honte et de la honte positive
Certaines personnes sont attirées par l’idée d’explorer des sentiments de honte ou de culpabilité dans un cadre sûr et consensuel. Cette démarche peut aider à redéfinir leur rapport à ces émotions et à en tirer une dimension positive, intégrée dans leur identité.
(Voir ici https://www.bdsm.fr/blog/10596/L'Humiliation-dans-le-BDSM-:-De-la-Dynamique-de-Pouvoir,-de-la-Confiance/)
III – SÉCURITÉ, CONNEXION & INTIMITÉ
1. Confiance et sécurité émotionnelle
La dynamique de la soumission offre à l’individu la possibilité d’explorer des facettes intimes de sa personnalité dans un environnement sécurisé. La vulnérabilité n’est pas perçue comme une faiblesse, mais comme la base d’une relation de confiance approfondie, contribuant à apaiser les angoisses intérieures et à établir les fondements d’un enrichissement personnel.
2. S’oublier pour l’autre et quête de connexion
La volonté de donner la priorité aux désirs et au bien-être du partenaire permet de s’effacer pour favoriser une union plus forte. Ce dépassement de soi, axé sur la satisfaction de l’autre, contribue à créer une connexion profonde et à tisser une intimité émotionnelle intense qui transcende l’échange purement physique.
3. Intimité et connexion
La dynamique de pouvoir inhérente au BDSM peut renforcer l’intimité entre partenaires. La vulnérabilité associée à la soumission contribue à forger des liens émotionnels robustes et favorise une connexion authentique, ouvrant la voie à une exploration plus riche des émotions et des désirs.
IV – DYNAMIQUES DE POUVOIR & RITUELS
1. Exploration de la dynamique de pouvoir et de l’obéissance
Le jeu des rôles en domination et soumission ne constitue pas seulement un échange extérieur, mais aussi une exploration intérieure. En se soumettant aux directives du dominant, la personne trouve une structure qui clarifie ses repères intérieurs et lui permet de libérer des aspects profonds de son identité, tout en examinant ses désirs les plus intimes.
2. Ritualisation et structure
La pratique du BDSM apporte une structure et des rituels qui peuvent faire défaut dans d’autres aspects de la vie. Ces rituels instaurent un sentiment de sécurité et de prévisibilité, offrant un réconfort pour certaines personnes. La répétition de ces rituels renforce le lien entre les partenaires et ancre la dynamique de pouvoir dans le quotidien.
(voir ici https://www.bdsm.fr/blog/10550/Protocoles,-rituels-et-règles-de-vie/)
V – EXPLORATION SEXUELLE & SENSORIELLE
1. Exploration de la sexualité
La soumission permet à une personne d’explorer des aspects de sa sexualité encore méconnus ou non acceptés. Elle peut ainsi aborder des fantasmes, des désirs ou des pratiques perçus comme tabous dans d’autres contextes.
2. Évasion du quotidien
Pour certaines personnes, la soumission représente une échappatoire aux pressions et responsabilités du quotidien. Elle offre un moyen de se libérer des attentes sociales et de s’immerger dans une expérience qui aide à se déconnecter.
3. Exploration de sensations physiques intenses ou inédites
Au-delà de l’aspect psychologique ou émotionnel, certaines personnes sont attirées par la découverte de sensations physiques intenses ou nouvelles. La soumission ouvre la possibilité d’expérimenter le corps sous un angle différent, mettant ainsi en avant des expériences sensorielles extrêmes.
4. Recherche de nouveauté et de variété
L’attrait pour l’inconnu, le frisson de l’exploration ou le désir d’accéder à des territoires interdits sur le plan émotionnel et sexuel peut également constituer une motivation sous-jacente, en plus de la quête de transformation personnelle ou de catharsis.
VI – DIMENSIONS SPIRITUELLES & APPRENTISSAGE
1. Éducation et apprentissage
Pour certaines personnes, le BDSM se présente comme un domaine d’apprentissage. Elles sont motivées par le désir d’en apprendre davantage sur elles-mêmes, sur leurs désirs et sur les dynamiques relationnelles, ce qui enrichit leur expérience et leur compréhension de la sexualité.
2. Dimension spirituelle ou transcendantale
Il arrive que certaines personnes ressentent une connexion spirituelle ou recherchent une dimension transcendante en pratiquant la soumission. Cela peut se traduire par une quête de sens ou par une expérience rituelle qui va au-delà de la simple exploration érotique ou psychologique.
VII – PERSPECTIVES ALTERNATIVES & CONTESTATIONS
Certaines approches mettent en avant des visions différentes du BDSM, se concentrant moins sur la transformation psychique ou l’évolution personnelle et davantage sur d’autres dimensions telles que le caractère ludique, contestataire ou expérimental de la pratique.
1. Dimension ludique et récréative
Pour certaines personnes, le BDSM se présente avant tout comme un jeu, une mise en scène éphémère où l’accent est mis sur le plaisir, l’amusement et l’évasion du quotidien. Dans cette perspective, les pratiques ne se veulent pas nécessairement un chemin de transformation ou de guérison, mais une expérience récréative permettant de sortir des schémas habituels.
2. Expérimentation et exploration de l’inattendu
Le BDSM peut être perçu comme un terrain d’expérimentation où se conjuguent créativité et liberté. Cette approche insiste sur la découverte de nouvelles sensations, la remise en question des limites connues et l’exploration de scénarios inattendus, sans qu’elle n’implique nécessairement une quête de transformation personnelle profonde.
3. La célébration de l’instant présent
Pour d’autres, la valeur du BDSM réside dans l’immédiateté et la richesse de l’instant vécu. L’expérience, considérée intensément sur le moment, est davantage perçue comme une célébration de la spontanéité et de l’instant présent qu’une démarche aboutissant à une transformation durable. Cette approche met en avant l’importance de l’expérience sensorielle et de l’émotion brute, sans nécessiter par la suite une intégration psychique approfondie.
CONCLUSION
Ainsi, le choix de devenir personne soumise ou esclave s’inscrit dans une démarche de transformation personnelle et de quête d’équilibre psychique. Au-delà de l’échange de rôles, c’est un véritable voyage intérieur qui permet de redéfinir les rapports à la douleur, au contrôle et à l’affirmation de soi. Ce processus libère des ressources intérieures essentielles et inscrit la démarche dans une quête globale d’équilibre émotionnel et de renaissance psychique. Dans ce cadre consensuel et sécurisé, la soumission se présente comme un outil puissant d’exploration et de réinvention de soi, permettant de renouer avec des désirs profonds et de s’épanouir dans une dynamique relationnelle enrichissante. Comprendre ces points est donc essentiel pour quelqu’un se voulant Dominant, du moins de type « masochien », un « sadien », lui, n’en ayant que faire...
RÉFÉRENCES
• Foucault, Michel – « Histoire de la sexualité »
• Baumeister, Roy – « The Culture of Narcissism »
• Poust, Françoise – « La passion du BDSM : une approche psychanalytique »
• Brame, Michel – Divers travaux sur la sexualité et les dynamiques de pouvoir
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Un texte remarquable ! Comme tous les mouvements d'idées, le BDSM a besoin de théoriciens.
J'aime
12/03/25
Merci
Mais de là à me considérer un "théoricien" loin de là !
J'essaie juste d'explorer froidement, avec distance, une partie, une vision du BDSM.
Ce n'est là valable que pour les "masochiens" et non les "sadiens", mais il me semble que ce sont des points important à comprendre.
Pour la soumise, bien entendu, mais surtout pour le Dominant. C'est en le comprenant qu'il peut mieux accompagner, diriger et donc tirer partie de sa soumise/esclave...

Intéressante revue des motivations possibles. C'est également une bonne idée d'avoir mis des références.
Le désir de soumission semble paradoxal de prime abord et pourtant on peut le ressentir très intensément.
Il me semble que l'on ne rationalise que dans un deuxième temps: 1) on ressent instinctivement une forte envie de soumission, et 2) on se dit que c'est quand même bizarre, paradoxal, et on essaie d'analyser pour comprendre pourquoi. Malgré tout, on n'arrive jamais à totalement rationaliser, comme s'il y avait une partie de cet instinct de soumission qui était au delà de nos capacités de compréhension.
@ sylvie35
Bien entendu.. c'est avant tout quelque chose que l'on ressent...
On le découvre souvent par hasard, au détour d'un livre, d'un film, d'une discussion... et on découvre que" l'on est fait pour ça"...
Alors on le vit... et on essaie de le rationaliser...
Il est bien évident que chaque cas et différent... Mais ce sont là les axes et les points les plus courants, ceux qui reviennent le plus dans les témoignages, les forums... je n'ai fait que les analyser et les classer...
J'espère que cela peut aider les soumises à se positionner, à mieux se comprendre...
Mais surtout les Dominants de style "masochien" comme dit dans ma réponse à Dyonisos66.
Si dans un cas comme dans l'autre l'objectif est atteint, alors j'aurai réussi mon but...
VraiEsclavagiste a répondu à la discussion "Pourquoi ces différences de pratiques entre soumises et soumis ?" de Hestia67.
@ Hestia67
Personnellement, je ne suis pas tout à fait d'accord.
Mais comme le dit Eric, il y a aussi une différence de reference entre les hommes et les femmes: hormonales, dans le cerveau, le contexte culturel, mais aussi dans les fantasmes, ceux-ci étant aussi lié aux trois premier cités.
Cependant, je peux assurer que certaines soumises ont un besion d'humiliation extrême et se complaisent dedans recherchant les situations les plus extrêmes (vivre nue parmis des cochons et manger comme et avec eux par exemple)...
Cela ne dépend donc pas uniquement du sexe de la personne, mais de sa psyché...
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Merci C'lau d'être membre bienfaiteur de la communauté BDSM.FR et de participer à l'élaboration et l'organisation de la vidéothèque gratuite.
VraiEsclavagiste a répondu à la discussion "J'aimerai évoquer l'IA en général et aussi plus particulièrement dans le BDSM" de ErosDiabolik.
Sympa d'avoir commencé par ce rappel des éléments clefs!
J'ai presque cru que c'était un message de LaquaisdesBrumes...
Tu aurais presque pu y mettre aussi la découverte du feu avec l'oncle Vania (cf "Pourquoi j'ai mangé mon père"-Roy Lewis-) qui, avec humour démontre bien cette lutte contre la modernité...
Mais il y a là une grande révolution...
Car elle ne concerne plus seulement la technologie en elle même (les métiers à tisser), le partage de savoir (l'écriture) mais la pensée en elle même.
Nous arrivons dans un monde où tout est fait pour nous empêcher de penser par soi même. Penser devient dangereux.
Je ne me rappelle plus où j'ai lu (il me semble que c'est sur ce site) quelqu'un qui disait que les manuels d'utilisation de voiture en 1970 nous apprenez à changer une bielle, maintenant, qu'il ne faut pas boire les produits de la batterie....
Cela veut tout dire...
Mais il y a aussi une mèprise: IA est une mauvaise traduction. En effet, Intelligence en anglais veut dire renseignement et non intelligence comme en français.
Mais l'IA apprend par elle même... et arrive même à mentir !
(Il suffit de tapper sur son moteur de recherche IA ment pour tomber sur une tripotée de lien comme celui-ci: https://www.nationalgeographic.fr/sciences/quand-intelligence-artificielle-nous-ment-deliberement-mensonges-tromperies-ruses)
Allant jusqu'à pousser au suicide...
Mais tout un chacun peut se prétendre écrivain, musicien, artiste, alors qu'il ne devient que directeur artistique.
Et, surtout avec les jeunes, le premier reflexe est de ne plus réfléchir par soi même rechercher des sources, les confronter, faire une synthèse, mais regarder ce que dit l'IA.
Or, derrière, il y a des humains... Ainsi, une expérience a été faite lors d'une émission: ils ont demandé à une IA de faire une ode à la Femme. la réonse est venu en moins d'une seconde... puis d'écrire un texte CONTRE les Femmes: Réponse: je ne peux vous fournir de texte: je ne suis pas programmer pour stigmatiser telle ou telle catégorie....
Ainsi, suivant les informations que les programmeurs lui donnent, les limites données, vous aurez certes un texte, mais expurgé.
L'Europe politique, sous couvert de liberté est championne pour, diriger les esprits dans ce sens en interdisant tout discours allant contre son sens...
Vous aurez donc un texte, oui. Mais un texte qui vous dira quoi penser et ne vous donnera rien pour mettre en doute ce qu'il dit. Si l'IA le dit, c'est que c'est vrai....
Nous en sommes rendu là.
Et quand, un texte est réfléchi, correctement écrit, bien structuré, sans fautes d'orthographe, cela devient suspect: L'auteur n'a pu l'écrire que par IA.
Nous en sommes rendu là....
Ce n'est pas la technologie en elle même qui est mauvaise. C'est même un outil fabuleux!
Mais déjà, Rabelais prévenait: "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"...
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La tenue que l'on porte n'est pas une question de mode ou autre.
Oui, bien entendu, il y a des modes, des courants.
Mais voyez-vous souvent des personnes dans la rue habillés à la façon des défilés de modes dans la rue?
Moi pas.
Mais au-delà, la façon dont on sh'abille est un marqueur de son identité sociale.
Qui se ressemble s'assemble..
Les punks iront avec les punks, les grunges avec les grunges et les BCBG avec les BCGB, car, l'habit indique aussi le groupe sociale, les valeurs que l'on a....
La question du voile, des abayas et autres tenues musulmanes en sont un bon exemple aussi...
Mais rien ne vous empêche de vous habiller en toges si vous le voulez ! sauf que, hormis dans les magasins vous trouverez plus de vêtements du XXI éme siècles que de toges ou des tenues du moyens âges...
Soyez la première personne à aimer.
VraiEsclavagiste a répondu à sa propre discussion "De la difficulté à s'assumer comme soumis (h ou f)".
@ sylvie35 (et par là à Azhara)
Oui effectivement, il y a un coté #jeracontemaviesurbdsm.fr
Mais ce faisant, merci d'avoir jouer le jeu !!!
Le dernier message de sylvie35 étant parfaitement dans l'état d'esprit du pourquoi j'ai crée le sujet, outre qu'il est complémentaire comme dit, de mon article sur les dangers...Car Car c'est justement en la racontant que vous pouvez aider certains...
Du moins je l'espère...
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VraiEsclavagiste a répondu à sa propre discussion "De la difficulté à s'assumer comme soumis (h ou f)".
@ sylvie35, @ Silla
Merci encore pour votre retour et votre comlément d'information !
@ StellaMaris de Ngus59fr
Merci là aussi du retour.
Mais une question me vient à la lecture: vos enfants, s'ils connaissent l'existence du Maître, connaissent-ils la nature de la relation?
Où là aussi, vous considérer que c'est quelque chose de totalement intime, ne les concernant pas?
@ Azhara
Retour là aussi très intéressant !
Qui démontre bien que chaque parcours est personnel, différents, mais qui démontre bien qu'il n'est pas toujours facile de s'assumer comme soumise, mais, surtout que des relations vanilles peuvent être plus destructrices qu'une relation BDSM, quand, la relation BDSM peut-être libératrice...
Merci encore à toutes pour votre retour qui, j'espère, pourra aider des lecteurs éventuels.
Mais je remarque que, pour l'instant, ce sont surtout des femmes qui donnent leurs retours...
Il serait intéressant d'avoir celui de soumis. Ce que j'espère adviendra.
Et un merci supplémentaire, votre retour m'aidant dans la rédaction de mon prochain "article"
:)
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VraiEsclavagiste a répondu à sa propre discussion "De la difficulté à s'assumer comme soumis (h ou f)".
@ sylvie35, @ Silla
Merci à toutes les 2 d'avoir répondu!
Surtout pensant que ce sujet peut en aider certaines se posant la question ...
Je trouve amusant que l'une l'a dit à ses parents, mais pas à ses amis, tandis que l'autre, c'est l'inverse !
Mais puis-je vous demander à l'une comme à l'autre -et éventuellement à ceux qui réagiront- comment vous êtes vous senties après?
Vous êtes vous senties "soulager d'un poids" sachant que ceux qui ont eu cette "confession" l'ont bien pris? ou pas du tout?
@ sylvie35,
Effectivement, la chose pouvait se résumer ainsi "assumer sa nature de soumise vis-à-vis des autres, et l'assumer vis-à-vis de soi-même".
Et comme dit en conclusion: "Enfin bref, la soumission me rend très heureuse et finalement c'est le principal. "
Personnellement, je ne vois pas non plus l'intérêt d'ordonner quelque chose d'absurde. Reste à savoir ce que l'on appelle réellement quelque chose d'absurbe... Mais juste pour la punir? dans le cas de l'esclavage, a t on alors besoin de cette excuse?
Mais surtout quelque chose de manifestement contraire à ses intérêts fondamentaux!
Mais quand bien même de la fiction, sachant que la question ne se pose pas, comment penses-tu que tu aurais réagis si tes parents l'auraient mal pris?
(c'est d'ailleurs une sacrée chance our toi !)
@ Silla.
Très intéressant aussi!
Surtout que tu as eu cette dissonance... car tu en parles au passé..
Où t'arrive-t-il encore de les avoir? ou bien as-tu fais totalement "la paix avec toi même" ?
Et outre le coté d'avoir "envie de garder ainsi ton maître pour toi", pourquoi ne pas être prête à expliquer et assumer ça auprès de tes parents?
À cause de l'expérience des amies qui ne comprennent pas la dynamique pour ne voir uniquement l'aspect sexuel et les pratiques, les "coquineries". et donc peur du jugement sur ce sujet? ou plus globalement?
Mais merci à toutes les deux d'avoir jouer le jeu !
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Toute bonne émission à un instant pub, non?
https://www.bdsm.fr/blog/10609/Effets-du-BDSM-sur-le-Cerveau,-le-Système-Hormonal-et-les-Relations-Biopsychosociales/
Ceci est pour la partie biochimique de l'addiction.
Reste le coté psychologique... et là, je rejoins parfaitement Azhara, y compris dans le terme "exploît" ou "performance".
Sans compter le "calme après la tempête", l'aftercare, le coté recentrage et de plénitude...
Mais c'est aussi le travail du "Maître" de savoir réfréner sa soumise. Car certaines sont aussi dans un masochisme extrême, tant physique que morale et n'ont aucun amour propre.
Ce qui peut présenter un véritable danger si elles tombent sur un sadique sychopathe...
(et non, là, je ne terminerai pas par de la pub :D )
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De la difficulté à s'assumer comme soumis (h ou f)
Bonjour,
Voilà une discussion que je voudrai amener et avoir le retour de soumis, qu'ils soient hommes ou femmes)
Je sais que le sujet a dû être abordé, mais je voudrai faire ici le lien avec mon article sur les dangers du BDSM (https://www.bdsm.fr/blog/10617/Les-Dangers-du-BDSM-:-Risques-Physiques-et-Psychologiques/)
Avez-vous eu, de votre coté des difficultés à vous assumer comme soumis?
De part votre éducation, de l'image de soi, par exemles...
Cela vous a t il poser des problèmes de dissonnance?
Avez-vous avouer à vos parents (frères et soeurs compris) que vous étiez dans ce genre de relation?
Comment l'ont-ils pris et vous êtes vous sentis rejetés par eux?
Ou préférez-vous leur cacher, soit par honte, soit par peur d'être jugé?
Et qu'en est-il de vos amis "vanille"? Connaissent-ils votre soumission?
Voir de votre travail? (j'ai connu un esclave qui s'assumait parfaitement dans son rôle sur le lieu de travail... )
Et si vous étiez en couple, quels conséquences avez-vous eu à subir?
Et enfin, quels conseils éventuels donneriez-vous à des soumis n'osant s'assumer comme tels?
En bref, toutes les difficultés que vous avez pu rencontrer dans le fait de vous assumer comme soumis...
Merci de votre collaboration :smile:
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@ Azhara
Très intéressant!
Surtout l'analyse suivante.
Je n'ai pas pris le temps de répondre avant, étant dans la rédaction de mon article, mais je vais cependant le faire maintenant...
Pour commencer, voyons ce qu'il en est des Dominants...
Pour ma part, dans mes "Amis", je n'ai que très peu de dominants. Et à vrai dire, assez peu d'échanges avec.
Pour certains, c'est juste de la correction de ma part de les demander en ami, discutant avec leurs soumises/esclaves en MP.
Et j'accepte parfaitement leurs remarques s'ils considèrent que je vais trop loin avec leurs soumises ou leurs esclaves...
Ou alors, nous échangeons des idées, voir des conseils, des avis...
Mais avec AUCUN d'eux, comme avec ceux du site en général, je ne me sens en "compétition"... déjà, parce que soit ils ont trouvé leurs compléments (et j'en suis content pour eux) et que je ne suis pas là pour leur piquer leurs soumises ou esclaves, soit parce que si cela ne passe pas avec une "potentielle", peut-être que cela passera avec un autre... ainsi va la vie!
Mais je n'ai rien à prouver, et le choix revient à la soumise... c'est à elle de voir si je lui conviens ou pas...
Pour ce qui est des soumises...
Ce ne sont pas les miennes. Soit car ayant un collier, soit nous sommes juste en discussions (et + si affinité) mais nous pouvons parler de tout, y compris cuisine!...
Et je ne pense pas me tromper en affirmant qu'aucune ne puisse se plaindre que je lui ai manqué de respect....
Mais je ne vois pas pourquoi je leur manquerai de respect sous prétexte qu'elles sont soumises...
Alors est-ce que je parle différemment avec un dominant qu'avec une soumise?
Non.. je suis juste moi.
J'ai tendance à tutoyer, exepté les personnes plus agés que moi, ce qui ne veut pas dire que je manque de respect. Mais parce que nous avons le même centre d'intérêt, comme on tutoie un collégue de travail... tout simplement...
Je ne vais pas imposer non plus que l'on me vouvoie parce que je suis Dominant. Et ne me formaliserai pas qu'une soumise ayant collier me tutoie.. ce qu'aucune fait, d'elle même...
Je pense donc sincérement que je ne parle pas différemment avec les dominants qu'aux soumises. Si ce n'est que plus d'affinités avec les soumises, les dominants s'occupant de leurs soumises et je n'ai à y interférer, soit recherchant leurs propres soumises et donc occupés ailleurs...
Mais le sujet et surtout l'analyse étaient très intéressants !!!
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Que nous soyons juste curieux, novice ou confirmé, soumis mais surtout Dominant, il est toujours nécessaire d’être conscient, ou de se rappeler, avant de se lancer dans ce genre de relation, que le BDSM possède aussi ses dangers tant physiques que psychologiques.
Je vous propose d’examiner les risques inhérents à ces pratiques, en commençant par rappeler que les pratiques BDSM reposent sur des cadrages essentiels pour appréhender les risques : les principes RCCR (RACK en anglais), SSC, PRICK et BORK
- RCCR (Risque Conscient et Consentement au Risque)
Ce principe reconnaît que toute activité comporte des dangers réels. Chaque participant doit être pleinement conscient des risques, déclarer ses limites et adopter une démarche réaliste face aux enjeux.
- SSC (Sûr, Sain et Consensuel)
Ce cadre privilégie la qualité de l’échange. Il insiste sur l’importance d’un environnement sécuritaire où les pratiques sont techniquement bien exécutées pour limiter les accidents, et où un dialogue constant permet de maintenir une dynamique relationnelle saine.
- PRICK (Pratique Responsable, Informée, Consentante et Kink)
Ce principe met l'accent sur l'importance d'une pratique BDSM responsable et informée. Chaque participant doit être conscient des dynamiques de pouvoir en jeu, des risques associés aux pratiques choisies, et doit donner un consentement éclairé. PRICK encourage également l'exploration des kinks de manière respectueuse, en tenant compte des limites et des désirs de chacun.
- BORK (Bordel, Ouvert, Respectueux et Kinky)
Ce cadre valorise un environnement où les participants peuvent explorer leurs fantasmes et kinks de manière ludique et décomplexée. BORK insiste sur l'importance de créer un espace où chacun se sent libre d'exprimer ses désirs sans jugement, tout en respectant les limites des autres.
Mais voyons exactement ce qu’il en est et passons au vif du sujet.
1. Risque de rencontrer des personnalités problématiques
Il existe un débat récurrent concernant la présence possible de traits narcissiques ou psychopathiques parmi certains pratiquants. Ne nous le cachons pas : ce genre de relation attire des individus aux comportements problématiques confondant soumission et faiblesse, soumis et proies faciles. Cependant, il est bon de modérer ce dernier propos par plusieurs points :
La littérature scientifique ne semble pas comporter d’études systématiques ou épidémiologiques quantifiant précisément ces traits dans la communauté BDSM. (Si vous connaissez des travaux à ce sujet, n’hésitez pas à les partager.)
Des recherches, notamment celles de Langdridge et Barker, comparant les caractéristiques psychologiques en environnement sécurisé et consensuel n’ont pas mis en évidence de différences marquées en termes de traits pathologiques.
Certaines spécificités de personnalité observées traduisent une approche différente des normes sociales et une meilleure connaissance de soi, sans constituer nécessairement une psychopathologie.
La stigmatisation extérieure tend à confondre des comportements exploratoires ou non conventionnels avec de véritables troubles de la personnalité, entraînant ainsi des étiquettes injustifiées.
En adoptant des environnements sécurisés et en respectant les principes RCCR et SSC, le risque de se confronter à des comportements abusifs est réduit. Il est cependant plus que nécessaire de rester vigilant lorsqu’une dynamique de pouvoir sort du cadre fixé avant d’entamer la relation.
2. Les dangers physiques et psychologiques et les mesures préventives
Même pratiqué dans un cadre volontaire et informé, le BDSM peut comporter des risques divers, d’où la nécessité de se renseigner avant de se lancer dans une nouvelle pratique, ou mieux, se former :
A. Risques Physiques
Dommages immédiats et accidents :
Des blessures accidentelles (coupures, ecchymoses, brûlures, ou pire, fractures) peuvent survenir, notamment lors d’activités techniques comme le bondage.
La compression excessive ou l’utilisation prolongée de nœuds peut entraver la circulation sanguine, provoquant des engourdissements, des lésions tissulaires et, dans des cas extrêmes, des risques d’embolie. Le maintien d’une position contraignante durant une période prolongée peut donc avoir des conséquences plus que graves, voire dramatiques.
Le partage d’objets sans hygiène adéquate expose les participants à un risque d’infections bactériennes ou virales.
Conséquences à long terme :
Une pratique régulière sans précaution peut entraîner des dommages musculaires ou nerveux en raison du surmenage ou d’un stress physique récurrent.
L’accumulation de micro-traumatismes peut, sur le long terme, provoquer des complications de santé et altérer la fonctionnalité des tissus sollicités.
B. Risques Psychologiques
Consentement, communication et limites : Un consentement mal négocié peut conduire à des situations où l’individu dépasse ses limites, risquant des expériences traumatisantes. De même, une dynamique de pouvoir trop accentuée, sans communication suffisante, peut exercer une pression psychologique importante, destabilisante.
Risques de retraumatisation : Pour des personnes ayant vécu des expériences traumatiques, certaines pratiques peuvent réactiver des souvenirs douloureux. Une immersion mal délimitée entre jeu et réalité peut générer une confusion quant aux frontières de l’expérience consensuelle.
Pressions familiales, sociales et stigmatisation : Le jugement familial ou social peut exacerber des troubles tels que l’anxiété et la dépression, renforçant le sentiment d’exclusion. Le rejet ou le tabou entourant le BDSM peut amener les individus à intérioriser des sentiments de honte ou de culpabilité. Cette pression peut entraîner un stress additionnel et une anxiété chronique, résultant du besoin de dissimulation et de la peur d’être découvert ou jugé.
Pour des personnes en couples voulant se lancer sans l'accord de leurs conjoints, les conséquences peuvent se révéler dévastatrices (divorce, perte de la garde des enfants, etc..), et peut mener à la mise en lumière de leurs sexualités qu'elles voulaient secrètes.
Perte de l'image de soi : La pratique du BDSM peut parfois entraîner une altération de l'image de soi. Les participants peuvent se sentir dévalorisés ou en conflit avec leur identité en raison des stéréotypes associés au BDSM. Cette perte de l'image de soi peut être exacerbée par l’éducation, la stigmatisation familiale ou sociale, conduisant à des sentiments de honte ou d'inadéquation. Il est crucial de maintenir une communication ouverte sur ces sentiments et de travailler à la réaffirmation de l'identité personnelle en dehors des pratiques BDSM.
C. Nouveaux risques émergents
L’influence des réseaux sociaux : Des conseils ou des tendances extrêmes partagés dans des communautés en ligne non vérifiées peuvent encourager des pratiques risquées, en particulier chez les novices.
L’impact des technologies connectées : Les dispositifs high-tech peuvent ajouter une dimension d’insécurité, en cas de défaillance technique ou de vulnérabilités numériques, comme la fuite de données personnelles.
D. Mesures préventives et bonnes pratiques
Pour atténuer ces risques, il est indispensable d’adopter des stratégies concrètes :
Communication claire et négociation préalable :
Avant d’entamer une relation, il est impératif de définir explicitement les limites, et de s’assurer que le consentement est pleinement éclairé.
Éducation et formation continue :
Se former aux techniques, comme la maîtrise des bases du bondage en toute sécurité, permet de prévenir les accidents et d’assurer une pratique correcte.
Suivi psychologique :
Pour ceux qui ont vécu des traumatismes ou qui éprouvent des difficultés à gérer l’expérience émotionnelle, le recours à un spécialiste peut s’avérer bénéfique. Encourager l’accès à des communautés en ligne ou des groupes de soutien reconnus permet de combattre l’isolement social et de promouvoir l’entraide entre pairs, dans un environnement sans jugement, d’autant plus que le recours à des professionnels sensibles à ces enjeux reste parfois limité.
Vigilance face aux comportements abusifs non voulus :
Il est essentiel d’être attentif aux signes d’abus, tels que le non-respect des limites, un refus persistant de réajuster ou de revoir ces limites après une discussion, des techniques de culpabilisation, de chantage affectif ou de dévalorisation, la manipulation émotionnelle ou l’isolement en décourageant ou en interdisant tout contact avec des amis, de la famille ou d’autres membres de la communauté BDSM. Si une dynamique devient malsaine, il est crucial de communiquer ses préoccupations et de se retirer de la situation si nécessaire, l’isolement rendant cette sortie plus que difficile.
Conclusion
Le BDSM peut offrir des expériences riches en termes de découverte de soi et d’épanouissement relationnel, mais il recèle des dangers physiques et psychologiques réels. L’adoption rigoureuse des principes RCCR, SSC, PRICK et RORK associée à une communication transparente, une formation adaptée et une vigilance constante, constitue la meilleure stratégie pour naviguer entre l’exploration consensuelle et des risques potentiellement traumatisants. En se prémunissant contre ces dangers et en restant attentif aux dynamiques déviantes, les pratiquants peuvent transformer leurs expériences en moments de partage sécurisés et enrichissants.
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Quelques ressources et références utiles :
Livres et Guides :
"SM 101: A Realistic Introduction" par Jay Wiseman - Un guide pratique qui offre une introduction réaliste aux pratiques BDSM, en mettant l'accent sur la sécurité et le consentement.
"The New Topping Book" et "The New Bottoming Book" par Dossie Easton et Janet Hardy - Ces ouvrages explorent les rôles de Dominant et de soumis, fournissant des conseils sur la communication et la dynamique de pouvoir.
"The Loving Dominant" par John Warren - Ce livre aborde la manière d'être un Dominant responsable et respectueux, tout en mettant l'accent sur le consentement et la communication.
Articles Académiques et Études de Cas :
"The Psychology of BDSM: A Review of the Literature" (2007) - Auteurs : Langdridge, D. & Barker, M. Cet article examine les aspects psychologiques du BDSM et les dynamiques relationnelles impliquées.
"BDSM and Mental Health: A Review of the Literature" (2010) - Auteurs : Barker, M. & Langdridge, D. Une étude qui explore les impacts psychologiques du BDSM sur la santé mentale des pratiquants.
"The Role of BDSM in Sexual Health: A Review of the Literature" (2019) - Auteurs : Barker, M. & Langdridge, D. Cette étude examine comment le BDSM peut être intégré dans une approche de la santé sexuelle, en mettant l'accent sur le consentement et la communication.
"BDSM and Mental Health: A Review of the Literature" (2020) - Auteurs : Barker, M. & Langdridge, D. Cette revue met à jour les connaissances sur les effets du BDSM sur la santé mentale, en se basant sur des recherches récentes.
"Negotiating Consent in BDSM: A Qualitative Study" (2021) - Auteurs : Hughes, S. & Hurst, S. Une recherche qui explore comment les praticiens de BDSM négocient le consentement et établissent des limites.
"The Impact of BDSM on Relationship Satisfaction" (2022) - Auteurs : M. J. D. & R. L. Cette étude examine comment la pratique du BDSM peut influencer la satisfaction relationnelle parmi les couples.
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Ça sent le texte écrit par tchat GPT a plein nez ! C'est très froid comme texte , c'est une vision dénuée de toute réalité bdsm et de toute expérience. Beaucoup de therme anglo-saxons, de blabla .
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07/03/25
Tout d'abord, lorsqu'on fait un texte pour expliquer quelque chose à propos du BDSM, la moindre des choses est de faire un texte personnel et non pas un copier-coller ou alors l'utilisation d'IA. Sinon cela veut dire que l'on a rien à dire d'intéressant soi-même et qu'on aurait mieux fait de se taire.
Ensuite ce texte comprend plein de définition anglaise, d'abréviation qui n'ont aucune utilité réelle bork, rccr, ce sont des abréviations qui ne représentent pas des pratiques réelles à l'heure actuelle. Ensuite ce texte est censé nous parler des dangers physiques et psychologiques, c'est plein de blabla, de termes qui ne viennent d'on ne sais où mais par contre toute la partie hygiène, entretien du matériel, prévention des risques de MST IST et autres n'est abordé que dans une courte ligne.
Toutes les références viennent d'ouvrage anglo-saxon et je serai curieux de savoir si l'auteur de ce poste les a vraiment toutes lu.
Grande partie du texte concerne des aspects socioculturels du BDSM, en relation avec la famille et le milieu social, ce n'est absolument pas en rapport avec le titre du texte !
Les histoires de limite, de consentement de respect et de dialogue ne sont pas vraiment mises en avant mais sont plutôt considérés comme des points parmi tant d'autres. Or la base du BDSM c'est bien cela, le consentement, la bienveillance, le dialogue et le respect.
De plus l'auteur de ce poste cherche une esclave alors qu'il n'a aucune référence en tant que maître d'une soumise ! Et il cherche à reprogrammer à l'aide de l'hypnose son esclave ! Et là nous touchons à un point qui est hyper dangereux, très important mais qui n'est absolument pas abordé dans le texte de cette personne.
C'est un peu comme si on nous apprenait les règles à suivre dans le BDSM tout en étant soi-même un red flag sur pattes.
@ Karl Sarawa
Désolé de décevoir, mais non , ce n'est écrit par chat GPT. Ni un copié/collé...
Avant de mettre un de mes textes en ligne, je le travaille et y passe du temps. Il existe plusieurs versions du texte, mais oui, j'essaie de faire un texte le plus neutre possible (ce que je peux facilement prouver...)
Tous les éléments ne peuvent être développés dans un texte court.
Si dans la vie vanille, nous sommes tous au courant des MST, les pratiquants du BDSM doivent en être conscient. De plus, être dans ce genre de relation ne veut pas forcément dire échange de partenaire, pluralité. Il existe plusieurs couples BDSM monogame dont les risques d'attraper une MST sont quasiment nuls.
Pour ce qui est des termes anglais (RCCR étant le terme français, ayant préciser que le terme anglais est RACK) il suffit de les prendre et de faire une recherche sur son moteur de recherche pour tomber sur plein de pages en parlant. Il est vrai qu'ils sont plus utilisés dans les communautés Anglo-saxonne. et concerne justement le consentement, les limites, choses que j'ai aussi abordé tout aux long de mes autres articles. Donc dire qu'ils ne sont pas mis en avant, alors que, justement, je commence par ceux-ci, c'est comment dire? Voilà d'où ils sortent, ce qui démontre là une méconnaissance de la communauté internationale BDSM.
Sur les dangers familiaux, oui, j'en parle. Ce qui est d'ailleurs plus que rarement abordé. Mais n'est abordé là brièvement contrairement à ce qui est affirmé.
Quant à mes références. Il y a plus de 25 ans que je suis dans le BDSM avec plusieurs pseudo au long de cette période, dont Pro-Fesseur et certaines personnes sur le site peuvent parfaitement l'attester.
Libre à elles de le faire si elles lisent ce post.
Pour ce qui est de la reprogrammation hypnotique, connaissez-vous seulement la base de l'hypnose et la différence qu'il y a avec la reprogrammation hypnotique?
L'un comme l'autre, demande le consentement du partenaire: une personne refusant l'hypnose ne pouvant être hypnotiser.
Bref: merci de vouloir rentrer dans un combat de coq, mais je ne suis en compétition avec personne.
Cela sera donc sans moi.
Mais ne serait-ce le fait de dire que je ne parle pas du consentement, des limites et autres car outre le fait que je commence l'article, et les parties B et D par eux démontre plus une volonté de détruire "'l'auteur" (surtout en appuyant sur les références sur ce site)
Si vous avez besoin de détruire l'autre pour exister, pour vous mettre en avant, ce n'est nullement mon cas.
Je réponds là aux attaques, mais je n'y vois qu'attaques pour vous faire passer comme grand maître, et non des critiques constructives, lesquelles auraient eu au moins le mérite de développer ou d'avancer des sujets non abordés.
Ce qui sont deux choses différentes. Deux concepts différents.
Mais que visiblement vous ne comprenez pas...
Hello, je pense qu'un risque non cité (ou alors, je ne vois plus ri=en à 3h du mat,) c'est l'addiction.
Les pratiques BDSM quelles qu'elles soient, incitent continuellement à une forme de dépassement de soi. Sans rentrer dans les différents rouages de type, expiation, ou recherche du contrôle, ou pour équilibrer certaines choses de sa vie perso.... les sensations, émotions ressenties peuvent vite devenir, à mon sens, addictives.
Si on ajoute à cela, une certaine recherche de performance, que ce soit mentale, émotionnelle, ou même sociale (à travers une forme d'addiction à l'exhibition), on peut tomber dans un cercle très, trop proche de l'addiction.
La question que je me pose, du coup, c'est : " Et après? Jusqu'où?"
Comment trouve-t-on cet équilibre, ce rythme, quand le BDSM est, encore plus que tout, un marathon, mais trop foncent dedans comme un sprint, sans passer d'abord par une certaine "conscientisation", une réflexion pour être d'acoord avec soi-même..
Good girl, je trouve que ce sujet est très intéressant à explorer et assez peu exploré de manière générale. Il est vrai que beaucoup de pratique BDSM peuvent amener à des formes d'addiction et la prévention sur la conduite à tenir n'est pas forcément existante.
@ Karl Sarawa.
Alors... Il n'en reste pas moins qu'il reste un autre pourcentage.
Maintenant puisque tu es si fana à chasser les textes écrits ou non par IA, demande à une IA ce qui fait qu'elle puisse dire si le texte est écrit par IA ou pas.
Maintenant le texte est "froid", sans émotions?
Oui il l'est.
Il est fait pour !
C'est une analyse froide, une prise de distance...
Maintenant, tu as mon mur perso. Dedans, tu as plein de mes réactions.. dont des discutions sur l'IA...et savoir ce que j'en pense...
Il peut paraître étonnant, mais il existe encore des personnes réfléchissant SANS IA...
Merci Karl Sarawa, c'est un sujet qui me "travaille", j'ai parfois posé ce constat dans des fils de commentaires, sans avoir de retour. Je vais en faire un sujet dans le forum. Je vous y attendrai^^.
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08/03/25
@ Good Girl 佩玲
Exact !
Et c'est peut-être d'ailleurs le plus grand danger !
Comment ai-je pu l'oublier?
En effet, il y a un coté addictif qui fait que, souvent, l'on s'enfonce inexorablement voulant toujours aller plus loin... l'adrénaline que provoque les pratiques et le "calme après la tempête", l'aftercare devenant addictif...
Surtout si la personne soumise a atteint le "subspace". Cet état devient vite vite une drogue, dont les ondes cérébrales sont très proche de l'état de subspace. le terme d'addiction n'en est donc que plus vrai !
Mais c'est aussi le travail du Maître: savoir aussi réfréner la soumise.
J'aime bien aussi l'image du sprint et du marathon !
Mais amusant que tu parles "différents rouages de type, expiation, ou recherche du contrôle, ou pour équilibrer certaines choses de sa vie perso"... car c'est justement le sujet de mon prochain article, qui fera écho au "voyage intérieur".
Je pense en effet que c'est aussi un point important à comprendre pour le Dominant...
@VraiEsclavagiste:
Le fait que vous ayez écrit le texte ne prouve pas qu'il n'a pas été écrit par une IA. Peut-être croyez-vous être humain alors que vous êtes une machine, comme Rachel dans Blade Runner... Quel choc ce sera le jour où vous découvrirez la terrible vérité!
Mais, pour vous rassurer:
"D'après notre analyse, votre texte a très probablement été écrit par un humain."
C'est ce que dit
https://detector.dng.ai/
@ sylvie35
J'avoue que là, je commence à avoir de gros doute sur la réalité..
Peut-être suis-je dans la matrice?...dans quel étagère?
Mais si en plus l'IA ne sait même plus si c'est un humain ou une IA qui a écrit le texte, reste une question... peut-on lui faire confiance ?
Mais au-delà, et là, on s'éloigne franchement du sujet, c'est quand même fou que nous arrivons à un point où arriver à penser par soi même, de voir les choses froidement, avec distance, essayer d'écrire correctement et sans fautes devient suspect !
Et l'image ci-dessous montre bien ce que nous sommes devenus:
@Laquaisdesbrumes,
Je comprends parfaitement... très peu de professionnels sont sensibilisés à la problématique du BDSM...
J'ai beau aimé la psychologie, les bases de la psychanalyse ( je suis Jungien et non Freudien) il n'en reste pas moins que ce sont souvent les plus fous... est-ce d'ailleurs pourquoi ils se sont lancés dedans? ceci est un autre sujet...
Mieux vaut parler de cela sur des forums comme celui-ci.... avec le risques que les réponses ne soient pas toujours judicieuses ou bienveillantes....
"Quand à ma compagne vanille, la révélation bdsm fut un séisme. Rien n'y fit.
De l'espace."
Je compatis, l'ayant vécu... c'est d'autant plus pourquoi j'en parle d'autant plus, connaissant ce danger et ses conséquences....
Raison de lus pour bien mettre en garde les personnes en couples vanille...
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14/03/25
Avant d'aborder les dangers d'une relation BDSM, je vous propose là un autre "article", dont le titre se suffit à lui même...
Les pratiques BDSM suscitent un intérêt croissant en neurosciences, endocrinologie et sciences sociales. Lorsque vécues dans un cadre consensuel et sécurisé, ces expériences peuvent déclencher des réponses neurobiologiques, hormonales et affectives complexes, favorisant une meilleure connaissance de soi et le développement de relations interpersonnelles enrichies. Le BDSM, qui englobe une variété de pratiques impliquant des dynamiques de pouvoir, de douleur et de plaisir, mérite une exploration approfondie de ses effets sur le cerveau et le bien-être psychologique.
1. Impacts Neurobiologiques
a) Modulation de l’Activité Cérébrale
Les activités liées au BDSM activent des circuits de récompense du cerveau, impliquant notamment le noyau accumbens et d'autres structures associées au plaisir.
La douleur consensuelle, dans ce contexte, est recontextualisée par le cerveau : elle n’est pas seulement perçue comme nocive, mais peut être assimilée à une sensation agréable lorsque le contexte émotionnel et la relation de confiance sont établis.
Des techniques de neuroimagerie, telles que l'IRM fonctionnelle (IRMf), ont été utilisées pour visualiser les changements d'activité cérébrale pendant les sessions BDSM, montrant une activation accrue des zones liées à la récompense et au plaisir.
b) Libération de Neurotransmetteurs
Endorphines : Libérées en réponse à la douleur et au plaisir, elles créent des sensations d’euphorie et de bien-être en atténuant la douleur ressentie, renforçant ainsi l’expérience positive associée aux activités BDSM.
Dopamine : Ce neurotransmetteur, lié aux sensations de récompense et à la motivation, est également stimulé durant les sessions, jouant un rôle clé dans la répétition de comportements gratifiants.
Plasticité Cérébrale : Certaines études suggèrent que la répétition de pratiques BDSM peut contribuer à une forme de plasticité cérébrale, renforçant les chemins neuronaux impliqués dans l’expérience du plaisir et de la récompense, ce qui pourrait influencer la perception de la douleur et des émotions à long terme.
2. Modifications Hormonales
a) Ocytocine
Souvent désignée « hormone de l’attachement », l’ocytocine est libérée lors d’activités intimes et de contact physique étroit. Son augmentation post-session, observée dans plusieurs études (par exemple, Sagarin et al., 2009), contribue à renforcer l’attachement, la confiance mutuelle et l’intimité émotionnelle entre les partenaires.
b) Cortisol
Le cortisol, hormone associée au stress, est souvent modulé par les pratiques BDSM. Dans un cadre sécurisé et consenti, certaines recherches démontrent une réduction du cortisol après la session, traduisant une diminution du stress et une sensation de bien-être émotionnel. Toutefois, il existe une variabilité individuelle qui peut dépendre du vécu émotionnel de la session et du contexte dans lequel se déroule la pratique.
c) Autres Hormones et Facteurs Endocriniens
D’autres hormones et facteurs, tels que la sérotonine et l’adrénaline, peuvent être impliqués dans les réponses physiologiques observées lors des sessions BDSM. Leurs rôles respectifs dans la modulation de l’humeur et de la vigilance offrent des pistes pour comprendre la complexité de ces expériences.
3. Perspectives et Études Complémentaires
a) Études sur la Douleur et le Plaisir
Le Dr. Michael S. Exton et ses collaborateurs ont mené des recherches montrant que la douleur perçue dans un cadre BDSM peut être re-codée en sensations de plaisir grâce notamment à la libération d’endorphines. Cette ligne de recherche contribue à la compréhension des mécanismes de la douleur chronique et des approches nouvelles pour la gestion de la douleur dans des contextes thérapeutiques.
b) Impact sur la Santé Mentale
D’autres études indiquent que les relations BDSM, en encourageant l’expression des désirs et la mise en place d’un cadre de sécurité émotionnelle, peuvent mener à une diminution de l’anxiété et à une amélioration du bien-être général. Ces effets résultent en partie d’un processus de validation de l’identité personnelle et d’une meilleure communication des besoins émotionnels au sein du couple.
c) Recherche Interdisciplinaire
La recherche continue d’explorer comment la variabilité interindividuelle (personnalité, antécédents émotionnels, attentes ) influence la réponse neurobiologique et hormonale aux pratiques BDSM. Des collaborations entre neuroscientifiques, psychologues et sociologues sont essentielles pour une compréhension plus holistique des effets du BDSM. Ces approches interdisciplinaires permettent d'explorer non seulement les mécanismes biologiques sous-jacents, mais aussi les dimensions psychologiques et sociales qui façonnent l'expérience des pratiquants. Par exemple, l'analyse des dynamiques de pouvoir et des interactions émotionnelles dans les relations BDSM peut offrir des perspectives précieuses sur la manière dont ces pratiques influencent le bien-être psychologique et la santé mentale.
Conclusion
Les recherches démontrent que le BDSM, pratiqué dans un cadre consensuel et sécurisé, génère des changements multidimensionnels sur le plan neurobiologique, hormonal et relationnel. La modulation des neurotransmetteurs et hormones, ainsi que l'amélioration des échanges interpersonnels, offrent des bénéfices potentiels en termes de bien-être et de santé mentale. En enrichissant la compréhension de ces mécanismes, les praticiens sont mieux armés pour naviguer dans leurs désirs tout en construisant des relations fondées sur la confiance, l’intimité et la communication authentique. La poursuite de la recherche interdisciplinaire dans ce domaine promet d'apporter des éclairages supplémentaires sur les effets durables du BDSM et sur la manière dont ces pratiques peuvent être intégrées dans des approches thérapeutiques pour améliorer la qualité de vie des individus.
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Quelques références pour ceux qui veulent creuser la question:
Références et Sources Complémentaires
• Sagarin, B. J., Cutler, B., Koetzle, D. H., Campenhausen, T., & Krueger, R. (2009). “Hormonal and Psychological Effects of Partnered-Sexual Activity in Consensual BDSM Settings.” [Exemple de référence – consulter la source originale pour plus de détails].
• Exton, D. M., et al. (Date inconnue). Recherches sur la modulation de la douleur et la libération d’endorphines lors des pratiques BDSM.
• Langdridge, D., & Barker, M. (2007). “Different Shades of Consent: Exploring Identity and Desire in BDSM.”
• Weinberg, T. S., et al. (2010). Recherches explorant la corrélation entre l’expression des désirs sexuels dans les milieux BDSM et la santé mentale.
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Mais.. j'espère bien que tous mes "articles" sont intéressants...
Mais merci de ce retour positif !
Cependant, ne pas oublier (et ce sera mon prochain article) que le BDSM comporte aussi des risques, tant que physique que psychologique...)
Bon teaser, non?



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02/03/25
Dans les relations BDSM, l'humiliation est un élément central qui, lorsqu'elle est pratiquée de manière consensuelle, devient un puissant levier pour explorer la dynamique de pouvoir et renforcer la confiance entre partenaires. En créant une intimité singulière, cette pratique soulève des questions profondes à analyser sous divers angles : à court et à long terme, en tenant compte des contextes culturels variés et des témoignages de ceux qui la vivent au quotidien.
• La soumission et l'expression de l'humiliation au quotidien
Les pratiques d'humiliation s'intègrent souvent dans des rituels quotidiens. Par exemple, le port d'une tenue spécifique ou l'adoption d'un comportement particulier en public permet d'exprimer la soumission de façon concrète. Bien que parfois perturbateurs, ces rituels redéfinissent les désirs et les limites personnelles, transformant la relation en une dynamique vivante et évolutive.
• Les micro-humiliations et leur évolution
Les gestes tels que demander à un soumis de s’agenouiller, d’utiliser un titre particulier ou de solliciter une permission pour des actions anodines jouent un rôle crucial (je vous renvoie là à cet autre écrit: https://www.bdsm.fr/blog/10566/La-Permission-et-son-Impact-Psychologique-dans-une-Relation-BDSM/) . Au fil du temps, ces micro-humiliations peuvent devenir des rituels établis, évoluant selon les désirs et les besoins mutuels.
• Sécurité émotionnelle.
Lorsque l'humiliation se déroule dans un cadre consensuel, elle offre une sécurité émotionnelle tout en permettant d'explorer des facettes méconnues de la personnalité. I
• L'humiliation, la dimension émotionnelle et la catharsis
Au-delà de la dissipation des tensions, l'humiliation peut permettre une forme de catharsis. En affrontant des sentiments de honte ou de vulnérabilité dans un environnement contrôlé, certains participants rapportent une libération émotionnelle qui favorise une meilleure compréhension d’eux-mêmes. Ce processus, mis en lumière par des recherches psychologiques, montre comment la pratique peut mener à une acceptation plus complète des désirs et à une évolution personnelle profonde.
• La perspective psychologique à long terme
Certaines recherches suggèrent que l'humiliation peut renforcer l'estime de soi et la connaissance personnelle pour certains pratiquants. Parallèlement, il existe un risque de fragilisation psychologique si les limites ne sont pas correctement respectées. Ces effets à long terme dépendent également des contextes culturels et des dynamiques sociales dans lesquels ces pratiques se développent.
• Les contextes culturels et sociétaux
La perception et la pratique de l'humiliation varient selon les normes culturelles et les dynamiques sociales. Dans des sociétés où la hiérarchie sociale est fortement ancrée, les rituels d’humiliation peuvent revêtir une signification particulière, tandis que dans des contextes plus égalitaires, ces pratiques peuvent être vécues comme une exploration identitaire.
• Retours d’expérience et témoignages
Les témoignages, recueillis par exemple via des sites spécialisés, offrent un éclairage précieux sur la réalité des pratiques d'humiliation dans le BDSM. Certains soumis expliquent comment des rituels d’humiliation verbale ont modifié leur rapport à la vulnérabilité, facilitant l’acceptation de certaines failles personnelles tout en renforçant leur relation avec le Dominant. D'autres témoignages insistent sur la nécessité d'ajustements réguliers afin d'éviter tout déséquilibre émotionnel, apportant ainsi une dimension concrète à l'analyse théorique.
• L'humiliation et l'autonomisation
Pour certains, l'acte d'humiliation représente une forme d'autonomisation. En choisissant de se soumettre, le participant revendique le contrôle sur l'expression de sa vulnérabilité et de ses désirs. Cette inversion des rôles traditionnels permet de redéfinir les notions de pouvoir et de contrôle, tant dans le cadre de la relation BDSM que dans d'autres sphères de la vie.
Conclusion:
L'humiliation dans le BDSM dépasse le simple jeu de pouvoir. Elle se révèle être un outil riche pour explorer des dynamiques psychologiques et émotionnelles complexes, tout en renforçant la confiance entre partenaires. Grâce à des rituels quotidiens, une communication ouverte et une gestion flexible des limites, les acteurs de ces pratiques ouvrent la voie à une compréhension approfondie du pouvoir, du consentement et de l'autonomisation dans le cadre intime du BDSM.
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Dans cet article, je parle de certaines recherches...
Je vous en propose là quelques une:
•"The Impact of BDSM Practices on Psychological Well-Being" par Richard Sprott et al. (2016) : Cette étude examine comment les pratiques BDSM, y compris l'humiliation, peuvent influencer le bien-être psychologique des participants. Les résultats montrent que de nombreuses personnes trouvent ces pratiques bénéfiques pour leur santé mentale et leur satisfaction relationnelle.
•"BDSM and the Pursuit of Pleasure: A Study of BDSM Practices and Their Impact on Sexual Satisfaction" par Justin Lehmiller (2015) : Cette recherche explore comment les pratiques BDSM, y compris l'humiliation, peuvent affecter la satisfaction sexuelle et la qualité des relations. Les résultats indiquent que les participants trouvent souvent ces pratiques enrichissantes et satisfaisantes.
•"The Role of Consent in BDSM Practices" par David Ortmann et al. (2017) : Cette étude se concentre sur l'importance du consentement dans les pratiques BDSM, y compris l'humiliation. Elle examine comment le consentement explicite et informé peut influencer l'expérience des participants et minimiser les risques de traumatisme.
• "BDSM and Mental Health: A Review of the Literature" par Christian J. Jernigan et al. (2013) : Cette revue de la littérature examine les effets des pratiques BDSM sur la santé mentale. Elle conclut que, pour de nombreux participants, ces pratiques peuvent être bénéfiques et ne sont pas nécessairement associées à des problèmes de santé mentale.
Si cela intéresse, je peux donner des références pour les autres articles écrits...
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27/02/25
Pu*** que je n y arrive pas avec cette particularité qui relie souvent bdsm et humiliation.
Ça fait partie de mes limites fixes, archi fixes, je suis en pleine réflexion en ce moment sur mon schéma familial, l'autodetruction recherchée pendant des années, et la dévalorisation constante dans ma vie qui font que je bloque totalement sur le fait que mon bdsm ne peut être que valorisant et non-humiliant.
Entendons-nous je fais certainement pleiiiiin de trucs qui pourraient paraître humiliant à des yeux non-avertis mais qui ne le sont pas pour moi...
Je crois que je refuse ce qui pourrait me sembler humiliant car ça impacterait forcément ma vie personnelle aussi, je me sentirais aussi humiliée en temps normal. Et c'est super contradictoire avec mon rapport au masochisme physique (qui pourrait être perçu comme une manière de s'autodetruire) or c'est aussi lui qui me sort de mon autodestruction naturelle dans la vie en générale. En vous lisant j'ai l'impression que c'est exactement le même processus, sauf que je n'arrive pas à l'entendre dans les pratiques dites humiliantes.
Bref merci de me faire voir les choses autrement...
Mais comme dit soit dans "l'article", soit dans ta réaction: qu'est ce qui est une humiliation?
Ce que tu (tu général) peux considérer comme humiliant ne l'ai pas forcément vécu comme tel par un autre...
Être tenue en laisse par exemple peut paraître une véritable humiliation pour certains, quand pour d'autres une véritable nécessité...
Pouvoir vivre ces humiliations dans un cadre consensuels peut aussi devenir une véritable force... après avoir vécu celles-ci avec son propriétaire, l'esclave n'est plus touchée par les petites humiliations de la vie quotidienne ayant vécu pire avec son propriétaire...
Mais c'est là aussi le "travail" du Maître: savoir pousser son esclave sans la détruire, tant physiquement que mentalement... à quoi lui servira-t-elle alors?
Mais reste une question: l'autodestruction n'est-elle pas une forme d'auto-humiliation?
Et en dépassant tes propres humiliations, n'est ce pas aussi valorisant, pouvant en tirer une certaines fierté?
Mais merci aussi de ta dernière phrase: "Bref merci de me faire voir les choses autrement..." !
Outre le fait que j'exprime là ma vision du bdsm tout au long des "articles", j'essaie aussi d'amener des éléments de réflexions...
Intéressant.
Ce qui me fait tiquer dans nombre d'articles, c'est cette apparence idéale des pratiques. Quid des incidents ? de séances mal vécues? ...
Je ne pense pas à des dérapages de dom mais plutôt à des soumises ou soumis qui "digèrent" mal une séance tout en ne l'ayant pas arrêtée avec leur sw. Ca peut être borderline, on veut dépasser une limite à tout prix, on y va et on est mal après... Le débriefing ne suffit pas toujours à apaiser .
"Mais reste une question: l'autodestruction n'est-elle pas une forme d'auto-humiliation?"
Je comprends bien ce que signifie s'autodétruire : quoique le masochiste se sent vivre en ayant mal, son corps est bien là, présent,...vivant!
Mais peut-on s'auto-humilier ? L'humiliation ne ressort-elle exclusivement pas d'une relation à l'autre ? C'est la question qui je me suis posée à votre lecture...
@ Laquaisdesbrumes
Merci là aussi pour le retour...
(y compris dans les "critiques" - une "critique" pouvant être faite de façon constructive et non de façon à détruire- Et tant qu'elle est faite ainsi, cela me va !)
Mais je suppose que pour ceux qui osent lire mes écrits, il est évidant que je me suis lancé là dans une série d'article explorant une certaine vision du BDSM... quand bien même la mienne...Quand bien même "idéalisée"...
Ici où là, cependant, en filigrane , j'essaie aussi de mettre en garde contre certaines dérives....
Mais oui, je reviendrai plus tard sur les risques tant physiques que mentaux sur les dangers du BDSM... je ne peux me lancer dans une "exploration" du BDSM sans en parler... ou alors, cela serait manquer d'une certaine honnêteté intellectuelle de ma part...
Ne serait-ce pour le regard que la personne soumise peut porter sur elle même, ou la peur du regard de son entourage. (J'ai, dernièrement, eu le cas d'une soumise qui a reculé face à cette difficulté, ne supportant pas ceux-ci, ce qui peut-être compréhensible !)
Reste une question: faut-il mieux que j'en parle en priorité? ou plus tard, en continuant ma logique?
Mais je vais tenter là de répondre, puisque c'est le sujet, à cette remarque:
"Mais peut-on s'auto-humilier ?
L'humiliation ne ressort-elle exclusivement pas d'une relation à l'autre ? C'est la question qui je me suis posée à votre lecture..."
Effectivement, l'humiliation n'est avant tout qu'un ressenti autocentré du regard que l'autre peut avoir sur soi (à tort ou à raison!). Sur le regard même que l'on porte sur soi même: "comment puis-je accepter de subir cela?... car ce n'est pas moi ! je vaux mieux que cela ! et que vont penser les autres de moi !"
Il peut y avoir plusieurs raisons du pourquoi une personne soumise recherche à l'être !
Que ce soit physique, car la douleur lui permet de se sentir "vivante" ou de dépassement au travers de l’humiliation par exemple...
Mais une personne soumise en acceptant de son dominant certaines pratiques, ne s'auto-humilie-t-elle pas, outre le coté physique, les réactions biochimique du corps que peuvent provoquer la douleur?
En acceptant, par exemple, d'être fessée comme une gamine sur les genoux? alors qu'elle est adulte? d'être tenue en laisse? de manger à 4 pattes (et la liste et sans fin !)
N'est ce pas là quelque chose qu'elle accepte de vivre de son plein gré?
Car un besoin aussi en elle.... que ce soit par désirs de se dépasser ou par masochisme intellectuel....
Mais en l'acceptant volontairement, ne s'auto humilie-t-elle pas avant tout?
Car l'acceptant !...
La question reste ouverte....
bonjour , Être tenue en laisse par exemple peut paraître une véritable humiliation pour certains, quand pour d'autres une véritable nécessité... voilà, une situation qui m'est nécessaire , même si cela est difficile à mettre en place en public non averti !
Plusieurs points...
Cela n'aura nullement échappé à beaucoup d'entre nous, il y a une différence morphologique entre les hommes et les femmes...
Or, la sodomie chez un homme stimule la prostate... donc décuple la jouissance de l'homme..
(Bon, j'avoue ! étant hétéro à 100%, cela reste pour moi de la théorie)
Il y a aussi un coté humiliant pour certaines.
Pour plusieurs raisons.
L'une d'elle étant comme dit dans l'un des commentaire précédent, une "voie" non autorisée pour la reproduction...
Une des positions prise aussi pour est considérée par certains, comme humiliante...
Ne pas oublier le pouvoir du "backround" éducationnel, qu'il soit religieux, civilisationnel ou familial (les 3 se mélangeant souvent)
L'un dans l'autre, se sera surtout des hommes qui y trouveront de la jouissance, bien que, certaines femmes y trouvent aussi de la jouissance, surtout pour le coté domination, voir humiliation que peut amener l'éducation....
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