@Nelerio
je pratique les arts martiaux depuis quelques decennies (pricipalement wing tsun kun, karate style wado ruy, yoseikan budo). Il y a troisvoies pour gerer la douleur:
- s'endurcir par des coups repetes dans a peu pres tous les arts martiaux et sports de combats (ceinture abdominale, cuisse etc
- limiter l'impact psychologique de la douleur : les stimuli s'ils sont générés par les organes comme messages d'alerte, mais traités par le cerveau.. par reflexe on se soustrait à la source de la douleur, on protege instinctivement les organes vitaux, on se prepare a suivre (influx nerveux vers les jambes qui nous font trembler mais qui nous preparent a courir, vidage de la vessie....)
- il existe certains wushu qui incluent des formes de ce qu'on appelle a qi cong "la chemise de fer", Ca n'est en aucun cas un "armure energetique", simplement le combattant vise a avoir un corps mieux preparé à recevoir les coups, non pas en durcissant (atrofiant) les muscles superficiels, mais en utilisant la theorie de la circulation energetique superficielle similaire a l acupuncture
Loin des fantasmes, mysticoasiatisants, les pratiquants sinceres des arts martiaux, cherchent une efficacité acrue qui leur donne un aantage, et ne negligent aucune piste, mais si le kiai desinhibe l attaquant, destabilise l'attaqué, il n y a pas plus de "cri qui tue" que d'armure psychique"
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Je ne peux vous recommander que de revenir aux fondamentaux et de lire l oeuvre de von Sacher-Masoch (qui n'a pas écrit que 'venus in furs')
Il y a 'le jardin des supplices' d'octave Mirbeau qui est plutot une histoire de fascination (le style n a pas forcement bien vieilli)
non erotique, il y a le roman policier de Boileau - Narcejac " celle qui n'était plus"; dont est tiré le film de Clouzot "les diaboliques"
en film il y a "ZOO" (one zed two nought) de greenaway
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@Zuip. visiblement vous vous entetez a vouloir paraitre amusant... Mais vous avez vos "fans". j'imagine que ca suffit à vous motiver... Personnellement, Je suis un peu déçu de votre derniere réplique. Vous nous aviez habitué à beaucoup mieux. Pour memoire, votre précedante saillie "Prière de ne pas faire psy psy sur le topic" était objectivement hilarante. Il y avait une sorte de progression apres l'inenarrable "Quand l’idiot montre la lune, le sage attrape le doigt et se le met profond…". Je l'avoue, je m'attendais a un climax 'pipi caca' d'une autre volée... lecher la main?? par rapport a qui a quoi..? enfin, j'imagine que meme les aigles de l'esprit ont des moments de fatigue. Ressaisissez vous.. vous n'avez pas encore exploité le champ sémantique des flatulences, vous avez encore une belle marge de progression devant vous
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Pour commencer il n'est pas si aisé de definir " l'amour" .. aimer sa femme, sa maitresse, ses enfants, sa maman, ne recouvrent pas exactement la meme chose. On pourrait donc supposer qu'il peut exister une autre forme d'"amour", aimer son Maitre, qui pourrait egalement etre d'une autre nature que "aimer sa soumise". On pourrait englober dans cette notion, des termes flous tel que 'respect', 'plaisir', désir', 'fidelité'...
si on definit 'l'amour comme un "sentiment nous poussant à rechercher la proximité avec une personne en dehors de toute cause rationnelle consciente' alors on ne peut dire que l'amour serait le ciment necessaire d'une relation BDSM, puisque par definition, la relation Maitre/soumise est reflechie et consentie, et non irrationnelle et/ou inconsciente.
L'amour devient un probleme lorsqu'il n'est pas partagé ("en amour il y en a toujours un qui est malheureux et l'autre qui s'ennuie" dit le dicton cynique). De plus, Il doit etre partagé et de meme nature deux epoux doivent ressentir un sentiment de meme nature, deux amants, ou des parents et leurs enfants. C 'est la raison pour laquelle une personne adulterine peut aimer sincerement son conjoint et son amant, mais pas de la meme maniere.
Une relation BDSM se batit sur un accord tacite ou verbal : on definit ensemble des limites qu'on sengage a respecter. C'est sur cette base que se construit une recherche asymétrique. Il n'y a donc ni besoin d'amour et encore moins de reciprocité des sentiments.
Que certains puissent éprouver de l'amour dans le cadre d'une relatin BDSM, releve du cas personnel. Cela me parait sans grand interet pour une reflexion plus generale sur le theme. si je suis a titre personnel secretement amoureux de ma banquiere, cela ne me parait pas d'une importance massive pour l'etude des mecanismes conduisant à l'endetement des menages..
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Zuip Vous qui etes amateur de dicton, connaissez vous celui ci ? on peut faire croire qu'on est cultivé, mais on ne peut pas faire croire qu'on est drole
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@Chélicère Je n'ai pas souligné la forme, ("Ce que j'appelle mes marécages, mon obscurité, cette boule de trucs trashs et peu avouables, voire indicibles, qui trouvent une voie (une voix aussi) d'expression à travers le SM : faire exulter le corps, libérer ce corps du corset de maintien sociétal, à travers la douleur, cette douleur administrée par mon autre, qui lui aussi laisse sortir cette bête tapie au fond de lui. Il s'agit bien d'explorer nos ombres, nos bassesses, les regarder en face, les admettre, les laisser exploser avec la puissance des désirs"), par pure charité. sur le fond : j'ai argumenté sur la notion de bassesse, et sur celui du jeu (pas du foot ou du rugby, mais du jeu de role). en substance, votre reponse est : - je peux dire ce que je veux : certes mais dans un forum, on doit se demander si ce qu'on raconte pourrait presenter un interet pour les autres participants... ok vous avez un moi ombrageux et secret qui vibre sous la laniere du martinet quand chaque fibre de votre corps s'entremele avec votre ame, et que la douleur irradiante vous mene à une extase paradoxale... yadayadayada .. et donc ? vous parlez de vous et encore de vous... - je ne dicte aucune regle, par contre, je pretends que de telles regles existent. Vous etes tellement de votre époque : égocentrée. Ca n'est pas une critique mais une observation. Vous me faites penser à ces personnes qui se disent catholiques, mais qui ne croient pas que Jesus ait rescucité ni qu'il ait ete enfanté par une vierge, visitée par l'esprit saint... On a tout a fait le droit de croire ce que l'on veut, mais pourquoi se revendiquer d'une pratique ou d'une religion dont on n'adhere pas au "dogme" ? vous dites 'sur le fond, toute votre réponse est totalement hors-sujet par rapport à mon post, qui réagissait à cette notion de 'bassesse" ou "bas instinct"'. Je ne nie pas que certaines personnes aient ce que vous appelez des bas instincts, je nie que dans la communauté BDSM, on se considere communement comme des sadiques, ou des violeurs qui auraient trouvé un exutoire socialement acceptable : Un oenohile n'est pas alccolique qui a trouvé dans le hobby du vin un moyen pour se pochetroner, pas plus qu'un adepte des arts martiaux canalise ses envies de meurtre. Le probleme est que vous ne voulez pas savoir ce qu'est le BDSM (que ce soit moi ou un autre qui vous l'explique) puisque vous pensez que vos pouvez librement appeler BDSM, ce que vous faites. Je vais acheter du pain, je fantasme sur ma boulangere,; j'ai tres envie de lui coller un coup de baguette bien cuite dans le nez... j'appelle ca du BDSM Qui etes vous pour me dire que c'est grotesque ?? En substance, votre definition du BDSM, c 'est "tout ce qu'on veut bien y mettre dedans". ok, si ca peut vous faire plaisir...
ps. en plusieurs decennies en tant que praticien psy, je n'ai pas de definition de ce que seraient des "bas instincts". Je sais ce qu'est un instinct, par contre qu'est ce qu'un "haut instinct" ? un "bas" ? tous nos instincts sont des sous-elements de l'instinct de conservation (individuel et de l'espece), qui se compensent les uns les autres chez une personne equilibrée. Vous voulez debattre d'une notion alors que vous seriez en peine de la definir...
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Pour tres bien connaitre le monde ludique (moins celui des jeux video), l'interet d'un jeu est inversement proportionnel a son "caractere adulte". En realité, l'interet que suscite un jeu, réside dans ses mecanismes : va-t il permettre des stratégies qui pousseront le joueur a faire des choix ? quel type d'interactions avec les autres joueurs : competition ? conflit ?
De memoire, il y a environ un millier de nouveaux jeux édités chaque mois à travers le monde. Il y a quelques grands salons (Essen, Cannes...) qui consacrent une 10 de jeux chaque annee, et en regardant les "top des meilleurs jeux "de tous les temps" on est a peu pres d'accord sur les 50 premiers...
Autant dire que ce genre de jeu n 'est qu'un placage sans interet d'un type "adulte", tout comme un 'trivial pusuits" kamasutra ou un monopoly film X n'aurait aucun interet...
j'ajoute que le "politiquementy correct " sevit sur le monde du jeu.. on reedite les jeux sous forme "acceptables", par exemple Mombassa qui thematiquement parlaiot de l'exploitation des richesses minieres africaine, a ete re-editée sous une version exploitation "lunaire". On se retrouve dans GWT avec des ingenieurs du chemin de fer afro-americains (il ne devait pas y en avoir tant que ca à la fin du 19eme siecle) ou dans Caylus des architectes femmes.. à la renaissance ? vraiment... Dans un jeu de Knizia, les "esclaves" sont devenus des "apprentis...".
Autant dire que ce que vous decrivez ne fait pas partie de la "sphere ludique"
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Chélicère vous confondez "condescendance" et "courtoisie". Ne sachant pas a qui j'ai affaire, j'essaye d'exprimer un "raisonnement" de maniere le plus clair possible, .... comme le suggerait cathyO , plutot que de reflechir à une pratique cxomplexe, (ce qui je croyais etait la fonction de ce forum) on peut faire "Un sondage peut-être pour étayer/valider votre affirmation?". chacun peut y aller de son ressenti de maniere plus ou moins lyrique On peut meme voter.. ON en revient à la question : est -ce qu'on peut dire par exemple : je joueau foot; et non, je ne touche pas le ballon avec les pieds, je prefere le prendre a la main, mais le foot appartient a tout le monde, et j' ai bie le droit d'avoir ma propre vision; qui etes vous pour m'asserer des dogmes ?
De meme, vous semblez penser que parce que votre " marécages, obscurité, cette boule de trucs trashs et peu avouables, voire indicibles", trouverait 'une voie d'expression à travers le SM' : il en serait "une definition, le cadre de cette pratiquequi existait bien avant vous et existera bien apres.. ? et si votre sentiment de mal etre au monde s'epanouissait en balançant de la peinture au petit bonheur sur une toile, diriez-vous que la peinture, c'est cela ? ne seriez-vous pas en train de confondre la demarche artistique et l"art therapie" ?
oui il y a des regles en BDSM, et heureusement, parce que ca n'est pas une pratique sans risque pour l'integrité physique et psychique des personnes qui s'y adonnent. libre a vous d'appeler cela un "dogme". Est ce un "dogme" du parachutisme de verifier soi meme son materiel avant de sauter de l'avion ? peut etre.. les fantasmes n ont pas de limites, la realité en a. la pratique BDSM consiste à projeter une partie des fantasmes dans un jeu ; je maintiens le terme... vous n'appartenez pas a un autre etre humain "pour de vrai"... votre "Maitre" n'est qu'une personne qui a trouvé en vous une forme symetrique de sa recherche. Lintensité du ressenti ne change rien.. vous pouvez pleurer quand les parents de Bambi meurent, ca n'en fait pas pour autant des personnages reels. J ajoute qu on rencontre parfois en consultation des personnes qui n'ont pas su jusqu'ou aller trop loin.. le reel les rattrappe (je ne vous le souhaite pas) . Mais heureusement, l ' voie d'expression à travers le SM' reste troes souvent de l'ordre du fantasme
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Le fait que la relation soit feinte (ce qui ne veut pas dire insincere) en BDSM est assez evident.... SI vous voulez faire un sondage je vous propose :
- qui accepte tout , toujours de son "Dominant", sans limite de temps :
vous rentrez chez vous ? vous avez une relation h24, 7 jours sur 7 ?? si votre Maitre vous ordonne de vous arroser d'essence et de vous immoler.. parce que c est son plaisir de vous voir vous changer en merguez... ??
sans faire de sondage, il parait assez evident que la pratique BDSM s'inscrit à l'interieur des limtes mutuellement consenties, qui peuvent eventuellement evoluer. Mais dans le cadre de cette relation, vous dites ; 'ordonnez et j'obeirai..." ce qui est un jeu, parce que si cela va au dela des limites fixées vous dites : non (et vous avez raison de le faire) de meme un dominant responsable ne cherchera pas a contraindre son ou sa soumise à faire ce qu'elle n'est pas prete a faire...
Si je suis un general qui detient un pouvoir reel et officiel, que j'ordonne à un soldat de sortir de la tranchée, il ne pourra pas me dire.. ah non, c 'est plus que ce qu'on avait convenu.... d'ailleurs rien n'est convenu entre un chef militaire et la pietaille...
si vous ne voyez pas que la relation DOm/sub est totalement symétrique, que au final, celui qui fixe les limites (consrvatives) c 'est le soumis, pas le dominant...
Il y a davantage de dominants potentiels que d'aspirants soumis. Si un Maitre veut absolument pratiquer le branding et qu'il trouve un sub qui soit ok avec ca, tres bien, mais generalement, les soumis vont dire.. je n'irai pas au dela du wax.. c 'est ma limite...
si le soumis est un instrument, et le maitre le musicien; avec tout son talent, il ne sortira pas des sons de trompette d'un violon... la encore, dans l ideal, un maitre pourrait etre un pygmalion, mais en pratique, ca n'est qu'un jeu de role, qui d'ailleurs prend fin quand la soumlise se lasse ou a envie d'autre chose...
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@CathyO
Vous voulez dire que la pratique BDSM consiste à 'reellement" devenir ou posseder un esclave ? A reellement, infliger des douleurs physiques alors que la personne peut etre entravée sans reellement pouvoir faire cesser les sevices ?
Ne voyez-vous pas qu'il y a une contradiction dans les termes de Domination/soumission et realité... Si vous avez reellement un esclave, dans ce cas, la situation n'est pas feinte, mais ca n'est pas du BDSM.. juste de l'esclavague (qui accessoirement est illégal dans la plupart des pays du monde)
si ce que vous appelez esclave ou soumis accepte son status (en realité le reclame..), vous etes dans le jeu... sauf erreur la notion d'esclavage est consubstancielle au refus de ce status par les esclaves.... vous feignez de pouvoir tout lui imposer et lui ou elle feint d'etre contraint de tout accepter.. ce qui n'est pas le cas (nul besoin de sondage) Apres vos seances, vos soumis/ soumise rentre chez lui ou chez elle, et reprend un evie "normale" ou bien est enchainée dans votre cave ?
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@ange de Vesper
Vous ecrivez "Parce qu'avant qu'il y ait assez de confiance ou de désir commun de donner ou recevoir cette confiance, il y a une relation, où le respect, la bienveillance, l'amour pourquoi pas, sont présents, nécessaires, évidents." Ce qui est davantage un sophisme qu'un argument.
il peut exister une relation de respect et de partage qui n'aboutira jamais à une pratique BDSM ( c'est la majorité...) qui soit resteront dans la meme dynamique ou bien perdront le sens du respect ou du partage...
il peut y avoir des relations BDSM qui debutent dans une relation de respect et de partage et qui s'y developpent (certes.. qui dit le contraire? c est meme d apres moi une condition sine qua non)
il peut y avoir des relations BDSM qui debutent dans une relation de respect et de partage, et qui au fil du temps se developpent dans une autre direction (ma reponse initiale à un mail qui precisement acollait au mot respect, une description qui l'excluait)
il peut y avoir des relations BDSM qui naissent de maniere toxique et qui y reste (ce que peut etre vous decrivez comme ' domination ou le sm, ce respect brandi comme un paravent devant nos pratiques très peu respectueuses".)
par "nos pratiques" j'entends les "vôtres", certainement pas les miennes et j'ose esperer pas celle de la majorité des pratiquants
vous ecrivez pour conclure 'S'agit il de culpabilité ou d'une tentative de voiler de noblesse nos bassesses'
Si vous considerez que vos aspirations relevent de la "bassesse", en effet vous pouvez vous sentir coupable. De meme, je ne pense pas que les pratiquants du BDSM se sentent comme des pauvres types ayant trouvé un moyen d'assouvir de bas instincts (c'est vrai pour Sade, mais a ma connaissance personne ne violent de jeunes vierges en pretendant etre adepte du BDSM...)
D'apres vous, une pratique BDSM serait un jeu entre deux individus souhaitant se degrader mutuellement en mettant en commun ce qu'il y a de plus bas, mais que ce faisant, sans ressentir de sentiment de culpabilité ?
dois-je rappeller que la domination et la soumission dans une relation BDSM, sont acceptée et en grande partie feinte... Si vous perdez de vue la difference entre jouer le jeu de role dans lequel je suis un esclave ou un maitre, et la realité, c est la que la pratique devient dangereuse . Ce qui ne veut en rien dire que ce "jeu de role" puisse etre vecu intensement
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Et pourquoi ne demanderiez-vous pas à vos parents de vous offrir un poney pour vos 16 ans?
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moondog a répondu à la discussion "Sevrage tabagique, libération d'une addiction et changement interne, bdsm, Ds" de Libellule.
Parfois l'organisme cesse de produire un composé, non pas par ce qu'il le trouve ailleurs, mais pour des raisons pathologiques. Lorsque le pancreas qui cesse de produire suffisamment d'insuline; on doit alors par voie exterieure s'injecter un produit qui va palier ce manque.
l'addiction à la nicotine est une addiction physiologique. L'organisme cesse de produire certaines substances parce qu'une source exterieure supplée à cette fonction.
Imagine que pour te nourir tu doives faire pousser des legumes. Si un voisin attentionné te donne tout ce qu'il faut pour assurer tes repas, tu vas naturellement cesser tes plantations, tout simplement parce que la necessité d'obtenir de quoi se nourir est assurée de maniere moins energivore. Ce que tu ne ignores c'est que ses legumes sont traités avec des cochonneries toxiques...(la cigarette contient des tas de produits assez toxiques, meme le papier, et genere des particules fines...)
Si brusquement, tu decides de ne plus te nourir avec les legumes du voisin, , comme tu as cessé de cultiver ton potager, il va falloir un peu de temps pour que tu relances ta production, et que tu puisses de nouveau te nourir seule. C'est le sevrage. Durant cette periode, tu risques d'eprouver une sensation de faim, qui était atténué par la consommation des légumes du voisin ou les tiens.
Lorsque tu seras de nouveau en mesure de te nourir de ta production, tu seras exactement dans la situation d'avant la consommation des legumes du voisin. Ton psychisme sera donc exactement le meme qu'avant de commencer de fumer.
Si tu compares ton état avec celui ou tu te nourrissais de legumes toxiques, tu ne pourrais qu'etre en meilleure santé, et donc avec un meilleur mental.
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@M81
tout à fait... Ne jamais oublier que la douleur est un signal que nous envoie notre corps pour nous signaler un probleme, ou nous contraindre à l'autro-preservation, par mouvement reflexe. On ouvre la bouche quand on se mord la langue (ROG), ou on retire la main quand on saisit un objet trop chaud. Ces deux reflexes minimisent la source de ce qui pourrait generer un dommage (brulure intense ou section de la langue) sans demander d'analyse consciente. Par contre, si vous augmentez la temperature de l'eau de votre bain, vous allez consciemment analyser l'inconfort pour decider, de la limite acceptable.
Resister à la douleur, c'est consciemment rehausser le niveau de ce que notre corps considere comme une alarme conservative. Mais que savez vous de ce que votre corps peut supporter sans dommage ? Vous voulez endormir un signal. Avec un anesthesique,probablement pourrez vous, plus , vous perforer l'intestin vous provoquer une dechirure du rectum. sans rien sentir... Couper les fils de l'alarme, ne retire rien du danger qu'elle signale.
accessoirement, supprimer la douleur, me parait etre en complete opposition, avec la base du BDSM qui consiste à tester la douleur physique ou l'inconfort psychologique jusqu'à une limite sans jamais porter atteinte a son l'integrité physique ni psychique
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auto BDSM est un oxymore.. comment pouvez vous etre a la fois votre maitre et soumis?? a moins que vous soyez schizophrene...
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@Maitre-d'oeuvre
A votre age vous devriez connaitre la difference entre polemiquer et argumenter.. Or, je ne sache pas qu'il y a un age limite pour la reflexion. Je mets aussi fin de mon coté à cet "échange" parce qu'il faut etre au moins deux pour debattre. Vous avez tout a fait le droit de concevoir un "forum de discussion" comme la place ou emettre un avis urbi et orbi (cf. axiome de Harry Callahan) sans désirer ou etre capable d'argumenter sur le fond... ni sur la forme : votre premiere phrase est symptomatique de l'apparence de discussion " Quand je vous dis que vous m'avez lu en diagonale, votre dernier post le démontre. En effet vous coupez mes phrases là où cela vous donnes du grain à moudre". Or il n'y a aucue relation logique entre votre premiere proposition "j'aurais lu votre post en diagonale" et l'hypothese suivant laquelle : 'je couperais des phrases là où cela vous donnes du grain à moudre". (je pourrais faire cela quand bien meme j'aurais lu scrupuleusement votre post un nombre incalculable de fois). ce qui est donc en contradiction avec "en effet"... ergo, il n'y a aucune demonstration (helas)
Si d'autres veulent me lire, je termine ma reflexion sur la comprehension du fondement de pratiques DBSM. Cette reflexion a été consubstantielle au BDSM ce qui lui a valu un certain succes certains dans les milieux artistique et "intellectuels... il me semble que cela se perd au profit d'empilements de concepts contradictoires mais comportant les mots clefs necessaires à satisfaire la doxa. Mettre dans un shaker toutes envies individuelles qu'elle qu'elles soient, saupoudrer de cuir et de sextoys, ne pas oublier d'y ajouter les mots clefs "respect";,"amour" "consentement".. et voila!
si je dis (c 'est un exemple): "j'ai beaucoup de respect pour lui, mais des qu'on joue au foot, j'ai qu'une envie c 'est de lui coller des coups de pieds dans les rotules, j'aimerais bien qu'il se casse la jambe."
Avec un minimum d'honneteté intellectuelle, en analysant les différents elements de la proposition : respect, haine, violence... on serait en droit de s'interroger si des elements peuvent logiquement se trouver dans la meme proposition ou si par exemple ils s'excluent mutuellement... Dans mon exemple: Peut-on avoir du respect pour quelqu'un dont la seule présence sucite chez vous une haine incontrolable ? Ajouter un argument d'autorité ne change rien à l'affaire. par exemple, 'je bats ma femme, recemment je lui ai meme crevé un oeil mais notre relation est basée sur l'amour, le respect qui en découle et non sur une relation toxique tient plus de l'oxymore que du paradoxe. C 'est comme essayer de poser un nappage sucré sur un gateau qui n'existe pas.
La pratique du BDSM implique de jouer avec des limites physiques et psychologiques. Ca n'est pas une pratique sans risque. Ne pas comprendre en profondeur ce qu'on fait, c 'est comme operer à coeur ouvert un patient, simplement armé de bribes de connaissances médicales glanées ici et la, mais en se pensant suffisamment armé avec des concepts mal digérés : je fais ca pour son bien, je respecte le patient... Ce discours est d autant plus délétaire qu'il est parfois tenu par des personnes pretendant à ue certaine autorité : je suis Maitre .. pardon chirurgien depuis des decennies, j'ai à mon actif des dizaines de patientes... hm
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@Maitre d'oeuvre J'ai lu votre post, avec difficulté, Je l'avoue tant il ne me parait ni clair, ni structuré : "ce qui se concoit bien s'énonce clairement...". Juste votre conclusion; vous ecrivez : " Je suis en relation D/s avec ma soumise depuis 17 ans. J'ai le pouvoir de lui imposer beaucoup. Elle accepte tout ce que je lui impose". le paragraphe suivant : "La D/s est une relation d'échange de pouvoir. Une relation saine entre individus sains et consciens de ce qu'elle doit être. Non sur un pied d'égalité dans la relation, mais sur un pied d'égalité dans l'acceptation et donc le respect des limites agréées." Ou bien etes beaucoup trop subtil pour moi et je ne sais vous comprendre, ou vous etes en pleine contradiction. - Soit vous ne lui imposez que de qui se trouve dans des limites agréés; auquel cas, elle n'a rien a accepter d'autre que ce qu'elle a decidé d'accepter, et donc vous n'imposez rien du tout... j'ai décidé de porter des chaussettes rouge.. vous pouvez me braillez dessus : mets tes chaussettes rouge.. in fine je le mettrais parce que je l'ai decidé.. peut etre aurez vous l'impression de m'avoir imposé quelque chose.. l'ego est parfois farceur - Soit vous lui imposez effectivement ce qui peut se trouver hors des limites agréés; auquel cas, il n'y a plus de respect de ces limites. Comme votre volonté d'outrepasser ces limites l'a emporter sur son desir de ne pas le faire, vous ne pouvez certes pas arguer vous trouver sur un pied d'égalité dans l'acceptation ... Ma religion m'interdit de porter des chaussettes rouge, mais à force de persuasion, vous finissez par me convaincre d'en porter.. ou avez vous respecté mes convictions ? vous avez présupposé que vos convictions (les chaussettes rouge sont tres chics) étaient plus censées que les miennes (Dieu deteste les chaussettes rouge). Ou voyez vous une egalité d'acceptation ? Ca n'est pas le Maitre qui change son ou sa soumise en lui imposant quoi que ce soit, c'est le soumis ou la soumise, qui evolue au fil des experiences et eventuellement peut repousser ses limites. Si une soumise n'accepte que des très legers coups de martinet sur le posterieur, et que jamais au fil des séances n'en accepte davantage ni n'en fait la demande, ca n'est certes pas à son Dominant de lui imposer par force ou manipulation qu'elle en vienne a accepter des coups de cravache. Si le Maitre trouve que cette relation stagne et qu'il s'y ennuie a repeter à l'identique les memes seances... il doit tout simplement trouver quelqu'un d'autre plus dans une recherche conforme à ses attentes plutot que de faconner sa soumise à l'image de ses propres attentes Cette volonté de passer outre les limites imposées se retrouvent frequemment dans les relations BDSM entre personnes en couple.qui n'envisage pas ou n'ont pas la possibilité de changer de partenaires
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@Maitre d'oeuvre vous dites : 1- Y a t il Simulation du pouvoir ? Je ne le crois pas personnellement. Puisque ce pouvoir est reconnu et accepté par le/la soumis(e) le pouvoir n'est pas reconnu ; c 'est seulement sa simulation qui est acceptée! Si sur un terrain de foot, vous acceptez les decisions d'un arbitre, est-ce a dire qu'apres le match, si vous le croisez dans la rue et qu'il siffle, vous arretez de marcher ? je ne crois pas... 2- Y a t il une emprise qui sort du cadre d'une relation normale entre individus ? Oui, bien entendu. Mais celle-ci est basée sur le fondement de la relation BDSM. cf. Mon post. Vous ne definissez pas le terme d'"emprise" et peremptoirement vous dites qu'elle est a la base d'une relation BDSM. Je pourrais tout aussi bien dire qu'evidemment la "transversalité fluide" est a la base de la natation synchronisée... l'emprise d'un gourou sur son disciple se definit (par les lois Fenech notamment) par une abolition volontaire du pouvoir de decision du disciple. Je ne pense pas qu'un soumis cesse de penser (au contraire), si votre but est de faire faire des choses que vous voulez voir faire a votre soumis sachant qu'il ne le veut pas, vous n 'etes plus dans le BDSM (qui implique un consentement mutuel et informé) vous etes dans la manipulation. Le ou la soumise fixe elle meme ses limites en connaissance de cause. J ignore ce que vous pratiquez et comment (je me mefie toujours des gens qui commence par se présenter.. je suis un dominant depuis x années , j ai x soumises... par experience une plus grande discretion est plus generalement de mise dans ce milieu mais passons) . Si le BDSM a des regles, ca n'est pas parce que c'est un genre de religion, mais parce quand on marche sur de la glace fine, mieux vaut suivre les regles de securité. a la base du BDSM (ou vous paraphraser) il y a le respect de l'integrité physique et psychologiques des pratiquants. Or, quelque soit la definition que vous semblez donner à l'emprise, je doute qu'on puisse dire qu'elle concoure à respecter lintegrité psychologique..
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vous lancez un débat sans préciser le sens que vous donnez aux termes.
Si on entend par "emprise", le controle psychologique que peut exercer un gourou sur un disciple, ca n'est evidemment pas la definition d'une relation BDSM, qui est finalement paradoxal puisque celui qui doit se plier aux regles fixées, c 'est le "dominant", qui a aucun moment, ne doit tenter de pousser son ou sa soumise, au dela des limits qu'elle aura fixéesau préalable. En cas de franchissement involontaire de la ligne rouge par le dominant, il y a le "mot de sécurité".. bouton d'arret d urgence qui est toujours a portee du ou de la soumise.
Si on entend par emprise, une forme d'addiction, ca peut arriver, on appelle ca l" addiction de confort", lorsqu'il ne sagit pas d'une addiction physiologique, mais simplement une source de plaisir dont a du mal a se passer : comme l'addition aux jeux de casino par exemple. Cette addiction peut toucher egalement le dominant ou le soumis, et n' est pas lié à la relation dominant/dominé.
Le BDSM etant une pratique ou le physique et le psychique s'entremelent, il peut y avoir un sentiment equivalent au phénomene de "transfert" entre un psychiatre et son patient. C 'est une raison parmi lesquelles ne doivent s'adonner au BDSM que les personnes n'ayant ni probleme physique, mais egalement ne souffrant d'aucune névrose. Cependant, le sentiment amoureux peut etre defini comme un "transfert affectif" plus ou moins intense et plus ou moins passager...
En conclusion, ce genre de question ne se posent qu'aux personnes ne connaissant pas suffisamment le BDSM pour ne pas comprendre la mise en scene de la domination. Il serait tout aussi absurde se se demander si des libertins pratiquant des scenarios types sequestration, pourraient etre affectés par le syndrome de Stockholm.
Plus que dans tout autre pratique, les adeptes du BDSM, sont a l'écoute de leurs réactions et savent menager des sas entre vie reelle et séances, qui leur permettent de ne jamais confondre les deux temporalités.
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Votre post montre helas que vous n'avez rien compris à ce qu'est une relation BDSM. Si vous ressentez du mepris et que vous prenez plaisir a humilier quelqu'un qui ne le souhaite pas vous n'etes pas adepte du BDSM, vous etes juste un pauvre type de plus, frustré et qui gagnerait à consulter un psychiatre. Le BDSM repose sur l'accord formel entre le dominant et le soumis (cf. "contrat BDSM"), qui est censé attester legalement du consentement des intervenants; le soumis souhaitant tester ses limites et ayant assez confiance dans le discernement d'un maitre pour lui laisser le controle. Admettons qu'une personne craignant la vitesse souhaite ressentir le shoot d'adrenaline. Sachant que elle n'arrivera pas seule à dépasser mes peurs, si elle a suffisamment confiance en quelqu'un, elle peut le laisser piloter une moto sur laquelle elle sera passagere, lui demandant d'aller jusqu'a 100 km/h. Il est entendu que si à n'importe quel moment, elle demande de s'arreter, le pilote s'executera (cf. safeword "mot d'arret") ... Voila c'est ca le respect et c'est la condition sine qua non d'une relation BDSM : 1. Je ne juge pas de la cause ou nature des demandes de mon soumis, 2. je respecte les limites qu'il fixe (bien que de lui meme il puisse demander ulterieurement de l'outrepassser). 3. je respecte son droit d'arreter l'experimentation a tout moment. Accessoirement, je suis assez responsable en tant que dominant de fixer moi meme une limite conservative: Je me dois de n'acceder qu'aux demandes que je ne juge pas dangereuse pour le soumis: physiquement mais aussi psychiquement ("savoir jusqu'ou aller trop loin") Est il vraiment necessaire de rappeler ici que dans une relation BDSM, celui qui a le choix, c 'est in fine le soumis, que le role du dominant consiste à lui faire vivre l'experience que le soumis souhaite mener dans des conditions de sécurité ?? apparemment... ps. vous paraphrasez non pas J. Curtis, mais une piece de theatre ecrite en 1933 par Hanns Johst , un nazi de la premiere heure; dédiée à hitler et consideree comme le manifeste theatral du nazisme ("Schlageter" acte 1, scene 1) : "Wenn ich Kultur höre ... entsichere ich meinen Browning," (quand j'entends le mot "culture", je sors mon revolver Browning")
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