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Bdsmforyou

Homme Dominateur. Vit à France. 65 ans. est célibataire.
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 15/01/25
Babygirl le film avec Nicole Kindman un thriller érotique et sulfureux. A voir au cinéma . Moi cela m a donne l envie de partager quelques mots sur une DDlg ( majeure )   Dans l’aube naissante seule témoin de nos amours impétueux Frissonnante et hésitante, tu cherches ta place A mes pieds ma petite garce, c’est là que je te veux Frémissante et ouverte, sous mon regard de glace Ton Daddy Dom a fait de toi sa little girl pour te soumettre Petite slut, petgirl promenée en laisse, slave par amour Petit jouet entre ses mains, princesse offerte… Et nos nuits sont plus douces que vos jours.
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Par : le 20/12/24
Suite du récit chapitre 9 : le dîner au restaurant  Julian revint près de deux heures plus tard et il m’annonça que ce soir je n’aurais pas cours, mais que nous irions dîner au restaurant. J’étais toujours vexée et je me promis de lui faire se souvenir de ce repas. J’allais choisir les mets les plus chers et les vins les plus fins. Et puisqu’il aimait punir j’allais lui en donner l’occasion en étant infernale et mal élevée.   Il m’emmena chez lui et me fit couler un bain chaud et moussant. Pendant que je me relaxais, je l’entendis farfouiller dans les armoires, visiblement il préparait quelque chose. A peine sortie du bain il me fit gentiment mais fermement écarter les cuisses, et d’un geste rapide il glissa dans mon calice deux boules de geisha en métal argenté d’un poids respectable. Puis il écarta mes lèvres et découvrit le capuchon de mon clitoris auquel il fixa une minuscule attache qui l’obligea à rester saillant. Il l’enduisit délicatement d’une pommade. Curieuse je me demandais où il voulait en venir surtout que sur le moment je ne sentis rien de spécial. Avait-il commis une erreur ? Mais lui ne sembla pas se préoccuper le moins du monde de mon absence de réaction. Puis m’entraînant dans la pièce voisine il me présenta la tenue qu’il m’avait choisie pour sortir. Une jolie robe noire courte qu’il m’avait offerte pour mon anniversaire et que j’aimais beaucoup. Les dessous étaient plus coquins : bas, porte-jarretelles et bien sûr mon corset qu’il s’empressa de me remettre et de serrer comprimant ma taille. L’absence de slip ne m’étonna pas. A force je commençais à y être habituée. Nous prîmes sa voiture pour nous rendre à l’auberge. Durant le trajet un léger picotement commença à agacer mon petit bouton et je me tortillais sur le siège à la recherche d’une position confortable. Il ignora mes contorsions semblant absorbé par la route. En pénétrant dans le restaurant, j’adoptais involontairement une démarche sexy. Bien sûr pour un observateur non averti, le fait de porter des chaussures talons hauts, pouvait expliquer en partie cette façon sensuelle de se déplacer, mais en partie seulement. A la vérité je redoutais de perdre ces satanées boules, qui calées dans mon intimité s’entrechoquaient et évoluaient trop librement à mon goût. De plus leurs vibrations me procuraient à chaque pas une sensation étrange.   Le silence se fit à notre entrée et j’avais l’impression que tous les clients présents tendaient l’oreille pour mieux entendre le bruit de tic-tac métallique qui rythmait mon avancée vers notre table. Julian l’avait réservé à l’écart des autres convives. Située dans un renfoncement elle permettait de voir sans être trop exposée aux regards. Je lui sus gré de cette délicate attention tout en me doutant que cela cachait certainement quelque chose. Je m’installais précautionneusement sur la chaise que m’avançait le maître d’hôtel. Bien sûr, comme à son habitude, Julian était très à l’aise dans son rôle et sa prestance naturelle fit des merveilles. En habitué il s’occupa du choix des mets et des vins et je restais silencieuse, mal à l’aise dans ce décor trop chic pour moi. Moi qui voulait provoquer et choquer c’était plutôt raté. De plus, j’étais en train de lutter contre une irrésistible envie de glisser un doigt sur mon clitoris, pour soulager la chaleur qui lentement mais sûrement se propageait à tout mon sexe. Je devais me retenir pour ne pas me donner en spectacle. Il s’en aperçut et mit nonchalamment sa main sur le haut de ma cuisse, remontant du même coup un peu la courte robe et dévoilant un carré de chair nue. Le garçon arriva à ce moment et je surpris son regard posé sans vergogne sur le haut de mes cuisses. Il ne cilla pas et fit son service sans montrer aucune trace de trouble. Bien évidemment Julian n’ôta pas sa main se délectant de cette scène et de ma timidité. « Tu es toute rouge, veux-tu que je demande des glaçons pour te rafraîchir un peu le visage et le reste ? » Quel sale hypocrite pensais-je, une fois de plus il jouait de mes émois. Je choisis d’ignorer sa pique et je souris, du bout des lèvres. Le repas était en tout point excellent et le vin de qualité. Je me décontractais peu à peu. Après tout nous étions dans un endroit superbe en train de déguster des plats délicieux. Et l’homme qui m’y avait emmené était beau, cultivé et prévenant. Mon changement d’attitude l’enchanta et il entreprit de me conter la suite de son histoire.   « Je revenais enfin dans mon pays, la France symbole des libertés. Mon arrivée coïncidait avec un souffle de renouveau qui balayait les anciennes valeurs. Les français sortaient de plusieurs siècles d’hypocrisie en matière sexuelle. Le cinéma X sortait du ghetto. Les Champs-Elysées étaient recouverts d’affiches à la gloire d’Emmanuelle… Peu après mon arrivée je découvris le roman de Pauline Réage, « Histoire d’O »et les souvenirs d’Asie me revinrent en mémoire. Dans la ville où je m’étais installé, je fus rapidement accueilli dans les cercles des notables. C’est au cours d’un de ces dîners, que je rencontrais Sandrine. Une jeune femme qui venait de créer son école. Sandrine avait une double personnalité. Timide et réservée avec les hommes, elle aimait diriger et commander la gent féminine. J’en fis mon amie. Mais je crois que tu la connais déjà très intimement il s’agit de Mademoiselle Pinbal. « Et tu en as fait ta maîtresse » lui lançais-je perfidement. « Et ma soumise aussi, elle est bien mieux dressée que toi et je lui dois beaucoup. C’est elle qui m’introduisit dans l’univers du SM. Elle m’apprit l’existence d’un club très fermé «la Confrérie des Maîtres du Manoir » et me parraina afin que je puisse en devenir membre. Mais elle me prévint que les conditions d’admission étaient draconiennes. Outre le prix de l’adhésion, qui revenait à une petite fortune il fallait réussir trois épreuves. Celles-ci étaient loin d’être symboliques. Malgré mes questions elle refusa de m’en dire plus. Bien décidé à les surmonter, je pris rendez-vous et me rendis un vendredi soir à l’endroit indiqué. »   Sa main tenait la mienne et ses doigts se serrèrent à ce souvenir.   « J’étais pas mal anxieux en atteignant le Manoir. Il était entouré de hauts murs et se trouvait au milieu d’un parc aux arbres centenaires. Tout à fait le décor rêvé pour ce genre d’activités. Après m’être annoncé à l’entrée du parc, je franchis les grilles. Arrivé au pied de l’escalier un valet m’accueillit et m’introduisit à l’intérieur. D’un geste il me désigna une porte au bout du couloir. Je me retrouvais dans un salon aménagé avec goût. Des gravures d’éducation anglaise ornaient les murs. On y voyait des adolescents le corps ployé en avant, les fesses dénudées, en train de subir la fessée sous le regard d’adultes sévères. Un tapis moelleux et un fauteuil de cuir, semblaient inviter à la lecture des ouvrages rangés dans l’immense bibliothèque murale. Tous les grands classiques de la littérature érotique y étaient assemblés par thèmes. Distraitement je feuilletais l’ouvrage de Sade «Justine ou les malheurs de la vertu ». La seule porte visible donnait sur une minuscule salle de bain. J’y pris rapidement une douche froide, puis revêtu d’une robe de chambre je revins au salon. »   Il fut interrompu dans son récit par l’arrivée du plat suivant. Une sandre au safran sur son lit de salade. Je le goûtais, c’était délicieux. Le sauternes s’accordait merveilleusement avec ce plat. Il reprit entre deux bouchées. « A cet instant une partie de la bibliothèque pivota, dévoilant un passage. A l’entrée une jeune fille était suspendue. Grâce à un ingénieux système son corps pivotait lentement, l’exposant entièrement à mon regard. Elle était vêtue d’un corset de cuir noir, qui enserrait sa taille, et projetait en avant deux seins rebondis. Elle avait le sexe entièrement épilé et tenait dans sa bouche une cravache.   Le tableau était d’une beauté saisissante et le symbolisme de la scène m’apparut clairement. Délicatement je lui ôtais la cravache et le regard de la fille plongea dans mes yeux, pour s’abaisser aussitôt en signe de soumission. « Pour poursuivre vous allez devoir me cravacher. Ce ne sont pas mes cris, ni mes supplications qui doivent vous arrêter mais mes larmes qui vous serviront de clé… ». Dès le premier regard, j’avais compris que la fille exposée était loin d’être une novice. C’est à un véritable examen de passage que je suis convié et en cas d’échec je serais éliminé et renvoyé. La cravache à la main, je contemplais la jeune fille Elle était véritablement très belle avec ses mains liées au-dessus de la tête, et ce corset qui mettait son corps en valeur. Presque autant que toi ce soir » me dit-il en m’embrassant. « D’un coup sec je lui cinglais la croupe et un petit cri s’échappa de la bouche de la fille. Le face à face reprit. Interminables instants où Maître et soumise s’épient.   Puis soudainement le sifflement de la cravache et les cris de la fille se succédèrent à un rythme rapide. Je maniais la cravache à toute volée, n’épargnant aucune partie du corps et des traces zébrées apparaissaient sur les endroits les plus fragiles. Son corps pivotant inlassablement elle ne put que subir et souffrir. Victime consentante, jouet aux mains du bourreau qui méthodiquement la torture. La fille hurlait à présent sans discontinuer sous la morsure, me suppliant d’arrêter jetant son corps en arrière dans l’espoir d’échapper à la brûlure des coups. Des hoquets agitaient tout son corps et des larmes inondaient son visage. La voyant en pleurs, si vulnérable, je lâchais la cravache et mes lèvres s’approchèrent de ses yeux. Dans un geste d’une infinie tendresse, je bus ses larmes en la couvrant de baisers. »   Cela faisait plusieurs minutes que je cherchais le moyen d’éteindre le feu brûlant de mon sexe. Heureusement dans ce genre d’endroits de grandes nappes préservent une certaine intimité. Je lui saisis la main et la glissait vers mes cuisses afin qu’il apaise la chaleur qu’il avait attisé. Mais il la retira et attrapant mes doigts, il glissa mon index dans sa bouche et le retirant tout humide, il me demanda de me caresser. J’obéis surprise. Tout en m’observant pendant que j’essayais de soulager mon petit bouton, il continua à manger. Mais plus je me caressais et plus mon sexe s’enflammait. Mon va et vient s’accélérait. et plusieurs fois je faillis être surprise par le serveur en train de me tripoter dessous la table. Cela ne sembla pas troubler outre mesure Julian et il poursuivit. « Mon examen de passage réussit, je pénétrais dans une pièce ronde où m’attendait la deuxième épreuve.   Trois portes attirèrent mon regard, toutes trois décorées par des parties de corps de femmes nues sortant d’ouvertures spécialement aménagées.   De la première sortait une jolie paire de jambes avec un fessier de toute beauté. Il s’offrait dans la délicieuse courbure d’un corps que l’on devinait sublime.   Dans la deuxième porte, une figure des plus avenantes s’emboîtait comme un bijou dans son écrin. Ses yeux étaient bandés et la bouche entrouverte laissait deviner de petites dents nacrées.   La troisième porte exposait dans un écartement tout à fait impudique, un bassin et deux jambes gainées de bas noirs.   Chacune de ces femmes offrait la partie de son corps la plus parfaite et il aurait été très mal vu de ne point honorer tant de beauté. Aucune d’elles ne pouvait voir la personne qui allait la caresser ou pénétrer son corps. Elles ne pourront échapper à aucune étreinte. Mais le voulaient-elles ? Comprenant tout l’intérêt du jeu, je sus que la fille qui recueillera ma semence m’ouvrira sa porte. Et le labyrinthe des plaisirs interdits continuera à me dévoiler ses trésors. Tel un gourmet, je m’approchais de celle qui proposait sa bouche et je lui fis lentement sucer mon sexe dressé. Une de mes mains s’empara de la chevelure blonde et imprima un mouvement rapide de va et vient, pendant que l’autre lui malaxait les seins, étirant les tétons et les pinçants. La fille haletait, sa bouche enfouit mon membre de plus en plus vite et je gémissais doucement au bord de la jouissance. Dans un sursaut de conscience je l’abandonnais, désireux de goûter à d’autres plaisirs. Je m’approchais alors de ce bassin lisse et doux qui laissait apercevoir des pétales roses, ornées d’un clitoris, dont le bouton au vu de sa taille a dû être l’objet de soins attentifs. Saisissant à deux mains les jambes gainées de bas noirs, je la pénétrais en douceur, accélérant progressivement jusqu’à lui donner le rythme voulu. Après quelques minutes de cette insolite pénétration, j ela quittais et me dirigeait vers les fesses de la troisième. Mon sexe, tel un pal s’insinua dans son sillon et d’un coup de rein brutal pénétra son orifice secret. Bien que je ne puisse pas voir son visage j’étais certain qu’elle avait dû crier sous l’assaut. Je sentis à la contraction de ses muscles qu’elle était forcée et fouillée d’une manière trop brutale à son goût.   Faisant fi de cette tentative de rébellion, je me cramponnais à ses hanches et continuais à la fourrager énergiquement. Au bout d’un moment lassé, je retournais vers la bouche aux longs cheveux blonds dorés. Jouant à lui enrouler les boucles le long de mon sexe, je lui imprégnais les cheveux de mes odeurs. Puis, je forçais ses lèvres, guidant sa tête je fis monter lentement mon plaisir jusqu’à la jouissance finale. »   Je n’arrêtais pas de mouiller plus ou moins discrètement mon doigt, et le glissant sous ma robe je tentais de noyer le feu qui enflammait mon bas ventre. Mais l’eau et ma salive semblaient vouloir propager l’incendie plutôt que le circonscrire. En désespoir de cause je décidais d’aller aux toilettes, mais il me retint et d’un signe me fit comprendre que je ferais mieux de me rasseoir. « Tu ne voudrais pas manquer la suite de mon histoire » « Non, pour rien au monde » « Tu m’en vois ravi, alors reste à mes côtés.   Donc après quelques instants de délicieux abandon, je poussais la porte dans laquelle était encastrée la fille. Je me retrouvais dans un couloir faiblement éclairé. Je le parcourus rapidement, et j’ouvris une autre porte donnant sur une pièce minuscule. Une corde pendait d’une ouverture au plafond et je me mis à grimper. Après un rétablissement acrobatique, je me retrouvais dans une salle de sport vaste et lumineuse.       Au centre trônait un ring. Tout autour des chaises occupées par des spectateurs. Certains avaient des esclaves à leurs pieds occupés à leur donner du plaisir, en attendant le début du spectacle. A ma vue des applaudissements et des sifflets éclatèrent et je réalisais que je devais combattre. Mon adversaire, une fille au corps nu enduit d’huile me fit signe d’approcher et de me mesurer à elle. Elle était entièrement épilée. Sa tête était rasée afin de ne pas offrir la moindre prise à son adversaire. Une courte chaînette dépassait de son sexe. Sous les encouragements du public elle tira dessus faisant apparaître une clé ancienne, large et crantée. Le but était simple. Lui dérober la clé, sésame de la victoire. D’un geste rapide elle remit cet étrange instrument en place, le calant bien dans ses profondeurs. Dun bond souple je me hissais sur le ring. Rejetant ma robe de chambre j’apparus nu, plutôt musclé et en parfaite condition physique.   C’était vrai qu’il était plutôt bien foutu. Le genre d’hommes qui possède un charme incontestable auprès de la gent féminine. J’en avait fait l’expérience plus d’une fois. Les femmes étaient attirées par lui et je surprenais certains regards éloquents qui s’attardaient sur ses épaules et sur son torse. Jouant mon rôle de secrétaire, je n’apparaissais pas comme une menace et certaines n’hésitaient pas à me questionner sur sa vie privée. De savoir qu’il était célibataire les laissait souvent rêveuses.   J’avais un peu perdu le fil de son récit, lui continuait à raconter.   « La fille glissa le long du ring, féline, prenant au passage des poses sexy qui provoquèrent l’enthousiasme des spectateurs. J’essayais de la bloquer dans un coin mais elle, telle une anguille, fila sur le côté. Elle me nargua tout en me tenant à distance par d’adroits coups de boxe française. Je décidais de foncer sur elle mais avec agilité, elle esquiva et entraîné par mon élan je me reçus durement dans les cordes. La fille en profita pour m’asséner de violents coups dans le dos et les côtes. Le souffle coupé, je m’écroulais lourdement sur le tapis. Avec adresse elle se laissa tomber de tout son poids, coude en avant, sur le haut de ma cuisse. Je hurlais sous la douleur et essayais de lui échapper. Mais elle était déjà derrière moi. Adroitement elle m’emprisonna les bras en prenant appui sur ma nuque. Le public survolté encourageait la lutteuse. Déchaînée celle-ci frotta ses seins saillants et huilés le long de mon dos, mimant un orgasme sauvage, tout en offrant sa croupe de manière obscène aux spectateurs. Dans un sursaut désespéré, je jetais tout mon corps en avant, faisant basculer la fille par-dessus ma tête. Déséquilibrée, elle s’affala sur le tapis. Mes 80 kilos étaient maintenant sur elle. Je tentais d’immobiliser ce corps qui gigotait et de lui écarter les cuisses, mais en pure perte. Pour avoir une chance de saisir la chaînette je devais la mettre sur le ventre.  Je tentais la manœuvre, la réussit je ne sais trop comment. La maintenant au sol d’une poigne de fer je remontais de ma main libre le long de ses cuisses. Elle résista. Ulcéré, je lui envoyais de grandes claques sur les fesses. Frappant de toutes mes forces. Involontairement elle se cabra sous les coups et j’en profitais pour agripper la chaînette. Vaincue, elle dut écarter ses jambes sous peine de se faire déchirer les entrailles. Poussant un cri de victoire je tirais et brandis la clé et le public en liesse me fit un triomphe. La précieuse clé à la main, je quittais la salle du combat et me dirigeais vers une porte épaisse et lourde à la serrure ouvragée. Des figurines étaient sculptées au fronton.   L’une d’entre elle représentait saint Michel terrassant le dragon, d’autres le combat du bien contre le mal. La clé s’adapta parfaitement et la porte s’ouvrit sans le moindre grincement. Je m’engageais dans un escalier à colimaçon. Des flambeaux éclairaient les parois. La descente me sembla interminable et le froid des marches me fit frissonner. Arrivé en bas je fus accueilli par une jeune fille vêtue d’une courte robe de toile. Frêle, les cheveux courts elle devait être âgée d’à peine 19 ans. Après une courte révérence elle s’adressa à moi. « Bienvenue dans ses lieux, vous voilà au terme de votre initiation. Veuillez me suivre après m’avoir remis la clé ». Et dans un mouvement vif elle saisit un présentoir orné de velours rouge sur un petit meuble dévoilant au passage un petit fessier charmant. Je  déposais la clé sur l’écrin et la suivit. Détachant ses yeux de ce corps juvénile je découvris l’imposant caveau. Entièrement voûté celui-ci n’était éclairé que par des torches. De nombreux instruments de torture étaient disposés dans les coins. Sur une estrade se dressait une immense table de monastère. Trônant derrière, trois personnages en tunique, le visage dissimulé par des cagoules m’observaient. Respectueusement la jeune fille se prosterna devant eux, puis grimpant agilement les quelques marches elle déposa le présentoir supportant la clé. Toujours silencieuse elle redescendit les marches et s’agenouilla dans l’attente des ordres. Je m’approchais à mon tour et je m’immobilisais aux pieds de la tribune. Le personnage central prit alors la parole d’une voix grave. « Félicitations vous avez réussi vos trois épreuves. Nous avons le plaisir de vous accueillir parmi nous et de vous élever au rang de Maître de la Confrérie du Manoir. Avec tous les droits et les devoirs qui sont rattachés à ce titre. » Son voisin de droite poursuivit « Vous aurez à votre disposition des esclaves. Vous pourrez les utiliser, les dresser, les humilier selon vos exigences » Le dernier personnage s’exprima à son tour « Seules deux règles ne doivent pas être transgressées : Aucun supplice ne doit laisser de marques indélébiles. Le dernier personnage s’exprima à son tour « Seules deux règles ne doivent pas être transgressées : Aucun supplice ne doit laisser de marques indélébiles. dernier personnage s’exprima à son tour « Seules deux règles ne doivent pas être transgressées : Aucun supplice ne doit laisser de marques indélébiles. L’anonymat doit être total. Cette clé devient la vôtre et elle vous ouvrira toutes les portes du Manoir. » Impressionné, je les remerciais et déclarais vouloir tout mettre en œuvre pour être digne de ma nouvelle fonction. Sur un geste du Maître de cérémonie la jeune fille se leva et se plaça à mes côtés. « Elle vous guidera pour votre première visite au Manoir. Allez maintenant et profitez de nos services »   Et voilà tu sais maintenant comment je suis devenu un Maître. » Il but une gorgée de vin avant de reprendre. « J’aime particulièrement ce Manoir et je m’y rend encore fréquemment. D’autres cercles existent de par le monde et il se pourrait bien que je t’emmène un de ces jours dans l’un d’eux. » « Pour être initiée ? » « Ou vendue » son ton était léger. Mais je ne souris pas, j’avais appris à me méfier de ces boutades. On était arrivé au moment du dessert. La salle c’était peu à peu vidée et nous étions les derniers convives. Le serveur prit notre commande et Julian lui dit quelques mots à voix basse. Curieuse, je tendis l’oreille mais je ne saisis pas les paroles. Pourtant la façon dont me regarda le serveur m’inquiéta. Que manigançait-il ? A peine le serveur parti, il me demanda de sa voix de Maître de me lever et de me mettre face à ma chaise. Je m’exécutais, il se plaça à mes côtés et m’expliqua la position qu’il souhaitait me voir adopter. En chandelle sur la chaise, dos contre le dossier et les cuisses repliées. Je le regardais interdite me demandant s’il était sérieux ou non.   Mais il n’avait pas le moins du monde l’air de plaisanter. Je refusais farouchement prétextant que le lieu ne se prêtait pas à ce genre d’exhibition. « Tu vas obéir et vite, sache pour ta gouverne que c’est le directeur lui même qui va ramener le dessert et que c’est un ami, membre de la Confrérie. Alors ne fais pas d’histoires. » Je m’inclinais de mauvaise grâce et il dut m’aider à me positionner car la pose n’était pas facile à prendre. Pour parfaire le tableau il retroussa ma robe jusqu’au dessus de ma poitrine dévoilant mon corset et mes seins. L’effet était saisissant. On ne voyait plus que mes fesses blanches ceintes du noir de mes bas et du corset, avec en leur centre mon sexe telle une fleur prête à éclore. Il écarta complaisamment mes cuisses y plaça mes mains m’enjoignant de ne pas bouger, et mes lèvres s’entrouvrirent comme deux pétales dévoilant  toute mon intimité dans une rare impudeur. Il extirpa lentement les boules de geisha de mes profondeurs, constatant au passage que j’étais trempée. Le patron arriva peu après et apprécia la scène en connaisseur. Puis s’approchant de moi il complimenta mon Maître sur ma beauté et écartant encore plus ma corolle y glissa délicatement une corbeille en biscuit en forme de cône. Il la fourra ensuite de boules de sorbet, de fruits rouges le tout arrosé d’un coulis de framboises surmonté de crème fraîche. J’étais ainsi devenu le réceptacle qui contenait le dessert de mon Maître.   Le froid de la glace engourdit peu à peu l’intérieur de mon sexe et un peu de crème coula le long de mon petit bouton toujours exagérément excité. Taquin, mon Maître la lécha d’un coup de langue habile s’attardant sur mon clitoris puis, afin de mieux voir ce qu’il allait savourer, il exigea une chandelle. L’on m’en introduit une, sans délai, dans le fondement et une douce lueur baigna la scène. Tout était en place pour le bouquet final et une bouteille de champagne fut servie à mon Maître et à son ami.
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Par : le 24/09/24
  Histoire de vie…cherche soubrette à demeure…   Vincent était en couple avec Eva et ils étaient mariés depuis 2 ans, vivant le parfait amour dans une relation « vanille ». Elle avait 22 ans il en avait 25, quand ils découvrirent le livre « histoire d’O ». Vincent était naturellement dominant et Eva sa jolie petite femme mutine, câline et joueuse devint sa soumise, sa chienne… Ce fut comme une révélation, ils commencèrent doucement mais sérieusement à y prendre goût, et bientôt leur vie sexuelle tourna autour de cette découverte. C’était, toute proportion gardée, comme de passer de la cuisine traditionnelle à une cuisine gastronomique composée de mets raffinés réveillant les papilles et les sens…   Avec imagination et curiosité ils expérimentèrent différentes facettes, selon leurs envies et désirs, mais toujours avec l’amour en toile de fond. Le grenier de la maison de campagne fut discrètement aménagé pour servir de donjon et ils rencontrèrent parfois des couples Bdsm lors de soirées ou de week-ends. Certains devinrent des amis. Bien sûr il ne fut pas très facile de concilier le côté « vanille », famille, travail, enfants, vacances et ce côté sombre qui était leur secret et devait à tout prix le rester. Et il le resta !   Ils s’étaient toujours dit qu’une fois les enfants devenus grands et casés, et une fois à la retraite, ils pourraient réaliser certains de leurs fantasmes en toute liberté. Vincent rêvait d’une croisière Bdsm, avec deux autres couples sur un voilier et les soumises comme mousses, et la mer comme terrain de jeu. Vincent avait acheté une grande maison au bord de la Méditerranée. Avec le soleil presque toute l’année la vie y était douce, et les enfants et les petits enfants en vacances, un mois par an. A la retraite ils y passèrent ensemble deux années merveilleuses. Amour et BDSM. Mais le destin se joue des projets, et un accident tragique emporta sa douce Eva, et il se retrouva seul dans sa grande maison. Plusieurs mois passèrent oū il apprivoisa la solitude et vécut en ermite avec son chien et son chagrin. Ses enfants voulaient qu’il revende la maison et se rapproche d’eux mais retourner dans le nord ne lui disait rien et il était résolu à finir sa vie ici. En bonne santé, il faisait de longues balades sur la plage, voyageait régulièrement, avait des copains. Épicurien, esthète, cultivé il aimait lire au bord de sa piscine.   Il paraît que si on n’a plus de rêves on est mort. Alors il lui arrivait parfois de rêver q’une femme divorcée soumise cherchant à fuir une vie triste et voulant trouver la mer et le soleil le rejoindrait. Ou nourrie logée contre quelques heures de travail: une sorte de gouvernante aimant le Bdsm . Ou même d’un couple soumis oū le mari serait chauffeur et jardinier et la femme soubrette. Oui Vincent rêvait encore. Peut être mettra t il une offre d’emploi : cherche soubrette à demeure ???          
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Par : le 13/08/24
Juste un petit mot…   Il m’arrive de parcourir les témoignages et les récits laissés sur le mur et certains sont magnifiques. Des mots doux, des maux durs, des confessions …   Pour moi le Bdsm, que l’on nommait pas ainsi lorsque j’ai connu ce monde, est défini par un Signe très proche de celui du Yin et du Yang. Peu importe, qui dans le couple est Yin ou Yang, l’essentiel est dans cette complémentarité. Le cérébral est le véritable moteur de cette osmose. Et offrir son corps et son âme est le plus beau cadeau et l’autre doit en être digne. Juste un doux souvenir de l’initiation d’une jeune soumise. Un jour je lui ai demandé de me dire qu’elle serait pour elle la punition la plus dure que je pourrais lui infliger. Sa réponse a été : « m’abandonner seule dans un coin et faire comme si je n’existait plus. » A méditer.    
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Par : le 04/04/24
CHAPITRE 8    : LE BULLETIN SCOLAIRE   Un beau matin, Mademoiselle Pinbal téléphona au bureau pour prendre rendez-vous avec Julian, en début d’après-midi insista-t-elle. Cela ne manqua pas de m’intriguer et je me demandais quelle pouvait bien être la cause de sa visite. Elle arriva rayonnante, dans une mini robe de cuir moulante, très sexy. Elle me demanda si tout allait bien et si j’étais contente de mon poste. Son ton et les intonations de sa voix sonnaient étrangement et je fus immédiatement sur la défensive. Julian content de la revoir, l’embrassa devant moi sans aucune retenue et la complimenta sur sa tenue. Je ressentis un petit pincement au cœur de jalousie en les voyant tous deux si proches.   « Je viens pour discuter des résultats scolaires de la petite » expliqua-t-elle. Ainsi c’était pour parler de mon bulletin qu’elle s’était déplacée. Toute cette mise en scène ne présageait rien de bon. « Volontiers, donne-toi la peine d’entrer. Nathalie doit-elle être présente ? » « Bien sûr, elle est directement concernée »   Je les suivis donc dans son bureau. Il ne m’invita pas à m’asseoir et je restais debout dans un coin sentant une sourde angoisse monter en moi. Pourtant je n’étais pas une mauvaise élève même si j’étais une incorrigible bavarde. « Dans l’ensemble les résultats de Nathalie ne sont pas mauvais, pourtant elle a une fâcheuse tendance à ne faire que le strict minimum » commença Mademoiselle. Ils me fixèrent d’un regard dur et je baissais les yeux. « Ce n’est pas de la paresse, mais tout simplement une façon plutôt nonchalante de travailler » poursuivit-elle. « Nathalie, qu’as-tu à répondre à cela ? » questionna-t-il bougon. « J’ai la moyenne générale » dis-je d’une voix faible. « Oui, mais tu peux faire mieux, bien mieux. On va te fixer des objectifs. Plutôt que 11 de moyenne tu vas te donner de la peine pour avoir 14 au prochain trimestre. Cela te paraît-il possible ? » « Je vais essayer » « Voilà qui est raisonnable. Et en entreprise comment se débrouille-t-elle ? » demanda Mademoiselle en se tournant vers mon employeur. Il prit le temps de réfléchir pesant ses mots. « Elle a fait des progrès, elle est intelligente et capable, mais il faut être derrière elle et la stimuler » il sourit en prononçant ses mots. « Donc, en résumé on ne doit pas hésiter à la secouer un peu » ajouta Mademoiselle visiblement ravie de la tournure que prenait la conversation. « C’est cela même et je m’y emploie » « Et bien, je te propose de nous y atteler dès à présent, que penses-tu d’une petite séance d’encouragement ? » « L’idée est excellente, Nathalie prépare toi, je te prie» « Ici ? devant Mademoiselle Pinbal ? » « Oui pourquoi pas ? Cela te gène ? » Je ne répondis pas. Bien sûr que cela me gênait. Je n’avais aucunement envie de me trouver entre les mains de sa maîtresse et d’être corrigée par elle. Mais je n’eus pas le choix. Je dus me déshabiller entièrement sous leurs regards attentifs. Toute guillerette, Mademoiselle annonça qu’elle avait une surprise et elle sortit de son sac le corset acheté dans la boutique de son amie. Me faisant signe de me tourner elle entreprit de me l’ajuster. Serrant de toutes ses forces elle comprima ma taille et fit ressortir mes formes. Ils me firent marcher et poser ainsi affublée prolongeant à l’envie mon supplice. Julian eut l’air ravit. Puis Mademoiselle, soudain impatiente, demanda la permission de me fouetter et il sortit de son tiroir martinet, cravache et fouets, lui laissant le choix de l’instrument. Après avoir longtemps hésité, elle sélectionna un fouet long. Elle proposa de me bâillonner afin de ne pas être importunée par mes cris. Je sus à ce moment que la correction allait être sévère. Fouillant parmi ses affaires il prit une boule de caoutchouc et me l’introduisit dans la bouche m’obligeant ainsi à la garder exagérément ouverte. Il fixa soigneusement une sangle autour de ma tête, m’empêchant de la recracher. Puis elle me demanda de garder mes mains sur la tête, m’interdisant de les bouger sous peine d’être attachée très inconfortablement. J’obéis aussitôt. Elle commença par me taquiner l’épiderme avec son fouet, des petits coups secs à peine appuyés, puis lorsque je fus bien échauffée, elle me fouetta sur tout le corps, méthodiquement avec un plaisir non dissimulé. Des coups bien ajustés et bien dosés qui marquèrent ma chair et afin de bien me rosir des deux côtés elle me fit me présenter de face et de dos, alternativement. J’avais acquis une certaine habitude des coups et je résistais relativement bien aux punitions infligées par mon Maître, mais elle connaissait bien mieux que Julian les endroits sensibles du corps féminin et elle les martyrisait implacablement. Incontestablement elle aimait fouetter mais au delà de la douleur ses coups avaient aussi pour but de me rabaisser et de me faire sentir sa supériorité. Bâillonnée, je ne pouvais qu’endurer et des larmes se mirent à couler de mes yeux. Sans s’émouvoir elle continua à me flageller et me poussa dans mes derniers retranchements, atteignant mes limites, dosant ma souffrance de manière implacable. Visiblement ce spectacle excitait Julian au plus haut point et lorsqu’elle s’en aperçut, elle m’abandonna pour l’enlacer fougueusement. Ils se caressèrent devant moi sans plus me prêter la moindre attention. Je n’étais qu’un bel objet décoratif exposé devant eux dans l’attente d’être utilisé. Ils firent l’amour devant moi sans aucune gêne et elle acheva de m’humilier en jouissant dans ses bras sans retenue. Lorsqu’ils eurent terminé Mademoiselle sembla soudain se rappeler de ma présence. « Prend elle son pied facilement ? » demanda-t-elle d’un air intéressé? Cette sollicitude ne présageait rien de bon pour moi. « Oui assez, elle aime être baisée » Sorti de la bouche de mon amant ce mot vulgaire m’atteignit en plein cœur et me ravala au rang de simple objet sexuel. J‘en souffris bien plus sûrement que de tous les tourments infligés. « Et bien nous allons voir, as-tu toujours ce fameux god ceinture ? » Fouillant un tiroir Julian lui remit l’objet en question. J’ouvris de grands yeux effarés. Il s’agissait d’un god d’une longueur impressionnante et elle se le fixa autour de sa taille. Ce n’était pas possible qu’elle me pénètre avec cet instrument il allait littéralement me défoncer. Elle feignit de pas remarquer ma peu. Je dus m’allonger sur le bureau, la tête coincée entre deux dossiers. Puis écartant mes cuisses au maximum elle me pénétra d’un coup de rein puissant. Je criais sous l’assaut essayant d’échapper à son étreinte. Mais elle me tenait fermement s’agrippant à mes seins et elle me fourragea ainsi, me pénétrant profondément et sauvagement. J’étais bien résolue à ne pas prendre de plaisir. Ne pas lui donner cette satisfaction. Inconsciemment, je ne voulais surtout pas qu’elle détienne ce pouvoir sur moi sachant bien que je serais à jamais sa débitrice. Mais elle ne fut pas dupe de mon apparente froideur et piquée au vif par ma résistance, elle redoubla d’efforts me besognant jusqu’à ce que la jouissance arrive. Ce fut un combat inégal, qui poussa ma déchéance jusqu’à mon total abandon et qui déclencha un plaisir étrange, non désiré à peine esquissé. Mais mes yeux me trahirent et elle y lut ma rédition. Elle se releva triomphante et fière de sa victoire. M’ôtant mon bâillon, je dus la remercier du plaisir qu’elle avait daigné me procurer et j’eus beaucoup de mal à sortir ces mots de ma bouche. Puis elle partit rapidement après un dernier regard compatissant, me laissant seule avec Julian. J’en voulais à Julian et je lui fis ostensiblement la tête. Il eut beau essayer de m’amadouer, je ne voulus rien savoir. Je sais être têtue. Dépité il m’abandonna alors, et sortit faire un tour me permettant de me rhabiller, tout en m’interdisant d’ôter mon corset.
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Par : le 29/03/24
CHAPITRE 7   : MONSIEUR CHU   Mes rapports avec Maître Julian étaient ambigus. En lui j’aimais cette dualité entre le bien et le mal. En moi il avait éveillé une sensualité qui s’accordait en tous points à mes fantasmes. Il savait me prendre et me faire progresser, d’une progression toute calculée. Insensiblement, il repoussait mes limites et me faisait découvrir des horizons nouveaux.   Jouant sur l’excitation de situations nouvelles, tantôt tendre tantôt directif, ne me laissant d’autres alternatives que d’accepter. Ainsi en peu de temps, il avait fait de moi une parfaite et dévouée élève. Je soulevais ma jupe au moindre de ses désirs, lui offrant mon corps pour des moments intenses de plaisir. J’avais abandonné toute pudeur pour lui plaire. Pourtant je n’étais ni exhibitionniste, ni délurée, ni même masochiste. Etais-je folle ou amoureuse ? Certainement un peu des deux. Mais lui m’aimait-il ? D’une certaine manière, j’en avais l’impression. Du moins jusqu’à ce lundi.   Un certain monsieur Chu avait rendez-vous à 18 heures. Maître Julian me demanda d’être particulièrement polie avec lui. C’était un client important et je le reçus d’une manière parfaite. Je dois avouer que j’avais fait d’immenses progrès en anglais, et je m’exprimais avec une certaine aisance. Ma tenue, une de celles choisies par Mademoiselle, était composée d’une jupe assez courte et d’un chemisier blanc. Je portais des bas et des chaussures à talons. Pantalons et collants avaient été bannis des tenues que je pouvais mettre au bureau. Celle-ci était assez sexy, mais non dépourvue d’une incontestable touche de classe. Mais à peine Monsieur Chu avait-il pénétré dans les locaux que  je regrettais mon choix. Quelque chose en lui me mettait mal à l’aise. Peut-être sa façon de me dévisager, il me déshabillait littéralement du regard. Je feignis d’être très occupée afin de ne pas lui laisser deviner mon trouble. Le temps semblait suspendu et lorsque Maître Julian me pria de l’introduire dans son bureau, je me sentis immédiatement soulagée et c’est d’un cœur léger que je continuais à travailler. Ils étaient ensemble depuis environ une demi-heure, lorsque Maître Julian me pria de leur apporter deux martinis on the rox. A mon entrée, la conversation c’était interrompue. Pendant que je me penchais pour poser les verres et la bouteille, sur la table basse, je sentis leurs regards s’attarder sur mes fesses. Pourtant stoïque, je fis le service en les gratifiant de mon plus beau sourire. Je me préparais à sortir ou plutôt à m’enfuir lorsque Julian m’apostropha en anglais. « Nathalie, notre invité te trouve très jolie » Décontenancée, je me tournais vers lui et le remerciais. Julian reprit. « Mais il voudrait en voir un peu plus. Alors sois gentille, montre lui.»   « Pardon ? » dis-je  certaine d’avoir mal compris.   « Allons ne fais pas de manières. Vite, ou je serais obligé de te punir devant lui. »   Jusqu’à présent il avait été très discret. Personne ne soupçonnait la nature de nos rapports. Et voilà que non seulement il trahissait ma confiance, mais pire il me menaçait devant un parfait inconnu. J’étais effondrée. Devant mon absence de réaction, il s’empara négligemment de la cravache que je connaissais si bien et que je redoutais tellement, et la tapota entre ses mains. Je l’implorais du regard, mais il avait son air intraitable des mauvais jours. Jetant un bref coup d’œil vers son invité, je compris que je n’avais aucune aide à attendre de son côté. Au contraire, ses yeux pervers ne perdaient pas une miette du bras de fer qui se déroulait. Vaincue, j’entrepris de déboutonner mon chemisier, dévoilant un soutien-gorge blanc qui soulignait mes seins. Et baissant pudiquement les yeux, j’attendis.   « Approche un peu de monsieur Chu, ne fais pas ta timide »   Hésitante je fis quelques pas vers lui. J’étais en plein dans mon rêve, à la seule différence que tout cela était affreusement réel. Monsieur Chu me demanda d’une voix extrêmement douce de bien vouloir ôter ma jupe. Tremblotante, je m’exécutais. J’étais en bas, porte-jarretelles, et petite culotte en coton blanche. Il me fit signe d’approcher plus près. Ses yeux ne quittèrent pas les miens et d’un geste lent, il baissa ma culotte. A la vue de mon sexe épilé il eut un sourire de satisfaction. Maître Julian s’était silencieusement placé dans mon dos recréant la scène si souvent vécue dans mon rêve. Il dégrafa habilement mon soutien-gorge, libérant mes deux seins. M’obligeant à pencher la tête en arrière, il saisit mes lèvres et m’embrassa. Je lui rendis son baiser, reconnaissante de ne pas m’abandonner seule aux mains de cet homme. Monsieur Chu avait glissé sa main entre mes cuisses, et il put constater qu’une certaine humidité commençait à envahir mon bas-ventre. Vaincue je m’abandonnais à leurs caresses. J’avais l’impression d’être Ysabel, les images de mon rêve et la réalité se mélangeaient. C’était étrange et déroutant, un mélange de perversité et de volupté me poussait à accepter cette situation. Lorsqu’ils furent certains que toute idée de résistance avait quitté mon esprit, ils cessèrent de me caresser et me demandèrent de garder la position. Jambes bien écartées et bras dans le dos, c’était à la fois humiliant et terriblement excitant. S’offrir ainsi aux regards et savoir que mon corps éveillait leurs désirs me donna le courage de m’abandonner totalement. Monsieur Chu, sortit, de je ne sais où, des cordes. De vraies cordes en chanvre. Entourant mon cou de l’une d’elles, il la fit glisser en deux extrémités d’égale longueur. La crainte de me retrouver attachée totalement à sa merci me glaça plus sûrement que le froid des cordes et je ne pus m’empêcher de trembler. Faisant faire plusieurs tours à la cordelette, il m’emprisonna habilement les seins jusqu’à les compresser et les faire saillir. Puis après un nœud serré, il laissa descendre le fil de chanvre jusqu’à mon sexe et le coinça étroitement entre les deux cordelettes et les fit remonter le long de la raie de mes fesses. Le tout fut relié à mon cou, emprisonnant ensuite mes coudes dans mon dos. Les cordes furent serrées à la limite du supportable. Je ne pouvais esquisser le moindre mouvement, sans sentir au plus profond de ma chair, leur empreinte. Visiblement j’allais découvrir des sensations nouvelles, victime consentante entre les mains exigeantes de ces hommes mûrs.   Ensuite il me fit m’agenouiller et écartant mes cuisses d’un geste sûr, il entreprit de relever mes mollets. Il les fixa, à l’aide de deux lanières et je me retrouvais en équilibre instable sur mes genoux. Pour finir, il passa une autre boucle autour de ma taille, l’enserrant étroitement et relia l’ensemble des cordages à un crochet du plafond. Julian attentif, l’assista veillant à bien équilibrer la tension. Puis ensemble, ils me hissèrent à environ 1 mètre au dessus du sol. J’étais ainsi suspendue en l’air, incapable de bouger. Les cordes qui passaient entre mes cuisses comprimaient mon sexe, et me faisaient ressentir ma condition de femelle, offrant en prime, l’impudique spectacle de mes cuisses écartées au maximum. Je rougis de honte toute en me sentant terriblement excitée. Ce bondage était réalisé avec une rare maîtrise et Chu était assurément un maître dans ce domaine. Me faisant pivoter sur moi-même en se servant de mes seins, il s’amusa un moment à me faire tournicoter comme une toupie, puis il se recula pour admirer son œuvre d’un air satisfait.   Julian le complimenta et l’invita à se servir de ma bouche. Sans se faire prier il ouvrit sa braguette, et glissa son sexe entre mes lèvres. Je dus le sucer et le lécher selon ses désirs pervers, il fut particulièrement long à jouir et il veilla à ce que j’avale tout. Enfin, il m’abandonna. Sans attendre, Julian prit sa place et je dus le satisfaire pendant que sa cravache taquinait mon clitoris.   Après un nouveau verre, ils décidèrent d’aller dîner et m’abandonnèrent ainsi, malgré mes supplications.   Je passais des moments terribles, suspendue, seule dans les bureaux désertés. Les cordes entamaient ma chair et le moindre mouvement accentuait la douleur. Je maudissais Julian. Plus le temps passait, plus je me mettais en rage. Mes membres étaient engourdis, j’avais des fourmis dans tout le corps et je mourrais de soif. Puis à la colère succéda une profonde période d’abattement. Je subissais résignée, me demandant s’ils m’avaient oubliée, priant pour qu’ils reviennent vite. Ce n’est que quelques heures plus tard, qu’ils revinrent de très bonne humeur. Taquin, Julian s’approcha de moi et me demanda si j’allais être une parfaite soumise, où si je préférais continuer à bouder toute seule dans mon coin. Je promis d’être obéissante, je le suppliais de me détacher. Ce soir là, j’aurais promis tout ce qu’il voulait pour être libérée.   Enchantés de me voir dans de si bonnes dispositions, ils entreprirent alors de me faire toucher terre et me délivrèrent avec d’infinies précautions. En me détachant, le sang se remit à circuler et je criais de douleur. Je n’arrivais à allonger ni mes bras ni mes jambes. Ils me massèrent longuement presque amoureusement et séchèrent mes larmes. Julian déclara que je méritais bien une récompense et il déboucha une bouteille de champagne. Je bus plusieurs coupes et je sentis  une légère ivresse m’envahir, et je plaisantais avec eux plutôt contente de m’en tirer à si bon compte. Mais une fois de plus je prenais mes désirs pour des réalités. Je le compris lorsque d’un geste vif, Monsieur Chu m’attira vers lui, et glissant un doigt entre mes fesses, il s’approcha de ma rondelle. Je sursautais de surprise. J’étais vierge de ce côté là. Julian y avait bien fait allusion, de temps à autre, mais devant ma réticence, il n’avait pas insisté. Monsieur Chu n’avait pas cette délicatesse. Savoir que cet endroit était à déflorer, semblait l’exciter au plus haut point. Je gigotais, essayant de lui en interdire l’accès. Voyant cela Julian ordonna. « A quatre pattes, cuisses écartées et mains derrière la nuque. Obéis » Je protestais, implorais. En vain et je pris la position à contrecœur. Il faut dire que c’était une des premières qu’il m’avait enseignée. Bien cambrée, j’offrais mes fesses pour être punie. Il aimait me fouetter ainsi. Mais ce soir en la prenant, j’avais conscience de franchir un pas de plus dans ma soumission. Non seulement j’allais être livrée à un inconnu, mais de plus sodomisée. Approchant sa verge, Chu força mes reins et s’enfonça en moi sans aucune préparation.  Sa brutale pénétration me fit horriblement mal et je hurlais. Pourtant indifférent à mes plaintes il continua à s’introduire en moi. Son sexe était plus mince que celui de Julian. Mince consolation et je pleurais sous l’assaut. Il adopta un rythme rapide, veillant vicieusement à s’enfoncer au plus profond de moi. Je devinais qu’il voulait me posséder et m’asservir totalement, bestialement. Il était à sa manière beaucoup plus dur que Julian. Pas la moindre émotion ne transparaissait. Il me prenait comme on prend une femelle totalement soumise dans un coït brutal sans s’inquiéter de ses désirs, de sa souffrance. Emoustillé, mon Maître se glissa sous moi. Il m’obligea à m’allonger sur lui, et me pénétra. Leurs sexes remplirent mes deux orifices. Leurs mouvements se synchronisèrent et je criais à la fois de plaisir et de douleur. Et soudain je sentis monter un orgasme venu du plus profond de mon corps. Ils apprécièrent en connaisseurs l’arrivée de la déferlante de ma jouissance. Elle me laissa brisée et pantelante et ils ne tardèrent pas à jouir à leur tour. Satisfaits ils décidèrent d’arroser mon dépucelage au champagne. Après le départ de Chu ce soir là, Julian m’avoua qu’il était fier de moi, et en récompense il m’emmena pour la première fois dans son appartement situé à l’étage du dessus. C’est allongée dans son grand lit entre ses bras, que Julian me confia l’histoire de sa rencontre avec Chu. C’est la première fois qu’il se confiait à moi et sa confiance m’émut. « Ce jour là » commença-t-il d’une voix douce. «  j’avais rendez-vous avec monsieur Chu, un investisseur asiatique qui opère sur le marché du diamant.  C’est un monde très fermé où le Cartel, mot familier qui désigne la toute puissante CSO, contrôle près de 80% des approvisionnements en diamants de la planète. Monsieur Chu est un homme raffiné et d’une politesse exquise. Mais derrière ce masque se cache un redoutable homme d’affaires. Une grande estime doublée d’une réelle amitié c’est  tissé entre nous. »   « Et de quand date cette amitié ? » demandais-je curieuse. « C’était il y a de cela dix ans. Déjà dix ans. Tout jeune avocat je débutais ma carrière dans une grande banque de la City à Londres. Chargé de la partie juridique des opérations, mon travail consistait à finaliser des transactions à fort potentiel financier. Je voyageais beaucoup,  New-York, Paris, Hongkong…   J’avais fait la connaissance de monsieur Chu à Hongkong. A l’issue d’âpres négociations un excellent accord avait été conclu et Monsieur Chu pour me remercier m’avait invité à une soirée. En m’y rendant, je ne savais pas que toute ma vie allait être transformée. »   « Et la mienne ne crois-tu pas que tu l’as entièrement bouleversée ? » lui demandais-je en me serrant tout fort contre lui ? « Si bien-sûr, mais je suis à tes côtés » et il m’embrassa tendrement. Il poursuivit son récit.   « L’endroit où m’avait entraîné monsieur Chu ne payait pas de mine. Situé dans le quartier des entrepôts la façade ne possédait aucune enseigne. Une simple porte en fer surmontée d’une caméra avec sur le côté une sonnette. Monsieur Chu appuya 3 coups brefs et la porte s’ouvrit. Un costaud à la mine patibulaire nous accueillit. Il reconnut mon hôte et s’effaça poliment devant nous avec force de courbettes. Je suivis mon hôte dans un vestiaire où montrant l’exemple il m’invita à me déshabiller. Après  une rapide douche, deux jeunes ravissantes asiatiques entièrement nues nous invitèrent à nous allonger sur des tables de massage. Une très jolie eurasienne me prodigua un massage thaïlandais. Ces body-body ont fait fantasmer des milliers de touristes et la fortune des tours-opérator. Mais elle était exceptionnellement douée. Légère comme une plume, elle me frôlait de son corps souple aux formes troublantes. Mutine, câline, tantôt distraite et boudeuse, tantôt passionnée. Une femme enfant qui éveillait les sens et s’en émerveillait. Mon érection n’avait pas l’air de l’émouvoir le moins du monde, et elle en joua avec une diabolique habileté. Son corps semblait n’exister que pour se fondre dans le mien. Mais elle n’en fit rien. Elle  s’offrait et se dérobait prenant garde à ne pas se laisser saisir. Puis elle appliqua délicatement sur mon gland turgescent et mes bourses une pommade aphrodisiaque. L’effet fut prodigieux. Une chaleur envahit mon bas-ventre et mon sexe se durcit à un point incroyable qui me fit presque défaillir de désirs. Elle me regarda d’un air satisfait dévoilant ses petites dents nacrées. » « Tu en parles comme ci ce souvenir datait d’hier » l’interrompais-je un peu jalouse. « Ce sont des moments qui sont gravés dans ma mémoire…Ecoute la suite »   « Je compris alors que nous n’étions pas là pour une simple  partie de jambes en l’air. Ces préludes cachaient en fait le véritable objet de notre visite. Après nous avoir délicatement séchés, elles nous vêtirent de peignoirs en soie, et monsieur Chu m’entraîna dans une salle immense. Au centre, un podium identique à celui des défilés de mode, quoique moins haut, traversait la salle de part en part. De part et d’autres de confortables fauteuils en cuir des années 1930 étaient occupés exclusivement par des hommes. Ils portaient pour tout vêtement des peignoirs semblables aux nôtres. Des hommes d’âge mur issus des classes aisées. J’étais le seul blanc et le plus jeune participant. Je m’installais dans un fauteuil aux côtés de mon hôte et une charmante hôtesse très peu vêtue nous apporta une collation. L’ambiance commençait à s’échauffer. Un homme arriva sur  scène et prit la parole. Le public manifesta et applaudit à la présentation de la soirée. Je n’en compris pas un traître mot et Chu ne prit pas la peine de traduire se contentant de trinquer avec moi. Je pensais qu’il devait s’agir de paris clandestins et je m’attendais à assister à des combats de boxe.   Ce qui advint ensuite me laissa sans voix, proprement estomaqué. Les projecteurs inondèrent un coin de la salle et deux hommes de petite taille habillés en jockey, portant casaque et cravache à la main  firent leur apparition juchés sur deux montures. Tirant légèrement sur les rennes ils progressèrent lentement sur le podium. L’insolite de la situation tenait aux montures elles-mêmes. Il s’agissait de deux pony-girls. Chacune portant une petite selle étroitement sanglée sur son dos et harnachée comme un véritable cheval de course. Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval, un mors dans la bouche relié à un harnais lui enserrait la tête. Des œillères complétaient le tableau et l’empêchait de regarder de côté.  Mais de temps en temps elles se jetaient un regard en biais plein d’animosité. Pour l’heure, elles trottaient à quatre pattes dans un mouvement harmonieux et synchronisé effectuant un tour d’honneur. La croupe bien saillante et les seins se balançant au rythme des pas. Elles étaient entièrement nues et épilées, le corps luisant telles deux pouliches prêtes à courir. De vraies bêtes de course. Lentement les jockeys les placèrent sur la ligne de départ. Au signal du starter elles s’élancèrent sur une distance que j’évaluais à 50 mètres. Les jockeys les cravachaient et elles galopaient, soutenues par le public. La fille au dossard rouge prit la tête. La casaque verte ne réussit pas à remonter son handicap malgré les encouragements énergiques de son jockey. Elles finirent en trombe luttant jusqu’à l’arrivée. La gagnante revint au centre sous les acclamations des spectateurs. »   « Mais c’est incroyable » m’exclamais-je. Il ignora mon interruption et poursuivit plongé dans ses souvenirs.   « Le présentateur réapparut et d’étranges échanges de signes eurent lieu entre lui et le public. Des applaudissements crépitèrent. Monsieur Chu se tourna vers moi et m’expliqua que la gagnante venait d’être vendue aux enchères pour la nuit. On lui ôta sa selle et toujours à quatre pattes, elle fut en effet emmenée par la bride, auprès d’un monsieur ventru qui affichait un grand sourire. Quant à la perdante, elle reçut une véritable fouaillée administrée par son jockey à l’aide de sa cravache. Puis elle sortit de la salle en larmes sous les cris de la foule. »   « Vendue » je frissonnais involontairement « Tu serais capable de me faire cela ? » lui demandais-je d’une voix apeurée. « Bien sûr, mais au poids tu ne me rapporteras pas grand-chose. » répondit-il sur le ton de l’humour. Il se resservit à boire avant de poursuivre.   « Monsieur Chu continua à m’expliquer. Nous allions assister à plusieurs courses. Toutes les  gagnantes seraient vendues et les  perdantes mises à disposition des spectateurs dans une salle appelée salle des supplices. Je me dis que le sort de la perdante ne devait pas être agréable. Livrée aux joueurs qui  pourront en quelque sorte se rattraper en nature. »   « Mais c’est cruel » dis-je révoltée. « C’est la règle du jeu. Il y a besoin de règles. Même toi tu les acceptes. Quoique parfois… » et il sourit. « Tu veux écouter la suite ? » « Oui, mais cela semble t’exciter de me raconter » Son sexe était à nouveau dur et je saisis son membre entre mes doigts.   « La deuxième course tenait du trot attelé. Chaque femelle debout tirait une espèce de buggie dans lequel un jockey avait pris place. La course fut très disputée et les deux juments ne se départagèrent  que d’une courte encolure. La vente eut à nouveau lieu et c’est mon voisin de droite qui remporta les enchères. La gagnante dételée lui fut amenée. Je ne pus m’empêcher de la regarder de près. Visiblement la course l’avait éprouvée.  Elle avait un visage très jeune. Le mors l’obligeait à tenir la bouche entrouverte, un peu de salive perlait entre ses dents et coulait le long de son menton. Ses deux jeunes seins montaient et descendaient au rythme de sa respiration. Sa peau fine et luisante brillait dans la pénombre. Des zébrures marquaient sa croupe et coloraient sa peau. Arrivée devant l’homme, le jockey remit la longe à son Maître d’un soir. Elle s’agenouilla à ses pieds les baisant en signe de respect et de soumission. La perdante pendant ce temps reçut sa punition et les coups de cravache lui arrachèrent d’émouvants gémissements. Je n’étais pas insensible à ce spectacle et ma verge me faisait mal tellement je bandais.   « Et là tu sens quelque chose ? » lui demandais-je en enserrant son gland. Il rit tout en se dégageant.   . Les courses se succédaient et bientôt je fus entouré d’hommes ayant à leurs pieds de jeunes pouliches soumises et dévouées. Chu participa à la vente aux enchères. Il m’offrit une somptueuse créature toute de cuir harnachée. Sa beauté me donna une irrésistible envie de la posséder sauvagement. Accroupie à mes pieds elle attendait un ordre de ma part. Je la saisis par ses cheveux noués en  queue de cheval et lui donnais ma verge à sucer. Je fermais les yeux de bonheur sous la précision de la caresse. »   « Cela ne m’étonne pas. » répondis-je. Il ne releva pas se contentant de caresser mes seins. Mes pointes frémissaient sous sa main et je ne bougeais pas, étendue lascivement à ses côtés Cette soirée m’apparut dans toute son irréalité. Ma métamorphose semblait correspondre à une inéluctable prise de conscience. Perdue dans mes pensées, des sentiments contradictoires occupaient mon esprit. Pouvait-on donner son corps à un inconnu par amour pour son Maître ? Et lui se pouvait-il qu’il m’aime et désire m’offrir à un autre ? Ou n’étais je qu’un objet entre ses mains ? Il me regarda et pendant un instant je sus qu’il devinait le combat qui se livrait en moi. Il faillit prononcer les mots que secrètement j’espérais mais il se ravisa et poursuivit son récit.   « Soudain monsieur Chu me toucha l’épaule et m’indiqua le podium. Levant les yeux je sursautais. Pour la première fois de la soirée une européenne allait affronter une asiatique. Elle était attelée à un buggie. Cette dernière course de la soirée promettait d’être passionnante. Les paris connurent un rebond de frénésie. Plus grande d’une tête que sa concurrente, elle avait de longs cheveux blonds, un corps musclé et de longues jambes. Ses seins généreux attiraient tous les regards, deux clochettes y étaient suspendues et tintaient à chaque pas. Le jockey armé d’un long fouet souple lui taquinait les fesses et elle sursautait à chaque caresse. Nerveuse, elle prit place sur la ligne de départ. Chu se pencha vers moi et me demanda si je voulais parier. J’acceptais avec joie et pariais 200 dollars sur sa victoire. Elle était cotée à 10 contre 1 ! »   « Et bien sûr tu as perdu ! » « Arrête de m’interrompre » tu es trop impatiente.   « Au signal elle bondit tétanisée par le coup de fouet qui atteignit le bas de ses reins. Elle prit la tête pendant les vingt premiers mètres, mais irrésistiblement son adversaire regagnait le terrain perdu. Son jockey l’encourageait de coups bien ajustés mais rien n’y fit. Elle fut coiffée sur le poteau par sa concurrente. Conscient des enjeux suscités, son driver la punit sévèrement. Elle cria et gémit bien plus fort que ses consœurs, suppliant son tortionnaire de l’épargner. Mais il n’en fit rien et elle dut subir sa punition jusqu‘au bout. Une dernière volée de coups de fouet la laissa effondrée sur le sol et elle fut rapidement traînée en direction de la salle des supplices. Chu me murmura à l’oreille que j’allais pouvoir lui faire payer chèrement sa défaite et cette proposition m’excita bien plus que je ne l’aurais imaginé. »   « Vois-tu, ce spectacle avait quelque chose de fascinant tout en étant profondément amoral.     La nuit que je passais fut peuplée de plaisirs indescriptibles. La docilité de celle qui était devenue ma petite esclave attitrée m’enchanta. La découverte de la salle des supplices où était pratiqué l’art du shibari enseigné par des maîtres de cérémonies m’émerveilla. Je restais admiratif devant le raffinement des tourments infligés et la mise en scène toute imprégnée de l’esprit japonais. J’étais conquis, subjugué par ce culte de la beauté et par ces rites secrets.  Et bien sûr, je m’initiais à ces pratiques découvrant le plaisir de tourmenter ces jeunes corps consentants.»   Il s’arrêta de parler et sembla émerger d’un rêve. Je lui caressais doucement son sexe dressé. « Et depuis tu ne peux plus t’en passer. Tu aimes me voir souffrir, n’est-ce-pas ? » dis-je dans un souffle. « Oui, mais tu ne fais pas que de souffrir dans mes bras, petite hypocrite » et il m’enlaça tendrement. Nous refîmes l’amour jusqu’au petit matin.   Suite à cette nuit nos relations prirent un tour nouveau. Une complicité nous unissait dans une même recherche. Il m’avait dévoilé une partie de son passé et m’avait jugée digne de confiance. Un trimestre idyllique venait de s’écouler ainsi. Contrairement à Valérie qui devait subir à son corps défendant, les attouchements de son patron et le satisfaire d’une manière conventionnelle, Julian avait instauré des règles d’obéissance basées sur l’imagination et la perversité. Ainsi pour ma tenue au bureau j’avais l’obligation de la choisir afin que je sois toujours accessible et offerte. Je n’avais bien entendu pas l’autorisation de croiser les jambes et sa main devait à tout moment pouvoir se glisser en moi. Il aimait m’exciter dès le matin et me maintenir dans cet état tout au long de la journée. Il variait les plaisirs à l’infini. Parfois il m’accrochait une pince à mes lèvres avec un poids afin disait-il de les allonger, ou parfois me glissait un god dans l’un ou l’autre de mes orifices afin que je me souvienne à tout instant de ma condition de soumise. Je ne savais pas à cette époque que cette domination physique et cérébrale était basée sur des rapports sadomasochistes. Il avait subtilement développé ma tendance naturelle à l’obéissance et j’étais continuellement humide. Les sens exacerbés j’étais prête à le satisfaire pour des demandes toujours plus insolites. Mon impudeur n’avait d’égale que son imagination perverse. Je me souviens qu’un des ordres auxquels j’avais le plus grand mal à obéir consistait à peine il effleurait mon clitoris, à tirer ma langue. Cela devait devenir un réflexe, une seconde nature. Devant mon manque d’empressement, il avait pris l’habitude de me punir en accrochant une pince lestée d’un poids à ma petite langue rose et j’étais particulièrement honteuse de voir couler ma salive en même temps que s’humidifiait mon petit bouton. Cette soumission quotidienne était facilitée par le fait que je vivais pratiquement chez lui, ne rejoignant mon appartement qu’épisodiquement. Parfois il m’attachait dans son lit, étroitement entravée et engodée et me laissait seule dans l’incapacité de bouger pour la nuit, sortant rejoindre des amis. Cela paraît complètement surréaliste mais son attitude était empreinte de respect et je me sentais désirée et aimée.
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Par : le 25/03/24
Nathalie la douce ingénue : suite chapitre 6 : Réminiscences   Je ne sais pas si vous croyez au destin, aux vies antérieures et à toutes ces histoires de réminiscences qui font la couverture des magazines. Moi pas. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de me poser des questions. Adolescente, je faisais souvent un rêve étrange. Un rêve de  princesse. Mais toutes les histoires qui parlent de princesses ne sont pas toujours des contes de fées.     Il était une fois une princesse trop blême, aux longs cheveux soyeux qui du haut d’une tour, guettait le retour de son seigneur et maître, partit guerroyer. Le château, imposante citadelle juchée au sommet d’un pic vertigineux, dominait toute la plaine, et le chemin escarpé qui y menait n’était guère emprunté par les voyageurs.   La princesse Ysabel n’avait que peu de distractions. Un de ces plus grands plaisirs consistait à monter Coly, un magnifique destrier à la robe grise. Elle aimait le chevaucher des heures durant dans la forêt entourant le domaine. Elle en connaissait tous les secrets. Les sentiers dissimulés qu’empruntaient, dit la légende, les esprits de la forêts. Elfes mutins et fées espiègles, se rendent certains soirs dans une clairière et y dansent des rondes folles au son du violon et de la harpe. Gare au malheureux voyageur qui écoute leurs chants. Ces mélodies aux pouvoirs ensorceleurs et à la beauté romantique exercent, un charme fatal sur les oreilles humaines.   Ysabel aimait aussi, au terme d’une promenade, se rafraîchir au bord d’une cascade et se reposer à l’ombre d’un buisson d’aubépines. Mais par superstition ou par prudence, jamais au grand jamais, elle ne serait restée dans les bois une fois la nuit tombée. C’est pourquoi Ardabert, le fidèle capitaine des gardes, scrutait avec anxiété par cette chaude fin d’après-midi du mois de juillet, le ciel chargé de nuages sombres. L’orage n’allait pas tarder à éclater et toute la montagne semblait se préparer à la fureur des éléments. Ysabel au cours de sa promenade avait suivi le cours d’un torrent qui serpentait au creux d’un frais vallon. Son cheval avançait d’un pas vif et assuré. Ysabel lui avait lâché la bride afin de lui permettre de choisir son chemin dans les passages caillouteux. Elle voulait rejoindre un petit lac situé plus haut dans la montagne. Les jours de grande chaleur elle avait coutume de s’y rafraîchir. Des genêts dorés se dressaient par endroits devant les flancs de Coly, et caressaient au passage les mollets de la princesse.   Le murmure de l’eau, les chants d’oiseau étaient les seuls bruits perceptibles. Ces moments de quiétude remplissaient le cœur de la princesse de bonheur. Des sapins centenaires ombrageaient le sentier et, leur odeur mélangé à la sueur du cheval et à son propre parfum, lui montaient doucement à la tête. Elle se promit de se rappeler ces senteurs lorsque l’hiver venu, elle sera cloîtrée au château, auprès d’un grand feu de bois crépitant dans l’immense cheminée. Imperceptiblement elle frissonna. Que les hivers étaient longs et pénibles dans cette forteresse glaciale. Qu’il serait doux de passer cette saison dans la vallée au climat clément. Mais son mari Ygor, seigneur et maître du comté ne voulait en aucun cas quitter son fief situé sur ce pic d’aigle imprenable. Ygor, comme son souvenir lui paraissait lointain. Mariée à 16 ans, elle avait dû renoncer à la douceur d’un palais vénitien où les fêtes se succédaient, et à un père attentionné qui lui passait le moindre de ses caprices. Otage d’une union forcée, elle s’était retrouvée toute tremblante dans les bras d’Ygor. Fier guerrier, bon chasseur, mais si peu au fait des rêves d’une princesse de sang royal. Aujourd’hui âgée de 20 printemps, elle ne s’estimait pas malheureuse. Ygor était un bel homme, grand, bien bâti. Malgré sa nature frustre et sauvage, il n’en était pas moins un bon mari. Ses étreintes passionnées, si elles n’avaient pas encore réussies à lui donner à ce jour ce fils tant désiré, lui avaient pourtant révélé un monde de plaisirs insoupçonnés. A cette pensée, elle sentit une douce chaleur envahir le creux de ses reins. Elle profita adroitement des mouvements du cheval pour prolonger ce moment. L’ascension touchait à sa fin. Au détour du sentier, elle aperçut le lac aux couleurs d’émeraude, qui resplendissait dans son écran de verdure. Impatient, le cheval pressa l’allure désireux de se désaltérer. La vue sur la vallée était d’une beauté saisissante. Quelques rares bergers habitaient l’été la montagne, et les troupeaux de moutons s’égrenaient sur les versants abrupts. Des clochettes, accrochées au cou des bêtes annonçaient de loin leur présence. Le berger n’étant jamais très éloigné, Ysabel aimait aller saluer ces hommes, rudes mais honnêtes, qui la traitaient avec tout le respect dû à son rang. Mais nul bruit de clochettes ne tintait dans le lointain. Elle était seule.   Arrivée au bord du lac, elle sauta avec agilité au bas de sa monture.  Après s’être déchaussée, elle courut dans l’eau, éclaboussant sa robe et poussant de petits cris de joie. Prise d’un désir soudain, elle se dévêtit et se jeta à l’eau, nue. Elle nagea dans l’eau fraîche. Toute à son bonheur, elle ne s’était pas aperçue que tapis derrière un rocher, deux hommes épiaient le moindre de ses gestes. A pas de loup, les inconnus s’approchèrent de l’endroit où Ysabel avait déposé ses vêtements. Cachés par les joncs, ils la guettèrent à sa sortie de l’eau et à l’instant où ruisselante, elle voulut attraper sa robe, ils la coiffèrent d’un sac de toile et la ceinturèrent. Elle hurla, mais le sac fut resserré et les cris s’étouffèrent dans sa gorge. Rapidement, elle fut entraînée par ses ravisseurs derrière un des rochers bordant le lac. « Allons ma belle cesse de gigoter où je t’embroche avec mon épée. » La voix lui parvenait assourdie. Une autre voix s’éleva. « Par tous les diables, la pêche a été fameuse quelle jolie prise dans nos filets »   « Je vous en supplie laissez moi partir » la voix d’Ysabel était faible.   « Cesse donc de geindre comme une pucelle effarouchée, on va te sortir de ta nasse. Mais n’essaie pas de nous jouer un mauvais tour sinon… »   Et dénouant le sac d’un coup sec, ils la libérèrent du noir dans lequel elle se trouvait plongée. La clarté du soleil lui faisait cligner les paupières, et elle mit quelques instants avant de pouvoir les distinguer.   Elle détailla ses ravisseurs. Leurs visages étaient menaçants. Tous les deux mal rasés, à la chevelure hirsute. L’un était grand et anguleux, l’autre trapu. Vêtus d’habits de toile grossiers, de hauts de côtes dépareillés, et de bottes de cuir usés. Ils n’avaient pas dû changer de vêtements depuis longtemps. De courtes épées pendaient le long de leurs cuisses musclées. Celui qui paraissait être le chef tenait un fouet à la main. Certainement des soldats déserteurs devenus brigands ou mercenaires pensa Ysabel.     Soudain elle réalisa qu’elle était nue, s’offrant à leur regard. Pudiquement, elle cacha ses seins et son sexe. « Messires laissez moi me vêtir. Une gente dame ne peut être surprise ainsi. » dit-elle d’une voix mal assurée.   « Certainement pas coquine, si tu ne veux pas goûter de la lanière de mon fouet tu vas ôter tes mains de là. » La voix était menaçante.   « Messires je vous en conjure, épargnez moi cette honte. Mon seigneur vous comblera de présents. Je l’assurerai que vous m’avez sauvé d’un grand péril. Mais il vous tuera, si vous attentez à mon honneur. »   La réponse fut cinglante. « Drôle de princesse que voilà. Je ne vois qu’une femelle lubrique qui a le feu au croupion. Tu as dû te plonger dans ce lac pour refroidir tes ardeurs. »   A ces paroles, le deuxième homme se mit à rire bruyamment.   « Je sais que j’ai mal agis en me baignant nue mais.. »   « Assez parlé. Allons, dépêche-toi catin où je te fouette… »   Dans un sifflement strident le fouet s’éleva dans les airs et cingla les chevilles de la princesse.   « Non pitié, je suis à votre merci. N’avez-vous aucun sens de la chevalerie ? »   « Assez, obéis où tu vas goûter de mon fouet » Et un nouveau coup ponctua ses paroles.   Ysabel sentit les larmes monter à ses yeux, et d’une voix entrecoupée de sanglots elle reprit. « D’accord, d’accord messires, j’ôte mes mains. » et joignant le geste à la parole, elle dévoila son corps à ses deux bourreaux.   Elle est d’une grande beauté, sa peau a la pâleur du lait. Ses seins fermes aux formes harmonieuses sont un véritable appel à l’amour.   « Voilà qui est mieux  ma belle, tu vas obéir à présent » « Que dois-je faire ? » « Ce n’est pas à toi de poser des questions, dévergondée, contente-toi d’obéir et sans traîner. » Et dans un geste menaçant il releva son fouet.   « Non arrêtez. J’obéis »  cria Ysabel.   « Voyons si tu as compris, catin, approche toi de mon compagnon et quoiqu’il te fasse, ne bouge pas »   Ysabel fit prudemment quelques pas vers l’homme qui la détaillait l’œil salace. Tremblante, elle s’arrêta à distance respectable de l’inconnu et baissa les yeux. Pudiquement, elle serrait ses cuisses, sa toison blonde dissimulait maladroitement ses trésors. Ses longs cheveux blonds recouvraient en partie sa poitrine. D’une main malhabile, le brigand entreprit de palper son corps d’albâtre. Avidement, il s’empara de ses seins, magnifiques présents aux douces courbures et à la douceur satinée. Il les malaxa sans délicatesse, arrachant une grimace de douleur à Ysabel. Sursautant sous ce contact brutal, tout son corps s’est raidi. Toutefois prudente elle ne fit aucun geste pour échapper à ces attouchements. Subrepticement, le deuxième homme se glissa derrière elle, et saisissant sa chevelure, il tira d’un coup sec. Sa tête se renversa en arrière et son corps se ploya vers lui. De surprise, un cri s’échappa de sa bouche, et le traître en profita pour y glisser sa langue, fouillant sa bouche. Il rit de l’avoir ainsi forcée et desserra un peu son étreinte. « Te voilà moins fière. Ton seigneur ne devrait pas te laisser sortir sans ceinture de chasteté. » La cambrure d’Ysabel donna des idées à l’autre compère. D’un geste sûr, sa main se glissa entre les cuisses de la belle, là ou la peau si douce mène au délicieux sillon. Forçant le passage, ses doigts rugueux entreprirent de se frayer un chemin vers sa fente. « Non, Non pitié » réussit-elle à articuler, tout en déglutissant avec peine. Mais l’infâme renégat accentua sa pression, et Ysabel ne put résister. Sans ménagement les doigts fureteurs franchirent le doux rempart de son intimité pour s’enfouir en elle. Arrivée à ce moment de l’histoire, invariablement je me réveillais en sursaut. Bizarrement j’étais excitée, terriblement excitée. Je ne savais pas qu’un jour, je vivrais une aventure ressemblant étrangement à celle de la princesse.
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Par : le 21/03/24
Nathalie la douce ingénue : suite      chapitre 5   CHAPITRE 5   : L’ETUDE DE MAITRE JULIAN   Maître Julian m’accueillit avec un café bien chaud. Cette attention me plut. La journée  passa très rapidement et fort agréablement. Le travail était varié et intéressant. Au cours de la journée il se montra prévenant, attentif et il ne fit aucune allusion à ce qui s’était passé entre nous. Pour un peu j’aurais douté que tout ceci ne soit passé ailleurs que dans ma tête. Vint le soir et le cours d’anglais. J’étais tendue et mal à l’aise. Cette fois Maître Julian n’attendit même pas un prétexte pour me punir. Il exigea que je lui remette mon slip et que je soulève ma jupe. Tremblante j’obéis. Il put constater que j’étais épilée selon ses désirs. Satisfait, il me fit signe d’approcher. Je me raidis sous la caresse de ses doigts et lui en voulut de sa précipitation. Il m’examina attentivement comme s’il découvrait mon sexe. Visiblement il appréciait  ma totale nudité et il s’amusa à pincer mes lèvres offertes. Puis il me fit asseoir jambes écartées, jupe relevée et commença le cours d’anglais jetant de fréquents coups d’œil à l’agréable spectacle de ma chatte imberbe. J’étais troublée et du coup moins attentive et il lui fut facile de me prendre en défaut. Consciencieusement, il comptait les fautes que je commettais. Arrivé à dix il se leva chercha un objet le garda caché dans la paume de sa main et se dirigea vers moi. « Debout» J’obéis promptement, comme si j’attendais cet ordre depuis le matin. « Déshabille-toi » Je commençais par ôter mon chemisier et mon soutien-gorge et mes deux seins apparurent. D’un mouvement de la main il les effleura, les titillant légèrement pour en faire saillir les pointes. Puis j’ôtais ma jupe et il m’intima l’ordre d’écarter les jambes. J’étais offerte et pourtant pudique. Belle et désirable devant mon tourmenteur. Je lui offris ma bouche. Tout en m’embrassant tendrement il saisit la pointe de mon sein et d’un mouvement rapide il y accrocha une pince. Je criais de surprise. Une légère douleur irradiait mon téton. Je tendis la main vers ma poitrine mais il me ramena les coudes derrière le dos. Et le cours reprit. A ma vingtième faute je fus à nouveau récompensée à sa manière ! D’une pince à l’autre sein. Puis aux fautes suivantes il m’accrocha une pince à chaque lèvre de mon sexe. Le poids les étira de manière impudique. Petit à petit la simple sensation de gêne provenant des pincements à ces endroits si sensibles faisait place à de la souffrance.  Je protestais faiblement, n’osant pas ouvertement lui demander de les ôter. Compatissant, il m’embrassa et me caressa, mais il les laissa en place. Cette douleur irradiait tout mon corps en même temps qu’une une douce chaleur m’envahissait et rendait cette épreuve supportable dans l’attente de la délivrance. Il prit la parole d’une voix douce mais ferme. « A quatre pattes » Je pris la position et les pinces étiraient tétons et lèvres vers le bas en remuant au moindre de mes gestes. « Jambes et mains bien écartées » J’obéis aussitôt « Fesses en l’air » Je me cambrais dans cette position dévoilant mon intimité. Mes fesses tendues, les deux globes bien dessinés ne semblaient attendre qu’une caresse pour s’animer. Je me sentais vulnérable, comme une petite fille qui va être punie pour des bêtises. A cette pensée un frisson involontaire parcourut mes reins. « Bouche entrouverte, tu seras obéissante n’est ce pas ? » « Oh oui Monsieur » répondis-je d’une voix faible. « Ferme les yeux »   Maître Julian n’avait pas haussé le ton, mais les intonations avaient changé. La menace à peine voilée me fit abaisser les paupières et retenir ma respiration. Troublée je ne bougeais plus dans l’attente. Je perçus la présence d’un objet quelques instants avant qu’il ne s’attarde sur les courbes de mon corps. Une cravache qui descendit lentement, pour se poser sur mes mamelons. Elle les agita rapidement à tour de tôle et fit bouger les pinces. Je serrais les dents. Puis continuant son exploration elle s’insinua dans la raie des fesses, s’attarda sur mon sexe humide, et le quitta comme à regret. Sa main me mit un bandeau sur les yeux, et il fixa une chaînette reliant les pinces accrochées à mes seins. Une courte laisse y était accrochée et je me sentis tirée en avant. Docilement je me mis en marche pour une promenade peu ordinaire. J’avais l’impression de marcher depuis des heures. Mes genoux et mes coudes étaient douloureux. Il prenait un malin plaisir à accélérer et à ralentir le pas, en tirant sur la laisse. Mes seins étaient devenus hypersensibles. J’appris à devancer ses ordres, mes sens aux aguets. Tout mon corps prêt à bondir et à se plier aux positions les plus insolites qu’il m’enseigna. Apparemment satisfait de ma bonne volonté, je le sentis se placer derrière moi et il me prit dans cette position. Il me fît  l’amour tout en tirant sur la chaînette pour tendre mes seins. Aussi étrange que cela puisse paraître je jouis, une jouissance animale. Lorsqu’il retira les pinces, le sang refluant vers les extrémités provoqua une douleur violente et insupportable. Je hurlais. Il me prit dans ses bras dans un geste protecteur, me consola, et me félicita d’avoir supporté cette épreuve.   Le lendemain était le premier jour où je retrouvais mes camarades de classe. Cela me parut presque irréel de reprendre normalement les cours et de rire avec Valérie. Elle remarqua immédiatement certains changements en moi. Déjà ma tenue. Celle-ci était plus soignée, merci Mademoiselle, mais aussi dans mon attitude. J’avais mûri. Elle ne cessait de me questionner mais je ne voulus rien lui dévoiler. Elle gardait son insouciance et je me dis qu’elle avait finalement bien de la chance. Huit jours passèrent ainsi. Mon éducation continuait à son rythme et je commençais doucement à l’apprécier. C’est alors que tout bascula. Ce soir là j’étais tranquillement chez moi, une soirée cocooning. J’étais devenue casanière, sortant et recevant peu. J’avais largué mon petit ami le trouvant fade et de plus il devenait terriblement jaloux, s’apercevant de ma transformation et devinant les bouleversements de ma vie. Je regardais la télé lorsqu’un coup de sonnette me fit sursauter. Je me levais à contre cœur, bien décidée à chasser l’intrus qui osait me déranger en ce début de soirée. C'était Valérie qui se tenait devant ma porte. Elle avait l’air effondrée et je n’eus pas le temps d’ouvrir la bouche qu’elle se jeta dans mes bras en pleurant. Je la fis entrer et elle me raconta tout.   Son employeur, possédait plusieurs commerces florissants. Il n’était que rarement présent et avait tendance à la laisser agir à sa guise. Cette situation n’était pas pour lui déplaire et elle travaillait sans trop se fatiguer. Son boulot consistait essentiellement à de la vérification comptable. Etablir les bons de commande, éditer les factures, rien de très passionnant...   Et aujourd’hui elle avait commis une grave erreur dans la facturation et sa faute allait avoir des conséquences financières. Son patron l’avait convoqué à la fin de la journée et voulait la renvoyer séance tenante. Il téléphona devant elle à Mademoiselle Pinbal pour l’informer de sa décision. A sa grande surprise, celle-ci lui demanda de ne rien entreprendre avant sa venue et de l’attendre. Effectivement quelques minutes après elle arriva, déboulant comme une tornade dans le bureau. D’un rapide coup d’œil elle jugea la situation : Valérie pleurait à chaudes larmes et son employeur tournait en rond furieux. Prudemment, elle fit sortir Valérie pour s’entretenir en tête-à-tête avec le directeur et après des minutes qui parurent interminables, Valérie fut invitée à les rejoindre dans le bureau. La situation était toujours tendue. Mademoiselle la gronda d’une voix forte. « C’est grave Valérie, par votre faute  vous avez fait perdre de l’argent à la société, beaucoup d’argent» Valérie pleurnicha de plus belle. « Je comprends tout à fait la réaction de Monsieur Ernest. Vous méritez d’être renvoyée. Toutefois par égard aux bonnes relations que nous entretenons depuis de longues années il veut bien passer l’éponge » « C’est vrai ? » s’exclama Valérie pleine d’espoir.   « Oui mais tu comprendras que tu dois payer pour ta faute. Pour que cela te serve de leçon » reprit Mademoiselle d’une voix posée.   « Je ferais très attention. Cela ne se reproduira plus » dit Valérie.   « Je l’espère bien mais en attendant, tu vas quand même être punie. Ici même et tout de suite. Es-tu d’accord ? »   « Oui mais.. »   « C’est oui ou non. Décide-toi. Vite » Et Valérie prononça un timide oui.   Je devinais la suite des événements, cela ressemblait si étrangement à mon histoire. Effectivement Mademoiselle lui ordonna de se lever et de se pencher en avant. Elle obéit, non sans essayer une dernière fois de parlementer. Mais les arguments de Mademoiselle étaient imparables. Que représentait une petite fessée face à un renvoi ? Etait-elle trop orgueilleuse pour obéir ? Elle se résigna et se pencha en avant saisit les montants du fauteuil dans lequel Monsieur Ernest avait pris place. Elle  n’eut pas le temps de réaliser que déjà Mademoiselle l’avait déculottée et elle reçut une longue fessée de ses mains. Bien entendu, Monsieur Ernest ne resta pas inactif. D’un geste vif il l’attrapa par les cheveux et ouvrant sa braguette il lui glissa son sexe dressé dans sa bouche. Valérie tenta bien de se dérober mais rien n’y fit. Monsieur Ernest la fit le sucer au rythme de la fessée que lui administrait Mademoiselle. Il jouit rapidement et elle dut avaler sa semence jusqu’à la dernière goutte. Elle s’enfuit honteuse du bureau. Tout d’abord elle ne sut pas quelle attitude adopter. Révoltée, elle voulut immédiatement dénoncer son employeur à la police, mais son erreur de facturation et les conséquences financières lui revinrent en mémoire et calmèrent ses velléités de vengeance. Prise d’une inspiration soudaine, elle courut chez moi pour me demander mon avis. Bien évidemment j’étais très mal placée pour la conseiller. Que pouvais-je lui dire moi qui vivait une situation analogue ? Je lui devais la vérité. Je séchais ses larmes et je lui racontais mon histoire. Elle m’écouta incrédule. Ce fut une drôle de soirée. Nous étions tour à tour indignées, furieuses, résignées. Des sentiments contradictoires occupaient notre esprit. Pour ma part je dus bien l’avouer, je trouvais des avantages à ma situation. Mon patron était séduisant, prévenant et généreux. Et je n’étais pas loin de là insensible à son charme. Elle même ne savait trop que penser et partant du principe que la nuit porte conseil, nous décidâmes de nous mettre au dodo. Au moment du coucher, elle découvrit d’un air étonné mon sexe rasé. D’un doigt malhabile elle l’effleura et nous nous caressâmes, innocemment. Nous avions toutes les deux besoin de câlins et de douceurs et nous avions tant d’amour à donner. Lorsque nos jeunes corps furent rassasiés, nous nous endormîmes, épuisées dans les bras l’une de l’autre.   Le lendemain, dès notre arrivée à l’école, elle fut convoquée par Mademoiselle Pinbal et je ne la revis pas de la journée, mais je connaissais le déroulement de celle-ci. Je ne savais trop si je devais être triste ou contente de savoir que nous étions une fois de plus réunies et complices. Je regardais mes camarades d’un autre œil. J’avais bien remarqué que nous étions moins nombreuses. Combien parmi elles étaient tombées dans le même piège que Valérie et moi ? Je craignais de connaître la réponse. Naïvement, j’avais mis ces abandons sur le compte de la difficulté de trouver un employeur et sur les cours qui devenaient de plus en plus difficiles. Pourtant tout comme nous, les douze élèves restantes semblaient vouloir continuer. Notre façon de nous exprimer et nos tenues avaient évolué et nous ressemblions de plus en plus à des adultes. Nous avions découvert leur monde et perdu au passage  une grande partie de notre innocence.  
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Par : le 16/03/24
Nathalie la douce ingénue : chapitre 4   CHAPITRE 4    : LA JOURNEE DE SHOPPING     Le lendemain matin à peine arrivée à l’école, Gustave le concierge me signifia que Mademoiselle Pinbal désirait me voir. De suite. Une sourde angoisse m’étreignit. Cela devait forcément avoir un rapport avec Maître Julian. Que pouvait-elle bien me vouloir ? Un sinistre pressentiment m’envahit. Après tout je m’étais conduit comme une petite gourde en entrant dans son jeu. Qu’aurais-je comme excuse ? J’avais accepté de venir en dehors des heures de bureau, de me déguiser en petite écolière aguicheuse et j’allais me plaindre après des conséquences de mes actes ? Comment pouvait-on être aussi naïve ? Et si après s’être ainsi amusé avec moi il avait décidé de ne pas m’embaucher ? Si tel était le cas j’aurais tout perdu, ma dignité et mon boulot.   En toquant à la porte du bureau de la directrice, mon cœur se mit à battre plus fort. « Entrez » Sa voix résonna étrangement dans le couloir vide.   « Ah ! c’est vous Nathalie » Elle m’accueillit avec un grand sourire et visiblement elle semblait d’excellente humeur.   « Alors racontez moi, comment c’est passée cette première journée chez Maître Julian ? »   « Heu, bien  » bafouillais-je mal à l’aise. Elle reprit d’une voix suave.   « Rassurez-vous il est content de vous. Bien sûr il vous faudra travailler dur pour réussir. Mais vous lui plaisez. Je me suis laissé dire qu’il avait déjà commencé votre entraînement » Et elle sourit d’un air entendu. Elle savait. Cette garce savait tout. J’en étais sûre. Ils devaient être complices et elle se délectait de la situation. La petite rebelle que j’étais avait été matée. Et avec quelle facilité. Je m’étais rendue presque sans résistance lui offrant mon  corps en  prime. Je rougis à cette pensée. Le souvenir de son dard butinant mon calice, me revint en mémoire. Et plongée dans mes souvenirs, je sentis au plus profond de moi les frissons du plaisir qui nous avait enveloppés et insensiblement ces moments remontaient à la surface comme une vague submergeant tout sur son passage. Cette pimbêche pouvait imaginer tout ce qu’elle voulait, je savais que quelque chose de plus puissant qu’un simple accouplement nous avait réuni. Elle poursuivit inconsciente de l’état d’excitation dans lequel je me trouvais. « Bien entendu vous n’oubliez pas que la première qualité d’une secrétaire est d’être discrète. Et nous le sommes toutes les deux. N’est-ce pas ? »   Je ne répondis pas l’esprit ailleurs, me contentant d’hocher la tête.   « Ce matin vous n’irez pas en cours. Ce cher maître m’a confié le soin de renouveler votre garde-robe. Nous allons donc faire un peu de shopping comme deux amies. » Et elle sourit à nouveau. Elle était effectivement de très bonne humeur.   Mademoiselle Pinbal avait du shopping une idée très précise. Pas question d’aller au petit bonheur la chance. Elle avait ses boutiques et ses habitudes. Dans chacune d’elles les vendeuses se précipitaient à sa rencontre empressées et mielleuses. « Bonjour Mademoiselle, quel plaisir de vous revoir. Que puis-je faire pour vous ? » Elle les repoussait gentiment. « Non, non ce n’est pas pour moi que je viens, c’est pour elle. » Et tous les regards se tournaient vers moi. Elle expliquait. « Voyez-vous, il faut me la transformer ou plutôt me la métamorphoser » Elles adoptaient une mine de circonstance. « Des tenues classiques, discrètes, faciles à porter avec une petite touche d’originalité… » On lui présenta des tailleurs stricts qui allaient me faire prendre 10 ans d’un seul coup. Mais elle ne s’en laissait pas compter. La sûreté de son jugement m’étonna.   «  Non, c’est trop fade vous n’avez pas quelque chose de plus… »   D’essayages en essayages, j’ai du enfiler d’innombrables tenues. Mademoiselle choisissait pour moi. Elle aimait assortir les couleurs, sélectionner les matières afin de composer des ensembles originaux et de qualité, adaptés à ma personnalité. A aucun moment elle ne regarda les prix. Nous sortîmes. J’étais habillée de pied en cap. « Voyons Nathalie, c’est un excellent début de quoi allons nous occuper maintenant ? » « Je ne sais pas il me semble que c’est parfait » « Mais non voyons, qu’est ce qui chez une femme devient si important dans certaines circonstances ? » Je restais sans voix. «  Je veux parler bien évidemment des dessous, de la lingerie fine. Nous y allons de ce pas. »   La boutique dans laquelle elle m’entraîna était discrète. Une atmosphère feutrée y régnait. La patronne vint à sa rencontre et elles s’embrassèrent comme deux amies. C’était une très belle femme d’environ 40 ans. Une silhouette mince avec des formes généreuses habilement mises en valeur. Après avoir parlé des derniers événements qui faisaient l’actualité de notre ville, Mademoiselle Pinbal dit simplement. « Je viens pour la petite » Son amie m’observa attentivement avec un sourire attendri. «  Je vois , il faut la rendre plus… » Elle s’adressa à moi d’une voix douce et sensuelle. « Venez un peu par ici mademoiselle, marchez. Encore. Stop  c’est bien restez ainsi » Je ne bougeais pas intriguée. Je n’avais jamais été ainsi examinée, soupesée, évaluée par un regard féminin et je n’accordais que peu d’attention à mon physique. « Comment la trouvez-vous ? » interrogea Mademoiselle Pinbal « Intéressante elle a quelque chose de séduisant, il faut mettre sa silhouette en valeur » Mademoiselle Pinbal suggéra. « Pensez-vous qu’un corset ? » « Certainement sa taille s’y prête à merveille. Nous allons voir cela » Puis se tournant vers moi « Soyez assez aimable de vous déshabiller » Une fois de plus je me retrouvais en sous-vêtements. « Quelle affreuse culotte, elle vous abîme la peau. De grâce, ôtez-la. Votre soutien-gorge aussi » Nue devant les deux femmes je cachais pudiquement ma poitrine et mon sexe. Elle s’approcha de moi intriguée. « Oh ! s’exclama-t-elle lorsqu’elle aperçut les traces roses qui coloraient mes fesses, elle a été… » Mademoiselle  prit la parole « Juste une petite fessée, vous savez comment sont les jeunes, il faut bien parfois les corriger. Mais elle sera sage maintenant. » Je baissais les yeux ne sachant plus où me mettre. Son amie était visiblement intéressée et elle passa délicatement sa main sur mon derrière. Je sursautais involontairement sous la caresse. L’endroit était encore sensible. A la vue du  corset que l’on me voulait me faire essayer, je faillis éclater de rire. C’était un accessoire que je croyais relégué au musée. Elles ne s’imaginaient quand même pas que j’allais m’exhiber ainsi ailleurs que dans ce lieu. Mais lorsqu’elle me le mit et serra au maximum les lacets , j’en eus le souffle coupé. Ma taille avait rétréci de plus de 10 centimètres et mes seins et mes fesses semblaient projetés vers l’extérieur. Mes formes qui d’ordinaire n’attiraient pas un regard devenaient le point de mire, ma féminité si profondément enfouie en moi prenait sa revanche et s’exposait au grand jour. Je respirais avec peine par petits à coups. « Cela la met véritablement en valeur » dit-elle d’un air satisfait. Elle me jeta un regard et devant ma mine défaite reprit. « Saura-t-elle apprécier ? » « Elle non, mais lui oui » répondit simplement Mademoiselle Pinbal. « Marchez. Pas si vite. Il va falloir lui apprendre à se déplacer avec grâce, vous n’enseignez pas cela dans votre école ? » « Hélas, ce n’est plus au programme ». Une pointe de regret perçait dans sa voix. « Je pourrais peut-être m’en occuper. En me servant de certains arguments, je pense que l’on pourra faire de cette petite sauvageonne une véritable perle » « Pourquoi pas ? j’y songerai » répondit Mademoiselle avec un clin d’œil malicieux en ma direction. Je ne goûtais absolument pas cette allusion. Mon supplice ne s’arrêta pas là. Elles entreprirent de me vêtir d’un porte-jarretelles et de bas. Encore des accessoires qui m’étaient inconnus et que je croyais réservé à des femmes de peu de vertu. Mais étais-je bien placée pour penser cela ? Pour les slips et soutien-gorge le choix fut difficile. Finalement elles optèrent pour des modèles simples, sans frous-frous ni dentelle. La soie me fut refusée sous prétexte de ma jeunesse. Je soupçonnais Mademoiselle, de ne pas retenir certains modèles, sous le fallacieux prétexte de  conserver mon innocence. Il est certain qu’elle désirait conserver certaines prérogatives. Mon rôle était de jouer la petite écolière punie. Le sien d’être la maîtresse femme. Etait ce convenu avec son ami ? Car cela paraissait certain nous partagions le même amant. Lorsque je fus parée de tous ces dessous elles me firent me déplacer, me pencher. Il m’était impossible de me courber sans ressentir dans ma chair le corset qui me maintenait le dos droit. Une magnifique illustration de l’expression, souffrir pour plaire. Ainsi parée la cambrure de mes reins faisait saillir ma croupe et elles s’extasièrent devant cet impudent spectacle. Les nombreux miroirs disposés dans la boutique renvoyaient l’image d’une jeune fille délicieusement perverse. Et cette jeune fille c’était moi. Puis  elle m’entraîna dans un magasin de chaussures. A peine arrivées, on  me fit essayer des escarpins. Juchée sur des talons aiguilles de 8 centimètres, je tentais maladroitement quelques pas et faillis me tordre la cheville. Devant mon incapacité à marcher avec élégance. Mademoiselle se résolut à procéder par étapes. Elle se contenta de me choisir une délicieuse  paire d’escarpins de 5 centimètres et nous quittâmes la boutique. Sur le pas de la porte elle me promit avec un grand sourire de m’y ramener bientôt.     Elle avait l’air de beaucoup s’amuser et en quelques heures elle avait réussi à bousculer pas mal de mes habitudes et à ébranler quelques unes de mes certitudes. Moi d’ordinaire si fière, j’acceptais d’être réduite au rôle de jouet entre leurs mains. Mais avais-je le choix ? Et inconsciemment cela ne correspondait-il pas à un fantasme de ma part ?   Je pensais sincèrement en avoir terminé avec toutes ces épreuves. Mais Mademoiselle Pinbal n’était pas de cet avis. « Nathalie on se dépêche, on a rendez-vous dans 10 minutes chez l’esthéticienne. » Nous avancions au pas de course slalomant entre les flâneurs. Le cabinet de l’esthéticienne se trouvait à 200 mètres entre une banque et un coiffeur. Essoufflée je ne rêvais que d’une bonne douche et d’une boisson fraîche. Mais Mademoiselle m’entraîna par le bras dans le magasin. Nous fûmes chaleureusement accueillies et aussitôt introduites dans un petit boudoir. Deux jeunes filles nous rejoignirent. Elle leur demanda de me prodiguer le programme de soins complet. « Soins du visage manucure et épilation. » acquiesça la brunette qui paraissait être la plus qualifiée. Les deux employées devaient avoir sensiblement mon âge. Maquillées et coquettes elles étaient jolies. Leur blouses blanches cachaient des fruits qui ne demandaient qu’à être cueillis. Au moment où je me fis cette réflexion je rougis de mes pensées. Que m’arrivait-il ? Moi d’ordinaire si prude, cela ne me ressemblait si peu. Légèrement intimidée je pris place dans un confortable fauteuil. Pour la première fois de ma vie j’allais être traitée en dame et cette idée me plaisait. Pendant que l’une étalait avec délicatesse une crème nourrissante  sur ma frimousse, l’autre s’empara de ma main. Elles s’appliquèrent et le temps passa agréablement. Mon visage fut nettoyé, revitalisé. Elles allèrent même jusqu’à m’appliquer un soupçon de maquillage qui soulignait mes yeux et coiffèrent mes longs cheveux. J’étais totalement sereine profitant de ce véritable moment de bien-être et de relaxation. Sans transition elles commencèrent à préparer la cire pour l’épilation. Je me déshabillais ne gardant que mes sous-vêtements et m’allongeais sur une table de travail. Mes aisselles, mes jambes, mes cuisses furent l’objet de leurs soins attentifs puis elles s’attaquèrent au haut du maillot. Je sursautais lorsque Mademoiselle Pinbal dit d’une voix ferme. « Pas juste le haut du maillot. Epilez la intégralement » Je tentais de protester mais son regard m’arrêta. Gênée, je dû sous leurs regards ôter mon slip et leur dévoiler mon intimité. Gentiment mais fermement elles entrouvrirent mes cuisses et ainsi leur permettre d’accéder à cet endroit où la femme est la plus sensible. La cire chaude appliquée sur les bords de mon petit abricot provoqua une sensation fulgurante de brûlure. Mais le pire était l’arrachage. Pratiqué d’un coup sec la douleur me faisait pousser de petits cris. Inlassablement elles répétaient l’opération s’approchant de plus en plus près de mon minou. Elles saisirent les lèvres et entreprirent de les dénuder dévoilant d’une manière indécente l’intimité de mon calice. Ce supplice semblait ne jamais devoir finir. Tout mon bas ventre était en feu. Mes deux mains  serraient les accoudoirs jusqu’à ce que mes doigts deviennent blancs. Intérieurement je maudissais Mademoiselle d’y assister. Puis on me mit sur le ventre et les deux employées s’échangèrent un regard lourd de sous-entendu à la vue de mes fesses ornées des marques de ma punition. Je fuyais leurs regards. Prudemment elles ne firent aucun commentaire. Mais je constatais qu’elles redoublaient d’attention et même le fin duvet de mes fesses fut soigneusement éliminé. Puis elles me lavèrent délicatement afin d’éliminer toutes traces et sourirent satisfaites à la vue de ma nudité intégralement dévoilée. Lorsque ce fut terminé, Mademoiselle ravie, accentua encore mon humiliation en me demandant de bien écarter afin de pouvoir contrôler. Elle passa longuement un doigt sur les bords de ma fente afin de juger de la qualité du travail effectué. Satisfaite, elle me complimenta sur la douceur de ma peau. J’étais aussi nue qu’au jour de ma naissance et je me sentais totalement vulnérable. Puis Mademoiselle les pria d’oindre mon intimité meurtrie et mes fesses zébrées d’un onguent à base de plantes. Elles l’appliquèrent avec une douceur empreinte de sensualité. Effleurant mon intimité comme deux papillons butinant délicatement le calice d’une fleur. Je m’abandonnais à leurs mains expertes profitant pleinement de cette récompense. Ce doux massage relaxant  calma le feu de la douleur et fit même plus. Mon sexe béant semblait implorer un mouvement plus hardi. Je vis le regard de Mademoiselle se troubler devant ce spectacle, et elle devint songeuse. A regret elle les pria d’interrompre la séance et peu après nous sortîmes. L’après-midi était déjà bien entamée et nous n’avions rien mangé. « Et si nous allions grignoter Nathalie ? » proposa-t-elle d’un air gourmand J’avais faim et j’acquiesçais. Tous ces événements avaient aiguisés mon appétit et mes sens. Elle m’entraîna dans un petit restaurant charmant où vu l’heure tardive nous étions seules. Après avoir commandé deux salades composées elle dit. « Vois-tu Nathalie tout cela doit te sembler un peu étrange et pourtant … » « Et pourtant … » répétais-je interrogative suspendant le mouvement de la fourchette. « As-tu déjà été fessée par un de tes amants ? » « Oh  non jamais, aucun n’aurait osé ! » m’exclamais-je véhémente. Elle sourit. « Et tu as aimé  être fessée par Julian? » « Aimer n’est pas le mot. Non cela fait mal » Je me tortillais sur ma chaise à ce souvenir. « Pourtant tu as pris du plaisir » « Après oui mais pas pendant » et j’évitais son regard. Après un long silence je demandais. « Puis-je vous poser une question Mademoiselle ? » « Bien sûr Nathalie ne sommes nous pas amies ? » Je pris ma respiration et posais la question qui me brûlait les lèvres. « Etes-vous sa maîtresse ? » « Oui si tu veux on peut le dire comme cela, on se connaît depuis de longues années.» « Mais alors ? » « Pourquoi ne suis-je pas jalouse ?  Au contraire j’aime lui offrir des cadeaux. Et tu es un très beau cadeau. Je te choque ? » « Je ne sais pas c’est tellement inattendu… » « Tu comprendras un jour, l’amour emprunte différents chemins». Ainsi elle l’aimait, et moi pensais-je quels étaient mes sentiments pour Julian? En étais-je amoureuse ? Et si notre liaison dépassait le stade d’une simple passade accepterais-je aussi facilement de le partager sans vouloir le posséder pour moi seule ?     En quittant Mademoiselle Pinbal, je rentrais directement chez moi. La journée de shopping m’avait épuisée et c’est avec délectation que je plongeais dans un bain chaud et moussant. Sur le coup des huit heures mon petit ami arriva. Je le reçus en peignoir. A peine installé, il voulut me faire l’amour mais je prétextais une dure journée pour refuser. J’étais épuisée mais en vérité je ne voulais pas montrer mon sexe imberbe et devoir lui fournir des explications. Il partit fâché.  Je ne fis rien pour le retenir.   Cette nuit là je fis un rêve étrange. C’était l’heure où la pâle lumière plongeait le lointain dans une douceur amère. L’heure de l’amertume où les désirs s’éveillent, au battement des vagues qui se meurent sur la grève. S’amusant à éviter les objets qui roulent à ses pieds et déposés par l’océan en offrande, une fille court le long de la plage déserte. Un épagneul la devance, et de temps en temps elle lui envoie un morceau de bois qu’il attrape et lui ramène. Elle est vêtue d’une jupe noire très ample, ses cheveux blonds retombent sur ses épaules, et un T-shirt blanc dissimule deux petits seins pointus. Soudain lassée de ce jeu elle se laisse tomber sur le sable et s’étire le corps cambré, comme en offrande au soleil levant. L’épagneul tourne autour d’elle, son morceau de bois dans la gueule l’incitant en vain à reprendre le jeu. Elle le taquine et ses aboiements se mêlent à son rire. Apparemment résigné, le jeune chien se couche à ses pieds et les lui lèche. Elle le laisse faire et pendant ce temps sa main s'égare entre ses cuisses et elle se caresse doucement… Le lendemain je me rendis à mon travail pleine d’entrain et curieusement ma tenue ressemblait étrangement à celle portée par l’adolescente dans mon rêve.  
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Par : le 13/03/24
Nathalie la douce ingénue suite chapitre 2 et 3   CHAPITRE 2   : UN EMPLOYEUR PAS COMMODE   Les dix coups de 10 heures sonnaient au clocher voisin lorsque je pénétrais dans un immeuble cossu du centre ville. L’étude de maître Julian avocat, se trouvait au deuxième étage. En poussant la porte je me retrouvais dans une vaste entrée ou de confortables fauteuils de cuir vous tendaient les bras. Le décor était moderne, avant-gardiste même, table en verre design, pâtes de verre et sculptures. Des spots à halogènes éclairaient des tableaux contemporains qui complétaient admirablement l’ensemble. Tout était agencé avec goût et respirait un luxe discret. Je me surpris à penser que cet avocat ne devait pas s’occuper de divorces et autres broutilles. L’absence de secrétaire à l’accueil me rappela l’objet de ma visite. Je m’étais creusé la tête une partie de la soirée sur la tenue que j’allais porter. Finalement mon choix c’était fixé sur un ensemble composé d’un pantalon noir et d’une veste assortie, un pull blanc complétait l’ensemble. Mes cheveux étaient sagement noués en chignon et je n’avais pas la moindre trace de maquillage. Après une attente d’environ 15 minutes, maître Julian vint me chercher avec un grand sourire et m’introduisit dans son bureau. Sa poignée de main était franche et d’un geste il m’invita à m’asseoir. Grand et mince, il devait avoir fin de la quarantaine, un physique agréable, certainement sportif. Il était vêtu style chic décontracté, très Britisch. « Comment va cette chère Mademoiselle Pinbal ? » Me demanda-t-il à peine avais-je pris place sur l’extrême bord du siège situé face à son imposant bureau. « Bien, elle va bien » répondis-je d’une voix mal assurée. « Tant mieux. J’espère que cette fois ci elle m’envoie la perle des secrétaires. Elle a toujours tendance à vouloir  m’envoyer les incasables de chez BURAXE. » Pour me mettre à l’aise on ne pouvait faire mieux. Ainsi je n’étais pas la première qui avait été pressentie à ce poste et visiblement aucune n’avait trouvé grâce à ses yeux. Je restais obstinément muette. Il poursuivit. « Alors comme cela vous voulez devenir secrétaire. Vous pensez avoir les qualités requises ? » « Je l’espère Monsieur » « A votre avis quelles sont les qualités que l’on attend d’une bonne secrétaire ? » Je ne me souviens plus trop de la réponse que je donnais. Visiblement il s’amusait à me déstabiliser, passant d’un ton léger, non dépourvu d’humour à un ton beaucoup plus sérieux. L’entretien durait depuis environ 30 minutes et je commençais à penser que j’avais peut-être une chance lorsqu’il se prit soudain la tête dans les mains semblant préoccupé.   « Voyez-vous mademoiselle, ma clientèle est en grande partie composée de business-man. Je me suis en effet spécialisé dans les affaires internationales : acquisitions, fusions, brevets et autres opérations qui nécessitent les conseils d’un avocat d’affaires. La langue couramment utilisée est l’anglais. Quel est votre niveau en anglais ? ».   « C’est l’anglais scolaire Monsieur » dis-je consciente de le décevoir. Il fit la moue. « C’est bien ce que je craignais, dites moi seriez vous prête à suivre des cours d’anglais en dehors de vos heures de travail. De manière intensive ? » Il  plongea son regard dans le mien guettant ma réponse.   « Oui, bien sûr Monsieur, je vais m’inscrire à un cours d’anglais »   « Pas un de ces cours bidons. Un cours particulier, à raison de trois soirs par semaine. Et ce sera moi qui vous le donnerai. J’ai fait une partie de mes études à Oxford. Etes-vous libre en soirée ? ».   « Oui Monsieur je me libérerais »   Il poursuivit.  «  Savez-vous que les précepteurs anglais ont conservé l’usage des châtiments corporels ? ».   Cela devait encore être  une de ces boutades, mais sur moi le résultat fut catastrophique. Je commençais par rougir et baisser les yeux puis comme piquée au vif je répondis d’une voix mal assurée.   « Mais nous sommes en France ! ».   « Assurément, mais pour apprendre une langue il faut s’imprégner de la mentalité du pays. Et croyez-moi les résultats sont excellents et rapides. Vous voulez faire des progrès rapidement n’est-ce pas ? ».   « Oui Monsieur mais… » mon ton de voix était plaintif.     Sa voix se fit plus grave. Et son ton plus ferme. « Il n’y a pas de mais. C’est à prendre ou à laisser. Croyez-vous que je n’ai que cela à faire ? Consacrer mes soirées à une secrétaire pour lui enseigner l’anglais ? ».   Je me tortillais sur ma chaise, ne sachant que répondre ni quelle attitude adopter. Ma première réaction avait été de me lever et partir. Mais l’idée d’avoir à affronter Mademoiselle Pinbal me retint. Même si je racontais la scène on ne me croirait jamais. Avec son statut d’avocat et son air innocent, il lui serait facile d’affirmer que  toute cette conversation n’avait jamais existé autrement que dans mon imagination. Inutile de rêver, si je refusais, faute d’avoir trouvé un employeur, je  serais exclue de l’école. Et je ne serais jamais secrétaire. Avais-je envie de retravailler dans un hôpital et de passer ma vie à torcher le derrière des grabataires jusqu’à la fin de ma vie ? L’étonnement, la colère, la peur, la perplexité, tous ces sentiments se lisaient sur mon visage. Et il ne me quittait pas des yeux se délectant du combat qui se livrait en moi. Pourquoi Mademoiselle Pinbal m’avait-elle envoyée dans ce piège ? Et comment m’en sortir ? Et s’il bluffait ? Il n’avait finalement fait qu’évoquer une pratique, à aucun moment il n’avait prétendu me l’appliquer.   D’une voix calme et posée il reprit. « Voilà comment nous allons procéder. Vous avez une journée pour réfléchir. Si vous êtes décidée je vous attends demain matin à 9 heures pour commencer notre collaboration.  Au revoir mademoiselle».     Aujourd’hui encore, je ne me souviens pas comment je quittais son bureau. Je ne repris le contrôle de moi qu’une fois arrivée dans la rue. Je ne mis pas les pieds au cours de la journée. Ce furent des heures particulièrement pénibles et je passais une nuit peuplée de rêves étranges. Je me retrouvais jeune interne dans un établissement scolaire où régnait une discipline sévère. Tous les matins, les élèves devaient avouer leurs fautes devant toutes leurs camarades rassemblées, et une surveillante distribuait les punitions. Je me réveillais trempée au moment où mon nom fut prononcé. Quel horrible cauchemar ! Pourtant le lendemain matin ma décision était prise, je devais au moins essayer. J’aviserai s’il mettait ses menaces à exécution.   CHAPITRE 3   : LA LECON D’ANGLAIS   J’arrivais à l’heure au bureau. Il ne parut nullement surpris de me revoir. Toujours ce même sourire et la franche poignée de main. La journée se passa rapidement. Tout était nouveau, tout était à découvrir. En l’absence de secrétaire toutes les communications ainsi que la frappe de ses rapports passaient par une société de secrétariat. N’ayant que le courrier à traiter, l’apprentissage se faisait en douceur. Il était aimable, attentionné rectifiant mes erreurs avec patience. Je bénéficiais de ses précieux conseils. Vers les 18 heures, il m’appela dans son bureau.   « Alors Nathalie cette première journée s’est bien passée ? »   « Oui mais il y a tellement de choses à apprendre, je ne sais pas si j’y arriverai ? ».   « Vous y arriverez, vous êtes travailleuse et vous avez envie de bien faire ! »   « Merci  Monsieur ! »   Je ne savais pas comment l’appeler. Lorsque des clients venaient je les recevais en leur demandant de patienter le temps de les annoncer auprès de maître Julian. Mais une fois seule avec lui dans le bureau, je préférais l’appeler Monsieur.   « Concernant les cours d’anglais, je vous verrais les lundis, mercredi et vendredis soirs. Les autres jours vous êtes à l’école. Cela vous convient-il ? » Nous étions mercredi et il me prenait à l’improviste. Je demandais inquiète.   « Et on commence quand ? »   « Ce soir bien entendu, cela vous pose un problème ? » demanda-t-il d’un air innocent. « Non » répondis-je dans un souffle. « De quelle heure à quelle heure ? » « On débutera à 19h30, cela vous laissera le temps d’avaler un sandwich »   J’étais coincée. Il m’avait consacré une bonne partie de la journée avec une patience et une gentillesse qui m’avaient étonnée et je me voyais mal refuser. Après tout c’est pour moi qu’il se donnait la peine de faire des heures supplémentaires. Néanmoins le souvenir de la conversation de la veille me revint en mémoire. « Bien Monsieur » m’entendis-je lui répondre Satisfait de ma réponse il me libéra en me disant à tout à l’heure. J’en profitais pour avaler une salade dans un resto rapide. Je n’avais pas vraiment d’appétit. En reprenant le chemin de l’étude j’étais beaucoup plus impressionnée que lors de mon premier entretien.   Lorsque je revins à 19h30 la nuit était tombée. Des bureaux se dégageait une ambiance différente. Les lumières plus tamisées ajoutaient à l’étrangeté de la scène. Il m’accueillit en bras de chemise et me regarda intensément comme s’il me voyait pour la première fois. « Nous allons tous les deux parler en anglais. Défense de prononcer le moindre mot en français. Est-ce que cette règle vous convient ? »   «  Oui Monsieur »   Et il passa avec facilité déconcertante à la langue de Shakespeare.   «  Bien Nathalie, en tant qu’élève vous aller commencer par enfiler l’uniforme des étudiantes anglaises. J’ai tout préparé dans la pièce du fond. Celle qui est à droite tout au bout du couloir. »   J’avais compris l’essentiel du message, élève, habits se changer, uniforme. Où voulait-il en venir ? J’avais conservé la même tenue que la veille. Il n’avait pas eu l’air d’y attacher la moindre importance.   « Mais Monsieur ne puis-je pas ? rester ainsi »   Il sourit de mon accent et de mon anglais approximatif. Mais son ton fut sévère.   « Nathalie ne cherchez pas à me mettre en colère. Lorsque je vous demande quelque chose vous vous exécutez. Est ce clair ? Vous avez 5 minutes pour vous changer »   Résignée, je me levais donc et me rendis en traînant les pieds dans la pièce du fond.     C’était une salle de détente avec de nombreux appareils sportifs.  Un vélo d’appartement, un banc de musculation, et bien d’autres choses encore. Mais mon regard se posa sur une chaise sur laquelle il avait placé ma tenue. Un chemisier blanc, une jupe bleue plissée, une paire de socquettes blanches et même une paire de chaussures à talons plats. J’allais ressembler à ces collégiennes que l’on voit dans les séries américaines. Et zut, pensais-je il me prend pour une gamine.   Je commençais à me déshabiller ne gardant que mon slip et mon soutien-gorge. Le chemisier serré faisait ressortir ma poitrine. Sans être transparent il laissait deviner les contours du soutien-gorge. Dans un accès de pudeur je le boutonnais soigneusement jusque tout en haut. La jupe était courte et ne cachait pas grand chose de mes jambes, minces et fines. Les socquettes blanches accentuaient le côté adolescente qui a grandi trop vite. Je fus surprise de trouver les chaussures à ma taille. Visiblement il avait tout prévu.   Lorsque je fus prête je me regardais dans la glace. J’avais tout à fait l’air d’une jeune fille de bonne famille, mais il aurait suffit d’un rien pour que cela devienne coquin. Je ressortis en marchant d’une démarche peu assurée.   « Parfait Nathalie, vous êtes très jolie habillée ainsi, nous allons pouvoir commencer »   Il s’était confortablement installé dans un des fauteuils de l’entrée, un verre de whisky posé à ses côtés.   « Je vais jouer le rôle de Monsieur Wilson, un de nos plus anciens clients, et vous allez jouer votre propre rôle en m’accueillant. »   Je m’appliquais   « Bonjour Monsieur Wilson, veuillez prendre place je… »   Il m’interrompit  rectifia  ma posture, reprit les mots prononcés et mon accent.   «  Bonjour Monsieur Wilson, Maître Julian va vous recevoir dans quelques instants en attendant puis-je vous offrir… » C’est mieux mais souriez et soyez plus accueillante, moins raide. Il me fit me déplacer, rectifia ma démarche. La conversation allait à un rythme soutenu et je peinais cherchant mes mots. Cela dura ainsi longtemps, trop longtemps. Parler anglais m’obligeait à un effort de réflexion continuel. Il était tard la journée avait été longue et je commençai à être fatiguée. Il s’en aperçut. Je crus qu’il allait m’accorder une pause bien méritée. Au contraire il continua me poussant dans mes derniers retranchements. Je renâclais et fis plusieurs fautes de débutantes. Il gronda. « Cela ne va pas, vous êtes ailleurs. Vous n’êtes pas fichue de vous concentrer, et bien nous allons changer de tactique. Debout »   Je me levais au bord des larmes.   « Tournez-vous et penchez-vous. » Le ton n’admettait pas de critique.   J’obéis en tremblant. Il se mit derrière moi et me releva ma jupe. Je me redressais d’un bond prête à me défendre. Mais d’une main ferme il appuya sur mon dos et m’obligea à me courber. D’un geste vif ma jupe fut montée et il dit d’un ton autoritaire.   « Ne bougez pas »   Rapidement il fit glisser mon slip le long de mes jambes et empoignant mon pied il le souleva. Il profita du déséquilibre pour  retirer mon slip. Je le suppliais.   « Pitié non pas cela. Vous n’avez pas le droit»   « En anglais, parlez anglais »   «  Non je ne veux pas. Non »   Il me lâcha. Je me redressais en sanglotant. La jupe c’était sagement repositionnée ménageant ma pudeur. Il dit d’un ton froid.   « Une fessée se donne cul nu. Compris ? Alors obéissez sans discuter. Attrapez vos mollets avec vos mains. Sans fléchir les jambes. »   Après un moment de stupeur, je m’exécutais mais je n’y arrivais pas. « En écartant les jambes petite sotte. Plus bas les mains. Ecartez plus. »   Je me retrouvais dans une position pour le moins tendancieuse. Il s’approcha de moi et à nouveau retroussa ma jupe. Ma cambrure forcée faisait saillir mes fesses et mon intimité s’offrait à son regard. Ce n’est pas ma légère toison blonde qui me protégeait. Il s’assit dans le fauteuil pour contempler l’impudique spectacle. Des larmes coulaient de mes yeux. Estimant qu’il n’avait pas à faire de manières avec une fille qui montrait son cul aussi facilement il reprit d’un ton familier « Voyons au moins si tu sais compter jusqu’à trente en anglais. Je vais te fesser et tu compteras les coups, d’une voix claire. Tu as compris ? »   « Oui Monsieur » dis-je dans un souffle, entre deux sanglots.   « Plus fort je n’ai pas entendu »   « Oui Monsieur » articulais-je d’une voix plus distincte.   Il passa sa main sur mes fesses les caressant avec douceur, explorant leurs formes rebondies. Soudain une légère tape vint cingler un de mes deux globes.   « Aiie ! » criais-je plus de surprise que de douleur. « Compte au lieu de crier »   « Un ».   « Non. On recommence à zéro et articule »   Et il m’envoya un coup plus fort. « Un »   Le second coup fut porté sur la même fesse. « Deux »   Arrivé à 10 il s’interrompit pour me palper les fesses complaisamment offertes et s’amusa à les tâter, pinçant par-ci par-là la chair offerte entre ses doigts. Admirant la jolie coloration rose qui commençait à orner le bas de mes reins. Puis les claques se mirent à pleuvoir et la douleur devint lancinante. Tout mon corps se raidissait avant le coup suivant et mes globes devenaient deux êtres vivants dotés d’une vie propre.   Consciencieusement je comptais à chaque tape sachant que toute désobéissance ne ferait que prolonger la punition. Toute mon énergie s’employait à anticiper le moment où sa main s’abattrait sur mes fesses devenues écarlates. Entre deux taloches il flattait ma croupe offerte et un simple effleurement de ses doigts suffisait à me faire gémir. Puis lentement sans m’en rendre compte je m’habituais à son rythme. Et curieusement à la souffrance succédait une impression étrange. Comme lors d’une épreuve sportive lorsqu’on recule le seuil de sa résistance en puisant dans ses réserves. On atteint alors un état second où le plaisir prend le relais de la douleur. Presque un état de grâce. Etait-ce l’acceptation du châtiment qui rendait celui-ci acceptable et en atténuait les effets ?   Je devais avoir la marque de ses doigts imprimés dans la profondeur de ma chair et curieusement un sentiment de fierté m’envahit. Fierté de pouvoir supporter cette épreuve, et désir inconscient d’en sortir grandie et victorieuse. Arrivé au vingtième coup il glissa rapidement un doigt entre mes cuisses et dit d’une voix moqueuse.   « Mais regardez-moi cette petite Sainte Mitouche. Elle mouille. N’as-tu donc aucune pudeur ? »   La honte me submergea. Non seulement je me retrouvais presque nue devant un inconnu qui me fessait, mais de plus cela m’excitait. N’étais-je qu’une dévergondée ? Jamais je n’oserais confier cela. Pas même à ma meilleure amie. Une étrange chaleur envahissait tout mon corps, malgré moi l’excitation me gagnait et être ainsi rabaissée me troublait bien plus que je ne saurais le dire. Malgré mes tentatives pour serrer mes cuisses, son doigt continua son exploration et d’un mouvement habile il se mit à caresser mon clitoris, pendant qu’un autre de ses doigts me pénétrait. Imperceptiblement mon bassin se mit en mouvement et je sentais monter une vague de plaisir. Il savait caresser aussi sûrement qu’il savait fesser. Et s’il continuait encore quelques instants je crois bien que j’allais jouir. Il dut le lire sur mon visage car il stoppa net me laissant avec ma frustration. Sans avertissement une claque retentissante atterrit sur ma croupe.   « Aiie » j’avais crié sous le coup de la douleur. « Petite idiote tu as oublié de compter. On va en rajouter 10 puisque tu as l’air d’aimer. »   Et sa main s’abattit sur mon fessier offert. « 21 » criais-je. Et la lente succession des coups reprit.   Au quarantième coup il me demanda de le remercier. «  Merci Monsieur. »   Satisfait, il me fit me relever et s’approcher de lui. Arrivée à sa hauteur il ordonna. « Mains dans le dos»   Je m’exécutais. J’étais face à lui et je gardais les yeux baissés. Des traces de larmes s’étaient incrustées sur mes joues. Mes cuisses tremblaient légèrement sans que je puisse les arrêter. Docilement ma jupe avait repris sa position d’origine. Il me regarda intensément de ses yeux verts et commença à dégrafer mon chemisier. « Que faites-vous ? » lui demandais-je naïvement.   « Devine» répondit-il impassible. Je ne cherchais plus à résister. Cette punition avait brisé toute velléité de révolte. Et je ne voulais surtout plus être punie. Qu’il me caresse mais qu’il ne me fasse plus mal. La récompense après la punition. Il était à cet instant le maître de mes émotions et je voulais me perdre complètement et aller au bout de ma déchéance. Une fois le chemisier ouvert il descendit les bonnets de mon soutien-gorge. Mes seins en jaillirent. A peine effarouchés d’être ainsi dévoilés, ils pointaient fièrement. En connaisseur il les caressa, les soupesa. Je n’avais pas une grosse poitrine, mais mes deux petits seins me plaisaient beaucoup, sensibles et coquins. Mes tétons se durcissaient au moindre frôlement. Il venait juste de s’en apercevoir et visiblement il avait l’air de les apprécier. Puis ses mains prirent lentement possession de mon corps. S’attardant le long de  mon cou, jouant dans mes cheveux. J’avais du mal à imaginer que ces mêmes mains venaient de me punir aussi implacablement. Son toucher me donnait d’agréables frissons. Je n’étais pas novice en amour mais j’avais l’habitude des étreintes rapides des amants de mon âge. Plutôt maladroits et égoïstes. Cette situation était entièrement nouvelle. Il jouait de mon corps et de mes sens exacerbés comme d’un instrument, s’attardant sur les zones érogènes, prenant le temps de la découverte. En virtuose. S’attardant sur mes rondeurs. Examinant le velouté de ma peau. S’extasiant devant mes grains de beauté. Se glissant dans les moindres recoins de ma chair. Sa langue devenait hardie, et ses baisers m’enflammaient. Attentif, guettant mes soupirs et guidant mes élans. J’étais excitée et submergée de désir. Après avoir souffert je voulais jouir et crier de plaisir. J’avais envie d’être possédée et pénétrée. De le sentir en moi. Il me prit ainsi habillée, se contentant de me trousser sur la moquette. Une étreinte forte et profonde. Je jouis longuement, intensément en poussant des cris de plaisir. Peut-être pour la première fois de ma vie je m’étais donnée entièrement, livrée sans défense aux mains d’un amant et l’exaltation que je ressentis me donna envie d’aimer cet homme par delà la simple notion du bien et du mal.  
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Par : le 10/03/24
Ce récit je l'avais écrit avant l'an 2000 et je l'ai retrouvé au fonds d'un vieux tiroir ... NATHALIE LA DOUCE INGÉNUE   CHAPITRE 1  L’ECOLE DE MADEMOISELLE PINBAL   Bien qu’âgée de 40 ans, Mademoiselle Pinbal ressemblait, jusqu’à la caricature, à une vieille fille sévère. Elle dirigeait d’une main de fer l’école BURAXE, qui selon les brochures publicitaires formait les secrétaires, assistantes de direction idéales. Ce jour là, Mademoiselle Pinbal m’avait convoquée dans son bureau pour me parler de mon avenir. Nerveuse, je bougeais sans cesse sur ma chaise, attendant qu’elle ait fini de feuilleter mon dossier et qu’elle daigne m’adresser la parole. « Et bien Nathalie, commencer un BTS en alternance à 23 ans ce n’est pas facile, il faut beaucoup de chances pour trouver un employeur qui accepte de payer 30% plus cher une débutante ».   En disant ces mots elle me fixa de son regard perçant et je me retrouvais telle une petite fille prise en faute. Je me sentis rougir et je baissais la tête. C’était plutôt désespérant ce type de réaction, mais j’avais beau essayer de me contrôler rien n’y faisait. D’une voix timide je répondis que je le savais. Elle aussi d’ailleurs, pensais-je, qui avait accepté de m’inscrire dans son école, quelques semaines auparavant. Mais je me gardais bien de lui en faire la remarque. Lors de notre première rencontre, elle m’avait longuement fait expliquer les raisons qui me poussaient à choisir cette profession. Suspicieuse, elle m’avait interrogé sur l’étrange cursus qui m’avait fait passer d’un poste d’agent des services hospitaliers, un doux euphémisme qui désignait un poste ingrat et corvéable de fille de salle, à un retour à une scolarité normale sanctionnée par un bac G1. Elle avait d'ailleurs admiré la volonté dont j'avais fait preuve pour reprendre ma scolarité. « Concernant votre caractère, il va vous falloir apprendre à composer. Sous votre apparente timidité, se cache une fierté et un orgueil que n’apprécient guère les chefs d’entreprise. Vous êtes trop entière, trop idéaliste. Quant à votre accoutrement, une secrétaire ne s’habille pas comme une étudiante des beaux-arts. » Ces remarques avaient été prononcées d’une voix calme et sans chaleur. Un constat d’une évidence certaine, asséné comme si elle parlait d’une personne absente. Mais c’était bien de moi qu’il s’agissait, et malgré moi je sentis des larmes me monter aux yeux. « Alors c’est inutile que je continue à suivre les cours ? »  Dis-je d’une petite voix  fluette au bord du désespoir.   « Je n’ai pas dit cela mais il va falloir vous accrocher. Le voulez-vous ? »   « Oui Mademoiselle, je suivrai vos conseils à la lettre ». Dubitative, elle réfléchit intensément pendant quelques secondes qui me parurent des heures Je l’observais à la dérobée. Vêtue d’un tailleur strict, elle se tenait droite et hautaine dans son fauteuil de direction, et sans être belle je dois reconnaître qu’elle n’était pas dépourvue de charme et de classe. Elle reprit soudain.   « Eventuellement, j’ai peut être un employeur qui pourrait accepter de vous embaucher. Mais il est exigeant, très exigeant. De plus c’est un ami. Alors si vous le décevez c’est moi que vous mettrez dans l’embarras. Comprenez-vous ? »   Je comprenais et la peur s’empara de moi, car ces mots, et l’expression de son visage, exprimaient une menace à peine voilée.   « Oh ! Merci Mademoiselle, je suis sûre que vous pouvez me faire confiance ».   Mon hypocrisie et le sourire que je lui adressais d’un air ingénu me surprit moi-même.   Satisfaite, elle empoigna le téléphone, composa le numéro et demanda à son interlocuteur quand il pourrait me recevoir.  Elle me nota l’adresse sur une carte de visite. Puis après m’avoir bien recommandé d’être ponctuelle, elle m’expédia en cours. « Alors, raconte comment cela s’est passé ? » La jolie brunette qui m’interrogeait c’était Valérie ma meilleure amie. Agée de 20 ans, une nature gaie et enjouée. Toujours prête à rendre service. En classe on était inséparables. Assises l’une à côté de l’autre en train de comploter et de partager de petits secrets. Elle adorait rire et s’amuser. Du haut de mes 23 ans, j’étais plus réservée, timide même. Méfiante je fuyais les regards trop appuyés des hommes et je ne souriais jamais aux inconnus. Cela me donnait une réputation d’une fille froide, distante. Valérie, elle adorait allumer et provoquer. Elancée, des formes parfaites et une bouche mutine qui en enflammaient plus d’un. Elle aimait plaire. Quant à moi s’il m’arrivait d’aimer mon visage, encadré de cheveux blonds avec deux yeux bleus expressifs et mon corps mince, je regrettais mon manque d’assurance et mon allure un peu gauche. Je ne faisais rien pour séduire, et je voulais que les garçons s’intéressent à mon intelligence avant de penser à mon corps.   « Bien, cela s’est bien passé, j’ai un rendez-vous chez un patron demain, mais il paraît que c’est un enquiquineur et que c’est son ami »   « Ouaah ! d’ici à ce qu’elle t’ait envoyée chez son amant. Tu vois le tableau, t’auras intérêt à faire gaffe à ce que tu dis… » et Valérie éclata de rire. Toute la classe tourna la tête vers nous. « Il ne faudrait pas vous gêner Valérie » la voix du professeur d’informatique venait d’interrompre son fou rire. « Puisque vous avez tant envie de parler, parlez-nous d’Internet, dîtes-nous donc ce que signifie le sigle AOL» Le visage de Valérie devint grave « Euh… » Le professeur reprit « America on Line premier service en lignes d’accès à Internet. Soyez plus attentive ou je serais obligé de vous donner une retenue. » Il n’était guère facile de faire classe à 20 jeunes filles juste sorties de l’adolescence, qui ne rêvaient que de liberté et de garçons. La sanction suprême restait la convocation dans le bureau de la directrice. Et toutes les filles de la classe savaient qu’il valait mieux ne pas se faire un ennemi de Mademoiselle Pinbal. Heureusement la cloche se mit à sonner et c’est dans un joli brouhaha que toutes les filles se précipitèrent à l’extérieur. L’heure de la sortie. Je quittais l’école en compagnie de Valérie. « Dire qu’il va falloir supporter cela pendant deux ans, on n’est plus des gamines… » Son visage exprimait la colère mais je savais bien que cela ne durait pas. « Et quand as-tu rendez-vous avec ce délicieux personnage ? » Son ton était ironique. « Demain matin à 10 heures. » « Tu te fringueras comment ? » « Aucune idée ». Contrairement à la plupart des filles de la classe je n’étais pas une obsédée de fringues. Evidemment après la remarque de la directrice, j’avais intérêt à compléter rapidement ma garde robe. Mais je détestais être en jupe et je me sentais fagotée dès que je quittais ma tenue préférée : le jeans-basket. En rentrant chez moi ce soir là, j’avais la certitude que ma vie était en train de prendre une nouvelle direction  
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Par : le 20/02/24
Épisode 5 : » la présentation « suite et fin du dressage de la chienne   Revenons à nos moutons, pardon je voulais dire revenons à la chienne …   De retour dans la maison et après une pause bien méritée: une gamelle pour lilly et un verre de whisky pour nous.   La leçon suivante consista à savoir honorer son Maître. Au retour de son Maître une bonne chienne doit l'accueillir joyeusement à quatre pattes et lui embrasser les pieds en remuant la queue. Il proposa de lui apprendre une variante plus perverse. « au pied la chienne «  Lilly trotta jusqu’à lui en remuant la queue. Il lui tendit un de ses pieds. « lèche ma botte » Elle s'exécuta avec réticence et lécha du bout de sa langue une de ses bottines de cuir. « Mieux que cela ou gare à tes fesses » Elle s’appliqua et sa langue s’agita avec plus de dextérité. Il s’assura que toute la surface soit consciencieusement nettoyée. Après de longues minutes il parut satisfait. « Fais la briller avec ta chatte. » Elle prit la bottine entre ses cuisses et son sexe se colla contre le cuir. Elle se frotta dans un mouvement de haut en bas. C’était vulgaire, j’avais vu des chiens essayer de se branler ainsi sur le mollet de leurs Maîtres avant de se faire éjecter d’un coup de pied. Il imprima le mouvement avec son pied l’obligeant à être plus rapide et elle s’appliqua à le satisfaire de son mieux. Il semblait ne jamais vouloir arrêter ce supplice. Le cuir râpait son sexe entrouvert et le frottement dans son intimité était à peine supportable. Après la deuxième bottine elle était épuisée et son visage semblait résigné .   Je la sentis humiliée comme rarement je l’avais humiliée. Visiblement il jouissait de son humiliation.. Dresseur pervers il en avait fait un petit animal soumis et craintif qui guettait le moindre de ses ordres. Autant on avait pratiqué certaines de ses scènes entre nous, dans notre couple, autant d’être chienne devant un inconnu froid et calculateur, la rabaissait au rang d’animal. Ce dresseur repoussait ses limites bien mieux que je n’y arriverais  jamais car il n’avait aucun sentiment qui interférait. Seul le résultat comptait et il voulait atteindre les objectifs qu’il s’était fixé. Mais il n’était pas inhumain. Il était attentif et savait doser et reculer si nécessaire, mais obstiné il revenait à la charge dès que Lilly avait récupéré. J’étais certain qu’après quelques séances elle serait une parfaite chienne obéissante.   Si le sexe n’était pas la priorité, il ne s’en priva pas. Elle était sa chienne pour quelques heures et traiter Lilly de chienne en chaleur était une expression qu’il affectionnait. « Chienne, tiens toi prête pour la saillie, présente ton cul et cambre toi au maximum. » Lilly prenait la pose cuisses écartées, son sexe bien ouvert sous l’action des pinces qui l’écartelaient. Son orifice béant était une invitation à la pénétration, mais il n’en avait strictement “rien à foutre”. Il préférait son cul.   D’un geste rapide il lui ôtait le plug et introduisait son membre dans son cul encore entrebâillé. Il l’encula ainsi à de nombreuses reprises et avec un plaisir pervers, sachant s’arrêter à  temps. L’empêchant de prendre son pied. Il aimait la fesser, lui flatter la croupe, la tirer par les cheveux en la sodomisant. Il alterna le cul et la bouche et elle aurait en temps normal fait “la fine bouche”. Mais elle n’avait plus la force de résister. Le summum de sa dépravation fût atteint à plusieurs  reprises au cours de la soirée. Sur le point de jouir, il l’obligeait à se préparer à goûter son sperme jusqu’à la dernière goutte. Vicieusement il vérifiait qu’elle avait tout avalé en lui retroussant les babines, en glissant deux doigts de par et d’autre de sa mâchoire. Comble du sadisme il lui tapotait la joue en disant “bonne chienne”.   Honteuse, elle aurait aimé pouvoir se cacher dans un trou de souris et pleurer tout son soûl, mais il la gardait à portée de main, couchée à ses pieds le sexe toujours bien ouvert. Offerte et disponible.     Pourtant Lilly en bonne femelle avait d’instinct repéré les caresses, les positions, les parties de son corps que préférait son tourmenteur. Elle jouait de sa langue, de son cul et de tout son corps pour devancer ses désirs, les combler et ainsi tenter de l’amadouer. Elle savait rien qu’au timbre de sa voix dans quelles dispositions il était et agissait en conséquence en s’offrant sans pudeur. Elle anticipait aussi lorsqu’il la cravachait et modulait ses plaintes. Certains gémissements ayant des pouvoirs d’excitation, d’autres couinements le faisait frapper moins fort. Telle une vraie chienne elle apprit à être en totale osmose avec son dresseur. Privée de la parole les autres sens prenaient le relais et elle ressentait le moindre changement dans son attitude. Elle arriva même à deviner lorsqu’il était en proie à un léger doute sur la conduite à tenir ou devant un choix à faire. Elle espéra même un moment pouvoir par son attitude soumise réussir à l’influencer. Mais malheureusement pour elle, ce dresseur avait une personnalité bien affirmée. Le programme qu’il lui avait concocté comportait de nombreux passages obligés qui étaient de véritables épreuves pour elle.   Son Maître était attentif à son plaisir. Il respectait aussi certains de ses tabous, alors que cette nuit elle pressentait que son humiliation serait complète. Elle allait, elle le savait aller au bout de sa honte et devoir accepter tout ce que ce pervers avait envie de lui faire subir. Pourtant elle était certaine que le dressage proposé avait reçu l'acquiescement de son Maître. Son Maître voulait donc qu’elle devienne cette chienne en chaleur. Comment était ce possible? Son Maître allait il la traiter ainsi à l’avenir ? Non elle ne pouvait pas y croire. Son Maître aimait trop la faire jouir en récompense des efforts qu’elle faisait pour lui plaire. Et elle prenait du plaisir à lui faire plaisir.   Ce n'était pas le cas avec Marc. Pour Lilly ce soir, le plaisir n’était pas au programme. Elle était là pour être dressée, utilisée, humiliée, obéir, donner du plaisir et en baver.   “En baver” il fallait prendre cette expression au sens propre et au sens figuré. Elle devait garder la langue sortie, dès lors qu’elle était touchée ou pénétrée au niveau du sexe ou du cul, et avait l’interdiction de fermer la bouche aussi longtemps qu’on s’occupait ainsi d’elle. Après quelques minutes cela devenait très pénible car elle ne pouvait s’empêcher de baver. C'était une règle que son Maître avait instauré et qui l’excitait et l’humiliait à la fois. Marc avait tout de suite adhéré à cette proposition.   Titillant son clitoris, il la surprit en train d’avaler subrepticement sa salive. Comme punition, il lui accrocha une pince lestée d’un poids à la langue. Il la surveilla de près se délectant de voir de la salive couler sans discontinuer et il la traita de chienne baveuse. Elle resta ainsi 10 minutes la langue pendante. Désormais craintive elle ne refit plus la même erreur. . A aucun moment son membre ne la pénétra vaginalement, lui ôtant ainsi toute possibilité de prendre son pied. Le but était de la garder au maximum dans un état de manque et de la maintenir entre l’excitation et la douleur. C’était pervers. Son corps était tellement sensible que le moindre effleurement des seins, la moindre caresse la rendait folle de désir. Il l’a plusieurs fois amenée au bord de la jouissance attentif à ses râles de plaisir et il s’interrompait juste avant l’orgasme. La frustration était terrible. Ravalant toute fierté elle l’implorait en geignant, son corps parcouru de spasmes et un simple attouchement aurait suffit à la faire jouir.   Des moments proches du sadisme il y en eut plusieurs. Lilly n’était pas maso mais une certaine dose de souffrance pouvait l’exciter, si le plaisir alternait avec la douleur. Mais Marc avait bien l’intention de repousser ses limites et de la traiter en chienne maso. Il lui fit prendre la position numéro 4, sur le dos cuisses écartées avec ses deux mains et les cuisses repliées en arrière et dégagea son clitoris. Il avait une pompe à venin et il l’appliqua sur le bouton du clitoris décalotté. Il l’actionna d’un coup sec. Lilly hurla sous la douleur. Son clito aspiré dans la pompe avait doublé de volume, et il laissa la pompe accrochée. Lilly se calma mais la douleur persistait. Il fit de même avec les tétons des mamelles et les bouts s’allongèrent de deux bons centimètres. Lilly se contenta de gémir sourdement, un gémissement guttural, animal qui dura tout le temps où elle conserva les trois pompes. Il la laissa ainsi pendant plusieurs minutes avant de la délivrer.   Le résultat était parfait. Les tétons étaient terriblement sensibles et allongés. En lui touchant le clito, qui avait doublé de volume Lilly geignait. Après quelques minutes elle avait retrouvé un peu de sérénité mais les tétons continuaient insolemment à poindre et son clito était proéminent. Environ une heure après il décida de la tourmenter à nouveau. Il lui badigeonna le clitoris et les lèvres d’une sauce piquante à base de gingembre et de piment, dotée d’un pouvoir d’irritation très puissant. Lilly se tortillait, allant jusqu’à se frotter le sexe à un bout du pied de table, pour essayer de calmer la brûlure. Traitée de chienne en chaleur, elle gémissait dès qu’il lui touchait la vulve et son clito hypersensible lui faisait craindre la moindre caresse.   Nous priment une collation en nous servant de Lilly comme d’une table basse et lui avons permis de boire et manger dans une gamelle.   Estimant qu’il était temps de la faire se soulager, il la fit s’accroupir, les cuisses écartées au maximum. En équilibre sur la pointe des pieds et les mains derrière la nuque. C’est une position difficile à tenir car on a aucun point d’appui solide et Lilly avait du mal à la garder. Il lui intima l’ordre de pisser dans un verre à pied. Lilly essaya, je vis à son regard implorant qu’elle voulait réussir. Mais elle s’était retenue depuis si longtemps et son sexe avait été tellement tourmenté qu’elle faisait un blocage. Elle sentait le regard de son tourmenteur et son impatience. Je lisais les efforts désespérés sur son visage mais elle n’y arriva pas. Il insista, pressa sur la vessie, en vain. Il l’encouragea, la réprimanda sévèrement. Rien n’y fit. En désespoir de cause il prit une canule munie d’une poire et introduisit le bout dans l’urètre. Une pression sur la poire provoqua un jet d’urine puissant. Mais il ôta aussitôt le tuyau et lui intima l’ordre de se retenir. Elle réussit à arrêter le jet en grimaçant en signe de désapprobation. Son but était qu’elle pisse sur commande. « pisse chienne, doucement. » Un léger jet sortit et atterrit dans le verre qu’il tenait, il la félicita. Il l’obligea à remplir le verre et la stoppa en pinçant fortement les tétons avant que le verre ne déborde. Il fit de même pour les 5 verres suivants.   Bien plus tard dans la nuit, j’eus pitié d’elle. J’avais trop envie de la prendre et de la baiser en l’entendant jouir. Je la libérai des pinces au sexe et elle gémis, le sang se remettant à circuler. Je la massais délicatement et elle soupira d’aise. Son sexe était trempé et n’attendait que d’être pris par une queue.  Ce fut une étreinte puissante et rapide et elle jouit en poussant des gémissements et des cris qui semblaient venir du plus profond de son être. Un orgasme puissant et une récompense après  tout ses supplices. Ses yeux remplis d’amour, me firent comprendre qu’elle était heureuse et reconnaissante de lui avoir permis prendre son plaisir après tant de tourments.   Peu avant le départ pendant que Lilly attendait sagement couchée à nos pieds, profitant d’un moment de repos bien mérité, Marc me prit à part et proposa de nous revoir. Mais cette fois en compagnie d’autres dresseurs et d’autres chiennes. Pour lui, elle avait réussi à atteindre le niveau qui permettait de la présenter à son cercle. Il la jugeait apte à devenir une chienne confirmée. Je me sentis fier d’elle. C’était à n’en point douter un grand honneur qu’il nous faisait. Je promis d’y réfléchir. En le quittant quelques minutes plus tard je lui dis à bientôt, et Lilly le remercia en baisant la main qui l’avait si durement dressée. Il lui dit à la prochaine en flattant une dernière fois sa croupe et elle eut un long frisson involontaire. Épuisée, elle s’endormit à peine installée dans la voiture et ne se réveilla pas avant l’arrivée à la maison.  
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