Le thème du BDSM étant de plus en plus présent dans les romans parus récemment, vous vous êtes surement déjà poser des questions sur cet art de la fessée érotique.
Cette pratique fait partie intégrante des jeux sexuels. Elle est la prémice de plaisirs qui sembleraient interdits mais en même temps elle nécessite une certaine mise en scène dont l’esthétique est une composante essentielle. Par le passé il était impensable d’oser en parler mais les moeurs changeant, elle devient de moins en moins tabou chez ces couples sans cesse en quête de nouvelles sensations.
Je dirais qu’elle s’est d’abord libéralisée chez les couples homosexuels, elle y a trouvé façade sur rue sans pour autant signifier que c’était une pratique qui leur était propre. Seulement malheureusement la réputation des relations homosexuelles étant souvent signe de déviance pour les esprits étroits, cet art leur a été imputé d’office.
La fessée érotique a de multiples aspects :
- volonté de soumission
- volonté d’humiliation
- volonté de dégradation de l’image
- rituel purement hédoniste
- cliché pornographique
- une gratification
- ou tout simplement acte d’amour.
Oui je dit bien acte d’amour car dans l’amour, la perversion n’a pas de place, il s’agit avant tout d’un libre échange entre adultes consentants.
Vous serez surpris d’apprendre que la fessée existe en tant que pratique érotique depuis le moyen âge d’ailleurs le célèbre marquis de Sade l’évoquait dans ses écrits.
A l’instar des autres pratiques BDSM, la fessée est une manière de se libérer du carcan du poids de notre société, elle est libératrice, mais elle doit rester avant toute chose un plaisir partagé car sinon elle devient une pratique égoïste et surtout brutale.
Pour les plus curieux, il existe diverses manières de l’appliquer, tout comme divers degrés de force. La plus courante se pratique à main nue, mais un fouet, une cravache, une badine ou tout autre instrument peut être utilisé.
Les positions utilisées peuvent aussi être multiples :
- Sur les genoux ou entre les genoux
- Penché sur un canapé, une chaise…
- À quatre pattes (sur le lit ou le sol)
- Sur l’épaule du partenaire dominant
- Menotté à un lit
-Jambes écartées.
etc
Tout dépend du degré voulu par le ou la fessé(e), le fesseur ou la fesseuse joue un rôle très important car c’est en lui ou elle que le fessé place sa confiance et surtout je dirais son postérieur. ;-) Certaines cultures décrivent la douleur comme un aphrodisiaque. Et dans certains cas la fessée n’est que l’expression d’un fétichisme pour les postérieurs.
J’espère que mon article vous aura plu et éclairé un peu sur le sujet.
L'article original est disponible sur mon blog
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