Bien sur c'est propre a chacun et ce que je dis n'engage que moi, mais je pense que le cote cerebral est indispensable dans une relaiton BDSM. Les jeux, les pratiques auxquels on s'adonne pour notre plus grand plaisir ne sont rien sans ce lien, cette complicite, cette connaissance de l'autre.
De mon point de vue, le plaisir est bien plus fort lorsque ma partenaire s'est vraiment abandonnee que je suis SON maitre, j'ai besoin de la connaitre, elle, telle qu'elle est vraiment, pas comme elle se montre a la societe. J'aime connaitre ses defauts, ses qualites, J'aime savoir ce qui lui plait, pouvoir lui proposer exactement ce qu'elle attendais, voir ses yeux petiller lorsqu'elle comprends ce que nous allons faire...
Et de fait j'ai besoin qu'elle me parle, beaucoup, de BDSM mais pas seulement, j'aime qu'elle me raconte tout ce qui lui passe par la tete, encore une fois, j'aime qu'elle se livre sans retenue, car elle se sait en securite. Et elle le sait, elle sait que j'ai besoin d'elle, ce cote cerebral est a double sens, c'est ce qui le rend delicieux.
C'est a ce stade que la relation est a son paroxisme que les orgasmes sont les plus forts et que la joie d'etre SON maitre est complete.
C'est pourquoi je ne peux etre plus en desaccord avec l'idee que le cerebrale empeche de vivre l'instant, au contraire il le transcende.
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Je ne pense pas que ce topic soit la bonne tribune pour une seance d'humiliation, il faudra se satisfaire de cela...
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Ok, on rajoute une pancarte 'cette personne est intolerante, bouh!'
(Je sais je suis terrible.)
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Terriblement grave, le fouet, la cire, pendue par les pieds et réciter 3 prières au grand manitou.
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Je trouve impressionnant le fait que le débat dérape systématiquement. A chaque fois cela finit en chasse aux sorcières de l'intolérant, ou je ne sais quoi. C'est un peu dommage non?
On est tous inscrits sur ce site, ce qui nous donne un point commun, et pas des moindres puisque l'on aime tous une ou des pratiques qui ne sont pas qualifiées de 'normales' dans l'esprit collectif. Comment pouvons nous être intolérants si nous sortons tous de la 'norme'?
Je ne dis pas que l'on doit tous être d'accord sur tout, heureusement d'ailleurs. Mais ça serait sympa si on, moi le premier, cherchait à comprendre le point de vue de l'autre avant de le cataloguer comme 'méchant'.
(Même s'il est évident que tout est la faute de Lady Spencer qui a semé le sujet de la discorde, au bûcher! 🧙)
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Je pense qu'une relation BDSM ne se conçoit que dans la durée, est permanente on est le maître d'une soumise et vice versa et c'est valable 24/7. Cette relation va entraîner des échanges des seances regulieres oui mais ne cesse pas une fois ces jeux terminés.
Ces jeux sont un moyen parmi d'autres d'entretenir la flamme.
Du coup oui il y a besoin de compenser régulièrement la soumise doit être rassurée sur son statut, son importance et son égalité avec son maître. Et le voir ainsi 'au service' de son bien être et de son plaisir est, je pense, un bon moyen d'y parvenir.
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Je comprends, ceci étant je pense que c'est important pour justement rétablir cet équilibre. Beaucoup de gens avec qui j'ai discuté voient la place de la soumise comme étant au service de son Maître. Ça peut être vrai dans certains jeux mais ce n'est pas une réalité, sauf si l'on considère que le maître aussi est au service de sa soumise (ce qui vide ces mots de leur sens) et c'est ainsi que je le perçois. En quelque sorte en maintenant cette illusion avec sa partenaire c’est une façon de prolonger le plaisir pour elle de se livrer. Mais permet de rappeler que c’est faux sur le fond.
Mais je suis très d'accord avec toi sur le fond, si la soumise fait elle preuve de paresse, la relation n'ira pas loin. Si elle ne s'abandonne pas malgré les efforts de son partenaire, cela ne peut pas marcher non plus.
C'est un phénomène que je vois avec certaines femmes avec qui j'ai pu discuter ici. Leurs retours sont minimalistes avec des phrases à un ou deux mots. Ne renvoyant jamais la balle se contentant de recevoir et disparaissant ensuite le temps que leur libido revienne... Ces discussions ne durent jamais et ne peuvent certainement pas aboutir a une vraie relation.
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Bonjour,
Et merci pour votre message.
Absolument, j'ai besoin d'une soumise pour m'epanouir, sans cette femme qui m'acceptera comme son maitre, je ne suis qu'un dominant sur le papier (ou les pixels), tout comme une femme n'est soumise que si elle veut bien se soumettre a son maitre et ce faisant ele lui fait une tres belle offrande, mais elle peut toujours la reprendre aussi c'est un travail sans fin pour le maitre que de meriter la soumission de sa partenaire.
Au vu de ce qui précède, comment voir les deux partenaires sur un pied d'égalité?
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Je pense qu'il y a une difference entre dire que tu es soumis a ta femme et en faire la demonstration.
Avoir une discussion avec des amis ou tu expliques cela ne me choque pas, et je trouverais dommage que ceux ci ne respectent pas tes choix. Mais ce sont des conversations difficiles a avoir et ne doivent pas etre forcee. Si les gens ne veulent pas aller sur ce terrain c'est qu'ils ne veulent pas savoir il faut le respecter aussi.
Avoir dans un diner une sorte de preliminaire avec son partenaire, je trouve que cela ne se fait pas et peut comprendre des relations epidermiques, quel que soit les penchants sexuels. Je te dirais la meme chose si tu avais dit a ta femme et devant tes amis "ce soir je te fais jouir en te prenant en levrette", c'est plus 'politiquement correct' comme pratique pour autant ca reste tout aussi deplace.
Et je pense que c'est ce que les gens essaient de dire ici.
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Je ne suis pas d'accord, on ne parle pas de la même chose.
Avoir une discussion avec des proches pour leur expliquer nos goûts, bon pourquoi pas, et leur réaction est un peu triste d'ailleurs.
Par contre, faire participer un public non consentant à des jeux mêmes softs, je ne trouve pas cela normal.
La citation "Ils font ce qu'ils veulent de leurs culs mais je veux pas les voir ! Surtout pas !" me laisse interdit... c'est normal non? Je n'ai pas forcement envie de voir mes voisins hetero baiser...
C'est comme si vous disiez, vous êtes intolérants envers les couples scatophiles car vous refusez de les voir jouer de cette pratique... Je comprends les goûts des autres mais je ne les partage pas forcément et je ne tiens pas forcément à ce qu'ils me fassent une démo.
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Je pense qu'il faut simplement revenir aux bases. Lorsque l'on s'attends a ce que les autres respectent vos libertees que ce soit de pratiquer le BDSM, d'etre homosexuel, de manger des pizzas a l'ananas... Il faut s'attendre à ce que les autres aient les mêmes exigences. Et je doute que ce soit vraiment ce qui vous est reproché ici.
Si vous avez le droit d'aimer l'humiliation, les autres ont aussi le droit de ne pas vous regarder le faire et il faut le respecter.
Ce qui choque dans votre récit, c'est que vous avez inclut des tiers qui n'avaient rien demandé dans un acte ostentatoire de D/S, certes vous n'étiez pas à sortir les fouets sur la table mais quand même c’est suffisamment explicite.
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Pour moi il s'agit là de la raison pour laquelle ta partenaire désire cette pratique, mais cela reste à mes yeux un scénario, une simulation. Je comprends toutefois que le mot forçage pour les raisons invoquées peuvent avoir plus de poids à ses yeux/oreilles
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Pour moi ce que vous décrivez là c'est la fiche de poste du Dominant. Je pense que la situation décrite par Christopher ressemble plus à un scénario pour moi car j’ai du mal à concevoir un forçage consenti (qui me semblent antinomiques). Mais sur le fond j’ai le sentiment que tout le monde est d’accord a partir du moment où tout le monde est consentant c’est ok.
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On s'éloigne un peu du sujet de l'humiliation ceci dit ca mériterait un thread, Mais je ne suis pas d'accord, ce n'est plus du forçage s'il est consenti même si d'un point de vue physique oui il y en a un (sans ca, tu ne rentres pas). En me relisant je réalise que c’est de la sémantique. Tu acceptes le concept de forçage consenti alors que pour moi si consentement il y a alors il ne peut y avoir forçage.
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Hello, à choisir je dirais sensé (provenant de sens). Peut-on encore parler de forçage si celui-ci est désiré? On rentre dans un jeu qui a été accepté par les deux partenaires, et dont les règles sont déjà connues. Pour en revenir au viol simule, si la partenaire refuse le sex anal ce jeu ne donnera pas automatiquement de passe droit. Pour moi il en va de même avec l’humiliation, le partenaire sait qu’il va être réticent à certaines choses mais souhaite se dépasser donc quelque part il n’y a pas de vrai forçage cela reste un jeu.
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Bonjour,
Le sujet est intéressant d'autant plus que de mon côté j'aime assez cette pratique pour autant je pense qu'un certain nombre de règles doivent être respectées pour que l'expérience soit satisfaisante.
Tout d'abord la séance doit être consentie, je ne conçois pas que l'on puisse forcer cela, quel plaisir le partenaire va t il ressentir? S'il n'en ressent pas pourquoi voudrait-il continuer la relation?
Ensuite il faut préparer la séance, rappeler que cela ne sera qu'un jeu, réservé à la sphère de cette relation BDSM qu'ont les deux partenaires cela peut rester dans l'intimité d'une pièce ou être 'public' selon les désirs - partagés - des participants.
Idem pour l'après séance, c'est l'une des pratiques qui va demander le plus de soins post séance. Il faut s'assurer que la soumise le vit bien et que cela n'affecte pas sa psyché.
Enfin il faut que cette séance amène à la soumise ce qu'elle aime, elle peut servir à lui introduire de nouvelles pratiques, jouer avec ses limites mais toujours, elle doit toujours lui apporter du plaisir.
Par exemple, je souhaite faire travailler l'urolagnie a ma soumise, je vais l'intégrer à une séance ou elle sera amenée à se soulager sous mes ordres et devant moi. Elle ne le fera pas sans avoir reçu un certain nombre de fessées que je la sais adorer. La partie humiliation ne commencera pas tant que je ne la sais pas très excitée et prête à repousser ses limites.
Cela va sans dire que ces séances vont croissantes, on ne démarre pas avec des crachats dans la bouche avec quelqu'un qui en a peur.
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Un nouveau depart (H Dominateur)
Bonjour,
Comme mon profil vous l'apprend déjà, je suis un homme dominateur. Je vois le BDSM comme une relation d'égal à égal, ce n'est pas parce que l'un a le role du dominant, du maître et l'autre du dominé de la soumise qu'il y en a un plus important que l'autre dans la relation. C'est le paradoxe du BDSM, les jeux semblent indiquer le contraire pour autant si l'on y regarde de plus près on réalise que ce n'est qu'une apparence:
En effet, la soumise une fois qu'elle accorde sa confiance a son maitre s'abandonne à lui, lui offre son intimité se dévoile telle qu'elle est vraiment. Mais elle ne le fera pas si ce cadeau est à sens unique, elle attend elle aussi a ce que ses besoins soient comblés et donc pour mériter ces offrandes le maître se doit d'être à l'écoute de sa soumise, jamais ne la juger, et toujours rechercher son plaisir. Chaque devoir, chaque punition doit être imaginé pour le plaisir de la soumise, pour la combler. Le maître doit guider sa soumise, la s'assurer qu'elle puisse s'épanouir en sécurité, s'assurer qu'elle vit bien ces nouvelles expériences.
A bien y regarder de ce point de vue, le Maître est au service de sa soumise, ce qui les met... au même niveau.
Alors oui je sais que mon interprétation du BDSM ne sera pas partagée par tout le monde, je respecte les autres points de vue et attends qu’on respecte le mien tout en étant prêt à en discuter, après tout nous sommes là pour cela non?
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