
Azhara Badbubby
Bonjour Badbubby,
Je suis navrée si mon intervention ici vous paraît trop intrusive (je préfère répondre directement là pour ne pas surcharger le mur général, ce que j'ai déjà fait précédemment :) je viens de voir votre échange avec GOodGirl.)
Ahhh mais pas de soucis pour moi et le " débat " dans le fil de commentaires sur ma discussion.
Je vous ai répondu car je trouvais intéressante votre réflexion sur le schéma patriarcal qui vous aurez forgé en tant qu'homme et vous aurez fait voir les femmes d'une certaine manière (j'ai bien compris que ce n'était pas uniquement avec des raccourcis de fragilité hein, ne vous inquiétez pas.)
Et c'est ce même schéma que vous avez décidé de ne pas suivre, en décidant d'explorer votre volonté de soumission et d'exposer une forme de vulnérabilité.
J'ai encore parfois un peu de mal à bien cerner les motivations d'un homme à la soumission (Chacun ses traces et réminiscences de la société patriarcale ^^), alors forcément quand certains hommes soumis me mettent face à mes contradictions ou me permettent d'ouvrir les yeux bien plus grands sur leurs motivations légitimes, bah ça me parle. :)
Je ne sais plus de quelles manières on a dérivé sur le bdsm thérapeutique et peu importe. Je vous remercie pour vos interventions pertinentes.
Bien à vous
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Badbubby
Bonjour Azhara,
Je préfère votre intervention quand elle est ici et intrusive, je me sens privilégié.
Vous avez du mal à cerner les motivations qui conduisent un homme à la soumission alors que moi j'ai plutôt du mal à comprendre les motivations qui poussent à dominer homme ou femme.
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été attiré par les femmes d'aspect fragile, voir même un peu cassées (sûrement le syndrome du chevalier blanc). Je me suis longtemps fourvoyé envers les femmes que je divinisais, infantilisais et finissais par décevoir. J'ai fini aussi par les détester suite à deux histoires consécutives très douloureuses pour moi, jusqu'à la découverte du monde libertin puis BDSM en 2014 qui m'a beaucoup aidé à "dénouer" mes présupposés patriarcales ou fantastiques. Depuis j'oeuvre pour ne pas m'enfermer dans des schémas et explore tout azimut.
Depuis que j'ai accepté de ne pas être aussi "fort" que je m'estimais, et depuis que j'ai ouvert la porte de mes vulnérabilités, je me sens plus en paix avec moi même, moins coupable de ne pas tenir mon rôle, et contradictoirement, je me sens pour le coup, bien plus fort et entier. J'apprends à découvrir le plaisir de la douleur, la fierté de mon humiliation et l'apaisement de mes colères... Par là j'entends une sorte de lâché prise avec les raisons qui me poussaient à contester, à juger, à désespérer de ne pas être compris.
J'espère avoir apporté un début de réponse sur certaines motivations qui peuvent conduire un homme à la soumission... Il y en a bien d'autres me concernant et il y en a certainement encore beaucoup d'autres bien différentes pour d'autres hommes que moi.
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06/04/25

Azhara
J'adore le " depuis que j'ai ouvert les portes de ma vulnérabilité (...) contradictoirement, je me sens bien plus fort et entier. " Ça me parle bien ça.
Je vous remercie de m'ouvrir une partie de votre introspection.
Ce lien et en même temps ce détachement avec le patriarcat est un sujet qui me touche particulièrement dans la manière dont vous en parlez. Je trouve ça très honnête je crois tout simplement.
Passez une belle soirée
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1
06/04/25
Edité

Badbubby
Il y a certaines phrases plus que d'autres que j'écris et qui ont plus d'importance pour moi et je suis content que vous les relevez... Il y a quelque chose de magique quand on sent être réellement entendu...
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06/04/25
26/02/25
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J'aime que les deux me désirent et ne pas savoir qui je désire le plus ou si je les désire l'un sans l'autre. J'aime leur intelligence du coeur à tous les deux (comme disait ma mère), J'aime son humanité écorchée qui a su rester rock et j'aime la féminité abondante à elle. Il pourrait être son fils et son grand père, touchant et sage, et elle forte et émue, ils ont l'air de s'aimer comme des enfants, comme frère et soeur qui partagent leur jouets. Je me vois bien être ce paquet, un jour de non- Noël, qu'ils déballeraient fébrilement et avidement, se regardant l'un l'autre de leur oeil excité, pour encore vivre de concert leur complicité, avec un tiers, avec un trait d'union, une parenthèse, pour d'autres points d'exclamation.
Le ciel serait encore d'été, et sur la route me menant à eux, je serais confiant, je ne me répéterais pas d'improbables scénarios de premier contact, je les imaginerais assis en terrasse, se frôlant des doigts et des sourires pour combler l'attente de ma venue et faire monter leurs températures. Je la vois elle en matriarche indolente, presque avachie et langoureuse, lui laissant le soin de me recevoir... Je connais déjà son regard de maîtresse de maison et de jeux, dès qu'elle aura la confirmation de nos sincérités bi curieuses, affectives et sensuelles. Je la vois se réjouir, pour lui de son embarras surmonté, pour moi de mon plaisir d'avoir trouvé l'âme qui convient au corps masculin que je désire, je la vois se réjouir pour elle même enfin, de se voir au sein d'un triptyque humain, qui se gausse du divin et qui démystifie les genres... Son phallus sera cérébral et les notres féminines...les trois réduits à leur plus simple expression, celle d'objet et non de sujet.
Je te regarderais comme une femme regarde une femme, je te caresserais le torse comme une ado ose toucher une pucelle lesbienne, je tendrais mes lèvres aux tiennes avec appréhension pour tenter le diable et attiser son feu et sa Lilith... Je me loverais dans tes bras, espérant que tu me suive sans vouloir me mener. Collé à toi nos yeux s'oublieront et nos mains s'explorerons...
Elle nous rejoindra à n'en pas douter, oubliant son phallus, et ce sera en femme qu'elle voudra goûter à notre sororité. Ce seront nos fesses qui aimanteront ses mains et nos langues entremélées qui captiveront sa bouche. Tous les trois toujours debout, les pieds ne touchant terre, nous nous présagerons nos ébats à venir. Je te prendrais peut-être, je prendrais ton anus propre de ma langue, et son humidité effacera tes peurs d'être encore maculé. Je lui prendrais sa vulve de ma paume pour t'offrir son parfum familier et rallentir tes bouleversements et habitudes bousculées... Oui nous nous prendrons... elle nous prendra le sein, nous têterons les siens. Tant qu'elles le resteront, nous frotterons nos verges molles à tous nos plis, à tous nos monts et vallons, espérant silencieusement ne jamais être victimes de notre sang... pour que dure cette valse à trois tantes...
Soyez la première personne à aimer.
26/02/25
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Que c'est dur d'être une femme !!! Voilà presque deux semaines que je cherche en ligne une petite robe sexy, à fleurs si possible et des dessous sexy pour faire honneur à une invitation inespéré, inespérable... Que c'est dur et frustrant de voir, d'avoir tout ce choix, ou chaque robe, chaque soutien gorge, chaque porte jarretelles rivalise en séduction et en provocation. Que c'est dur de se projeter et de s'imaginer, au moins mignonne, quand on n'a pas les formes de ces mannequins stéréotypés, quand on a une poitrine de Birkin, des gambettes d'échassier, le visage de Sim et des fesses de coréennes...
Déjà il me faut faire le tri... pas de manches à la robe, elles sont généralement trop étroites, des bas ou des collants pour fuseler un peu, un décolleté très très très plongeant pour compenser une poitrine absente, et offrir un nombril qui compenserait, un dos nu (qu'elle soit féminine ou masculine l'échine est sexy). Un slip, un string ou une culotte... pourvu que tout y entre ou y soit tenu, c'est pas gagné.
Tout choisir en sachant d'abord pour qui, pour où, pour quand... Pour l'occasion, pour Elle, en privé voir en un lieu propice à l'exhibition... pour juste une séance photo et sa collection personnelle, un souvenir éphémère ou plus...
Aucune envie d'avoir l'air pute ni sissi... ne pas être ridicule... l'attendrir... lui offrir ma part féminine et l'émouvoir, la déboussoler... Elle me maquillera, m'apprêtera, me rectifiera... il faut qu'elle soit fière et gourmande du résultat, je veux qu'elle me consomme, qu'elle m'expose, qu'elle exhibe son oeuvre, je veux qu'elle me fasse oublier quelques secondes ses tenues à elle trop sexy, ses dessous trop sexy, ses formes trop irrésistibles...
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