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Varuna-6

femme soumise. Vit à Rodez, Midi-Pyrénées, France. 27 ans. est célibataire.
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 29/08/24
Depuis que je suis revenue dans le « monde BDSM » je persiste et signe : le protocole.. très peu pour moi !   Sinonyme pour moi de cliché ridicule. Englué dans le fatras de ressentis négatif qui accompagne ce vilain mot ! Sauf que … Après moult bavardage avec divers individus, et surtout avec ma petite personne, je me rends compte que je me complais dans un dénis...Dirons nous … exaspérant. Je me revois dans la dernière conversation que j’ai pu avoir sur ce sujet, nous en étions arrivé au stade de cette joute de question/réponse (résumé et condensé)  : X : Mais pourquoi tu dis que tu n’ai pas dans le protocole au niveau BDSM ? Moi : Je ne sais pas écoute, quand je l’entend ce mot, mon cerveau tisse une toile peu ragoutante et ça me ...Beurk. X : Hum.. ! mais tu me disais plus tôt que, par exemple, le fait d’être au pied de ton Dom, à genoux avais un effet apaisant voir cathartique sur toi, non ? Moi : ....oui... mais c’est pas pareil. X : Hanhan. Et tu est ok pour que ton Dom te donne des règles de vie ? Par exemple, sur, je ne sais pas moi, un carnet à remplir, des rituels à accomplir, un contrôle sur les heures de sommeil ou autre.. ? (J’ai résumé en un seul dialogue un échange d’au moins vingts bonne minute ou je lui disais « ba oui mais…. » ^^ ) Moi : Rien à voir avec le protocole ça ! C’est juste une relation D/s qui se met en place. X : Le dénis c’est beau n’es ce pas ? Pour résumer tu as une pratique BDSM qui tends dans les faits à etre plutot très cadré et formalisé mais ce n’est pas protocolaire ? Moi : Voilà. X : Tu es au courant que « formalisé » est un synonyme de « protocole » Moi : Effectivemment…. Mais ça sonne mieux que l’autre mot. X : Ah. (grand éclat de rire et gros soupire).   Donc pour résumé : j’ai un problème d’allergie de sémantique. C’est grave docteur ?   Et pour vous, c’est quoi le protocole ? Es-ce indisenssable ? Illusoire ?
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Par : le 31/03/24
L’une des pires choses qu’un être humain puisse faire, selon moi, c’est de se comparer à un autre être humain.   Mais…   Mais il y a des fois où cette petite voie, insidieuse, vient distiller son venin dans les limbes de ma conscience. Surtout concernant ma « place » dans le milieu BDSM ainsi que mon « étiquette ».   Une amie m’as dit : Souvent les femmes se mettent dans un rôle de soumise et les hommes dans celui de Dominant alors qu’en les regardants ou en les côtoyants un peu, on se rend compte que le « casting » n’est pas bon ! Tout ça pour coller au standard que la société nous inculque.   Se faisant, et malgré le fait que je ne me sente pleinement épanouis qu’en ayant un Dominant, je me repose quand même la question ..   Oui j’ai un caractère bien tremper, J’adore taquiner, provoquer.. Une Brat dans toute sa splendeur, Le filtre entre mon cerveau et ma bouche n’a pas bien été calibré non plus, se qui donne une franchise pas toujours bienvenue… ! Et (parce qu’on me le dit assez) que j’ai une sacrée énergie pas forcément facile ni à gérer, ni à appréhender.   Et quelques personnes m'ont dit que je serais une bonne Domina... Problèmes : je n'en ressent ni l'envie ni le besoin ...   Donc avec tout ça, je me demande souvent (très, très, très souvent), si la personne avec qui j’ai fait une session a aimé le moment partagé. Parce que pour moi, le plaisir de l’autre dans le partage de ces moments est une question primordiale.   Si il (quelque fois elle mais le plus souvent c’est il ^^) n’ai pas frustré et/ou agacé par mon comportement. Si je suis pour lui une « bonne soumise » ou un « bon modèle », Si je ne l’ai pas déçus en étant assez "endurante" (dans les cordes ou dans mon masochisme), Si je n’ai pas fait quelque chose de déplacé, Si j’ai été assez ceci ou assez cela. Si je n'ai pas pousser le bouchon un peu trop loin (n'es ce pas Maurice!)   Bref un peut ce syndrome (tout vilain et pas sympa) de l’imposteur qui te dis « non mais tu n’as pas ta place ici, regarde toi » !   Une autre voie se fait aussi entendre : une petite voie qui me dit que si les gens pratique avec moi (et aime pratiquer avec moi) c’est justement parce que je suis moi. Entre attachiante et adulescente !   C’est toujours cette ambivalence entre le "moi" fait de feu et le "moi" qui s’épanouis sous le contrôle de quelqu’un qui se livrent bataille.. Et ce sont ces mêmes facettes, en symbiose bancale, qui font que je doute.
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Par : le 20/02/24
Je ne sais pas si c’est un questionnement, un débat ou juste ma perception des choses que je met là mais après une conversation avec une certaine personne je vous pose ces réflexions ici. Notre conversation nous à emmener sur les sujets tels que l’emprise dans une relation D/s, le « pouvoir » que détenais le ou la soumise, les limites et la sexualisation dans certaines pratiques plus que d’autres. Je m’explique : Pour moi, il y a déjà la base à savoir qu’une relation D/s est consensuelle. C’est un accord entre deux parties dans laquelle l’une des partie cède le contrôle à l’autre. C’est une relation consensuelle ET hiérarchisé sur la base d’accord écrit ou verbaux passé entre deux personnes. Sans accords de l’un ou de l’autre : pas de pratique. L'interrogation qui viens naturellement après ça est tout simplement « Puisque c’est généralement le/la soumise qui pose les limites, au final, n’es ce pas elle/lui qui détiens tout le pouvoir dans cette relation ? » Et là, comme j’ai répondu lors de notre échange, c’est une question délicate. Certains vont crier au souminateur(trice) si je répond oui. Mais franchement, pour moi, c’est bien le cas. Et je n’ai pas l’impression de dominer quand je dit « non » ou « stop » à un Dominant. C’est parce que je suis consentante que l’échange de « jeu » est possible. Sans cela, c’est une agression, point. Et le pire des affronts ce sont les « dominants » (et je ne mettrais pas de majuscule dans ce cas là!), qui, sous couvert du « bien-être » et de « l’éducation » de leurs soumis(e) vont faire fît de ces limites ! En tant que Dominant, vous avez la responsabilité du bien être physique et mentale de votre soumise (que se soit en session ou autre : 24/7) ! C’est pour ça que ce type de relation n’est pour moi, vraiment mais vraiment pas à prendre à la légère ! C’est un engagement personnel envers quelqu’un, où la limite entre relation saine et emprise destructrice peut être ultra fine et qu’il se faille d’un rien pour passer dans quelque chose de malsain. Évidemment, il faut être en accord avec sois même, être le plus équilibré possible mentalement. Savoir ces faiblesses et, en fin de compte, simplement : se connaître. J’ai remarqué que les gens avaient peur de se retrouver/confronter face à eux même… Mais sans ce travail là comment pouvez vous mettre le moindre curseur « d’acceptable ou non » sur quoi que se sois dans votre vie ? Dans le BDSM cela se traduit par « es se que se que je vie est en accord avec mes principes ? Cela me porte t-il préjudice mentalement, physiquement ou émotionnellement ? Dans ma vision d’une bonne relation D/s, le Dominant est là pour « révéler » le/la soumise. Pour l’amener à se découvrir, à faire confiance et à céder le contrôle au Dominant (n’es ce pas ça qui vous fait vibrer ? Le pouvoir et le contrôle que vous exercer sur votre soumis(e) ?) Ce qui me fait peur c’est certains postes (et je ne citerais personne) que je peut lire où le/la sub est du « côté obscure de la force ». Il/elle c’est perdue, annihilé par cette relation qui est devenue écrasante que son/sa Dom n’a pas su gérer. C’est ça le secret : donner sans s’oublier. Céder sans que l’on devienne une coquille vide, avide de la remplir avec tout ce que l’autre donne. Parce que quand on est plus capable de remplir sa coupe (émotionnel, d’égo etc..) sois même on deviens dépendant. Et aucune drogue n’est jamais bonne à court ou long terme. La suite plus tard !
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Par : le 30/01/24
Mais oui "qui suis-je ?" "Qui sommes nous, vraiment ?" Et bien ... Je suis l'énergie incandescente du Feu, Je suis le pragmatisme et la résilience de la Terre, Je suis virevoltante et insaisissable comme l'Air, Je suis le calme mêlé à la force de l'Eau, Je suis, pour finir, doté d'un Esprit comme tout à chacun. Je suis de celle qui s'extasie à la vue d'un oiseau, posé sur les pierres de la rivière. Je suis celle qui hurle à plein poumon dans la forêt. Je suis celle qui regarde plus qu'elle ne voit, celle qui écoute plus qu'elle n'entends. Je suis celle dont le doute s'insinue avec perfidie dans ses pensées, tissant ses toiles d'araignée. Je suis celle qui rie comme une enfant, savourant les moments de bonheur. Je suis celle qui se méprise, celle incapable de fixer son reflet qui la dégoûte. Je suis l'animal qui se fît à son instinct, qui sent et qui ressent. Je suis la petite fille qui court faire un bonhomme avec les premières neige sans mettre de gants. Je suis là Brat qui va taquiner jusqu'à faire perdre la tête. Je suis le monstre, froid, cyniques et insensible qui méprise. Je suis celle qui donne sans compter, dont la loyauté n'est plus à démontrer. Je suis la louve tapis dans sa tanière, où l'éclat des crocs percent par l'interstice de ses peurs. Je suis de celle qui rend les armes et qui s'apaise dans les cordes. Je suis ce cerveau qui à besoin du paradoxe de Fermi, du Bozon de Higgs, de l'allégorie de la caverne pour être stimuler. Je suis de celle qui s'oublie pour savourer le regard heureux de ses proches. Je suis la soumise, à genoux, qui attend patiemment, dans la confiance et l'abandon. Je suis franche et directe à en faire grincer des dents. Je suis douce et fragile à en faire pleurer les pierres. J'ai, comme vous, 1001 masque. Mille et une facette.
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Par : le 28/01/24
Je t'ai connu très jeune, trop jeune peut être. À l'époque je n'ai pas compris, Pas compris la boite de Pandore que tu représentais. C’est ainsi, porté par les affres des hormones de mon jeune âge, J'ai voulus tout découvrir, tout essayer, : Tu t'es quelque peut épanouis. J'ai aimé, j'ai pleuré : Tu m'as haï autant que tu m'as chérie pour ça. Je me suis découverte, Et toi aussi. J'ai eu peur, Tu as ri : de toi, de moi, de nos actions, des Autres. Et puis je t’ai relégué au fond de mon être, Il m’as fallut ça pour te comprendre, nous comprendre. Je me suis questionné, énormément, J’ai fait de l’art de l’introspection un véritable toc ! D’où viens-tu ? Suis-je normal ? D’où me viennent ces envies ? Es-ce vraiment mes envies ? Mes besoins ? Ou es-ce le résultat de mon formatage précoce ? Et tu une partie de moi à découvrir ? Ou un parasite à bannir ? Je ne t’ai pourtant jamais vue comme un fardeau ou un secret, Mais par tous les diables : qu’es se que tu es compliquée à vivre ! En fin de compte, même si je t’ai bâillonnée, Tu étais là, grattant sous la surface, Me poussant à te laisser sortir ! Nous avons grandis, pas forcément en symbiose. Maintenant je te protège, farouchement. Si l’un de ces corbeaux au plumage encore plus faux que leurs ramages s’approchent, Je montre les crocs. Comprend moi aussi : « Chat échaudé craint l’eau froide » ! N’oublie pas que la confiance se gagne, Elle ne se donne pas ! Toi qui a tant besoin de lâcher prise, Qui ne demande qu’à t’épanouir, Qui me supplie de ne pas résister à cet appel de te libérer… Ne te fâche pas petite chipie, Je fait des progrès pour te laisser mener la danse. De se que j’ai compris, Tu as le même feu que moi, C’est peut être aussi pour ça que nous avons besoin, Autant toi que moi, Dans notre tourbillons extatique, D’émotions incontrôlée, D’une aura d’où émane autant de force que de sécurité, Pour que nous puissions nous embrasser. Nous avons aussi en commun cette soif d’apprendre, De nous comprendre, De nous transcender. Alors, Mon amour, Même si le chemin est encore long, Je te promet de tout faire pour que nous prospérions.
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