Depuis que je suis revenue dans le « monde BDSM » je persiste et signe : le protocole.. très peu pour moi !
Sinonyme pour moi de cliché ridicule. Englué dans le fatras de ressentis négatif qui accompagne ce vilain mot !
Sauf que …
Après moult bavardage avec divers individus, et surtout avec ma petite personne, je me rends compte que je me complais dans un dénis...Dirons nous … exaspérant.
Je me revois dans la dernière conversation que j’ai pu avoir sur ce sujet, nous en étions arrivé au stade de cette joute de question/réponse (résumé et condensé) :
X : Mais pourquoi tu dis que tu n’ai pas dans le protocole au niveau BDSM ?
Moi : Je ne sais pas écoute, quand je l’entend ce mot, mon cerveau tisse une toile peu ragoutante et ça me ...Beurk.
X : Hum.. ! mais tu me disais plus tôt que, par exemple, le fait d’être au pied de ton Dom, à genoux avais un effet apaisant voir cathartique sur toi, non ?
Moi : ....oui... mais c’est pas pareil.
X : Hanhan. Et tu est ok pour que ton Dom te donne des règles de vie ? Par exemple, sur, je ne sais pas moi, un carnet à remplir, des rituels à accomplir, un contrôle sur les heures de sommeil ou autre.. ?
(J’ai résumé en un seul dialogue un échange d’au moins vingts bonne minute ou je lui disais « ba oui mais…. » ^^ )
Moi : Rien à voir avec le protocole ça ! C’est juste une relation D/s qui se met en place.
X : Le dénis c’est beau n’es ce pas ? Pour résumer tu as une pratique BDSM qui tends dans les faits à etre plutot très cadré et formalisé mais ce n’est pas protocolaire ?
Moi : Voilà.
X : Tu es au courant que « formalisé » est un synonyme de « protocole »
Moi : Effectivemment…. Mais ça sonne mieux que l’autre mot.
X : Ah. (grand éclat de rire et gros soupire).
Donc pour résumé : j’ai un problème d’allergie de sémantique.
C’est grave docteur ?
Et pour vous, c’est quoi le protocole ?
Es-ce indisenssable ? Illusoire ?
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Reine soumise
Pour moi le protocole c'est une façon de définir les règles et s'assurer que les 2 parties sont sur la même longueur d'onde. Bien entendu, cela n'est pas figé. Mais parfois, avec les émotions notamment, notre cerveau peut nous embrouiller. C'est être sur que la communication existe et qu'elle soit claire et comprise. Mais cela n'est que mon avis.
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30/08/24
Reine soumise
Tu peux tout à fait l'appeler différemment si tu préfère. Mais dans le fond, cela reste la meme chose, non ?
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30/08/24
Varuna-6
Tu m'as l'air de parler de cadre et/ou de limite : qu'es se qui est ok, dans quelle proportion etc alors que je parlais plutôt du Protocole dans le sens "après avoir définis le cadre, poser les fondations, comment montrer et monter l'appartenance à cette relation"
Subtil mais ce n'est pas tout à fait pareil ^^ (enfi' pour moi)
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30/08/24
Varuna-6
Comme quoi suivant les individus un même mot n'as pas du tout la même définition 🤪
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30/08/24
LoikLo
Loik
Bonsoir Varuna , le protocole, c'est un concept passe partout qui veut dire qu'il y a un cadre, une norme etc a respecter... On s'en bat les coquillettes, chacun fixe le sien...
Ou pas...
Je préfère le protocole, a choisir
Bisous bonne soirée
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30/08/24
Recompende
Je pense que certains utilisent le mot "protocole" comme s'il existait une norme officielle du BDSM commune à appliquer. Je pense que c'est en effet surtout la connotation qu'on attache derrière le mot. Personnellement j'aime "mes" pratiques normées, mes habitudes (dit rituels) imposés... Mais chacun nome cela comme il l'entends..
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01/09/24
Edité
Gui-Wolf
Je ne parlerai que de mon côté dominant. Perso je parle plus de "cadrage" dans mes pratiques dans le sens ou l'on fixe un cadre à ne pas dépasser sans que les 2 parties se soient entendues. Je n'ai pas à proprement parler de rituel, ou alors pas consciemment formalisé.
Ce cadrage peut varier en fonction de la personne soumise que j'ai en face de moi et de l'état d'esprit où je me trouve.
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02/09/24
Maître liam
Bonjour j aimerais beaucoup faire votre connaissance cordialement maître liam
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25/09/24
Ombre
Le protocole est il indispensable ?
Je répondrais simplement à cette question par ceci :
Vous appelez votre Dom ou votre Domina : "Monsieur" ou "Madame".
C'est un protocole.
Vous appelez votre Soum ou votre esclave par son prénom ou par un sobriquet du genre "petite pute" ?
C'est un protocole.
Vous le ou la vouvoyez ? ou tutoyez.
C'est un protocole.
Vous vous mettez à genoux devant ?
C'est un protocole.
Vous le ou la mettez à genoux devant vous ?
C'est un protocole.
Vous faites le baiser de la soumission, ou tout autre salut ?
C'est un protocole.
Peu importe les règles que vous avez posé, mise en place ou même refusé...
Vous vous mettez en scène ou vivez naturellement face à une personne qui vous domine ou que vous dominez.
C'est un PRO-TO-COLE.
La D/s, la manière dont nous l'exprimons, n'est QUE un protocole, rien de plus.
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02/10/24
Vivace
Je suis personnellement allergique au "protocole sacro saint du BDSM qui doit régir toutes les relations de la même façon, disant qu'un dominé doit toujours vouvoyer un dominant, qui lui peut le tutoyer sans complexe, qu'un dominé doit toujours faire en sorte d'être plus bas qu'un dominant, et ce même s'ils ne sont pas en lien ensemble, parce que c'est la règle universelle du protocole BDSM et que c'est comme ça."
Ce protocole là, oui, clairement, je l'abhorre, et j'en suis venue à détester ce simple mot de "protocole" pour tous les abus que j'ai subi de par sa seule existence (et par ce qu'en faisait certaines personnes, s'arrogeant des droits qu'ils n'avaient nullement, sous le seul prétexte que j'étais soumise et eux dominants, etc).
Mais le cadre d'une relation saine, librement consentie, épanouissante, ses codes intrinsèques aux deux individus qui la composent... Ca, oui, j'aime ! Et son protocole me plait, même si je crois bien que je n'arriverais jamais à user du terme "protocole" pour définir le cadre de cette relation...
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05/11/24
Edité
L’une des pires choses qu’un être humain puisse faire, selon moi, c’est de se comparer à un autre être humain.
Mais…
Mais il y a des fois où cette petite voie, insidieuse, vient distiller son venin dans les limbes de ma conscience.
Surtout concernant ma « place » dans le milieu BDSM ainsi que mon « étiquette ».
Une amie m’as dit : Souvent les femmes se mettent dans un rôle de soumise et les hommes dans celui de Dominant alors qu’en les regardants ou en les côtoyants un peu, on se rend compte que le « casting » n’est pas bon ! Tout ça pour coller au standard que la société nous inculque.
Se faisant, et malgré le fait que je ne me sente pleinement épanouis qu’en ayant un Dominant, je me repose quand même la question ..
Oui j’ai un caractère bien tremper,
J’adore taquiner, provoquer.. Une Brat dans toute sa splendeur,
Le filtre entre mon cerveau et ma bouche n’a pas bien été calibré non plus, se qui donne une franchise pas toujours bienvenue… !
Et (parce qu’on me le dit assez) que j’ai une sacrée énergie pas forcément facile ni à gérer, ni à appréhender.
Et quelques personnes m'ont dit que je serais une bonne Domina...
Problèmes : je n'en ressent ni l'envie ni le besoin ...
Donc avec tout ça, je me demande souvent (très, très, très souvent), si la personne avec qui j’ai fait une session a aimé le moment partagé.
Parce que pour moi, le plaisir de l’autre dans le partage de ces moments est une question primordiale.
Si il (quelque fois elle mais le plus souvent c’est il ^^) n’ai pas frustré et/ou agacé par mon comportement.
Si je suis pour lui une « bonne soumise » ou un « bon modèle »,
Si je ne l’ai pas déçus en étant assez "endurante" (dans les cordes ou dans mon masochisme),
Si je n’ai pas fait quelque chose de déplacé,
Si j’ai été assez ceci ou assez cela.
Si je n'ai pas pousser le bouchon un peu trop loin (n'es ce pas Maurice!)
Bref un peut ce syndrome (tout vilain et pas sympa) de l’imposteur qui te dis « non mais tu n’as pas ta place ici, regarde toi » !
Une autre voie se fait aussi entendre : une petite voie qui me dit que si les gens pratique avec moi (et aime pratiquer avec moi) c’est justement parce que je suis moi.
Entre attachiante et adulescente !
C’est toujours cette ambivalence entre le "moi" fait de feu et le "moi" qui s’épanouis sous le contrôle de quelqu’un qui se livrent bataille..
Et ce sont ces mêmes facettes, en symbiose bancale, qui font que je doute.
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@LE DEMON 83
Ce qui est très interessant c'est le fait que vous partiez sur le débat de l'implication dans une relation D/s alors que ce n'est pas du tout le sujet de mon post ^^
Le sujet du post est " je me demande si je suis à ma place malgré mon fort caractère " ..
Peut-être ais-je mal tourné mon texte du coup ...
Pour quand même vous répondre :
Sachez que j'ai été sous collier en "pseudo 24/7", des petites régles à suivre dans ma routine de vie sans être non plus le centre de tout.
J'ai eu des compagnons qui étais mes Doms et j'ai eu des Dom qui n'étais pas mes compagnons (quand j'étais en couple ou non). Donc plus sur de la séance pure, ou bien idem cela "déborder" avec certains impératifs ou règles dans ma vie "vanille".
Pour moi ce n'est pas juste un jeux de rôle, mon côté "brat/sub/Rope" fait parti intrinsèque de ma personne.
Cordialement.
soyons clair, il ne s'agit pas de porter un jugement, c'etait un questionnement au vu de votre profil... ! Et je n'ai pas éludé votre interrogation... bon nombre de soumises pourraient être dominats, elles ont l'autorité, le charisme pour assumer ce rôle, mais tout simplement, elles n'en ont pas l'envie ! Leur vie pro, familiale, sociale ou leur histoire font qu'elles ont plutot envie de se liberer de leurs responsabilités, leurs charges et de retrouver la liberté.... celle qu'offre la soumission !
Je ne l'ai pas pris comme un jugement, j'ai juste répondus de façon factuelle ^^
Peut-être ai-je été un peu brusque d'où votre sentiment.
Par contre il est interessant que vous en soyez venue à ce constat là en regardant mon profil.
Qu'es se qui vous a amené à ça ?
Je me reconnais un peu dans la deuxième partie de votre message, celui qui est question de vie pro/perso (même si pas tout à fait).
Effectivement ça reste de l'ordre de "l'envie" ou du ressentis profond de la personne.
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31/03/24
Je ne sais pas si c’est un questionnement, un débat ou juste ma perception des choses que je met là mais après une conversation avec une certaine personne je vous pose ces réflexions ici.
Notre conversation nous à emmener sur les sujets tels que l’emprise dans une relation D/s, le « pouvoir » que détenais le ou la soumise, les limites et la sexualisation dans certaines pratiques plus que d’autres.
Je m’explique :
Pour moi, il y a déjà la base à savoir qu’une relation D/s est consensuelle.
C’est un accord entre deux parties dans laquelle l’une des partie cède le contrôle à l’autre.
C’est une relation consensuelle ET hiérarchisé sur la base d’accord écrit ou verbaux passé entre deux personnes.
Sans accords de l’un ou de l’autre : pas de pratique.
L'interrogation qui viens naturellement après ça est tout simplement « Puisque c’est généralement le/la soumise qui pose les limites, au final, n’es ce pas elle/lui qui détiens tout le pouvoir dans cette relation ? »
Et là, comme j’ai répondu lors de notre échange, c’est une question délicate. Certains vont crier au souminateur(trice) si je répond oui.
Mais franchement, pour moi, c’est bien le cas. Et je n’ai pas l’impression de dominer quand je dit « non » ou « stop » à un Dominant.
C’est parce que je suis consentante que l’échange de « jeu » est possible. Sans cela, c’est une agression, point.
Et le pire des affronts ce sont les « dominants » (et je ne mettrais pas de majuscule dans ce cas là!), qui, sous couvert du « bien-être » et de « l’éducation » de leurs soumis(e) vont faire fît de ces limites !
En tant que Dominant, vous avez la responsabilité du bien être physique et mentale de votre soumise (que se soit en session ou autre : 24/7) !
C’est pour ça que ce type de relation n’est pour moi, vraiment mais vraiment pas à prendre à la légère !
C’est un engagement personnel envers quelqu’un, où la limite entre relation saine et emprise destructrice peut être ultra fine et qu’il se faille d’un rien pour passer dans quelque chose de malsain.
Évidemment, il faut être en accord avec sois même, être le plus équilibré possible mentalement. Savoir ces faiblesses et, en fin de compte, simplement : se connaître.
J’ai remarqué que les gens avaient peur de se retrouver/confronter face à eux même… Mais sans ce travail là comment pouvez vous mettre le moindre curseur « d’acceptable ou non » sur quoi que se sois dans votre vie ?
Dans le BDSM cela se traduit par « es se que se que je vie est en accord avec mes principes ? Cela me porte t-il préjudice mentalement, physiquement ou émotionnellement ?
Dans ma vision d’une bonne relation D/s, le Dominant est là pour « révéler » le/la soumise. Pour l’amener à se découvrir, à faire confiance et à céder le contrôle au Dominant (n’es ce pas ça qui vous fait vibrer ? Le pouvoir et le contrôle que vous exercer sur votre soumis(e) ?)
Ce qui me fait peur c’est certains postes (et je ne citerais personne) que je peut lire où le/la sub est du « côté obscure de la force ». Il/elle c’est perdue, annihilé par cette relation qui est devenue écrasante que son/sa Dom n’a pas su gérer.
C’est ça le secret : donner sans s’oublier. Céder sans que l’on devienne une coquille vide, avide de la remplir avec tout ce que l’autre donne.
Parce que quand on est plus capable de remplir sa coupe (émotionnel, d’égo etc..) sois même on deviens dépendant.
Et aucune drogue n’est jamais bonne à court ou long terme.
La suite plus tard !
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Bonjour à vous, vous êtes dans le vrai. Effectivement et sans vouloir vous paraphraser, selon moi et toujours de la sorte que j'ai perçu un parcours BDSM, le rôle, l'objectif du maître est bel et bien d'amener sa soumise à se réaliser, lui permettre de révéler ses facettes les plus intimes qui vont la conduire à l'épanouissement cérébral et/ou physique. L'objectif d'un maître (toujours selon moi) n'est pas de combler ses propres envies, besoins sexuels ou de pouvoir mais de conduire sa soumise aussi loin qu'elle pourra aller en fonction de ses besoins profonds et limites. Un seul objectif : amener la soumise (soumis) à se réaliser, à se surprendre, à découvrir.... tout cela dans une confiance absolue.... car sans cette confiance rien est possible. Bonne journée à vous.
Aller au delà des limites doit rester une proposition ’soumise’ à validation ... et sans profiter de l’instant pour tenter de forcer le passage (pardon pour l’image)... c’est ce qui fait la subtilité du rôle de dominant et sa complexité...
une excellente réflexion que nombre de novices devraient se l'approprié ! tout est dit dans ce texte, ainsi que M.SHIBARI. J'en ai une vison binaire : ne pas confondre de domination/soumission "ponctuelle" ou h 24 ou il s'agit d'un transfert de pouvoirs dument cadrés verbalement ou par écrits....et avec une relation domination/esclavage ou il s'agit d'un transfert de pouvoirs no limits !
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26/02/24
Mais oui "qui suis-je ?"
"Qui sommes nous, vraiment ?"
Et bien ...
Je suis l'énergie incandescente du Feu,
Je suis le pragmatisme et la résilience de la Terre,
Je suis virevoltante et insaisissable comme l'Air,
Je suis le calme mêlé à la force de l'Eau,
Je suis, pour finir, doté d'un Esprit comme tout à chacun.
Je suis de celle qui s'extasie à la vue d'un oiseau, posé sur les pierres de la rivière.
Je suis celle qui hurle à plein poumon dans la forêt.
Je suis celle qui regarde plus qu'elle ne voit, celle qui écoute plus qu'elle n'entends.
Je suis celle dont le doute s'insinue avec perfidie dans ses pensées, tissant ses toiles d'araignée.
Je suis celle qui rie comme une enfant, savourant les moments de bonheur.
Je suis celle qui se méprise, celle incapable de fixer son reflet qui la dégoûte.
Je suis l'animal qui se fît à son instinct, qui sent et qui ressent.
Je suis la petite fille qui court faire un bonhomme avec les premières neige sans mettre de gants.
Je suis là Brat qui va taquiner jusqu'à faire perdre la tête.
Je suis le monstre, froid, cyniques et insensible qui méprise.
Je suis celle qui donne sans compter, dont la loyauté n'est plus à démontrer.
Je suis la louve tapis dans sa tanière, où l'éclat des crocs percent par l'interstice de ses peurs.
Je suis de celle qui rend les armes et qui s'apaise dans les cordes.
Je suis ce cerveau qui à besoin du paradoxe de Fermi, du Bozon de Higgs, de l'allégorie de la caverne pour être stimuler.
Je suis de celle qui s'oublie pour savourer le regard heureux de ses proches.
Je suis la soumise, à genoux, qui attend patiemment, dans la confiance et l'abandon.
Je suis franche et directe à en faire grincer des dents.
Je suis douce et fragile à en faire pleurer les pierres.
J'ai, comme vous, 1001 masque. Mille et une facette.
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Je t'ai connu très jeune, trop jeune peut être.
À l'époque je n'ai pas compris,
Pas compris la boite de Pandore que tu représentais.
C’est ainsi, porté par les affres des hormones de mon jeune âge,
J'ai voulus tout découvrir, tout essayer, :
Tu t'es quelque peut épanouis.
J'ai aimé, j'ai pleuré :
Tu m'as haï autant que tu m'as chérie pour ça.
Je me suis découverte,
Et toi aussi.
J'ai eu peur,
Tu as ri : de toi, de moi, de nos actions, des Autres.
Et puis je t’ai relégué au fond de mon être,
Il m’as fallut ça pour te comprendre, nous comprendre.
Je me suis questionné, énormément,
J’ai fait de l’art de l’introspection un véritable toc !
D’où viens-tu ?
Suis-je normal ? D’où me viennent ces envies ?
Es-ce vraiment mes envies ? Mes besoins ?
Ou es-ce le résultat de mon formatage précoce ?
Et tu une partie de moi à découvrir ?
Ou un parasite à bannir ?
Je ne t’ai pourtant jamais vue comme un fardeau ou un secret,
Mais par tous les diables : qu’es se que tu es compliquée à vivre !
En fin de compte, même si je t’ai bâillonnée,
Tu étais là, grattant sous la surface,
Me poussant à te laisser sortir !
Nous avons grandis, pas forcément en symbiose.
Maintenant je te protège, farouchement.
Si l’un de ces corbeaux au plumage encore plus faux que leurs ramages s’approchent,
Je montre les crocs.
Comprend moi aussi :
« Chat échaudé craint l’eau froide » !
N’oublie pas que la confiance se gagne,
Elle ne se donne pas !
Toi qui a tant besoin de lâcher prise,
Qui ne demande qu’à t’épanouir,
Qui me supplie de ne pas résister à cet appel de te libérer…
Ne te fâche pas petite chipie,
Je fait des progrès pour te laisser mener la danse.
De se que j’ai compris,
Tu as le même feu que moi,
C’est peut être aussi pour ça que nous avons besoin,
Autant toi que moi,
Dans notre tourbillons extatique,
D’émotions incontrôlée,
D’une aura d’où émane autant de force que de sécurité,
Pour que nous puissions nous embrasser.
Nous avons aussi en commun cette soif d’apprendre,
De nous comprendre,
De nous transcender.
Alors,
Mon amour,
Même si le chemin est encore long,
Je te promet de tout faire pour que nous prospérions.
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Quel texte superbe exprimant votre sensualité exacerbée par votre évidente sensibilité. De nombreuses expressions y sont à savourer mais je retiens particulièrement celles-ci qui reflète nos quêtes dans cet univers subtil:" D’émotions incontrôlées,
D’une aura d’où émane autant de force que de sécurité,...". Un beau partage à méditer et savourer intensément...!
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