C'est frustrant d'être privée de la vue, je me sens comme perdue. Le temps est déformé. Les bruits sont amplifiés. Mais le plus frustrant est de ne pas vous voir, ne pas pouvoir plonger mes yeux dans les vôtres, y chercher, comme une approbation, savoir que c'était ce que vous vouliez ou aviez imaginé.
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Mrdevil94
tres jolie , souriante malgré la crainte
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04/11/24
12.08.2024 Moulin Marquis
[M] Un texte de ma soumise Anaïs, le quatrième chapitre de notre aventure au Moulin Marquis : un texte d’une force inouïe.
Merci ma chienne.
4.retour
[s] Après presque 2 longues et interminables semaines je vous retrouve enfin mon Maître.
Vous me manquez, je n’ai cessé de relater chaque moment avec vous. Vos marques se sont estompées, elles me manquent aussi. J’aime les voir zébrer mon corps, le rendant entièrement vôtre.
Cette journée n’était pas prévue, j’ai su la veille que je serai libre des mes enfants. J’ai envie et espère que nous pourrons nous voir, j’aime tellement me retrouver avec vous, à vos pieds, j'en ai besoin. Je sais que vos journées sont bien remplies en ce moment, mais vous m’accordez ce temps, je vous en suis reconnaissante mon Maître et vous en remercie.
Je vous rejoins à notre point de rendez-vous, je suis en retard, suite à une petite surprise à mon réveil. Celle-ci m’empêche de me préparer comme je le souhaite pour vous faire honneur, je n’aime pas, j'en ai horreur.
Vous m'embrassez, m’enlacez, une bulle se crée, notre bulle. Il n’y a plus que vous, mon désir de vous appartenir quelle qu’en soit la manière. Vous soulevez légèrement ma robe, laissant apercevoir mes fesses, n'importe qui, qui souhaitent y prêter attention peuvent les voir. Cela met égal, mon corps est vôtre, à vôtre disposition.
[M] J’ai envie d’aller un peu plus loin dans l’exhibition. Je sais que tu aimes ça.
Au collier de chienne, j’ajoute les bracelets de l’esclave.
[s] Nous nous arrêtons prendre un café. Avant de sortir de la voiture, vous m’habillez, poignet et cheville, de deux de vos magnifiques bracelets en acier. Ces deux entraves lourdes de sens, ne laisseront pas de doute. Qui s’en apercevra ? Même la personne la plus pauvre d'esprit, en aura l’image de l’escalavage.
J’en suis fière mon Maître, fière de vous appartenir de cette manière et fière que tous sachent que je suis Vôtre esclave. Mais pas seulement, elles représentent aussi un cheminement plus personnel. Je me suis toujours sentie soumise, j’ai fantasmé sur ce lien unique du BDSM avant même ma majoritée , d’avoir mes premières relations avec le sexe opposé. J’en avais honte, je me sentais déviante. Je pensais que pour me sentir épanouie, il fallait rentrer dans une case, être une femme forte et de caractère. Je me trompais. Je n’y suis jamais arrivée. Je ne m’en suis rendue compte que lorsque j’ai décidé d’expérimenter. J'ai appris à accepter ma soumission, mes envies, ce que j’ai gardé caché au plus profond de moi. C’est uniquement depuis que j’ai commencé à m’accepter que je me suis sentie plus forte, avec plus de caractère. J’ai commencé à comprendre la vraie définition du mot épanouie.
Merci Maître de me faire porter vos bracelets, de m'éduquer à être votre esclave, d'être exigeant et tendre en même temps.
Nous retournons à la centrale hydroélectrique. Des travaux sont en cours. Nous profitons qu'il n’y ait personne pour approcher du pont qui enjambe la Bourne et profiter de la vue sur la vallée. Vous prenez quelques clichés, mes fesses découvertes, les reins cambrés. Je m'offre à vous, toute à vous quels que soient vos désirs. Des ouvriers arrivent sur le chantier. Nous écourtons cette exhibition improvisée. Mais vous avez eu le temps de me partager votre univers, et ce que vous inspire cette ambiance urbex.
Merci mon Maître de me les partager, de m’initier à votre univers, vos scénarios mais aussi à qui vous êtes, ce que vous aimez comme lors de ces balades ou conversation plus personnel.
Je m’installe à vos pieds en Nadu, vous préparez nos affaires pour nôtre randonnée, préparez vos fouets, cordes et entraves. J’ai toujours une certaine appréhension à leur vue, mais ils m'excitent. Vos marques, qu’ils vous permettent d'apposer sur mon corps, me plaisent.
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Vous me pénétrez de votre plug. Vous serez en moi pour toute la balade. J’aime beaucoup ce plug. Il vous reflète mon Maître, Vous mon propriétaire.
[M] Cette fois, je t’emmène au Moulin Marquis, ma soumise, en haut de la cascade.
[s] Nous entreprenons notre marche, espérant que nous serons un peu plus tranquilles que la dernière fois. Un petit détour au pied de la cascade, nous allons cette fois à son sommet, sa source. Un aperçu de la grotte du Bournillon qui m'avait tant inspiré la dernière fois me replonge dans notre dernière escapade. Un moment inoubliable, la plus plaisante des punitions. Nous prenons le sentier que nous avions loupé. Vous m’harnachez d’un baudrier, une autre forme d’entrave, bien qu'un peu moins esthétique que celui que vous aviez fait de vos cordes. Nous ne restons pas sur le chemin mais empruntons une via ferrata. Je ne suis pas aussi sportive que vous mais j'ai toujours aimé me retrouver en pleine nature, crapahuté, exploré, profitez de ces paysages changeant au rythme des saisons. Ce moment me rapproche de vous, du sport que vous pratiquez, même si c’est à très faible niveau.
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Arrivés au sommet nous découvrons le Moulin-Marquis, sa source, puisant son eau au cœur de la falaise. Un faible ruissellement d’eau dans lequel baignent quelques cairns qui lui confèrent un caractère mystique. Nos esprits sont vite emportés au plus profond de notre univers. Imaginant, des lampions l’illuminant, une cérémonie de culte, une réception, où soumises et esclaves serait au service et totale disposition de leurs Maîtres. Malheureusement, le public présent nous oblige à nous contenter de notre imagination.
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Nous continuons notre cheminement vers la porte du Diable toujours entouré de promeneurs. Profitant des magnifiques paysages qui nous entourent, de la beauté naturelle et des traces laissées par l’Homme. Nous grimpons à l'entrée de la grotte des gaulois. J’ai envie de m'y aventurer, me retrouver isolé avec vous à l’abri de leur regard. De laisser libre cours à vos envies et désirs au détour d'une alvéole. D’en découvrir un nouveau donjon naturel à nous approprier. À marquer de notre passage par vos marques sur mon corps.
Ce paysage, au pied de ces falaises, vous inspire des voies d’escalade, d’autres ascensions. J’admire votre capacité d’observation. J’essaye de voir les mêmes choses, je m'instruire de vos termes, m’en intéresse. Dans mon cas, ces falaises me rappellent à quel point nous sommes petits, face à leur grandeur et que nous demeurons éphémères face à ces colosses. Il faut savoir savourer le moment présent. Faire en sorte de vivre ce que nous souhaitons pour ne pas avoir de regrets et en tirer les apprentissages pour en sortir plus épanouie.
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Nous arrivons sur le plateau, une vue imprenable s'offre à nous. Nous en profitons quelques instants, j'en suis émerveillée. Le temps, de cette journée improvisée, nous est précieux. Nous redescendons. Je vous suis, vous imposez un rythme plus soutenu, une marche plus rapide, presque au pas de course. Vous êtes clairement en train de faire travailler mon cardio, et ma mobilité. J’étais plus à l'aise sur la montée qu'à là descente mais j'écoute et essaie de suivre vos conseils.
[M] J’accélère. Je veux rejoindre au plus vite notre donjon, au pied de la falaise. J’ai choisi un fouet plus lourd pour te marquer.
[s] C'est presque en bas que nous sortons du sentier. Nous nous retrouvons à l'abri des regards. Dans ce lieu, que vous vous êtes déjà approprié quelques jours auparavant, comme vôtre Donjon naturel, pour ma punition.
Vous m'ordonnez de me déshabiller, de retrouvez ma place à vos pieds, celle que je préfère quand je suis avec vous mon Maître. Vous aussi, vous vous mettez nu, vous m’offrez à boire dans la gamelle, cette balade m'a donné soif. Encore assoiffée, vous pissez dans ma gamelle, sur ma langue, mon visage, je m’abreuve de vous mon Maître. J'aime me retrouver ainsi chienne, votre chienne.
Vous commencez à sortir vos cordes et fouets, ils m’impressionnent comme je les appréhende toujours autant et en même temps, je suis complètement excitée. Excitée d'être à vôtre entière merci, de me retrouver entravée, de porter vos marques et de pouvoir les contempler.
Vous vous asseyez devant moi, vous m’ordonnez de vous sucer. Je m'excuse pour mon plus grand plaisir. Je cherche à vous détendre, vous ne vous êtes pas encore posé depuis que nous sommes arrivés. Je joue de ma langue sur votre queue, la savoure sur toute sa longueur. Vous commencez à jouer de votre cravache mexicaine sur mon corps alternant l’intensité. Certains de vos impacts me font frémir de plaisir, d'autres me recroqueviller à vos pieds. Je m'efforce de rester concentré sur votre queue dans ma bouche, le plaisir que je souhaite vous donner. Mais vous me reprenez quand je me retrouve quelque peu paralysé par votre cravache. Vous me baisez alors la bouche, m'étouffant de votre queue, au plus profond, pinçant mon nez. Puis vous prenez ma chatte, je suis déjà humide pour vous. J'aime lorsque vous l'utilisez de cette façon.
Vous venez encercler mes poignets de vos menottes en cuir, m’entravez à l’aide de vos cordes entre ces deux mêmes arbres que la dernière fois, vous les tendez, vous donnant accès à chaque parcelle de mon corps. J’aime lorsque vous m'entravez de cette manière, cette sensation de n’avoir aucun replie, juste être votre pour votre plaisir. Un petit doute s’installe tout de même, sur ma capacité à endurer, je connais déjà ce fouet, je le sais très exigeant bien plus lourd que celui que vous avez utilisé pour ma punition. Vous l'estompez, par votre toucher. Vous me contournez, m’embrassez. Venez serrer mes seins dans vos mains, pincez fort mes tétons, les tordre. Cette sensation me transporte, je sens mon corps frémir de plaisir, vous pourriez m'en faire jouir, j’aime quand vous me les tourmentez de cette façon, bien plus qu’avec les pinces, ce sont des sensations bien différente, bien que exigeantes toutes les deux.
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Vous retournez derrière moi, je m’efforce à garder mon corps détendu, une respiration lente et maîtrisée, je sais que bientôt ça ne sera plus le cas. Je me concentre sur mon corps encore en émoi, cette envie de plus, des suite de votre touché.
Les premiers impacts tombent, ils sont lents, presque doux. Votre fouet m'encercle, un peu comme un câlin. Vient me marquer de façon très distincte mon dos, mon ventre, avant de terminer par un claquement plus vif sur mes flancs. J’en ressens chaque centimètre. Mon corps déjà échauffé par votre cravache et vos fessés, les perçois déjà cuisantes. Vous vous stoppez, inspectez vos premières marques. Je me cambre plus à votre contact, j’aime vous sentir ainsi votre corps nu contre moi. Vous me pénétrez, ainsi entravée, à votre totale disposition, m’excitant de plus belle, me laissant en chaleur avant de vous retirer. Vous reprenez votre fouet, cette fois juste le cracker vient effleurer, caresser le haut de mon dos, provoquant des centaines de fourmillements dans mon corps, parcourant mon échine, jusqu'à mon intimité, cette nouvelle sensation est dès plus plaisante, à la limite de me faire jouir, vous l’alterner avec des impacts plus fort, plus appuyée. Je n’arrive plus à différencier plaisir et douleur. Les deux sont devenus plaisir, bien que cinglantes… vous vous stoppez de nouveau me laissant quelques secondes pour me reconnecter à ce qui m'entoure, vous me pénétrez, fort. M'empoignant par la taille, les cheveux. J’en devient votre jouet sexuel pour mon plus grand plaisir. Mon corps, mon âme, sont à vous mon Maître. Vous reprenez le fouet, cette fois il n'y a plus que de l’impact, le rythme est plus soutenu, chacun me semble plus fort, plus puissant, plus cinglant. Je ne sais combien il y en a, incapable de compter… les sensations se mélangent entre douleur et plaisir psychologique, d'être ainsi vôtre… c'est un combat intérieur… un “s'il vous plaît Maître” s’échappe de mes lèvres sans que je ne m’en rende vraiment compte.
Vous vous stoppez aussitôt, et commencez à retirer mes entraves, une part de moi le regrette… pour moi il était signe, du besoin d’une pose. J'aurais voulu aller plus loin, franchir certaines de mes limites, connaître les vôtres… Je vous remercie, je suis dans un état de bien être profond, vous me remerciez aussi, je ne le comprends pas vraiment. Puis, vous m'enlacez, me serrer fort dans vos bras. je ne saurais décrire ce que cela représente, je ne saurais mettre des mots dessus. je ne suis pas sûr qu’il y ai un mot pour le définir… mais à cet instant, vous possédez, mon corps, mon âme, et mon cœur…
Nous nous apercevons qu'un de vos impacts a légèrement coupé ma peau. Une petite perle de sang en est née. Celle-ci demeurera plus longtemps. Elle est ma préférée.
[M] Tu es maso ma petite chienne. Je le sens. J’aimerais te marquer au sang, t’entendre implorer pitié et laisser sur ta peau des cicatrices profondes. Mais c’est un chemin à parcourir ensemble. Un engagement fort qui ne peut pas s’improviser. Cela prendra du temps.
[s] Nous repartons, partageons un verre à Pont-en-Royans, un petit debrief sur la journée, vous me trouvez distante, j’ai encore le corps, et l'âme plein d'endorphine, j’ai du mal à me reconnecter à tout ce qui m’entoure mise à part cet instant, vous… nous devons rentrer… je n'en ai absolument pas envie. Je voudrais prolonger ce moment avec vous.
[M] Tu as les yeux dans le vague. Je le vois. Je sens aussi ta tristesse. Il y a encore quelques heures, nous étions légers comme des enfants. Maintenant, moi aussi j’ai un poids sur la poitrine. Quelque chose qui me serre le cœur.
Tu es ma petite chienne adorée.
Soyez la première personne à aimer.
31.07.2024 : Moulin Marquis
[M] Le troisième chapitre de ce récit en quatre volets, le récit d'une esclave, un texte fort de ses émotions, un texte émouvant de sincérité, puissant, bouleversant, renversant.
Merci ma soumise.
3. Donjon
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[M] J'aime ton sourire sur cette photo. C'est pour ce sourire que je l'ai choisie. Je me demande à quoi tu penses à ce moment précis et pourquoi tu souris.
[s] Nous continuons notre balade, quittons le sentier, nous nous enfonçons dans les bois, longeant la falaise, crapahutons… Puis, enfin isolés de tout, nous arrivons. Ce n’était pas le lieu que vous aviez prévu mais il vous a semblé évident. Vous me demandez de me déshabiller et de prendre ma place.
[M] Initialement, je pensais trouver une via ferrata et t'offrir cette expérience. Ce n'est qu'en redescendant que nous trouverons le bon chemin mais ça nous ne le savons pas encore. Comme nous ne savons pas encore qu'il y aura un quatrième chapitre.
[s] Vous nous voyez comme Adam et Eve je ne vous contredis pas, il est vrai qu'ainsi vêtu de notre plus simple appareil au milieu de notre Eden, juste trouvé, nous y ressemblons mais pour moi nous sommes plus comme le serpent et la pomme, insuffleur et fruits du pêcher.
[M] Effectivement, j'ai évoqué Adam et Eve, mais c'était plus en pensant aux premiers homo sapiens sur cette terre. La référence que tu fais là au livre de la genèse est très intéressante. S'agit-il d'un pied de nez provocateur à ton éducation catholique ?
[s] Vous me marquez de votre pisse, comme la première fois, je me sens à l'aise, je dirais même excitée. Je me retrouve en accord avec la place que je désire et que vous m’accordez. Celle d’être votre chienne, votre esclave, votre objet, votre jouet.
[M] Uriner sur toi, marquer mon territoire et te mettre à l'épreuve : c'est fort.
[s] Vous reprenez votre inspection du lieu, l’arrangez à votre goût. Je vous suis du regard, en oubli de tenir ma position initiale, vous me reprenez, et je vous présente mes excuses Mon Maître. C’est plus fort que moi, je ne peux m'empêcher de vous observer, de m’imprégner ainsi de vous. C’est une facette de vous que j’aime beaucoup, vous avez le sens du détail, un regard artistique, une recherche de la perfection. D’une façon peut-être un peu trop orgueilleuse, j’aimerais devenir votre perfection, votre muse, celle qui pourra vous faire vivre tous vos scénarios.
[M] Cette magnifique falaise nous offre un superbe donjon, minéral, imposant, brut, sans artifice. Je trouve un espace dégagé pour manier le fouet et deux arbres qui serviront à t'attacher les bras en croix.
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Vôtre sentence tombe, cinquante coups de fouet, cela me semble énorme. Je n’ai aucune notion du nombre quand vous m’apposez vos marques pour votre plaisir, mon plaisir. Vous me rappelez mes mots de sécurité, mon safeword. Cela fait naître en moi une petite boule d’angoisse, me disant que cela va être très intense et en même temps, au fond de moi je me refuse à les employer. Je ferai en sorte qu'ils ne franchissent pas mes lèvres. J’ai commis des erreurs et j’en accepte et assume les conséquences ce n’est pas comme si vous ne m’aviez jamais mis en garde. Cela créera un nouvel instant une nouvelle connexion. Différenciera la punition et le fait de porter vos marques par simple plaisir, preuve de mon appartenance. Je souhaite cette appartenance, être l’esclave que vous désirez, que vous me façonnez à cette image. Vous m’apportez ce dont j’ai besoin, ce mélange entre exigences et tendresse avec le vice nécessaire et cette envie perpétuelle de plus… de me dépasser à chaque fois, d'être plus chienne, plus esclave, plus tout…
Vous me menottez et me maintenez ainsi en tension, bras grand ouvert, cuisses écartées. Vos mains se posent sur moi, quelques caresses, un regard, je sais que vous me jaugez, j’essaie de vous montrer que je suis prête. Un baiser et vous retournez derrière moi.
Je prends une grande inspiration, et me tends inconsciemment, attendant le premier. Un petit sursaut à l'impact, bien que je le sente doux, vous venez l’enrouler, m'envelopper, de votre fouet comme si vous souhaitez me caresser avec. 2, 3, …, 6, vous inspectez vos marques, me caressez. 7, 8, ..., 11, vous gardez le même rythme, mais de façon bien plus appuyée. Je me dis que ça va être long et très exigeant. Je me concentre sur le nombre, cette punition, le pourquoi et mon désir d'être vôtre bonne petite chienne docile. 12, 14, ..., 17, vous accélérez un peu le rythme, augmentez la force. Mon corps ne répond déjà plus à ma volonté, il est entièrement vôtre, marionnette de vos supplices. Vous m’ordonnez de garder la position, jambes bien ouvertes. Je me reprends. J’essaie de me détendre et de reprendre mon souffle.
[M] A ce stade, je suis surpris par la légèreté de ce fouet que je n'ai pas utilisé depuis longtemps. Je manque de précision alors que j'ai besoin d'être précis pour ne pas risquer de te blesser. Certes, je peux l'enrouler autour de ton corps mais les marques qu'il laisse ne sont pas assez profondes à mon goût.
[s] 18, 19, ..., 28, il n’y a plus de pause entre chaque impact, c’est vif, cinglant, un “s'il vous plaît Maître” manque de s’échapper de mes lèvres mais vous vous stoppez a cet instant. Comme si vous l’aviez perçu. Vous venez vous coller contre moi, pincer mes seins, fouiller ma chatte de vos doigts, je les lèche affamée complètement excitée d'être ainsi à votre merci. Envie de vous sentir en moi, prendre entièrement possession de moi… vous vous éloignez me laissant en émoi. Je vous entends, sens votre fouet fendre l'air à la limite de me frôler, mon corps se tend de nouveau pendant cette nouvelle salve. 29, 30, …, 47, vous ne me laissez aucun répit, encore une fois à la limite de ces quelques mots “s'il vous plaît Maître”. Je me rends compte que j’ai retenue ma respiration, je me sens essoufflée. Je commence a sentir un léger engourdissement dans mes bras a force de me contacter a chaque impact. Vous me demandez le décompte, 47, je perçois que ce chiffre vous contrarie un peu, vous m'annoncez changer de fouet.
[M] Je t’ai demandé de compter les coups sans préciser “à voix haute”. Tu comptes dans ta tête et je fais de même. 47, nous avons le même décompte. Il ne reste plus que trois coups. En effet, tu l'as bien observé, je suis contrarié. Je veux te marquer plus profondément, et je sens qu'avec ce fouet, je n'y parviendrai pas avec les trois coups qui restent.
[s] Vous passez à la cravache mexicaine. Une petite boule d’angoisse se forme dans ma gorge, je la supporte beaucoup moins, je sais à quel point elle est douloureuse, et bien plus cinglante et vive que les autres fouets. Je me réconforte en pensant au chiffre 3. Ce seront les trois derniers coups de cette punition. Et en même temps je me dis que c’est peu, je n’irai pas jusqu'à dire que j’en veux plus, mais j’aime voir ces marques, vos marques, rouges presque bleues, perdurer sur mon corps concrétisant ces moments à vos pieds, mon appartenance… 1, 2, 3, ils sont forts, puissants, cinglants. Mon corps se crispe entièrement à chaque impact, seul vos entraves me maintiennent debout m'empêchant de flancher. Je retrouve à nouveau mon souffle. Je sens mon corps lourd d'endorphine. Doucement, je reprends pleinement conscience de mon corps. Mon dos chaud, sensible, presque cuisant. Mon esprit reste léger, vide de toute pensée. Il n'y a que Vous, cet instant, le partage. Ce don mutuel à l’autre car je le vois ainsi. Je vous donne tout de moi dans ces moments et vous m’offrez une totale plénitude. Je vous demande néanmoins si vous acceptez de m’accorder un peu plus de mouvement, ces derniers coups ont fini de m’engoudir les bras, Vous acceptez de me libérer un peu de cette tension desserrant vos liens mais veillant à ce que je garde la position initiale que vous m’avez imposé ainsi lié. Je reprends place, je m'en sens fière…
Merci mon Maître
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J’étais votre toile, et vous l’artiste y apposant son œuvre, la signant… vous l’immortaliser. Gardant ce moment précieux concret et pas juste fantasmagorique une fois vos marques estompées.
Merci mon Maître.
[M] Merci à toi, ma soumise, pour cette magnifique toile que tu m'offres. Cela dit, tu restes une chienne et tu dois boire dans ta gamelle comme une chienne.
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Je retrouve ma place à genoux à vos pieds. Je m’y sens bien, apaisée. Je savoure cette eau, reconnectant mon corps et mon esprit, plus sereine que jamais.
Merci Maître.
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Vous vous installez, je prends place à vos pieds entre vos jambes. Ma position est loin d’être correcte pour votre chienne, j’ai besoin de venir me lover contre vous, savourer votre contact, votre toucher, votre tendresse. La chienne laisse place à la chatte désireuse de caresses. Je m’efforce tout de même à garder mes cuisses ouvertes à votre entière disposition. Vous m'ordonnez de vous sucer. Je ne le perçois pas du tout comme un ordre mais plus comme un accord de votre part. À chaque fois que je suis à vos pieds j’ai envie de déposer mes lèvres, ma langue sur votre queue. De vous remercier ainsi. Je m’exécute, je suis affamée par vous, excitée au plus au point. Mais j’essaie de calmer mes ardeurs, dans un premier temps. Vous choisirez quand et comment disposer de moi… Je veux vous remercier, vous détendre, vous apporter un plaisir psychologique avant qu'il ne soit physique. J’y mets toute ma passion, mes émotions. J’enserre votre queue de mes lèvres et y appuie ma langue, vous léchant de toute sa longueur. Je pourrais vous sucer ainsi toute la journée, en toute circonstance, reconnaissante de vous appartenir. Ma gourmandise prend néanmoins vite le dessus. Vous m'empoignez les cheveux, me baisez la bouche comme bon vous semble, fort, puissamment, profondément, m’en étouffant presque pour mon plus grand plaisir. Vous prenez ma chatte, mon cul de la même manière, sans aucun ménagement, je suis déjà toute humide, pour vous et quand bien même, j’aime cette prise de pouvoir sur mon corps. Je suis votre jouet sexuel, pour votre plaisir et le mien. Vous me baisez, me prenez, abusez de moi… bouche, cul, chatte, l'ordre change, mais l’intensité reste la même. Le plaisir monte a chaque coup, votre jouissance arrive et vous venez remplir de foutre ma chatte, me marquant de l’intérieur. Je viens vous sucer, être sûr de ne perdre aucune goutte de votre présent, savourant nos goûts mélangés.
Merci mon Maître.
[M] Dès notre première fois, il m'était inconcevable de te prendre avec un préservatif. Il fallait que je te marque avec ma semence, en confiance, sans protection.
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Avant de redescendre, je vous demande l’autorisation de faire pipi, vous me l’accordez, sous votre regard.
[M] Pour le jeu, je te demande de pisser devant moi. Esclave, tu n'as droit à aucune intimité.
[s] Je suis excitée, j’aime me donner à vous de toutes les manières qu’il vous plaira. Vous donner mon abnégation totale. Je me mets en position, mais rien ne vient, ce n’est pas l’envie qui manque mais j’ai ce blocage clairement physique. Je suis désolée Maître. J’essaie de me détendre, je baisse les yeux complètement gênée de vous faire attendre, de ne pas arriver à faire répondre mon corps a cette simple consigne. Je vous prie de m’excuser mon Maître.
[M] J'ai senti cette gêne et j'adore ça. Imagine que je te demande de te masturber en public. Tu serais peut-être moins gênée que de pisser devant tout le monde ? Il faudra faire l'expérience.
Merci ma chienne adorée pour ce récit puissant d'émotion et de sincérité.
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Anais en position de prosternation aux pieds de son Maître.
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