L'Amour et le BDSM
Dans une relation BDSM où l'on trouve un dominant et une soumise, l'attachement qui se développe entre eux peut être complexe mais profondément significatif. Il est essentiel de comprendre que le BDSM repose sur des principes de consentement, de confiance et de communication, ce qui influence la manière dont l'attachement se forme et se manifeste.
Pour le dominant, l'attachement envers sa soumise peut découler de plusieurs éléments :
Responsabilité et soin : Un bon dominant ressent souvent une responsabilité envers sa soumise. Ce n'est pas simplement une question de contrôle, mais aussi de prendre soin de son bien-être physique, émotionnel et parfois même mental.
Confiance mutuelle : Dans le BDSM, la confiance est primordiale. Le dominant et la soumise établissent un lien de confiance qui peut être profond, car la soumise se donne volontairement à son partenaire pour être guidée et contrôlée dans des limites précédemment définies.
Intimité émotionnelle : Bien que le BDSM implique souvent des jeux de pouvoir et de contrôle, il peut aussi favoriser une intimité émotionnelle intense. Les moments de vulnérabilité, de communication honnête et de partage peuvent renforcer le lien affectif entre le dominant et sa soumise.
Exploration et croissance personnelle : Pour beaucoup, le BDSM est un moyen d'explorer des aspects cachés de soi-même. Le dominant peut ressentir une connexion profonde en guidant sa soumise à travers ces explorations, favorisant ainsi leur croissance personnelle et leur compréhension mutuelle.
Complicité et respect : Une complicité peut se développer au fil du temps, basée sur le respect mutuel des rôles et des limites fixées. Cette complicité peut générer un attachement fort et un sentiment de connexion unique.
Cependant, il est crucial de noter que chaque relation BDSM est différente, tout comme les motivations et les émotions qui sous-tendent l'attachement entre un dominant et sa soumise. L'attachement peut varier en intensité et en nature selon les individus impliqués et les dynamiques de leur relation. En fin de compte, la clé réside toujours dans la communication ouverte, le respect des limites et le consentement mutuel pour maintenir un lien sain et épanouissant
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Il est toujours nécessaire de savoir quand se termine une étape de la vie. Si tu insistes à vouloir rester en elle au-delà du temps nécessaire, tu perds la joie et le sentiment du reste. Il faut fermer des cercles, ou fermer des portes, ou fermer des chapitres, comme tu voudras le nommer. L’important est de pouvoir les fermer, et laisser aller les moments de la vie qui se clôturent.
Ton travail s’est terminé ? Ta relation amoureuse s’est terminée ? Tu ne vis plus dans cette maison ? Tu dois partir en voyage ? Tu peux passer beaucoup de temps de ton présent « anéanti » dans les pourquoi, en te repassant le film et en essayant de comprendre le pourquoi du comment de telle ou telle chose. L’usure qui s’en suit sera infinie, parce que dans la vie, toi, moi, tes amis, tes enfants, tes frères et soeurs, tous et toutes sommes sur le chemin vers la fermeture de chapitres, tournant la page, terminant avec des étapes, ou avec des moments de la vie et continuant à aller vers l’avant.
Nous ne pouvons pas être dans le présent en regrettant le passé. Ni même en nous demandant pourquoi. Ce qui s’est passé, est passé, et il faut le lâcher, il faut s’en détacher.
Nous ne pouvons pas être éternellement des enfants, ni des adolescents tardifs, ni des employés d’entreprises inexistantes. Les faits passent et il faut les laisser partir !
Voici pourquoi, quelquefois il est si important de détruire les souvenirs, offrir les cadeaux, changer de maison, déchirer des papiers, jeter des documents, et vendre ou offrir les livres.
Laisser partir, lâcher, se détacher. Dans la vie personne ne joue avec des dés pipés, et il faut apprendre aussi bien à perdre qu’à gagner. Il faut laisser partir, il faut tourner la page, il faut seulement vivre ce que nous avons au présent…
Le passé est passé. N’attend pas qu’on te le rende, n’attend pas qu’on te reconnaisse, n’attend pas qu’un jour on se rende compte de qui tu es… Lâche le ressentiment.
En te branchant sur « ton téléviseur personnel » pour tourner en boucle et ressasser maintes et maintes fois l’affaire, la seule chose que tu peux obtenir c’est te blesser lentement, t’empoisonner et développer de l’amertume.
La vie est faite pour avancer, jamais pour reculer. Des fiançailles ou des amitiés qui se terminent ? Des possibilités de retour en arrière ? (vers quoi ?) Des besoins d’éclaircissements ? Des paroles qui n’ont pas été dites ? Des silences qui ont tout envahi ? Si tu peux les affronter maintenant et tout de suite, fais-le, sinon, laisse tomber, ferme les chapitres.
Dis-toi à toi-même non, ils ne reviendront pas. Mais pas par fierté ou orgueil, seulement parce que toi tu ne cadres plus dans cet édifice, dans ce lieu, dans ce coeur, dans cette pièce, dans cette maison, dans ce bureau, dans ce travail.
Toi, tu n’es plus le même que celui d’il y a deux jours, trois mois, un an. Par conséquent, il n’y a plus rien vers quoi revenir.
Ferme la porte, tourne la page, ferme le cercle.
Paulo Coelho
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Ce texte n'est pas le mien. Il est d'un Monsieur bien connu dans le milieu du bdsm SIR JOHN que j'ai eu l'occasion de cotoyer.
LES SOUMINATRICES
Véritable serpent de mer et en même temps anathème lancé par certains à la tête d'une soumise dès que celle ci fait preuve de caractère, ou pose ses limites, beaucoup de choses sont dites, mais les contours de la souminatrice sont parfois extrêmement flous.
Ne dit-on pas que la personne Dominante agit pour le bien de sa soumise, pour son évolution ? Qu'elle ne fait rien que celle ci n'est accepté en conscience ? Ce serait donc elle qui domine, finalement ? Est -ce cela, une souminatrice ?
Vous vous doutez bien que non, sinon, mon post serait déjà fini avant d'avoir commencé...
Une soumise se doit d'avoir du caractère. Sinon, quel plaisir de voir se soumettre une serpillière ?
Elle sera donc amené dans sa vie de soumise à s'opposer à des Dominants. Soit parce que ceux-ci se comporte en dépit de la bienséance, soit pour affirmer ses idées. Elle sera même amenée à faire part de son avis à son Maître, et que celui ci sera contraire.
Peut-être même sera-t-elle obligée de mettre fin à une pratique ou une séance pour de multiples raisons...
Cependant, ce n'est pas ça, une souminatrice.
La souminatrice instaure un rapport biaisé et malsain, où tout va être centré sur elle seule, tout au long de la relation avec son « Maître ».
Non seulement elle centre les désirs de son Maître sur elle seule, mais également ses propres désirs pour elle même.
Une façon de s'aimer soi même à travers l'autre. Là où un véritable lien D/s sera un échange, une satisfaction réciproque et non unilatérale.
Une soumise va poser ses limites et ses interdits, mais également ses désirs, ses besoins et ses envies au début de la création du lien lors des discussions préalables.
La soumise se doit d'être transparente. La personne Dominante fera de même. Libre aux deux parties de s'engager alors dans le lien ou non.
Contrairement, la souminatrice ne va pas être transparente. Car elle estime que c'est elle qui dirige le "jeu" (car pour elle, c'est un jeu).
Ou alors, elle va l'être, mais plutôt qu'une discussion ouverte sur les désirs de l'un et de l'autre, elle va arriver avec ce que j’appellerai un « cahier des charges » pour la personne Dominante. Et point de salut en dehors de cette liste de « prestation de service ».
De même, là où cette check-list évoluera au grès de la relation D/s, la liste de la soumintrice n’évoluera uniquement que pour assouvir les nouvelles envies qu'elle pourrait avoir. A charge de la personne Dominante d’accéder à ses désirs.
Parce que ce n'est que ça, pour la souminatrice. Elle est la « cliente » et la personne Dominante le « prestataire ».
Un « BDSM-toy », en quelque sorte. Elle va n'avoir de cesse que d'amener son « Maître » là où ELLE veut.
Non seulement une souminatrice ne va pas lâcher prise, mais surtout, elle n'en voit pas l'intérêt.
Car pour elle, seul son propre plaisir, et que le Dominant accède à tous ses désirs, compte.
Elle ne reçoit pas. Elle prend.
Elle ne s'offre pas à son Maître ou sa Maîtresse, afin qu'il prenne en charge son éducation et qu'il l'amène là où elle doit être.
Pour autant, faut-il condamner la souminatrice ?
Parce que si en effet certaines sont dans la manipulation perverse, dans l’égoïsme pur, d'autres n'ont cette attitude que de façon inconsciente, pour se protéger.
En effet, certaines blessures intimes, d'anciennes relations mal vécues, vanilles ou BDSM, peuvent conduire à la soumination.
Ce sera alors pour la souminatrice un moyen de ne pas prendre de risque. De ne pas souffrir en s'investissant dans une relation qui lui fait peur.
Dans ce cas, le rôle de la personne Dominante sera de faire la part des choses entre le « bon grain » et « l'ivraie ». De comprendre le pourquoi de cette soumination. Et si c'est en effet par réaction, prendre en compte cette souffrance latente, de ne pas se laisser entraîner dans cette relation pervers, mais de faire preuve de beaucoup de patience pour donner confiance en lui et dans le lien D/s qu'il lui propose de créer.
Ainsi, la personne Dominante reprend le contrôle. Soit en refusant la souminatrice, soit en refusant la soumination. Dans ce deuxième cas de figure, il sera totalement dans son rôle de Maître ou de Maîtresse en ramenant la souminatrice vers sa vraie nature de soumise.
*Est-ce une soumise ? Est-ce une Dominatrice ? Non ! C'est une souminatrice !
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