xandrale

Bonjour, Le BDSM n’est pas forcément sexuel, une personne qui n’a jamais eu de rapports sexuel est une personne comme une personne autre, les personnes asexuelles peuvent trouver un public cérébral uniquement et ne pas souhaiter de rappels sexuels, d’autres personnes ne sont pas portées sur le sexe… Un homme puceau est simplement un homme et c’est la seule chose qui importe. Idem pour une femme.

Bonjour 🍀, cela nous est arrivé ce printemps, ce jeune pour le jour de son anniversaire, s'est offert 3 piercings et sa virginité complète, après grande discussion les Maîtres ont accepté... Mais dans ce cas ce n'est pas un jeu c'était son choix bien réfléchi...

@StellaMaris les pratiques BDSM sont des déviances à caractère sexuelle. Le SM est même une paraphilie. Par définition, le BDSM EST sexuel, quand bien même il est pratiqué cérébralement. Non, une personne vierge n’est pas une personne comme une autre quand il s’agit de sexualité. Une prévenance supplémentaire est nécessaire de la part du partenaire sexuel qui ôtera cette virginité. Je vous mets au défi de trouver un psy, sexologue ou autre pro de santé qui ne saute pas au plafond en entendant votre discours nocif. Et je ne parle pas que du mental mais aussi du physique. Une première fois, ça n’est pas rien! Commencer sa sexualité par une déviance ne me parait pas être une bonne chose. J’y vois également un risque de progression de la culture du viol en cautionnant cela. J’ai fréquemment entendu des femmes dire qu’elles ont découverts après des années qu’elles n’étaient pas consentantes, se forçaient, ou subissaient l’acte sexuel en croyant que c’était normal, que ça se passait ainsi, que c’était ça le sexe car elles n’avaient jamais eu d’autre référence. J’ai peur que ça aboutisse souvent à ce genre de résultat dans le cas d’homme puceau.

Christopher, une attention particulière oui mais pour le reste le consentement reste la base et le respect le pilier du BDSM. Le consentement est à respecter dans TOUS les cas en relation BDSM ou vanille. Je ne pense pas non plus qu’être vierge soit synonyme de crédule et d’abus probable. Une personne vierge peut ne pas avoir rencontré la bonne personne et se réserver pour elle. Si cette personne est uniquement attirée par le BDSM, elle pourra aussi se forcer dans une relation vanille pour être « comme tout le monde ». J’ai été violée par mon ex, père de mes enfants, justement parce que pas vierge au prétexte du « devoir conjugal » alors je ne pense pas que mon discours soit si nocif que cela. Nous n’étions d’ailleurs pas même pas mariés. La question était est ce que si un homme puceau veut découvrir le BDSM cela vous dérange ? La réponse est propre à chacun. La base de toute relation étant le respect du consentement, je ne vous, personnellement, aucun problème. C’est votre point de vue qui le perturbe un peu. Il n’y a pas si longtemps, les personnes homosexuelles étaient vues comme « déviantes » et on les soignait ou elles se fondaient dans la masse en vivant une vie d’hétéro (ce qui n’était pas du tout elles). Certaines de ces personnes ont fini par se séparer et être elles-mêmes au grand jour quand la société a, enfin, évolué. Il y a longtemps que nous n’avions pas échangé. Je me suis habituée à votre structuration mentale. Pour autant, je ne la partage toujours pas. Si respecter écoute active sont présents une personne doit-elle avoir testé une relation vanille, quitte à se forcer, pour pouvoir avoir une relation BDSM ?

Ma première fois vanille était nullissime pourtant elle était voulue j’étais amoureuse, ma sexualité vanille a toujours manqué de quelque chose. Devant mon Maître, je me suis sentie comme vierge. J’ai trouvé avec lui ce qui m’avait toujours manqué sans le savoir. (Mon premier contact avec la sexualité à été une agression sexuelle venant d’un cousin, qui est décédé il y a peu. Son décès me permet de tourner définitivement la page de cette vie vanille qui ne m’a, je pense, jamais vraiment correspondu.)

Ah mais si si, c’est défini comme pratiques déviantes que vous l’acceptiez ou non. Les brigades des moeurs, les psy, les sexologues, les sociologues, les historiens etc… les définissent de cette manière et comme paraphilie pour le SM. Il est capital de ne pas faire l’autruche et être conscient que ce sont des pratiques déviantes et/ou paraphilies. Je ne parle pas de PERSONNE déviante mais seulement de pratiques déviantes. Et il y a fort heureusement un bon moment que l’homosexualité n’est plus une déviance… Statistiquement, la virginité est l’élément le plus attrayant pour les violeurs. Donc, si la virginité n’entraîne pas forcément la crédulité, elle représente néanmoins une augmentation significative de risques. Vous parlez de forçage vanille, donc de forçage de pratique. J’ai tendance à penser qu’avant de penser pratiques sexuelles, trouver une bonne personne pour sa première fois est suffisant. Je ne conçois pas qu’on puisse ressentir qu’on se force à faire des pratiques vanilles lors de sa première fois si c’est avec une bonne personne, complice, respectueuse, bienveillante et prévenante. Il faut arrêter de placer les pratiques avant la relation humaine. Bien que je sois navré de lire ce que vous avez subi, que je vous témoigne tout mon soutien (même si il ne vaut certainement pas grand chose), que je sois entièrement d’accord avec vous concernant les aspects respects et consentement, que je vous présente mes plus sincères excuses pour les heurts que je peux vous causer en vous faisant écho à ces événements, je ne comprends pas vraiment pas pourquoi vous ne faites allusion qu’à la deuxième partie de mon message, c’est à dire, celui qui concerne les agressions sexuelles. Dans la première partie, il ne s’agit pas de forçage mais d’attention particulière car la personne vierge découvre ce qu’elle n’a pu que fantasmer, imaginer. Elle a beau être excitée par des pratiques bdsm, rien ne dit qu’elle va aimer en pratique car, tout simplement, elle ne connaît rien. Des pratiques déviantes ne sont pas une bonne référence. Avant de faire du vtt de descente on apprend à faire du vélo avec des petites roulettes sur les côtés… Au passage, les 50% de votants sur l’item « ca peut être un jeu », vous me faites vomir.

On parle ici d’adultes consentants et qui ont, normalement, la tête sur les épaules. Je pense que le côté déviance est secondaire et que c’est la nature des personnes qui est importante. En vanille, D/s, SM il y a toujours une part de fantasme pou une première fois puisque c’est quelque chose de nouveau. Et oui, les prédateurs existent et les dégâts sont réels, je ne les minimise pas. Pour autant je suis persuadée que tant que les personnes sont dans une vraie écoute respectueuse et respective une personne vierge n’est pas plus vulnérable dans le cadre d’une relation BDSM que dans une relation vanille. Je trouve plus dangereuse la vision de jeunes qui se réfèrent à des stéréotypes de films pornographiques en pensant qu’une relation sexuelle dans un film X est un modèle de relation.

Pour mes expériences personnelles traumatisantes, rassurez-vous j’en ai guéri, accompagnée par un psychiatre. Suite au décès de mon premier agresseur, j’ai de nouveau consulté et j’ai définitivement pu tourner cette page. Mon Maître m’a également été d’un grand soutien. Je ne lui cache rien, il est responsable de ma sécurité et il doit connaître mon état d’esprit avant toute pratique. Il y a aussi une chose qui me rassure en BDSM, c’est le mot de sécurité et le fait qu’un Dominant est obligé de faire attention à son soumis. Dans une relation vanille certains pensent que tout est acquis et qu’un non peut être un oui. Dans une relation BDSM, les limites et les règles sont très claires. Si une limite doit être franchie, elle le sera parce que les deux sont d’accord. Bien évidemment, je parle d’une relation saine et consensuelle.

Pour reprendre votre exemple : « Avant de faire du vtt de descente on apprend à faire du vélo avec des petites roulettes sur les côtés… » c’est parce que l’on apprend à avoir confiance en soi et à maîtriser, l’équilibre. D’ailleurs, les petites roues sont parfois davantage un frein qu’une aide, une draisienne donne souvent de meilleurs résultats. Le Dominant est un guide, il est là aussi pour indiquer à la personne le bon chemin, pour que la personne découvre la réalité BDSM dans un cadre propice et pour démystifier le BDSM fantasmé. Certes, on peut se faire abuser mais tout autant que pour une première relation vanille. Il y a de simples personnes derrière les D et je pense que ceux qui voudraient abuser d’un s n’ont rien à voir avec le BDSM. Quant au fait que les personnes autres qu’hétérosexuelles soient acceptées dans la vie quotidienne, il y a malheureusement encore beaucoup de chemin faire…

Vous avez raison. Merci beaucoup pour cette remise en question. Merci

En revanche, encore une fois, je parle de pratiques déviantes et non de déviance…

Christopher je vous en prie. J’ai bien compris vos propos. Je remettais plutôt les choses en place pour les fantasmeurs qui prennent le BDSM comme excuse pour abuser de personnes novices ou vulnérables.

Et c’est exactement ces fantasmeurs qui m’ont fait tenir ces propos.

En ce qui me concerne, rien n'empêche, à mes yeux, un soumis d'aborder une relation en tant que puceau 1/ si la dominante est au courant 2/ si cette dernière se montre particulièrement prévenante à l'égard du soumis. Cela ne choque pas. Par contre, si le soumis s'abstient de le mentionner, il y a, à mon sens, tromperie et cela devient une relation mal enmanchée.