Tindalos M81
Bonjour,
Suite à une conversation sur le mur, je me pose la question de l'emploi du terme "lopette" dans le BDSM, et, ne voulant pas me lancer dans un mauvais combat, j'aurais voulu avoir votre avis là-dessus.
Personnellement, son emploi en public (de la même manière je traite ma soumoureuse de pute, je ne vais pas traiter toutes les femmes de putes) me choque un peu et a je trouve des relents homophobes.
Surtout que ça vient très souvent de personnes avec une sexualité un peu troublée, du genre de ceux qui ont besoin qu'on les force pour une relation homosexuelle. Encore une fois, je ne juge pas ce fantasme, mais j'ai l'impression que beaucoup d'hommes utilisent ce prétexte pour gérer une homosexualité refoulée, ou pour certains doms hétéros de pallier à une difficulté à trouver une partenaire féminine.
Bref, beaucoup de circonvolutions oratoires, pour savoir, comme j'aime bien vos analyses, qu'est-ce que vous penseez de ce mot "lopette"
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Tindalos
Le post en question, pour le contexte
https://www.bdsm.fr/photo/1079894/1000004267/
Dominants07 on BDSM
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17/08/24
Très sélective, je ne reçois pas n'importe qui à la demande, et je ne fais pas non plus de sessions commerciales .:.
Ayant toujours considéré que les religions et les spiritualités "révélées", et imposées comme des vérités absolues par des prêtres, gourous ou autres chharlatans, sont des insultes à l'intelligence humaine, elles n'ont aucune place dans ma vie, et donc aucune non plus dans mes pratiques sexuelles.
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Comme déjà évoqué par d'autres, on peut s'entrainer à refouler les nausées. Comme pour toute pratique, qu'elle soit sexuelle ou non, c'est plus facile de s'entrainer progressivement. On peut éventuellement commencer avec un gode de taille modeste. Si on utilise un gode, le choisir suffisamment souple pour qu'il se courbe si nécessaire.
C'est plus facile quand on penche la tête vers l'arrière : la bouche et la gorge sont plus alignées.
Nous sommes tous différents. Certaines personnes y arrivent très facilement, alors que d'autres n'y arrivent jamais.
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Surtout pas ! Un spray anesthésiant, même en faible quantité, risque de masquer d'éventuels signaux d'alarme indiquant que quelque chose ne va pas. En plus, où est l'intérêt de réduire les sensatons dans une sexualité où on recherche des sensations fortes ?
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Il y a de l'adrénaline, mais ce qui enivre, ce sont les endorphines libérées par le cerveau quand on ressent de la douleur. Ces hormones donnent l'impression d'être ailleurs, comme détaché de soi, et procurent du plaisir. D'autres personnes atteignent le même état en pratiquant du sport à haut niveau.
Dans mon cas, il est clair que ce sont ces "shoots" d'endorphines que je recherche dans la douleur.
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Quand on prétend aimer quelqu'un, il me semble qu'on le respecte et qu'on prend soin de lui. C'est du "délire normatif" ? Eviter de dépasser les limites du soumis, c'est du "délire normatif" ? Prévoir un moyen pour qu'il puisse exprimer que ça va trop loin, c'est du "délire normatif" ?
Qu'est-il pour vous ? Un jouet que vous estimez pouvoir démolir, ou un faire valoir pour vous rassurer sur votre supériorité illusoire ?
Parler d'amour quand on n'a plus aucun respect pour l'être humain qu'est son soumis, c'est assez paradoxal !
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Bien sûr qu'il y a des limites. Chacun a la sienne. J'ai connu des gens qui supportent à peine un doigt, et d'autres qui peuvent prendre un poing sans problème.
Il semblerait que le risque d'incontinence ne soit pas vraiment lié à la taille, D'après les proctologues, ce serait plus lié à la fréquence, et, justement, aux limites de chacun. Globalement, à partir du moment où c'est douloureux, ça peut poser des problèmes.
Les sphincters anaux sont des muscles. Comme tout autre muscle, il est possible de les entraîner. Mais avant de penser à les entraîner, il faut déjà apprendre à les contrôler, afin de pouvoir les détendre pour faciliter la pénétration.
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Prévoyez toujours un moyen de vous libérer rapidement. C'est indispensable, en cas d'urgence.
Pour ce qui est des scénarios, mieux vaut que vous les imaginiez vous-même en fonction du matériel dont vous disposez et de ce que vous êtes capable de supporter.
Vous pouvez vous donner une illusion de domination en faisant une liste de diverses positions, et vous tirez au sort celle que vous allez vous imposer. Vous pouvez aussi tirer au sort la durée du bondage.
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Si, pour vous, respecter les limites du soumis c'est "pactiser", vous ne faites pas du BDSM. Et vous n'êtes pas une domina. Puisque c'est autre chose, vous devriez le nommer autrement.
Votre tendance à perdre tout contact avec la réalité est préoccupante. Avez-vous pensé à vous faire aider ?
A moins que vos écrits ne soient qu'un jeu ou de la provocation ? Malheureusement, il semblerait que non.
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Bonsoir.
L'absence ou le manque d'expérience ne justifie pas l'ignorance. Avant de débuter une telle relation, rien n'empêche de se renseigner sur les pratiques les plus courantes, d'estimer quelles limites on ne veut pas dépasser. Poser des limites ne veut pas dire qu'elles sont bétonnées une fois pour toutes. Au contraire, elle peuvent évoluer dans un sens ou dans un autre, selon ce qu'on s'estime capable de supporter, au fur et à mesure qu'on découvre son partenaire et qu'on se découvre soi-même. En outre, quand un dominant est en présence d'un ou une novice, il doit expliquer ses pratiques, ses habitudes, autant qu'il le faut pour que le futur soumis ou la future soumise ait un bon aperçu de la future relation et puisse donner son accord de manière libre et éclairée.
Personne n'est obligé de coucher une liste sur le papier. C'est juste plus sûr, il est plus facile de s'assurer des limites de tous les participants s'il y a un litige. Un guide, ce n'est pas quelqu'un qui fait ce qu'il veut comme il veut. C'est quelqu'un qui respecte les personnes qu'il guide. Si un dominant ou une dominante doit s'arrêter tous les dix pas pour s'assurer que le soumis ou la soumise est capable de suivre, il s'arrête. Si le soumis ou la soumise ne veut pas aller plus loin, le dominant ou la dominante ne va pas plus loin. Ca peut être provisoire, et dans ce cas la progression reprend quand la personne s'en sent capable. Ca peut aussi être définitif, la personne pouvant le soumis ou la soumise pouvant décider de ne pas aller plus loin. C'est fondamental, dans une relation BDSM. Ca peut paraitre paradoxal, mais c'est toujours le soumis ou la soumise qui a un contrôle total des limites, et le dominant ou la dominante doit les respecter, même s'il ou elle espérait aller plus loin. Si le dominant ou la dominante oblige le soumis ou la soumise à dépasser ses limites sans son consentement, ce n'est plus du BDSM. C'est une agrssion. Ou, dans le cas d'une pratique sexuelle, un abus. Personne ne doit être forcé de faire ce qu'il ne veut pas faire, par quelque moyen que ce soit. Jamais ! A moins que ça ne fasse partie du jeu, auquel cas, il y a bien un consentement préalable. D'ailleurs, nous le pratiquons, mon dominant et moi. Il peut m'imposer des actes que je n'aime pas, parce que j'ai donné mon consentement pour qu'il me les impose. A vrai dire, c'est moi qui le lui ai demandé, au départ.
Non, la douleur n'est jamais un but en soi. Si les maso veulent qu'on leur en inflige, c'est parce que ça leur procure du plaisir. Et les mécanismes du plaisir sont maintenant bien connus. Ce sont les hormones libérées par le cerveau qui provoquent le plaisir. Ca s'obtient par le sexe, mais aussi le sport ou le BDSM, par exemple. Personne ne se cogne volontairement contre les meubles juste pour le plaisir de la douleur. Ce serait pourtant bien plus facile que de devoir chercher un ou une partenaire BDSM, mais ça ne fonctionne pas, à moins d'avoir un problème psychiatrique. Pour que la douleur mène au plaisir, il faut qu'elle arrive dans certaines conditions mentales et physiques.
Le BDSM est un jeu de rôles. Pas un jeu de société sur plateau où il faut lancer des dés, évidemment. C'est plus proche des jeux d'enfants, en fait, par exemple quand ils jouent au gendarme et au voleur, aux cowboys et aux indiens... Le BDSM, c'est la même chose, mais dans un autre contexte. On joue à maître et exclave, à la soubrette qui sert son employeur, au docteur qui fait passer une visite médicale, au professeur qui éduque sévèrement un élève, ou, comme dans mon cas, au soldat aux ordres d'un Chef inflexible. Ce sont des films qu'on se fait pour pimenter une relation sexuelle, parfois amoureuse, parfois pas. Le dominant ou la dominante met le jeu en scène et joue son rôle, et le soumis ou la soumise joue aussi son rôle. Il faut en avoir conscience, parce qu'il peut très bien arriver qu'il soit nécessaire de sortir du jeu et reprendre pied dans la réalité rapidement. En 50 ans de BDSM, ça m'est arrivé plusieurs fois.
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Il n'est pas question de normaliser les activités que chacun décide d'inclure dans ses activités BDSM. Du moment que tous les participants y consentent librement. Il est question d'avoir des balises, des règles de base, afin d'éviter les dérives. C'est d'une importance capitale dans une relation BDSM !
Comment pouvez-vous supposer qu'un lion éprouve du plaisir à obéir à son dompteur ? A moins que... Voulez-vous parler de votre soumis ? S'il aime joue le rôle d'un animal dans votre relation, grand bien lui fasse ! Si vous le voyez comme un animal en dehors de vos moments BDSM, c'est une autre histoire. Si vous n'êtes pas capable de le voir autrement que par son rôle de soumis dans les moments hors BDSM, vous avez un problème.
En tout cas, du BDSM sans règle, ce n'est pas du BDSM.
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@ Antoinette
Le BDSM n'est pas un spectacle de cirque! Il n'a rien à voir avec le domptage d'un animal sauvage. Un soumis ou une soumise est un être humain, libre de choisir ou non de se soumettre à une autre personne, libre de poser des limites que le dominant ou la dominante doit impérativement respecter. Le BDSM est un jeu de rôles où chacun détermine consciemment, sans contraintes, après y avoir mûrement réfléchi, dans quelles conditions il souhaite pratiquer et jusqu'à quel point il souhaite pratiquer. Chaque partenaire reste totalement libre de revoir ultérieurement les limites s'il le veut, que ce soit pour les diminuer ou les augmenter, toujours avec l'accord de tous les partenaires. La douleur n'est pas un but en soi. Le but, c'est le plaisir qu'elle procure.
Et surtout, le BDSM ne consiste pas à ce que l'un ou l'une des partenaires manipule mentalement l'autre pour le ou la pousser à tout accepter sans conditions. Ce ne serait pas du BDSM. Ce serait une relation malsaine dommageable pour toutes les personnes concernés. Si je m'apercevais un jour que mon dominant, amant et mari m'a manipulé, ce serait la fin immédiate de notre couple. C'est valable aussi dans l'autre sens.
D'autres points que vous exprimez me semblent problématiques. Par exemple, vous semblez croire que toute personne ayant plus de force physique que la moyenne pourrait avoir envie de "démolir" ceux en ayant moins. Même s'il doit y en avoir une petite minorité qui sont effectivement plus violentes que la plupart des gens, c'est loin d'être une généralité.
Avant de parler des certitudes des autres, vous feriez bien d'examiner les vôtres et de mieux mesurer les conséquences potentielles.
J'espère que certaines choses que vous exprimez sont des fantasmes, parce que si c'est vraiment votre manière de voir le BDSM, franchement, plus vous en dites, plus ça fait peur, pour votre soumis comme pour vous. J'espère sincèrement vous avoir mal compris.
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@ Antoinette
Notre corps ne se plie pas toujours à notre volonté. Il y a des éléments que nous pouvons contrôler par une préparation physique et mentale, dans le BDSM comme dans le sport. Il n'est pas du tout nécessaire que cette préparation repose sur des éléments mystiques ou ésotériques, ni sur des pratiques illusoires. Il y a aussi des éléments que nous ne pouvons pas contrôler.
Ce que vous appelez suggestion dans le cas de la douleur provoquée par les coups de cravache, c'est du même niveau que le bisou magique qu'on donne sur le bobo d'un enfant. Ca réconforte, ça détourne l'attention de la douleur. C'est aussi à l'oeuvre dans l'after care pratiqué en BDSM. Le dominant ou la dominante aide le soumis ou la soumise à reprendre ses esprits après l'extase provoquée par les endorphines et s'assure que tout va bien. La nécessité de l'after care est variable d'une personne à l'autre, et aussi selon les actes pratiqués. Par exemple, mon dominant sait que je peux m'en passer sans problème la plupart du temps, mais il sait aussi dans quelles situations j'en ai besoin. Bien connaître son ou sa partenaire est très important, dans le BDSM.
Quand vous parlez de "sport cérébral" et de "suggestions mentales", ça me laisse perplexe. Ca donne l'impression d'une emprise à sens unique. Pour nous, le BDSM est une pratique sexuelle entre personnes librement consententes et parfaitement informées des désirs et limites du ou des partenaires. Le but est de rechercher ensemble des sensations intenses convenant à tous les participants. Bien sûr, on peut aller très loin dans la domination et la soumission, mais ça ne doit pas sortir du cadre déterminé au départ, sauf accord commun pour élargir ce cadre.
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@ Antoinette
Quand on fait intervenir un coupeur de feu, ça marche. Quand on ne fait pas intervenir un coupeur de feu, ça marche exactement de la même manière. Ca prouve que le coupeur de feu ne sert à rien.
La sensation de chaleur sur un cul après une bonne séance de cravache n'est pas une brulure. Pour éviter qu'il reste des traces, il faut une cravache de bonne qualité, et il faut savoir la manipuler avec suffisamment d'habileté. Il faut aussi savoir quand s'arrêter, puisque nous ne sommes pas tous égaux côté marques. Il y a des gens qui sont rouge vif après 25 coups, et d'autres qui sont rose pâles après 125 coups.
New age, tout est dit ! C'est une religion comme les autres, à part qu'elle ne l'admet jamais.
Merci pour les souhaits. Nous nous limiterons à un salut, nos bises étant réservées en exclusivité à nos proches.
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@ Antoinette
On peut très bien manger bio et végan et être écolo sans tomber dans les arnaques ou sous l'influence de gourous. L'ennui, c'est que certaines boutiques bio relayent ces pratiques douteuses et en font la promotion sans même se rendre compte qu'il y a un problème.
Pour les massages énergétiques, c'est vous qui avez tort. Je ne suis pas du tout désolé de vous le dire, mais le magnétisme produit par le corps humain l'est principalement dans le cerveau, et il est extrêmement faible, au point qu'il ne peut avoir aucune influence sur une autre personne. le corps humain ne permet pas d'avoir suffisamment de magnétisme dans les mains pour qu'il ait une influence sur une autre personne. C'est tout simplement physiquement impossible compte tenu de la composition du corps humain. A la limite, il serait théoriquement possible d'utiliser le corps humain comme un électro-aimant, mais il faudrait tant d'électricité pour produire du magnétisme que la personne concernée mourrait bien avant d'avoir le moindre effet sur autrui. Un vrai magnétiseur, ça n'existe pas !
En fait, vous semblez être déjà bien engagée dans l'engrenage de ces croyances. Contrairement à ce que vous dites, les clients et clientes n'y sont pour rien. Ils et elles n'adhéreraient jamais à de telles croyances si quelqu'un n'était pas parvenu à les convaincre.
Je suis toujours en "arrêt maladie". Même si ça n'avait été qu'un bête rhume, je ne me serais jamais soigné au jus de carotte. Même si j'aime beaucoup les carottes, je sais que ça n'a pas d'effet sur le rhume, ni sur aucune autre maladie. Sur les conseils de mon médecin, je suis allé passer un examen à l'hôpital, et j'ai rendez-vous pour en passer un autre afin de déterminer exactement ce que j'ai. Aucun "thérapeute énergétique" ni aucun magnétiseur n'est capable de détecter ce que j'ai, ni de me soigner. Pour ça, je fais confiance aux personnes qui ont les connaissances et l'expérience nécessaires.
Bien sûr, vous êtes libre de croire ce que vous voulez. Mais présenter vos croyances comme des vérités absolues, c'est franchement exagéré.
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@ Antoinette Je ne suis pas tombé dans une sorte de phobie parano. Au cours de ma vie, j'ai vu plusieurs personne tomber dans ce genre de pensée magique, et pour certaines d'entre elles, la chute a été vertigineuse. Jusqu'à la mort, pour un de mes anciens collègues, qui a refusé l'ablation de la prostate alors que le pronostic était très favorable, parce qu'un "praticien en soins énergétiques" lui a laissé entendre qu'il pouvait le guérir de son cancer, mais sans vraiment le dire ouvertement. Bien sûr, ces prétendus "soins" n'ont eu aucun effet favorable. Pendant des années, nous l'avons vu s'enfoncer de plus en plus dans ces pratiques plus que douteuses, sans pouvoir le dissuader. Ca a commencé par de la sophrologie, et, de fil en aiguille, il a adhéré à d'autre choses, et il s'est retrouvé complètement sous influence de plusieurs "praticiens", qui croyaient probablement vraiment en ce qu'ils faisaient, mais n'avaient pourtant aucun résultat. Cet homme a fini par se couper totalement de sa famille et de ses amis tant il était sous l'influence de ces gens. Y mettre un doigt, c'est courir le risque de se faire complètement submerger. Personne n'est à l'abri de telles dérives, et, malheureusement, ces dérives sont nombreuses, encore plus depuis la crise covid qui a déstabilisé pas mal de monde. Le danger est bien réel !
Il n'y a rien d'énergétique dans les massages. Un massage a une action "mécanique", et quand on connait la physiologie, les effets sont parfaitement prévisibles. Qu'on y croie ou non, les effets se produisent bel et bien. Nous utilisons souvent les massages, dans un sens comme dans l'autre. Nous avons l'avantage d'être deux hommes. Il y a un côté intuitif : ce qu'on aime sur soi, il y a de grandes chances que ça plaise aussi à son partenaire. Pas toujours, puisqu'il y a des préférences individuelles, mais avoir la même physiologie aide à deviner ce qui va plaire, surtout quand on se connait bien. Connaître les zones les plus sensibles sur soi permet de déduire que ces zones ont de grandes chances d'être sensibles aussi sur son partenaire. Il suffit d'adapter les pratiques, de passer de la douceur à la brutalité quand il veut me faire passer de l'excitation à la douleur, et inversement de transposer la douleur qu'il me donne en douceur pour lui quand je veux l'exciter. En couple hétéro, chacun doit apprendre les différences qu'il y a entre hommes et femmes pour être vraiment efficace. Je suppose que ça ajoute une difficulté supplémentaire par rapport aux couples de même sexe.
En BDSM, je n'ai pas le droit de le baiser, mais j'ai le devoir de le faire de la manière qu'il exige quand il m'en donne l'ordre. Dans nos périodes "vanille" occasionnelles, chacun a le droit de proposer ce qu'il veut à l'autre, et chacun a le droit de refuser et de proposer autre chose s'il préfère.
Il me semble évident que le but du BDSM est de procurer du plaisir à tous les partenaires. Accepter de souffrir sans en retirer la moindre jouissance, qu'elle soit physique ou mentale, ce serait pathologique. Ce qui n'empêche pas le dominant de priver son soumis de jouissance à certains moments, pour peu que ça fasse partie de la manière de fonctionner du couple.
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Dans mes interventions précédentes, j'ai parlé de manière générale. Concernant ce forum, ou tout autre forum, je vois plusieurs obstacles à une bonne appréciation des choses.
Tout le monde n'est pas nécessairement doué pour bien s'exprimer par écrit et pour bien interpréter ce qui est écrit. Comme il n'y a pas de contact de visu, il est parfois difficile de déterminer les intentions réelles par messages. Entre ce que pense vraiment la personne, ses véritables intentions, sa manière de les exprimer par écrit et ce que nous en comprenant, il peut y avoir de grandes différences. Avant de penser à prévenir le ou la partenaire, il faut d'abord être certain qu'il y a un problème. Ce n'est pas toujours facile à évaluer.
Il est possible que certaines personnes se laissent aller par écrit à fantasmer sur certaines relations hypothétiques, mais ne passent jamais aux actes. Bien sûr, on peut considérer que c'est déplacé, mais il n'est pas impossible que ce soit juste une envie que la personne ne réalisera pas.
Sur un forum, que connait-on de la relation des couples ? Ce que l'un et l'autre en disent, quand ils ont chacun un compte, mais ils n'expliquent pas nécessairement tout dans les moindres détails. Pour me prendre en exemple, je n'ai jamais dit sur ce forum que mon dominant, amant et mari a une liberté sexuelle totale, que ce soit pour du BDSM ou en "vanille", à la seule condition de se protéger, sans aucune obligation de m'en parler avant, pendant ou après. Il exerce un contrôle total sur ma sexualité. Non seulement, je n'ai pas le droit d'avoir des relations de ma propre initiative en dehors de notre couple, ni même de lui demander la permission d'en avoir, mais en plus, il peut m'imposer tout style de relation de son choix avec tout homme de son choix, même si ce qu'il m'impose ne me plait pas. C'est notre manière de fonctionner, librement consentie par tous les deux, mais personne ne peut le savoir si nous n'en parlons pas ouvertement.
Avant de décider d'avertir une personne du comportement de son ou sa partenaire, il faut avoir suffisamment d'éléments pour considérer qu'il y a un problème, et il n'est pas toujours évident de déterminer si c'est bien le cas. A chaque fois, c'est un cas de conscience, parce qu'il n'existe aucune méthode infaillible pour savoir si on a raison de prévenir.
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Je l'ai vécu avec un ami. Quand je l'ai prévenu que son compagnon me draguait chaque fois qu'il en avait l'occasion, mon ami a refusé de me croire. Il m'a accusé de vouloir briser son couple prétendument parce que j'étais attiré par lui. Je le trouvais attirant, effectivement. Il le savait, et ça a probablement joué dans sa réaction, même si me connaissant comme il me connaissait, il aurait du savoir que je ne me serais jamais permis ce genre de manipulation. Même arpès avoir vraiment su que son compagnon draguait tout ce qui bougeait et l'avait trompé de nombreuses fois, mon ami n'a jamais voulu renouer avec moi. Peut-être que pour lui, je suis l'oiseau de mauvaise augure qui a annoncé la catastrophe et que se revoir lui rapellerait sans cesse de mauvais souvenirs.
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Vous aviez déjà des doutes. Mais si vous n'en aviez pas eu, êtes-vous certaines que vous auriez cru la parole du messager ou de la messagère ? Quand on a du recul sur la situation, on peut penser qu'on aurait apprécié d'être mis au courant, mais on ne peut pas vraiment savoir si on aurait vraiment accepté le message au moment même. Accepté le message, c'est accepter qu'on s'est trompé sur une personne qu'on aime, ou au moins qu'on apprécie, et accepter qu'on s'est trompé, c'est généralement difficile, pour tout le monde.
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Journées de corvées.
Après la routine matinale, mon Chef m'ordonne de nettoyer la salle de bain selon la procédure n°2. Ca veut dire nettoyer les murs et le sol carrelage par carrelage. Dans l'ordre, laver avec un chiffon humide avec un produit nettoyant naturel, rincer avec un chiffon humide sans produit, sécher avec un chiffon sec. Debout ou accroupi pour les murs, à genoux, avec genouillères, pour le sol. J'ai deux heures pour le faire, et pour que ce soit impeccable en deux heures, je dois travailler vite. Pour corser la corvée, je n'ai pas l'heure, donc, je ne sais jamais précisément combien de temps il me reste.
Nous allons dans la salle de bain, et je commence immédiatement la corvée. Mon Chef m'encourage à la voix avec des "Plus vite!" et des "Mieux que ça!". Je réponds à chaque fois "Chef, oui, Chef!" en continuant à travailler. Toujours pour m'encourage, il me donne de temps en temps des coups de cravache, sur les épaules, le dos, les flancs, les fesses, les cuisses. J'ai beau être habillé, mes vêtements n'amortissent pas beaucoup les coups, qui sont assez forts. Puis il me laisse travailler seul. A un moment, il revient m'encourager de la même manière pendant plusieurs minutes. Puis il me laisse seul à nouveau.
J'ai fini avant qu'il vienne vérifier si la corvée a été bien faite. Comme le prévoit la procédure n°2, je me mets en position repos à côté de la porte. Quelques minutes plus tard, il entre. Je me mets au garde-à-vous, je salue, et je me remets au garde-à-vous. Il inspecte la salle de bain. Soudain, il crache deux fois sur un mur et trois fois par terre. Il se met à hurler pour dénigrer mon travail et m'insulter. Après chaque phrase, je réponds "Chef, oui, Chef!". Il ordonne "Nettoie ces taches avec ta langue!" Je réponds "Chef, oui, Chef!". Immédiatement, je me mets à quatre pattes, je lèche ses crachats sur le sol et les avale, puis je me lève, je lèche ceux sur le mur et les avale. Il ordonne "Recommence!". Je réponds "Chef, oui, Chef!", et je me remets immédiatement au travail. C'est reparti pour un tour, à peu près de la même manière.
Quand il revient vérifier la deuxième corvée, il n'inspecte pas. Il ordonne "Pantalon!". Je réponds "Chef, oui, Chef!", j'ouvre et baisse immédiatement mon pantalon. Il me plaque contre un mur, m'écarte un peu les jambes,, lubrifie mon anus à deux doigts, puis me sodomise. Il fait durer son plaisir pendant une quinzaine de minutes, brutal du début à la fin. Puis il ressort, se masturbe et éjacule par terre. Il hurle "Nettoie ces taches avec ta langue!" Je réponds "Chef, oui, Chef!". Immédiatement, je me mets à quatre pattes, sans me rhabiller, je lèche et avale son sperme. Puis il m'ordonne de me rhabiller. Il m'ordonne de préparer le repas du midi.
Après le repas, il m'ordonne de recommencer la corvée. Je recommence, dans les mêmes conditions. Quand il vient vérifier, il m'engueule et m'insulte à nouveau. Il m'ordonne de baisser mon pantalon, je l'ouvre et le baisse, il m'enfonce le gros plug prostatique dans le cul, il m'ordonne de me rhabiller, puis il m'ordonne de recommencer.
Après la troisième corvée, il me retire le plug anal, puis m'ordonne de recommencer. Toujours dans les mêmes conditions, avec des périodes d’encouragement à la voix et à la cravache, et des périodes où il me laisse travailler seul.
Après la quatrième corvée, il inspecte, et il semble satisfait, même s'il ne me le dit pas. Il ordonne le nettoyage de la salle de bain selon la procèédure n°3. Ca veut dire nettoyer tous les joints entre les carrelages à la brosse à dents. J'ai quatre heures pour le faire, et pour que ce soit impeccable en quatre heures, il faut que je travaille vite. Nettoyer un joint, sécher, nettoyer un autre joint, sécher, et ainsi de suite.
A un moment, il m'ordonne de préparer le repas du soir. Après le repas, il m'envoie continuer la corvée. Quand il vient vérifier, il ne regarde même pas et m'ordonne de recommencer. Je recommence.
A la fin de la journée, il interrompt la corvée en cours pour la routine du coucher.
Le lendemain après la routine du matin, il me fait recommencer la procédure n°3 depuis le début. Nettoyage des joints à la brosse à dents. Trois fois de suite. A la fin de chaque corvée, il m'inflige 40 coups de ceinture sur les fesses, à pleine puissance, pour récidive de corvée mal exécutée. Après la première corvée, sodomie brutale pendant 20 minutes. Après la deuxième corvée, gorge profonde intégrale pendant 20 minutes, après la troisième corvée, sodomie brutale pendant 20 minutes, Puis attaché en position de stress jusqu'à la routine du coucher, sur le ventre, poignets attachés dans le dos à la barre d'écartement et chevilles attachées écartées à la même barre d'écartement. Pendant que je suis en position de stress, il me frappe à coups de cravache forts sur toutes les zones de mon corps accessibles.
Ca s'est passé un week-end. Comme nous avions encore des activités professionnelles, à cette époque, le lendemain matin, je suis allé au boulot et je me suis comporté toute la journée comme si j'avais passé un week-end agréable. Ce n'était pas faux. J'avais apprécié ce qu'il m'avait fait subir.
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