Bien le bonsoir ! Voilà une question qui me plaît, et je partage effectivement un peu cette même impression. :)
Même s'il y a quelques exceptions, je trouve que les Doms et les Subs ne communiquent pas de la même façon.
Je ne mettrais pas de "clivage hommes-femmes" mais vraiment Doms et Subs.
Au-delà de l'éducation, qui donne (normalement) des fondamentaux à tous en termes de communication (exemple concret : apprendre à dire "je n'aime pas" au lieu de dire que "c'est de la merde"), et une notion de respect, je pense que cela peut s'expliquer par l'apprentissage « secondaire » lié au statut.
Je m'explique : ^^
Nous, les soumis/soumises/esclaves, sommes amenés, au cours de notre expérience dans ce monde, à peaufiner notre expression. Que ce soit dans la formulation, le choix des mots, le ton employé, nous devons apprendre aussi à maîtriser notre langage , ne pas faire preuve d'insolence, et donc ne pas être dans l'affront, une forme d'humilité etc, etc.
Là où les Doms sont beaucoup plus directs, et ne passent que par le biais de leur éducation première, et de la maîtrise qu'ils ont d'eux-mêmes aussi, of course.
On peut aussi peut être ajouter que d'un point de vu bdsm, c'est leur rôle que de donner le ton ?
Et je crois que parfois, il est aussi question d'ego, parfois hélas mal placé...
Là où les Subs peuvent, de leur côté, être amenés à le mettre de côté (ce n'est pas du tout péjoratif), mais parce qu'ils placent l'autre au centre ?
Et donc je pense qu'à terme ça a une vraie portée sur notre façon de communiquer, et que d'une certaine façon, ça se voit, surtout du point de vue des subs, qui sont paramétrés pour faire attention à ce genre de détail ? ^^
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Cathy, je crains que notre génération soit consumée par cette façon de penser qui vise à écraser l'autre pour se sentir supérieur, ou même meilleur. Et même exister....
Je crois que c'est dû à des problèmes d'Ego mal placé qui viennent saper toute forme d'empathie et de bienveillance vis à vis de son prochain.
Vous comprendrez donc que la notion de respect n'y a fondamentalement pas sa place ... puisque l'égo devient le centre et l'absolu.
Moi ce qui m'alarme là dedans c'est le manque de Maîtrise de soi. Dans un monde bdsm, ça me semble être un fondamental.
Mais je suppose que puisque tout de "l'ancien bdsm" est une pure connerie folklore blablabla, c'est à mettre aux oubliettes, avec le reste :D
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Sur ce coup là je vous trouve d'une grande insensibilité Novice timide.
Je dirais même irrespectueuse et presque méprisante au regard de ceux et celle qui savent vraiment ce qu'est un viol.
Je ne me mêle normalement jamais des discussions qui tournent autour de ce sujet, encore plus quand c'est un fantasme dans le bdsm. Parceque je comprends que ça puisse être un fantasme ( que j'ai eut dans ma vie d'avant).
Mais là vraiment, je tenais à vous dire que vous n'êtes pas cool.
je vous signale juste que tous ceux qui ont vécus un VRAI viol ne sont pas forcément dans la démarche de " reprendre la main". Et que je suppose que la plupart d'entre nous se contentent d'apprendre à vivre avec. Ce qui est cassé, est cassé.
Quand à suggerer qu'ils n'ont qu'à dégager si ça ne leur convient pas de lire ça. moyen moyen.
Vous êtes blessante et vous m'avez blessé.
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Ravie d'apprendre que les esclaves sont désociabilisées!
Je dois avoir des amies qui n'en sont pas vraiment du coup .
Vous avez une bien piêtre opinion de ce statut, je suppose par méconnaissance. Vous feriez bien de vous renseigner, auprès d'esclaves bien sur. ;)
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Mental,
J’ai une petite question pour vous: quel est le rapport entre ce post et ces édifiants podcasts ?
J’ai pris la peine de les écouter, et, malgré tous mes efforts, je ne vois toujours pas le lien.
D’un côté, une femme libre, qui revendique sa soumission par choix et s’interroge sur son potentiel d’esclave.
De l’autre, un podcast qui critique et culpabilise la Femme sur sa prétendue posture soumise. Avec une forme de manipulation qui me semble assez évidente.
Où est la cohérence ?
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Bien le bonjour :)
J’ai personnellement longtemps voyagé entre le chemin de la soumission et celui de l’esclavage. Ma réponse sera donc peut-être à côté de la plaque… mais pas tant que ça. ^^
Ma première interrogation en lisant votre post est que vous ne clarifiez pas votre vision de ce qu’est une esclave, ce qui me semble problématique. Puisque ce n’est qu’un mot, chacun peut y mettre sa propre définition. Au fil de mon parcours dans le BDSM, j’ai rencontré des personnes se revendiquant esclaves qui, selon moi, n’en étaient pas, et des soumises qui en avaient finalement bien plus la posture. Difficile donc de donner un avis éclairé…
->Si vous n’avez pas de limites sexuelles, sur le papier, rien ne vous empêcherait d’être une esclave... sexuelle par exemple :)
Quant à l’esclave qui abandonne sa vie entière aux décisions du Maître, je pense que « Vrai Esclavagiste » a tout à fait raison de dire que c’est autant inné qu’une forme de progression dans la relation. Certaines (et certains) ont une prédisposition naturelle à la servitude, au don, à l’abnégation. Il y a une forme d’évidence dans le fait de s’offrir à un Élu, à lui vouer sa vie.
Mais ce n’est pas qu’une question d’inné. Il y a aussi un travail à faire, des aptitudes à développer, avoir une certaine force de caractère, et notamment la capacité à renoncer, à abandonner ses limites. Et puisque, par définition, l’esclave n’a pas de limites (ou du moins adopte celles de son Maître), je pense que cela n’est pas toujours réalisable... En tout cas, pas avec n’importe qui.
J’ai une amie esclave qui, face à mes incertitudes et mes incapacités à dépasser certaines limites, avait tranché la question très simplement : "Si tu partages les limites de ton Maître, alors rien ne t’empêche d’être esclave." (J’entends par limites : les tabous.) et je crois qu'elle a tout à fait raison.
Nous ne sommes pas tous en capacité d’offrir Tout. Et dans ce « Tout », il y a la vie professionnelle, la vie privée, la santé, l’aspect financier, les loisirs, le quotidien... tout, en fait. Et dans ce tout, tout ce que le Maître souhaite contrôler. Car il y a aussi un axe très intéressant qui mérite d’être mis en lumière : se soumettre et tout donner ne veut pas forcément dire que le Maître a envie de tout contrôler.
Je me suis personnellement longtemps interrogée, regrettant ces limites qui m’empêchaient d’accéder à ce statut. Je voyais l’esclavage comme une sorte de Graal, l’aboutissement, la consécration d’une vie dédiée à l’Autre. Mais aujourd’hui, ma vision a évolué. Ce qui importe avant tout, bien plus qu’un statut, c’est l’envie de satisfaire l’Autre. Ma quête est tournée vers le Maître. Dépasser mes limites pour moi-même ne me stimule absolument pas. Je n’en tire aucune fierté, je crois que je n'ai rien à me prouver...
Mais le faire pour lui, pour le rendre fier et surtout libre… c’est une toute autre histoire. ^^ En réponse plus directe à vos questions : Devenir esclave et s’épanouir dans cet état, ça se construit ! Comme pour la soumise, renoncer à certaines libertés, accepter de nouvelles contraintes demande du temps. C’est un peu comme si, petit à petit, on s’approprie une nouvelle vie, façonnée par un Autre. Ça demande forcément du temps et une forme de progression. C’est un apprentissage qui, selon moi, doit être progressif. Sinon, on fonce droit vers le clash et la rupture.
Renoncer n'est pas toujours évident. Accepter non plus. Il faut aussi ( et surtout) un bon Maître, vigilant et bienveillant, qui sache nous motiver,et qui petit à petit, dessine et balise le chemin de cette nouvelle vie. ;)
Quant à l’humiliation… encore une fois, c’est un sujet trop vague. Ce qui est humiliant pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. Et tout dépend de la forme d'humiliation. C’est un sujet épineux, et je ne vais pas m’étaler dessus à l’aveugle... Mais si l’on considère que l’humiliation c'est ce qui vient toucher l’ego et recentre l’esclave/soumise sur le Maître, alors parfois ça peut avoir du bon, et ça peut même aider à progresser. Mais je ne pense pas que ce soit obligatoire. Et selon comment elle est administrée, l’humiliation peut être aussi salvatrice que destructrice. Là, on est vraiment sur du cas par cas!
Avoir en horreur l'humiliation est une chose... être prète à l'accepter en est une autre. la réponse, se trouve à mon avis plus dans le choix du Maître. Mais selon moi, ce n'est pas forcément en contradiction. Encore une fois, si vous trouvez un Dom qui n'aime pas ça... ce n'est plus un "problème".
je suis désolée de m'être éparpillée en tout sens, comme à mon habitude.. En souhaitant tout de même que cette contribution pourra vous apporter quelques éléments de réponses, ou d'autres questions ;)
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Ravie de vous revoir par ici Théory!
Bon retour parmis nous, et au plaisir de vous lire ! :)
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Louvia a répondu à la discussion "l'effet de meute peut-il être considéré comme une dynamique positive ?" de genderbender.
Ce sujet a, à maintes et maintes fois, été abordé avant votre arrivée (à moins que vous ne sortiez d’outre-tombe ?), et je suppose qu’il reviendra encore en boucle sur ce forum.
Le problème avec votre poste, c’est qu’il donne un peu l’impression de vouloir donner des leçons. Vous semblez suggérer que vous détenez la vérité sur la façon de "bien" faire, alors que vous n’avez pas pleinement conscience de la réalité qui se cache derrière.
Ici, vous allez discuter avec des « vieux de la vieille » qui, comme moi, sont là depuis des années et subissent les comportements agaçants, parfois insupportables, de vos "protégés". Il faut comprendre qu'il y a une forme de lassitude. Quand, pour la millième fois, on reprend un nouveau qui est désobligeant ou insultant, on perd la patience de faire preuve de bienveillance. C’est un constat que j’ai fait il y a quelque temps.
Certes, la forme de ces « redressements » pourrait parfois être critiquable. Mais je me garderai bien de juger, car pour ma part, je ne participe plus au "bon fonctionnement" de cette communauté, à remettre ces personnes sur la « bonne voie ». À force, ils me sont devenus insupportables, et plutôt que de m'agacer, j’ai fini par fuir le mur Gé, et même plus globalement, ce site.
ous semblez vouloir apporter un éclairage « neuf », et sur certains points, vous n’avez pas tort. Il pourrait y avoir des ajustements à faire sur la forme. Mais puisque vous êtes nouveau, je pense que vous n’avez pas encore le recul nécessaire pour avoir une opinion pleinement forgée. Le temps fera son œuvre. ;)
Votre jugement me semble un peu hâtif, et de surcroît, je pense que vous êtes mal placé, puisque ce n’est pas vous qui êtes pris pour cible par les comportements désobligeants. En les prenant sous votre aile et en les présentant comme des victimes, vous banalisez leurs agissements, qui, entre nous, sont souvent agressifs, insultants et irrespectueux...
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Vous êtes sur téléphone ou sur ordinateur ?
Moi sur téléphone, je ne le trouve nul part.. 🙄
Soyez la première personne à aimer.
Bien le bonjour et bienvenue chez les fous ! ^^
Vous n’êtes clairement pas le premier, et sûrement pas le dernier, à être accueilli de la sorte.. Hélas, Rien d’anormal sur la planète bdsm ! :)
Ce qui est bien, c’est que ça vous éclaire tout de suite sur l’effet qu’un simple post, même banal (ce n’est pas péjoratif), peut provoquer. Ici, il faut parfois marcher sur des œufs, et ceux là sont parfois déjà fendillés...
Vous trouverez ici des gens qui aiment s’insurger, démonter, et qui par-dessus tout aiment imposer leur vision comme exemplaire et seule à suivre…
C'est au feeling... 🤷🏻♀️
MAIS ! Parce qu’il y a toujours un "mais"...
Vous trouverez aussi ici des gens cool, sympas, ouverts d’esprit, bienveillants, qui auront plaisir à partager et à échanger.
Je ne sais pas si on peut vraiment parler de communauté. On est plus sur un réseau qui regroupe notre univers. Il est vaste, et les personnalités présentes sont tout aussi différentes. Cela apporte son lot de difficultés, mais aussi ses qualités. et sur le forum, vous n’en avez qu’un tout petit échantillon...
Tout ça pour dire que cette expérience, même si elle est parfois peu positive, ne représente qu'une infime partie des personnes présentent que le site, et n'est donc de ce fait pas représentative de la diversité de personnalités que vous y trouverez.
Pour la petite anecdote, mon Maître s’était aussi fait... "houspiller" par des " experts " à son arrivée sur le site. Il ne s’est pas découragé, et resultat des courses, il m'a trouvé.
Comme on dit, le chien aboie, la caravane passe... :)
Ne vous découragez pas.
Welcome home, et bonne recherche à vous !
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Louvia a répondu à la discussion "La soumise la plus obéissante est une soumise qui ne réfléchit pas" de Trou.
Bien le bonjour!
Vous devriez faire attention à la portée de votre prisme vivace.. Il est, je trouve, un peu dans le jugement de ceux qui ne pensent pas comme vous :)
Quand Maître me demande de me mettre à genoux, ça reste un ordre. Et quand bien même ça me demande 0 effort , me mettre à genoux, c'est de l'obéissance. Ses demandes restent des exigences. Et heureusement ! sinon... ce ne serait pas une relation d'autorité.
Pour ce qui est de votre parallele avec les enfants, j'en comprends la démarche.
Mais personnellement, Maître n'est pas la pour se justifier ou batailler avec moi. Parceque je ne suis pas une enfant, que j'ai consenti à Lui donner ce pouvoir. Même si dans les faits, il me demande souvent mon avis, il n'est ni obligé de le faire, ni obligé d'en tenir compte.
Ce ne sont pas les mêmes rapports. 🤷🏻♀️
On parle ici de deux êtres humains adultes et construits, qui se sont choisis, et dont la nature des rapports est désirée. :)
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Bien le bonjour.
Peut être qu'il est possible parfois de percer à jour une nature... mais si je prends mon cas (et celui d'une amie esclave, seules Vraies références que j'ai ) il vous serait impossible de vous douter que nous sommes soumises. Tant cela est à l'opposé de ce que nous sommes et véhiculons dans les autres sphères de notre vie.
Pour mon exemple, personne dans mon entourage ne serait en mesure de penser que je suis de nature soumise dans ma vie privée. Tant elle est à l'opposée de la femme libre qui ne fait ce qu'elle veut. Je m'en amuse beaucoup.. ^^
Maître est l'Exception qui confirme la règle.
Dans ce grand écart, je doute que quiconque ne soit capable de percer à jour ma nature. Et quand je lis certaines soumises, ici où ailleurs, je retrouve très souvent des tempéraments forts et affirmés, qu'un inconnu ne saurait associer à un caractère docile et soumis. :)
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Louvia a répondu à la discussion "La soumise la plus obéissante est une soumise qui ne réfléchit pas" de Trou.
Réfléchir, c'est faire preuve de réflexion.
C'est clarifier ses idées, comprendre, avancer en conscience. Cela peut être, dans certains cas, remettre en cause. Reste à savoir quoi. Si c'est justifié ou non.
Parfois, face à certaines demandes, il vaut mieux agir plutôt que réfléchir.
Mais selon moi, cela ne peut être que dans des cas précis, pour éviter de bloquer devant une forme de peur.
Ne pas réfléchir, c'est parfois accéder à son courage en ne se laissant pas déborder, paralyser par ses peurs.
Je pense qu'une soumise qui ne réfléchit vraiment pas n'est pas capable de comprendre le sens de ce qu'elle fait, ni la valeur de ce qu'elle donne. Elle peut potentiellement se mettre en danger en n'interrogeant pas ses propres besoins ou limites.
À l'inverse, une soumise qui réfléchit trop peut se retrouver bloquée dans une forme de contestation permanente.
Je pense que ce genre de phrases arrange les dominants dont les demandes ne sont pas justifiées. Qu'ils se dédouanent de leur propre incohérence en mettant en lumière le "manque" de leurs soumis/es.
Il m'est arrivé, dans des relations précédentes, de "trop" réfléchir. Parce qu'une part de moi... avait des doutes.
Parfois, ces questionnements internes se sont arrêtés d'eux-mêmes, parce que les réponses que je m'apportais étaient rassurantes.Parfois, c'était l'inverse : je trouvais, au bout de cette réflexion, des failles, parfois des abus.
Donc, je dirais pour conclure que réfléchir…
C'est primordial.
Et c'est ça qui fait la beauté de la relation : avancer en conscience.
Donc, pour répondre à votre question… sourire
Peut-être que la meilleure soumise du monde est celle qui ne réfléchit jamais. Mais… je ne suis pas sûre que ce soit celle qui soit le plus dans le don d'elle-même. Celle qui, paradoxalement, offre le plus de sa personne.
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Louvia a répondu à la discussion "Quand le plaisir fait souffrir - la hantise de la solitude" de Chocacer.
Bonsoir Chocacer,
Je n'interviendrais pas sur votre handicap, car honnêtement je n'y connais rien. Cependant, à la réflexion, je pense que nous avons tous des passifs, troubles, vécus, qui peuvent avoir une portée négative, ou handicapante sur notre présent. :)
En soi, on a tous nos faiblesses. Les connaître et apprendre à les gérer est une bonne chose, mais ne les laissez jamais vous définir.
J'espère que ma réponse ne sera pas trop à côté de la plaque, mais à la lecture de votre état d'esprit , une part de moi, celle qui a de très nombreuses années cherché son Autre a trouvé écho.
Parce que oui, quand on a une recherche qui se poursuit dans le temps, parfois semé de faux espoir, on a tendance à avoir des périodes.. plus compliquées. Entre découragement, envie d'abandon, jalousie, colère.
Et cette grande question de pourquoi moi je n'y ai pas droit?!
Et une autre part de soi, complètement passionnée, qui est incapable de se détourner, d'abandonner.
Je crois que ces moments de "faiblesse" sont normaux, et propres à la difficulté qu'impose une recherche dans un monde aussi petit que le notre.
Vous verrez parfois ici, certains prendre le large, trop à vif, pour s'apaiser, se ressourcer et revenir dans de meilleures dispositions. Nous sommes beaucoup à avoir été confrontés à ces difficultés. Aussi je crois que vous n'avez pas à vous inquiéter.
La perte de patience, dans une quête aussi fastidieuse ça se comprend.
Chercher est parfois cruellement long... décourageant, démotivant, usant et profondément douloureux.
Je vous invite à ne jamais perdre espoir, et en attendant, à prendre tout ce qui pourra vous faire du bien au moral.
Hauts les cœurs !
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Bonjour :)
Effectivement, il manque à beaucoup tout le contexte. Les posts passés, effacés et autres..
Que pour des raisons certaines, vous l'ayez pris en grippe pour son comportement.. je comprends.
Maintenant, je trouve cela dommage de critiquer ses agissements, et de finalement ne pas faire mieux que lui.
Ce monsieur s'est grillé tout seul, et en "subira" les conséquences.
L'enfoncer plus bas que terre est-il vraiment nécessaire pour autant ?
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Je me lance pour ajouter mon petit grain de sel...et en profite pour faire mon petit coup de gueule.. il fallait bien que ça arrive un jour.. soupir-sourire.
Pour faire assez court, je suis sur ce forum depuis près de neuf ans (à peu près, je suis nulle avec les dates). Je suis venue, partie, revenue, au gré des changements d'ambiance du site.
Je suis partie parce que les valeurs véhiculées par certains membres s'éloignaient trop de celles prônées ici et là. J'ai vu des gens clamer haut et fort les valeurs du BDSM, le respect, la bienveillance, blablabla, puis livrer en pâture des petits nouveaux paumés sur le Mur G.
En fait, je suis partie de nombreuses fois parce que ce que je voyais ne correspondait pas à ma vision d'une communauté.
J'ai vu des meutes se former, s'en prendre à ceux qui ne fonctionnaient pas comme eux, avec ce que je qualifierais aujourd'hui de malveillance. Loin de la taquinerie, et proche de la mesquinerie. On rossait sur la place publique. J'ai vu ces meutes se former, se désagréger, d'autres nouveaux membres en former de nouvelles, et, de façon presque perpétuelle, revenir au même schéma...
Et pourtant, j'y suis revenue... Parce qu'au fond, j'aime bien ce site. Je pense qu'il a un vrai potentiel de partage, autant par les écrits que par ce forum, qui jadis était peuplé de gens capables d'être en désaccord sans pour autant dénigrer une autre vision. Ça chauffait parfois, mais c'était toujours courtois. À l'époque, on s'écoutait. On ne changeait pas forcément d'avis, mais au moins, on ouvrait des pistes de réflexion.
Aujourd’hui, quand je vois certains échanges, certains comportements... clairement, je n'ai pas envie d'être associée à la communauté.
Comme l'a dit Lady H, pendant un temps, on essaye de faire valoir la bienveillance, et puis, lassé de voir que la direction laisse faire, on abandonne. Car non, ce n'est pas notre rôle, à proprement parler.
Et c'est pour ça que le Mur G se désintègre. Parce que "on" a réussi à faire partir des gens intéressants mais trop "différents" des standards d'une poignée. Parce que "on" a laissé faire. Parce qu'à force de voir des gens pertinents, passionnés partir, il ne reste plus grand-chose.
La population a en partie été remplacée par la nouvelle génération des "gamers", qui peuvent lire partout sur internet, et même sur ce forum, des ramassis de "vérités absolues" édictées par des gens qui ont démarré le BDSM avec 50 Shades sans jamais avoir le bon sens de creuser le sujet.
(Je fais référence à un sujet qui traitait de la relation D/s où quelqu'un avait affirmé que le D/s ne devait et ne pouvait être qu'un jeu, et ce, dans l'indifférence générale.) Je cite cet exemple car, à l'époque, il m'avait marqué. Non pas parce que cette personne avait un point de vue différent, mais parce qu'elle assénait sa vérité comme une vérité absolue, dénigrant toute autre approche.
Voilà pour ma vision globale du site. Oui, oui, je suis hors sujet, mais puisqu'on parle de l'évolution du site... je suis un peu dans les clous, non ? ^^
Pour en revenir au Mur G, je crois qu'il subit les mêmes dommages que les autres parties du site. Il subit le changement de mentalité général, les mêmes travers que toute autre plateforme où les gens se cachent derrière leur écran.
On se moque, on dénigre, on affiche des gens, et on les fait passer pour des cons. Pas plus tard qu'aujourd'hui, c'était encore le cas..
Un nouveau qui se pointerait, normalement constitué, réfléchirait à deux fois avant de participer. Car je pense que peu importe nos penchants bdsm, personne n'a envie de se faire humilier sur la place publique.
je crois qu'on a fini par baisser les bras, et par se contenter d'accepter que les valeurs mêmes du BDSM soient bafouées. Par se contenter d'attitudes parfois minables et puériles. Et par se désengager...
Je rejoins Sœur Clo : publier en tant que femme peut être une véritable plaie. Il m'est très rarement arrivée de publier. Une simple photo, et c'est une avalanche de demandes d'amis (à peu près une trentaine en une heure). On retente l'expérience une fois où deux, et puis on laisse tomber, et on retourne dans son coin.
Quant aux guerres froides des clans... ça se voit, et ça se ressent. J'adore observer de mon petit trou, et clairement, il y a du boycott dans l'air.
Finalement, si on regarde ce sujet, Il y a quelque chose d'assez intéressant dans ces échanges : nous sommes tous capables de voir ce qui ne va pas, tous acteurs. De valoriser ce qui nous semble enrichissant sur le MG, ou sur d'autres parties du site. Tous capables de participer d'une façon ou d'une autre à l'animer, à l'encourager dans la "bonne" direction mais finalement, beaucoup d'entre nous se contentent du minimum, voire même de ne plus rien faire.
Je crois que par lassitude ou par confort (ou les deux) , nous avons un peu (beaucoup) baissé les bras, et qu'on regarde la fin d'une génération s'éteindre sans plus avoir le courage de la faire valoir.
En tout cas, pour moi, c'est le cas. Sauf exception, comme ce sujet du forum, je n'ai plus envie d'y consacrer autant d'énergie. Je me sens usée, et désabusée. :)
Et en attendant, je suis là, à me plaindre, sans pour autant me mobiliser pour que ça change. 🤷🏻♀️
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Bonjour,
A titre informatif, qu'on cautionne, ou non, certains pratiquants dans le bdsm partent de leur religion pour établir leur relation D/s voir M/e.
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Bien le bonsoir.
Votre poste m'a longuement fait réfléchir, et les réponses données n'ont fait que renforcer ce questionnement..
Avant d'entamer le sujet de "soumise, ou non" , je vous livre ma définition de l'esclave, qui me semble primordiale dans cette conversation.
L'esclave n'a pour définition pas de limites, ou plus exactement, les limites que son Maître a. Aussi elle se pliera à toutes ses exigences. Je ne suis fan de l'image que beaucoup dépeignent des esclaves, souvent dégradante.. Pour moi c'est le don de l'absolu, et je trouve qu'à ce titre elles méritent d'être respectées pour ce choix.
Donc pour en revenir à notre sujet, et au statut des soumises, elles ont par définition des limites, qui varient, au gré de leur envies, motivations, attentes, choix, possibilités, capacités... etc etc. ^^
Pour être plus factuelle, la soumission varie et dépend de ce qu'on a à offrir. Et en ce sens, je crois qu'il n'y a pas de soumission qui vaille mieux qu'une autre. Peu importe l'étendue de celle ci. Le tout c'est de trouver une harmonie, à mi chemin entre ce que nous sommes et l'Autre.
Peu importe qu'il soit question de jeu dans la chambre, de soumission uniquement sexuelle, que masochiste, ou de vouloir donner bien plus.
Enfaîte, je crois qu'il n'y a pas de limite qui ne vaille pas la peine d'être respectée..!
Personnellement, j'aspire à donner Tout ce que je peux à Monsieur. A le laisser diriger ma vie, dans son entièreté, dans ce Tout que vous évoquez. Parce que ça résonne pour moi, et pour Lui, parce que ça nous ressemble et nous rassemble, parce que ça a de la valeur pour N/nous.
Pour autant, il me semblerait absurde de penser que ça doit être une forme de normalité, tout comme il me semble absurde de devoir me conformer à la normalité des autres.
Donc pour répondre à vos questionnements, hormis les quelques fondamentaux à savoir respect, écoute bienveillance etc etc, les réponses à ces questions sont aussi nombreuses qu'il n'y a de pratiquants. :)
La question n'est pas de savoir, ce que l'on doit accepter ou non, mais ce que l'on peut accepter, afin de s'épanouir.
Car au final, il n'y a que ça qui compte. Être heureux et rendre l'Autre heureux.
Et si vous n'avez pas envie d'offrir ces pans de votre vie, alors ne le faites pas !
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Merci sirstephen6 d'être membre bienfaiteur de la communauté BDSM.FR et de participer à l'élaboration et l'organisation de la vidéothèque gratuite.