Le fétichisme, faut-il le rappeler, désigne la fascination (parfois obsessionnelle) ou l'adoration pour un objet non vivant ou une partie spécifique du corps. Dans le contexte du BDSM, le fétichisme transcende la simple attraction est tient un rôle central dans les dynamiques de pouvoir, les jeux érotiques, et l'expression de désirs profonds et complexes. Ce concept, riche et multidimensionnel, sert de point d'ancrage pour des expériences allant de la domination et soumission, au rapport "douleur/plaisir", jusqu'au contrôle et le lâcher-prise associé.
L'évolution du fétichisme au travers les siècles est marquée par des périodes où le fétichisme a été réprimé,a peine toléré ou au contraire été accepté voire intégré dans la société. Des civilisations antiques, qui vénéraient des objets et des symboles chargés de pouvoir et de mystère, aux sociétés médiévales, où ces pratiques étaient souvent occultées ou réinterprétées à travers le prisme de la spiritualité dominante, le fétichisme a constamment évolué. À l'ère moderne, avec l'émergence du BDSM comme une culture et une communauté distincte, le fétichisme a été réévalué et a fini par s'intégrer dans un cadre plus large de pratiques sexuelles et relationnelles.
Origines ancestrales du fétichisme
L'exploration des origines antiques et médiévales du fétichisme, dans le sens historiquement premier du terme, nous entraine dans un voyage dans le temps, où les pratiques qui peuvent être aujourd'hui identifiées comme fétichistes (de par l'exploration des travaux des grands psychanalystes) sont souvent entrelacées avec les traditions religieuses, culturelles, et sociales des civilisations passées. Le fétichisme, bien avant d'être conceptualisé comme tel, joue ainsi un rôle dans l'expression de la spiritualité, du pouvoir, et de la sexualité (dans ce qu'elle a de procréative, au principal).
Dans les civilisations antiques, de l'Égypte ancienne à la Grèce antique , en passant par l'empire Romain, le fétichisme se manifeste à travers la vénération d'objets et de symboles dotés d'une importance spirituelle ou magique. Ces objets, qu'il s'agisse de statuettes représentant des divinités, d'amulettes censées conférer protection et fertilité, ou de représentations phalliques utilisées dans les rites de fertilité, sont intégrés dans la vie quotidienne comme la vie religieuse (qui était tellement entremelés que de les séparer peut s'avérer d'ailleurs discutable). Ils servent de ponts entre le monde matériel et le domaine des dieux, incarnant des forces ou des attributs divins spécifiques. Par exemple, dans l'Égypte ancienne, les amulettes, en particulier celles à l'image de l'Œil d'Horus, étaient considérées comme des protecteurs puissants, tandis que dans la Rome antique, les phallus sculptés, souvent accrochés aux portes des maisons, étaient censés éloigner le mauvais œil.
Plus tard, à l'approche du Moyen Âge, la perception du fétichisme commence à se transformer. L'expansion du christianisme en Europe apporte une nouvelle interprétation des objets "fétiches" et des pratiques préexistants. Ce qui était autrefois vénéré fait alors l'objet de suspicion quant on ne crie pas à l'hérésie. Cependant, même dans ce contexte de transformation culturelle et religieuse, certaines formes de vénération d'objets persistent, on bascule vers le temps de la vénération des reliques des saints et des martyrs. Les reliques, ossements ou fragments de vêtements, par exemple, sont censées posséder des pouvoirs miraculeux, reflétant la manière dont les objets pouvaient encore être imprégnés de significations spirituelles et magiques.
Cependant, à côté de ces formes acceptées de vénération, des pratiques moins orthodoxes survivaient souvent à la marge marge ou en secret. Les traditions folkloriques et les croyances païennes, bien que réinterrogées du fait de la montée du monothéisme, conservaient des éléments qui, à bien des égards, ressemblaient au fétichisme antique. Les herbes, les pierres, et les amulettes continuent à être utilisées dans des pratiques de guérison et de protection, reflétant une continuité sous-jacente avec le passé antique.
Ainsi, les origines antiques et médiévales du fétichisme révèlent un panorama complexe où les objets, loin d'être de simples artefacts, sont chargés de significations multiples, servant de catalyseurs pour le divin, le magique, et le sacré. Cette longue période de l'Histoire montre clairement que le fétichisme, bien avant de devenir un terme d'analyse dans la psychologie ou la sexologie modernes, était une composante intrinsèque de l'expérience humaine, façonnant et étant façonné par les croyances et les pratiques de l'époque.
Le fétichisme à l'ère moderne
Lère moderne marque une période d'avancées significatives dans la compréhension et l'interprétation du fétichisme. C'est au cours de cette période que le fétichisme commence à être scruté à l'aulne de la psychologie et de la sexologie, disciplines naissantes qui cherchent à catégoriser et à comprendre les comportements humains sous un jour nouveau. Les figures de proue de cette exploration que sont Richard von Krafft-Ebing ou Sigmund Freud, par exemple, jouent un rôle déterminant dans la théorisation du fétichisme, l'extrayant de la sphère religieuse et culturelle pour le placer dans le domainede l'étude scientifique de la sexualité.
Richard von Krafft-Ebing, dans son œuvre pionnière "Psychopathia Sexualis", est l'un des premiers à définir le fétichisme dans un cadre médical, le présentant comme une forme de déviance sexuelle où l'attraction pour un objet inanimé remplace l'intérêt pour un partenaire sexuel humain. Cette approche pathologisante met en lumière les objets fétiches non plus comme des symboles de pouvoir ou de spiritualité, mais comme des catalyseurs de désir anormal.
Sigmund Freud, quant à lui, apporte une dimension psychanalytique au fétichisme, le voyant comme un symptôme de conflits psychiques non résolus. Dans son interprétation, le fétiche devient un substitut, un ersatz pour l'incongrue et falacieux pénis de la mère d'un enfant mâle qui, selon Freud, croit à tort avoir qu'elle a été castrée. Cette théorie, bien qu'elle soit largement contestée et critiquée aujourd'hui, a néanmoins contribué à placer le fétichisme au cœur des discussions sur la psychologie de la sexualité.
Parallèlement à ces théorisations, l'ère moderne est également témoin de transformations sociales et économiques majeures, notamment l'industrialisation et l'avènement de la modernité, qui influencent profondément les pratiques et les communautés fétichistes. L'industrialisation, en particulier, modifie la relation des individus aux objets, rendant les produits manufacturés abondants et facilement accessibles. Cette profusion d'objets nouveaux et variés crée un terrain fertile pour l'expansion des pratiques fétichistes, où des matériaux comme le caoutchouc, le cuir et le latex commencent à être érotisés.
La modernité apporte également avec elle une transformation des espaces sociaux, avec l'émergence de sous-cultures et de communautés où les pratiques fétichistes peuvent être explorées et vécues ouvertement, bien que souvent de manière clandestine. Les clubs, les magazines spécialisés et, plus tard, les forums internet (puis les réseaux sociaux), deviennent des espaces où les fétichistes peuvent se rencontrer, partager leurs expériences, et construire des identités autour de leurs pratiques. Cette période voit également une remise en question progressive des normes sexuelles et une exploration plus large des expressions de la sexualité humaine.
Ainsi, l'ère moderne est caractérisée par une dualité dans l'approche du fétichisme : d'un côté, une pathologisation et tentative de comprendre le phénomène dans un cadre clinique, de l'autre, une expansion et une diversification des pratiques fétichistes, facilitées par les transformations sociales et technologiques. Ensemble, ces éléments forment le terreau sur lequel le fétichisme contemporain, avec ses multiples facettes et sa richesse, continue de s'épanouir et de se redéfinir.
Le fétichisme dans la société au XXe Siècle
Le XXe siècle marque un tournant décisif pour le fétichisme, propulsant des pratiques jusqu'alors marginales ou confidentielles au cœur de la culture de masse. Cette période voit le fétichisme se démocratiser et s'intégrer dans le tissu même de la culture populaire, influençant la mode, la musique, le cinéma et l'art. Cette intégration s'est accompagnée d'une évolution significative dans la perception publique du BDSM, transformant progressivement les stigmates théorisés en psychanaluse en signes de rébellion, d'expression personnelle, et d'avant-gardisme.
L'émergence du fétichisme dans la culture de masse peut être attribuée à plusieurs facteurs clés, notamment la libéralisation des mœurs sexuelles et la montée des mouvements de contre-culture. Les années 60 et 70, avec leur ethos de liberté et d'expérimentation, ont vu naître un intérêt accru pour les pratiques sexuelles alternatives, parmi lesquelles le BDSM et le fétichisme ont trouvé une nouvelle caisse de résonnance. Cette période correspond également à la publication de travaux littéraires et de manuels qui explorent ouvertement la sexualité et les pratiques BDSM, rendant ces sujets plus accessibles au grand public.
En outre, l'avènement des médias de masse a joué un rôle crucial dans la diffusion d'images et d'idées fétichistes. Les magazines, les films et plus tard, les chaînes de télévision et internet, offrent une plateforme pour la représentation et la discussion des fétichismes, contribuant à leur démocratisation. Les objets fétiches comme le cuir, les chaînes, et le latex commencent à apparaître régulièrement dans les médias, souvent décontextualisés de leurs origines BDSM pour devenir des symboles de mode et de non-conformité.
Les stars du XXe siècle ont joué un rôle indéniable dans la popularisation du fétichisme. Des artistes comme Madonna dans les années 80 et 90, avec ses clips vidéos et ses performances scéniques chargées de références au BDSM, ont contribué à introduire le fétichisme dans les foyers du monde entier. De même, le glam rock et des artistes comme David Bowie, avec leur esthétique androgyne et leurs costumes extravagants, ont brouillé les lignes entre les genres et érotisé des éléments fétichistes, les rendant partie intégrante de leur image publique.
Ces icônes, par leur visibilité et leur influence, ont non seulement aidé à normaliser certaines pratiques fétichistes mais ont également inspiré des discussions sur la sexualité, l'identité de genre, et l'expression personnelle. Leur adoption de la mode fétichiste a transformé celle-ci de tabou en tendance, modifiant la perception publique du fétichisme de quelque chose de caché ou de honteux en un acte de rébellion ou d'expression artistique.
L'ère contemporaine et la "normalisation" du fétichisme
L'ère contemporaine a ainsi été témoin d'une transformation sans précédent dans la manière dont le fétichisme et le BDSM sont perçus et pratiqués, grâce en grande partie à l'essor d'Internet et des médias sociaux. Le fétichisme s'est petit a petit imposé comme une forme d'expression largement acceptée et explorée par le grand public (même si bien entendu, toute la société ne s'est pas convertie ;-) ). Cette acceptation normalisation est donc le fruit d'une convergence entre des facteurs culturels, technologiques et sociaux qui ont contribués à faciliter l'expansion des communautés fétichistes et modifié les attitudes sociétales à leur égard.
L'avènement d'Internet a marqué un tournant réellement décisif pour les communautés BDSM et fétichistes, leur offrant un espace sans précédent pour se rassembler, échanger des connaissances et des expériences, et construire une culture et une identité partagées. Les forums en ligne, les blogs, et les réseaux sociaux comme BDSM.FR ont permis aux personnes curieuse d'explorer le fétichisme de trouver une communauté d'échange et de se confronter, souvent pour la première fois à ces pratiques. Ces plateformes numériques ont également joué un rôle crucial dans la pédagogie et la démystification du BDSM, offrant des ressources allant des techniques de sécurité aux aspects psychologiques des pratiques fétichistes.
En parallèle, les postures sociétales envers le fétichisme et le BDSM ont subi une évolution notable. La visibilité accrue des pratiques fétichistes dans la culture populaire, associée à un dialogue plus ouvert et inclusif sur la sexualité en général, a participé à déstigmatiser ces pratiques. Des événements culturels, tels que les Gay prides ou les muncjs ont commencé à intégrer des éléments fétichistes de manière ouverte, reflétant et encourageant en même temps une acceptation plus large de la diversité sexuelle.
Cette période contemporaine a également vu la publication de littérature et le cinéma grand public (on ne citera pas le titre du film de référence en la matière, vous le connaissez ;-) ) traitant de thèmes BDSM et fétichistes, bien que ces représentations aient parfois été remises en cause pour leur inexactitude, par les clichés véhiculés, ou leur simplification à l'extrême. Néanmoins, leur impact sur la perception publique du fétichisme a été indéniable, ouvrant le dialogue sur ces sujets et encourageant une exploration personnelle et collective.
L'évolution des attitudes a été soutenue par des changements législatifs et politiques dans de nombreux pays, ou à tous le moins par la constitutions de jurisprudence, reconnaissant les droits et les libertés des personnes pratiquant le BDSM et le fétichisme. Ces évolutions législatives ont non seulement protégé les adeptes du fétichisme et du BDSM contre la discrimination voire la persécution mais ont également validé le BDSM et le fétichisme comme des expressions légitimes de la sexualité humaine.
Les défis actuels et à venir du fétichisme (et du BDSM)
Tandis que le fétichisme et le BDSM sont devenus plus visibles et mieux acceptés, de nouveaux défis émergent, notamment en ce qui concerne le consentement, la sécurité et la légalité. Ces enjeux, cruciaux pour la pérennité et l'éthique des pratiques fétichistes, soulèvent des questions importantes sur la manière dont la communauté peut continuer à évoluer de manière responsable et inclusive.
L'accent mis sur le consentement éclairé, révocable et mutuel a transformé la manière dont les pratiques fétichistes sont perçues et réalisées. Cependant, la nature même de certaines pratiques fétichistes, qui peuvent impliquer des jeux de pouvoir et de domination, exige une vigilance constante et une communication ouverte pour s'assurer que toutes les parties impliquées se sentent respectées et en sécurité.
La sécurité, tant physique qu'émotionnelle, reste enjeu majeur. Alors que la communauté BDSM adopte le mantra "sain, sûr et consensuel" (SSC) ou "risque aware consensual kink" (RACK), les défis liés à la prévention des blessures, à la gestion des risques et à la santé mentale restent essentiels. L'éducation, à travers des ateliers, des munchs et des ressources en ligne, joue un rôle essentiel dans la promotion de pratiques sécuritaires et éthiques.
Sur le plan légal, bien que des progrès aient été réalisés dans la reconnaissance des droits des pratiquants du BDSM, la situation est et restera précaires. Dans de nombreux pays, les activités BDSM peuvent encore être interdite par la loi, notamment en ce qui concerne les aspects de douleur, de contrainte ou de domination. L'avenir exigera un dialogue continu avec les législateurs et le grand public pour démystifier les pratiques fétichistes et plaider pour une législation qui protège tout en respectant la liberté d'expression sexuelle. On comprends aussi que les alternances politiques pourront jouer un rôle déterminant dans l'avenir de ces pratiques.
Le fétichisme dans le BDSM va probablement continuer de s'adapter et d'évoluer avec la société. Les technologies émergentes, telles que la réalité virtuelle et les plateformes en ligne, offrent de nouvelles voies d'exploration du fétichisme, permettant des expériences immersives et la formation de communautés virtuelles. En outre, une plus grande diversité au sein de la communauté fétichiste, reflétant un éventail plus large d'identités sexuelles, de genres et d'orientations, pousse à une remise en question continue des normes et à une évolution des pratiques.
L'avenir du fétichisme dans le BDSM semble donc prometteur, avec une tendance vers une plus grande acceptation, une exploration plus profonde et une innovation continue. Il ne tient qu'à nous tous de continuer à faire évoluer les moeurs et la perception de nos pratiques, dans le "bon" sens.
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Rituels BDSM, de quoi parle-t-on ?
Le BDSM est souvent mal compris par ceux qui n'en ont qu'une connaissance superficielle. Pourtant, au cœur de ces pratiques se trouvent des rituels qui servent de fondement au cadre même de la relation entre un(e) dominant(e) et un(e) soumis(e). Ces rituels ne sont pas de simples actes superflus; ils sont chargés de significations, forment une base sur laquelle la relation se construit et évolue.
Les rituels en BDSM varient énormément d'une partie à l'autre, allant de simples signes de respect, comme la pose d'un collier, à des cérémonies complexes qui marquent des événements importants comme la naissance d'une relation de domination et soumission. Chaque rituel, qu'il soit petit ou grand, est un moyen de renforcer les rôles et les règles convenus, et de rappeler à chacun son engagement dans la dynamique du couple.
Par exemple, la cérémonie du collier peut être considérée comme l'un des rites de passage pour un novice en soumission, marquant une distance symbolique des visites passées et une entrée dans un état de dévotion et d'éducation sous la tutelle d'un maître ou d'une maîtresse. Ces rituels ne sont pas statiques; ils peuvent évoluer avec le temps, subissant des modifications à mesure que les besoins et les désirs du couple se transforment. C'est la beauté du rituel BDSM: il est aussi unique que les personnes qui l'intègrent dans leur vie.
La soumise ou l'esclave qui reçoit un collier lors d'une cérémonie peut le voir comme un objet de fierté et d'appartenance, un point de contact constant avec son maître ou sa maîtresse, même en leur absence. De même, le dominant peut voir dans ces rituels une affirmation de son contrôle et de son influence sur la vie de la soumise, un moyen de maintenir l'ambiance et le sens de leur lien, peu importe la distance ou les circonstances.
Que vous soyez novice ou expérimenté, seul ou en couple, les rituels BDSM offrent une façon de matérialiser la nature profonde de la soumission et de la domination, créant des liens qui vont bien au-delà des séances et des cérémonies, s'inscrivant dans la vie de tous les jours.
Les fondements des rituels en BDSM
Le BDSM se base sur une série de rituels qui définissent les rôles et les règles d'engagement entre les partenaires. Ces pratiques ne sont pas de simples traditions; elles forment le cadre dans lequel les relations de domination et de soumission peuvent prospérer. Un rituel peut englober des actions aussi simples que le port de sous-vêtements spécifiques décidés par le dominant, ou aussi élaborées que des cérémonies de contrats où la durée et la nature de la soumission sont formalisées.
Dans le contexte du BDSM, un maître ou une maîtresse utilise des rituels pour établir et maintenir la dynamique de pouvoir avec son soumis ou sa soumise. La mise en place de règles précises et le suivi de protocoles spécifiques sont essentiels pour assurer que les besoins de chaque personne sont satisfaits. Par exemple, la cérémonie du collier de soumission peut être un rituel puissant qui symbolise l'entrée du soumis dans un état de dévotion et l'acceptation du dominant comme sa principale figure d'autorité.
Les rituels varient selon le type de relation BDSM et sont souvent adaptés pour répondre aux besoins spécifiques des personnes impliquées. Certains peuvent être quotidiens, comme un rituel de bonjour ou de bonne nuit, tandis que d'autres peuvent être réservés pour des occasions spéciales. Les cérémonies de collaring, où un collier en cuir est souvent utilisé comme symbole de soumission, sont un exemple de rituels qui marquent des étapes importantes dans la relation BDSM.
Chaque modification des rituels ou des règles au sein d'une relation BDSM doit être négociée avec soin. Les apports et questions des soumis sont cruciaux dans ce processus, car ils garantissent que la modification des rituels reste en ligne avec les limites et le contrat établi. L'éducation permanente et la communication ouverte entre les partenaires sont la base pour une relation BDSM saine.
Le Maître ou la Maîtresse, ainsi que le soumis ou la soumise, doivent tout deux comprendre la signification derrière chaque rituel. Ce n'est pas seulement une question de soumission; il s'agit aussi de construire une ambiance de confiance et de respect mutuel. Pour le novice, l'assimilation de ces rites peut sembler écrasante, mais avec le temps et l'expérience, ils deviennent une seconde nature, façonnant le travail quotidien et la vie de la relation.
Types de rituel BDSM
Dans l'univers du BDSM, les rituels sont une partie intégrante qui reflète la nature et la dynamique d'une relation entre un dominant et un soumis. Ces rituels sont ancrés dans des règles et des protocoles établis pour répondre aux besoins spécifiques des partenaires et renforcer leur lien. Il existe une multitude de rituels, chacun avec sa propre signification et fonction au sein de la relation.
Rituels de salutation
Les rituels de salutation sont souvent les premiers à être établis. Un exemple classique est le rituel où le soumis salue son maître ou sa maîtresse d'une manière particulière, que ce soit par une pose spécifique, un geste de révérence, ou le baiser des pieds ou de la main. Ces actions peuvent paraître simples, mais elles marquent le début et la fin de chaque séance, créant un cadre et rappelant à tous les rôles et la structure de leur relation.
Rituels de punition
Les rituels de punition sont mis en place pour traiter les transgressions des règles convenues. Ils peuvent varier de la récitation d'une lettre d'excuse, à des tâches physiques ou même l'imposition d'une position inconfortable pour une durée déterminée. Ces rituels ne sont pas seulement un moyen pour le dominant d'exercer son autorité, mais aussi une façon pour le soumis de montrer sa volonté de se corriger et de se réaligner avec les attentes de son partenaire.
Rituels de Récompense
À l'opposé des rituels de punition, ceux de récompense reconnaissent et célèbrent les actions positives et le comportement souhaité du soumis. Cela peut aller de mots d'encouragement à des récompenses physiques comme des caresses ou des cadeaux. Pour un novice, ces rituels peuvent constituer des moments de fierté et de renforcement de l'identité de soumise ou d'esclave.
La mise en place des rituels
La création de rituels BDSM requiert une approche minutieuse et collaborative pour s'assurer qu'ils sont en harmonie avec les désirs et les limites de tous les partenaires impliqués. Voici quelques conseils pour établir des rituels qui renforcent la relation et respectent les besoins individuels.
Débuter par une franche discussion
Avant d'intégrer des rituels dans votre pratique du BDSM, engagez une conversation franche avec votre partenaire. Discutez de ce que chaque personne espère accomplir à travers ces rituels et comment ils pourraient être intégrés dans vos séances. Les mots choisis et les idées partagées ici posent la base de ce qui sera construit ensemble.
Établissez des règles claires
Des règles bien définies sont cruciales pour le succès des rituels. Elles déterminent non seulement ce qui est attendu de chacun, mais aussi la façon dont les rituels seront exécutés et ce qui se passe en cas de non-respect. Toutes les parties doivent comprendre et consentir à ces règles avant de vous lancer.
Construisez sur la confiance et le consentement
La confiance est au cœur de tout rituel BDSM, et le consentement en est le gardien. Chaque action et chaque rituel doivent être consentis par le dominant(e) et le/la soumis(e). Établissez des mots de sécurité (safeword) et des gestes qui permettent de communiquer efficacement, surtout lorsqu'il s'agit de pratiques impliquant une soumission profonde.
Personnalisez selon les désirs et besoins
Les rituels ne doivent pas être tirés d'une liste générique mais adaptés aux besoins spécifiques de votre relation. Qu'il s'agisse de la cérémonie d'un collier ou de rituels de punition et de récompense, chaque élément doit être réfléchi pour refléter la dynamique unique entre le maître et le soumis.
Restez flexibles
La vie change, et avec elle, les besoins et les désirs peuvent évoluer. Les rituels doivent être flexibles et susceptibles d'être adaptés ou modifiés en fonction des circonstances changeantes de la relation. Permettez une révision périodique des rituels pour s'assurer qu'ils restent pertinents et bénéfiques.
(In)Formez-vous !
La formation et l'éducation sont une partie intégrante de la mise en place de rituels. Pour les novices, c'est essentiel pour comprendre la portée et l'importance des rituels dans la dynamique BDSM. Des articles sur les sites internet, des ateliers, des livres et surtout des échanges sur les forums peuvent être très instructifs.
Contractualisez les pratiques
Pour les cas plus formels, il peut être utile de documenter les rituels convenus. Cela peut prendre la forme d'un contrat ou d'une lettre d'intention, offrant une référence claire et un rappel des engagements pris.
En respectant ces étapes, vous pouvez créer des rituels qui renforcent le travail d'équipe et la connexion au sein de la relation BDSM, tout en honorant la nature et les rôles de chaque personne impliquée.
Les bénéfices du rituel BDSM
Les rituels en BDSM offrent de multiples avantages qui renforcent non seulement la connexion entre les partenaires, mais aussi enrichissent l'expérience globale du BDSM. En établissant des routines et des rites, les partenaires créent un espace sécurisé où la confiance peut s'épanouir et où les dynamiques de pouvoir peuvent être explorées de manière saine et contrôlée.
Renforcement de la confiance
La confiance est la pierre angulaire de toute dynamique BDSM. Les rituels, par leur nature répétitive et prévisible, créent un environnement de sécurité émotionnelle. Lorsqu'un soumis se soumet aux rituels établis, il démontre sa confiance envers son maître ou sa maîtresse. Inversement, lorsque le dominant respecte les règles et les limites établies dans ces rituels, il affirme son engagement envers le bien-être et le respect du soumis.
Raffermissement de la connexion
La pratique de rituels spécifiques permet aux partenaires de se reconnecter à un niveau profond à chaque session. Cela va au-delà de la simple action physique; il s'agit d'une communication non verbale qui, par le biais de gestes et de mots, confirme la nature de leurs engagements mutuels. Par exemple, une cérémonie de colliers peut servir de rappel tangible de la connexion qui existe entre un maître et son esclave.
Amélioration de l'expérience BDSM
Les rituels peuvent enrichir l'expérience BDSM en ajoutant une couche de profondeur et de signification. Ils ne sont pas simplement des actes; ils sont des symboles de dévotion, de pouvoir et de respect. Ils peuvent transformer des actions autrement ordinaires en moments chargés de signification, augmentant ainsi l'intensité émotionnelle et psychologique de la séance.
Développement personnel et éducation
L'adoption de rituels peut également jouer un rôle dans l'éducation et le développement personnel des soumis et soumises. À travers la répétition et la discipline, ils apprennent à mieux se connaître et à comprendre leur place dans la dynamique BDSM. De même, les dominant(e)s peuvent affiner leur capacité à guider et à protéger, affirmant leur rôle à travers les rituels qu'ils établissent.
Création d'une cadre
Les rituels instaurent une structure qui peut aider les partenaires à naviguer dans leurs dynamiques de pouvoir. Cette structure peut fournir une liste claire d'attentes et de comportements souhaités, aidant les partenaires à rester dans le cadre convenu et à éviter les incertitudes ou les malentendus.
Lancez-vous ! (ou pas !)
En explorant les différentes facettes des rituels dans la pratique du BDSM, nous avons souligné leur rôle essentiel dans la création et le maintien d'une dynamique saine et épanouissante entre les partenaires. Nous avons vu comment ces rituels, loin d'être de simples formalités, sont des piliers sur lesquels la confiance, le respect et la connexion entre un maître, une maitresse et sa soumise, son soumis ou un esclave peuvent être construits et renforcés.
La mise en place de rituels avec des règles claires et consensuelles est un processus qui requiert une communication ouverte, une formation continue, et un engagement réciproque. Chaque rituel, chaque geste et chaque parole contribuent à l'effet global des sessions de BDSM, les transformant de simples actions en cérémonies empreintes de signification.
La nécessité d'ajuster les rituels aux besoins spécifiques des partenaires, d'adopter une attitude flexible face aux changements, et de toujours maintenir le consentement et la sécurité au premier plan est une évidence.
Nous espérons que ces idées et informations inspireront des questions et des commentairesainsi qu'une réflexion de chacun plus profonde sur le sujet.
Gardez en tête que les rituels en BDSM sont une matière complexe et personnelle, et que ceux qui s'en passent ne sont pas dans l'erreur, mais vivent leur BDSM à leur façon. Le rituel est ce que les partenaires décident d'en faire et sont aussi uniques que les personnes qui les pratiquent. Ce qui importe, c'est que tout ce qui est fait, le soit dans le cadre de règles convenues, avec respect, et avec un désir partagé d'explorer les profondeurs de la domination et de la soumission d'une manière qui enrichit la vie de tous les participants.
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Le terme "subdrop" est dérivé de l'anglais et fait référence à une chute, une descente, dans ce cas, émotionnelle ou physique. Cette réaction est souvent la conséquence d'une expérience intense, qui peut être aussi bien psychologique que physique. Les pratiques BDSM peuvent engendrer des niveaux élevés d'adrénaline et d'endorphines.
L'adrénaline, souvent appelée "hormone du stress", est libérée en réponse à une situation stressante ou excitante. Elle prépare le corps à réagir, que ce soit pour fuir ou combattre. Les endorphines, quant à elles, sont des peptides qui agissent sur les récepteurs opioïdes du cerveau pour réduire la perception de la douleur. Elles sont souvent surnommées les "hormones du bonheur" car elles peuvent provoquer des sensations d'euphorie.
Après une scène ou une session BDSM, où ces substances chimiques ont été libérées en grande quantité, leur niveau dans le corps commence à diminuer. C'est à ce moment que le "subdrop" peut se manifester. Les participants peuvent ressentir une profonde tristesse, une sensation de dépression, ou un épuisement général. Cette descente émotionnelle et physique est parfois comparée à la sensation que l'on peut ressentir après un événement très attendu qui prend fin, comme un concert ou un grand événement sportif.
Il est absolument crucial de comprendre que le "subdrop" ne témoigne pas d'une expérience négative ou traumatisante en soi. C'est plutôt une réaction naturelle du corps à la suite d'une montée intense d'émotions et de sensations. Cependant, il est essentiel d'en être conscient et de prendre les mesures appropriées pour soutenir la personne qui en fait l'expérience.
Le "subdrop", bien que souvent associé au BDSM, trouve en réalité ses racines dans la biologie humaine. Pour comprendre ce phénomène, il est essentiel de se pencher sur les mécanismes neurobiologiques qui se déclenchent lors d'expériences intenses.
Lorsque nous vivons des moments d'intensité, qu'ils soient d'ordre physique, émotionnel ou psychologique, notre corps a une réponse chimique. Une des principales substances chimiques libérées est l'endorphine. Les endorphines sont des neurotransmetteurs, c'est-à-dire des messagers chimiques qui transmettent des informations d'un neurone à un autre dans le cerveau. Ces molécules jouent un rôle crucial dans la modulation de la douleur et la production de sensations agréables.
Agissant comme des analgésiques naturels, les endorphines ont la capacité de réduire la perception de la douleur. Elles sont souvent comparées à des opioïdes comme la morphine, bien qu'elles soient produites naturellement par le corps. Lors de leur libération, elles peuvent provoquer une sensation d'euphorie, un sentiment d'extase ou de bien-être intense.
Cependant, la nature a une manière d'équilibrer les choses. Après une telle montée d'endorphines, il est courant que leur niveau diminue une fois l'expérience intense terminée. Cette chute peut être abrupte, et c'est là que le phénomène du "subdrop" intervient. L'euphorie laisse place à des sentiments contrastés de tristesse, de mélancolie ou de vide. Cette transition peut être déroutante, surtout si la personne n'est pas préparée ou consciente de cette réaction biologique.
Il faut donc garder en tête que le "subdrop" n'est pas simplement une réaction psychologique, mais aussi une conséquence directe de la manière dont notre cerveau et notre corps gèrent les expériences intenses. La compréhension de ce mécanisme peut aider à mieux anticiper, gérer et soutenir ceux qui vivent cette descente émotionnelle.
Il est essentiel d'apprendre à reconnaître et à comprendre le "subdrop" pour plusieurs raisons :
Pour préserver sa santé mentale et bien-être émotionnel et/ou celle de son/sa partenaire :
Impact psychologique : Le "subdrop" n'est pas simplement une baisse d'humeur passagère. Pour certains, il peut s'apparenter à une véritable dépression temporaire, avec tous les symptômes associés tels que la tristesse, l'anxiété ou le sentiment d'isolement.
Soutien nécessaire : Ignorer ou minimiser le "subdrop" peut aggraver ces symptômes et avoir des conséquences durables sur la santé mentale d'une personne. Il est donc primordial d'offrir un soutien adapté, qu'il soit émotionnel, psychologique ou même physique, à ceux qui traversent cette période délicate.
Pour maintenir la confiance entre les partenaires :
Échange ouvert : Dans le contexte des relations BDSM, où la confiance est un pilier, la communication revêt une importance capitale. Les partenaires doivent être en mesure de discuter ouvertement de leurs ressentis, de leurs craintes et de leurs besoins.
Anticipation : Être conscient du potentiel de "subdrop" permet d'anticiper et de préparer la suite d'une session. Cela peut inclure des discussions préalables sur ce à quoi s'attendre et comment y faire face.
Prévention et gestion :
Mesures préventives : Bien que le "subdrop" ne puisse pas toujours être totalement évité, il est possible de mettre en place des stratégies pour en réduire l'impact. Cela peut inclure des techniques de relaxation, de méditation ou même des activités distrayantes.
L'importance de l'aftercare : L'aftercare, ou les soins post-session, est un élément essentiel pour aider à gérer le "subdrop". Il s'agit d'un moment dédié à la récupération, où les partenaires peuvent se reconnecter, discuter et s'assurer du bien-être de l'autre. Cela peut inclure des gestes simples comme se tenir la main, échanger des mots réconfortants ou partager une activité apaisante.
Le "subdrop" est un phénomène complexe qui mérite une attention toute particulière. En comprenant ses origines et ses implications, nous pouvons mieux soutenir ceux qui en font l'expérience.
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Qu'est-ce que le candaulisme ?
S'il fallait en donner une définition simple, on dira que le candaulisme et le cocufiage sont des pratiques sexuelles qui dans l'acte se ressemblent mais qui dans la cérébralité sont assez différente. Dans tous les cas, il s'agit pour l'un des partenaires de regarder l'autre avec une personne extérieure au couple. A bien des égards, cette pratique sexuelle peut se rapprocher du fétichisme puisque le candaulisme joue en partie sur la fascination de l'observation, le voyeurisme... Ce n'est pas de l'échangisme (qui ne nous intéressait pas du tout).
Au niveau le plus élémentaire, le candaulisme se caractérise par l'excitation de l'homme candauliste de voir sa femme avoir une relation sexuelle avec un autre homme Le candaulisme peut être très teinté BDSM si l'acte est mis en scène dans un cadre de soumission de l'homme.
Candaulisme et BDSM
Le candaulisme a un caractère très transgressif, au regard de la culture judéo-chrétienne, de la monogamie et le rapport à la fidélité et son pendant, donc l'adultère. Il se dit que plus de la moitié des hommes et un gros tiers des femmes ont déjà fantasmé sur le candaulisme et rêvés de voir leur partenaire gouter au plaisir de cette pratique sexuelle. Du fantasme candauliste au passage à l'acte, il y a certes une sacrée différence, et celles et ceux qui ont ainsi fantasmé ne sont pas nécessairement dans une relation de Domination (de la femme) soumission(de l'homme).
Le désir candauliste dans le couple
J'avoue avoir clairement fantasmé sur le candaulisme, depuis bien longtemps, et que dans le cadre de notre exploration du BDSM avec Chouchou, nous avons pu faire cette expérience de couple (ne jamais oublier que ces de cela qu'il s'agit pour les candaulistes, une démarche de couple, résolument). Même si c'était plus facile à gérer, je pense, dans un jeu D/s (en plus de me voir prendre du plaisir avec un autre homme, Chouchou était attaché et bailloné), même si j'ai pris énormément de plaisir pendant, et même après, et que lui aussi a été serieusement emoustillé de me voir jouir avec un autre ... (et de me prendre ensuite), il faut avouer que cela "secoue" quand même dans un couple, une fois l'excitation passée. Ou du moins, cela fait s'interroger grandement, sur son rapport à l'autre, mais aussi sur soi-même. Surtout quand on se rend compte qu'on a vraiment aimer ça, et que l'envie de recommencer est patente. Et cette expérience est devenu un levier de Domination/soumission. Dans nos séances de DS, j'use parfois de ces souvenirs de candaulisme pour lui rappeler le plaisir que m'avait donné un autre homme.
Du fantasme candauliste à la pratique
Notre chemin vers le candaulisme a été progressif, à la base on était encore très vanille et on s'était amusé à se raconter nos relations passées, avec nos ex ... nos meilleurs orgasmes, les positions que l'on pratiquait avec eux ... et je m'étais risquée (à sa demande hein ! Consensuel) à lui raconter ce que mon ex faisait mieux que lui dans le cul. On a compris que cela nous exciter ... Le désir grimpait à chaque fois que l'on échangeait sur le sujet... La graine du candaulisme était plantée dans notre jardin secret !!!
Évidemment, la jalousie rode (surtout chez les femmes, il parait, quand il s'agit de voir son homme avec une autre, mais ca n'est pas mon sujet ici, car nous n'avons pas testé cela) ... L'excitation vient aussi de jouer avec ce risque, avec cette jalousie, de jouer avec le feu. Et accepter de s’accommoder de cet instinct initial est finalement une belle preuve d'amour dans un couple.
Le candaulisme vécu
Lors de nos quelques expériences candaulistes, nous sommes allés assez loin ensemble (enfin je trouve). Mon souvenir le plus troublant et quand est quand j'avais choisi un Dom sur ce site après des recherches assez poussées, et que j'étais allée me donner à lui lors d'un rendez-vous (pour du bondage et un rapport sexuel très bestial poussé à son terme, le Monsieur se finissant dans ma bouche...) et que Chouchou m'attendait en bas dans la voiture. J'étais redescendue en sentant la baise à plein nez et une fois en voiture, je lui avais roulé une pelle monumentale pour partager le goût du sperme qui subsistait dans ma bouche... Puis lui ai raconté par le menu ce qui s'était passé avec mon Maitre d'un jour et cerise sur le gâteau, mon dominateur d'un jour avait fait des photos (dont une envoyé tandis que Chouchou attendait dans la voiture). Mon récit à mon conjoint de ce qui s'était passé avait été fait sans prendre de gants, en ne lésinant pas sur les détails de ce que nous avions fait avec mon amant, mais aussi en essayant de retranscrire le plaisir que j'y avais pris. Chouchou écouta mis excité (c'était ... visible), mi agacé ... vous auriez vu son regard !... Puis il me posa plein de questions. Certaines dictées par une vraie curiosité, d'autres avec un petit côté maso. En mots très crus (en mode, "tu es une salope"). Autant perturbant que ludique. Et cela m'a "décoincée" pour lui faire comprendre que dans cette phase de jeu, il avait été mon soumis cocu, comme je lui rappelai quand nous nous sommes retrouvés à la maison pour faire l'amour (moment très complice et très libérateur)
Quelques conseils avant de se lancer
Si vous décidez de vous lancer dans une expérience de candaulisme, le premier des conseils, c'est de trouver le bon partenaire. Nous l'avons cherché dans le milieu BDSM car c'était finalement commode de ranger cela dans la case de notre histoire D/s (et nous épargner une approche dite "libertine" qui finalement aurait, je crois, était plus compliquer à gérer pour notre couple). Trouver un homme pour un plan à trois, est d'une simplicité déconcertante, mais il y a vraiment de tout. J'avais exploré les sites libertins pour cela, mais cela m'a semblait beaucoup beaucoup beaucoup moins fin que les sites BDSM. Dans tous les cas, il faut sans doute être plus exigeant dans le choix de la personne que vous allez rencontrés. C'est un rôle, il y a de la théâtralité, et pour ne pas que cela finisse en bain de sang dans le couple, il faut que l'homme soit "de confiance".
Ce qui semble clair, c'est qu'il ne faut pas se lancer sur un coup de tête. D'abord parce que comme toute activité BDSM, il faut que ce soit consensuel. Ensuite, parce que comme je le disais, la "montée en puissance du fantasme" est une grande partie du plaisir (des divagations solitaires, à l'aveu de l'envie, des explorations d’encanaillement par confidence de relations passées à une démarche active d'un cocufiage, des rencontres à trois à la rencontre a deux avec confessions au retour ...) . Ce serait bête de ne pas profiter de tout cela.
Parler, parler, parler avant de se lancer
Les choses doivent être dites en tout cas. Votre mari ou compagnon se contentera-t-il de regarder de loin ? Ou va-t-il s'impliquer, faire des suggestions ou diriger l'action ? (certaines personnes dominatrices le voit plus plutôt comme ca, même si nous en l'a abordé en mode "cocu soumis"). Tout doit être discuté à l'avance, car il n'y a rien de pire qu'une expérience de ce type "mal goupillée", le candaulisme devient l'enfer si la jalousie s'en mêle, ou du moins si elle n'est pas "domptée" sereinement. Là aussi, il faut sans doute un safeword !
Il faut être attentif à la réaction de son compagnon car si "sur le papier", dans le scénario tout semble géré, lorsque nous voyons notre partenaire prendre son pied avec quelqu'un d'autre, la pression sociétale peut se réveiller et nous pousser à la révolte et nous faire enclencher la marche arrière !
Quelle que soit votre fascination pour le candaulisme, il existe bien des manières de vivre l'expérience. Des confidences un brin salace au plan à 3 sous l'oeil du soumis cocu, la clef reste la bonne communication, le respect mutuel et de vérifier régulières que vous êtes toujours avec votre partenaire, sur la même longueur d'onde et que tout le monde y prends plaisir. Ce n'est pas simple mais, croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle, cet article se voulait un partage de ce que notre couple a pu tirer de l'expérience candauliste.
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Daddy Dom little girl, ou DDlg en abrégé, est un type de relation BDSM qui consiste en un jeu de rôle, entre adultes consentants. Ce jeu de rôle proposère entre un adulte (le Daddy Dom, le "papa") et un partenaire dans un rôle (on parle bien de rôle !) plus jeune (la little girl, la "petite fille"). Elle est basée sur l'idée que la little girl a besoin d'être guidée et protégée par le Daddy Dom, qui l'aime et la nourrit, prends soin d'elle.
Dans le jeu DDlg, il existe une dynamique dans laquelle les deux partenaires du couple négocient les rôles et les limites, ainsi que chaque pratique qui va être accepté". Le Daddy Dom ("papa") prend soin de la little girl ("petit fille") de toutes les manières, lui fournit une structure et des limites à respecter, mais l'aime aussi inconditionnellement. Cela peut inclure le fait de lui apporter un soutien émotionnel dans les moments difficiles et d'être compréhensif lorsqu'elle fait des erreurs. La little girl doit faire preuve de respect envers le Daddy Dom tout en s'amusant dans leur relation qui reste teintée de BDSM.
Le rôle de la little girl consiste à faire confiance au papa-domaine pour lui fournir amour et conseils, tout en assumant la responsabilité de ses propres actions. Elle doit être prête à accepter la discipline lorsqu'elle est justifiée et à apprendre de ses erreurs. En retour, elles peuvent compter sur le papa-domaine pour obtenir un soutien émotionnel et une stabilité.
Bien que le DDlg puisse prendre de nombreuses formes différentes en fonction de la dynamique propre à chaque couple, il consiste généralement en des activités de punition telles que la fessée ou des "punitions scolaires" comme le fait de devoir écrire des lignes ou de se tenir dans un coin comme on le ferait avec un enfant méchant. Il peut aussi s'agir de se faire des câlins, de lire ensemble des histoires à dormir debout ou de jouer à des jeux de société comme les dames ou les échecs.
Dans l'ensemble, cette forme de relation BDSM est conçue pour créer un espace émotionnellement sûr où les deux partenaires peuvent explorer leurs fantasmes sans crainte de jugement ou de punition. Tant que chaque personne impliquée se sent en sécurité à tout moment, le DDlg peut être une expérience épanouissante !
Le rôle du Daddy Dom
Un Daddy Dom est le leader et le protecteur dans une relation DDlg. Il assume le rôle d'une figure d'autorité en fixant des règles et des limites, en fournissant une structure et des conseils, et en servant de soignant aimant. Il veut nourrir et prendre soin de sa lg, tout en l'aidant à se développer pour atteindre son plein potentiel
Il l'éduque en fixant des attentes et des directives claires afin qu'elle puisse se sentir en sécurité dans leur relation. Cela peut aller de l'étiquette de base à des responsabilités plus complexes comme la gestion des finances ou l'exécution de tâches ménagères. Il encourage également les comportements positifs par le biais de récompenses, comme les éloges verbaux ou l'affection physique
En même temps, il utilise une discipline ferme lorsque cela est nécessaire pour corriger un comportement qui va à l'encontre des règles. Cela peut aller d'un avertissement sévère à la suppression de privilèges ou à l'application de punitions plus sévères si nécessaire. Il garde la communication ouverte avec sa lg afin qu'ils puissent parler de tous les problèmes qui se présentent sans jugement ni crainte de punition
Le Daddy Dom veut aider sa little girl ("petite fille") à donner le meilleur d'elle-même tout en assurant sa sécurité, il l'a guide. Au fond, il veille à son bien-être et à son épanouissement ; que ce soit en la validant dans les moments difficiles, en l'encourageant dans ses réussites ou en lui offrant une présence réconfortante dans les moments difficiles, il veut s'assurer qu'elle a les outils nécessaires pour réussir dans tous les aspects de la vie.
Le rôle de little girl
Une little girl est une femme adulte qui prend part à la dynamique DDlg. Il est important de noter qu'en dépit de son âge et de sa maturité, une "little girl" prend une allure d'enfant dans la pratique DDlg. Cela ne veut pas dire qu'elle se comporte de manière immature, mais plutôt qu'elle revêt une certaine innocence juvénile au sein du couple.
La little girl aspire à la sécurité et à l'amour inconditionnel de la part de son Daddy Dom. Il doit être quelqu'un qui lui apporte un soutien émotionnel, une protection et des conseils tout en étant enjoué et compréhensif vis-à-vis de ses besoins de femme adulte. Un Daddy Dom doit être capable de la réconforter en cas de besoin, mais aussi de faire ressortir sa confiance et sa force. Il nourrira l'enfant qui sommeille en elle et créera un environnement dans lequel elle se sentira suffisamment en sécurité pour explorer différents aspects d'elle-même.
La "fille" ne fait pas exprès d'être vilaine pour être punie par son "Papa" Daddy Dom.Plutôt que d'être axé sur la punition ou la discipline, le DDlg se concentre davantage sur le développement de la confiance entre les deux partenaires par le biais du respect mutuel, de la communication et de la connexion émotionnelle. L'aspect sexuel du DDlg est généralement réduit au minimum, voire inexistant, l'accent étant plutôt mis sur l'instauration de la confiance et de la stabilité au sein du partenariat.
Comment se déguise et se coiffe une little girl dans la relation DDlg
Une little girl dans une relation DDlg s'habille et se coiffe généralement d'une manière qui reflète son rôle. Elle porte généralement des vêtements mignons qui véhiculent l'innocence, comme des robes à jupe bouffante, des volants et de la dentelle. Elle peut accessoiriser sa tenue avec des bandeaux, des arcs ou des rubans pour compléter son look
En plus de cela, elle a souvent un grand choix de vêtements aux couleurs pastel dans sa garde-robe - surtout ceux avec des personnages de dessins animés comme Hello Kitty ou My Melody. En outre, elle porte des bas colorés ou des chaussettes qui montent jusqu'aux genoux, ce qui contribue à accentuer le caractère girly de son look. Pour être sûre d'être encore plus mignonne, elle associe généralement ces bas ou ces chaussettes à d'adorables chaussures Mary Jane
En termes de coiffure, une lg a tendance à opter pour des coiffures classiques comme les tresses doubles ou les nattes. Parfois, elle choisit de les laisser tomber et de les coiffer en deux chignons de chaque côté de sa tête. Comme la coloration joue un rôle important dans ce style de vie - surtout lorsqu'il s'agit de la préférence du papa-domicile - certaines lg teignent leurs mèches dans différentes nuances de rose, de bleu et de violet. D'autres options populaires incluent l'ajout de perruques et d'extensions à clip pour des occasions spéciales, comme des événements à thème et des rencontres organisées par d'autres membres de la communauté DDlg
Pour les accessoires, de nombreuses lg accessoirisent leurs tenues avec des animaux en peluche et d'autres objets qui représentent leur personnage d'enfant intérieur et les font se sentir plus à l'aise lorsqu'elles s'engagent dans ce type de relation de jeu de rôle. Les articles comme les tétines sont également populaires dans certains cercles car ils aident à faire ressortir l'attitude ludique associée au fait d'être une lg dans cette dynamique.
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Le edging, que l'on traduit le plus souvent par "déni d'orgasme", est un type de pratique le plus souvent lié au BDSM (même si certains le pratique dans le cadre d'une relation de couple vanille). Le edging est une pratique sexuelle qui consiste à stimuler son soumis ou sa soumise jusqu'au point de quasi-orgasme, et d'obliger le contrôle d'orgasme ou d'arrêter temporairement le jeu avant que votre orgasme arrive.
Le déni d'orgasme dans le BDSM
Dans le BDSM, le déni d'orgasme est donc utilisé comme un moyen d'assoir la relation entre le soumis ou la soumise et la partenaire qui domine tout en prenant du plaisir. La personne soumise devra faire attention à respecter le moment dont le partenaire dominant va décider s'il peut jouir. Cette pratique joue à plein sur la psychologie et s'articule autour de la dynamique du pouvoir. Le edging dans une relation BDSM aboutit donc à des moments très forts tant d'un point de vue physique qu’émotionnel. Le déni d'orgasme, au delà de la tension sexuelle est aussi une pratique extrêmement cérébrale.
Ceux qui pratiquent le edging le font, en première intention pour prolonger le plaisir (en le faisant durer) tout en l'intensifiant (l'orgasme final est très puissant du fait de l'accumulation de la tension sexuelle qui va crescendo . Le plaisir à l'issue d'une séance de edging est quasi systématiquement bien plus puissant. Comme les autres pratiques BDSM, le déni d'orgasme se fait après accord de chaque membre du couple. Au delà du consentement qui est la pierre angulaire de toute relation BDSM, comme chacun sait, le edging implique en plus que la personne qui s'y soumet fasse tout pour obéir et retarder sa jouissance.
Comment se lancer dans le edging ?
Parmi les conseils que l'on peut donner si vous avez envie de tester le edging, on trouvera l'immuable invitation à discuter entre partenaires. Lors de la discussion préparatoire entre les partenaires, pourra être déterminé les pratiques qui vont être employé par la maîtresse ou le maître pour emmener la personne soumise au bord de l'orgasme. Les pratiques peuvent être de tout ordre, l'edging peut inclure des stimulations plus ou moins rugueuse du gland et surtout de son frein (pour les soumis), du clitoris, de l'anus et des tétons (pour les soumise). Le jeu sexuel pourra également se faire avec des sextoys, notamment des vibromasseurs plus ou moins puissants (du vibro de base au très intense magic wand). Pour mieux contrôler la personne soumise et assoir sa domination, on aura souvent recours à des moyens d'immobilisation type menottes ou liens ou cordes de bondage. Cela peut participer grandement à l'excitation et au délicieux tutoiement de la limite de son désir, avant le basculement dans la jouissance.
Le edging c'est stimuler très très très (très) progressivement
Le principe est dans tous les cas de commencer doucement les stimulations de la personne sur qui on va pratiquer le edging. Il faut commencer par des contacts légers comme des caresses (pas nécessairement portées sur des zones érogènes) puis augmenter progressivement la tension liée au plaisir en se focalisant de plus en plus sur des zones érogènes. C'est ensuite le levier de l’intensité de la stimulation qui sera activé. On caressera plus fort, on griffera, on pincera. La personne qui domine est libre de choisir les pratiques (et de les utiliser graduellement, en finissant par la pratique qui donne le plus de plaisir, d'habitude, à leur partenaire).
Pour emmener votre soumise au edging, vous pouvez regarder du côté des vibromasseurs offrent des réglages de vitesse et de rythme ajustables et qui peuvent ainsi être utilisés pour explorer différents niveaux de sensation, des grondements lents aux vibrations rapides qui enverront des vagues de plaisir dans tout le corps. De la même manière, pour les soumis, on pourra utiliser cockring vibrants, qui offrent également des modèles de vibrations réglables qui produisent des effets similaires à ceux des vibromasseurs tout en offrant un maintien supplémentaire aux organes génitaux masculins.
Le edging si je suis seul.e c'est mort ?
On l'a vu, un des piments (fort !!!) dans le déni d'orgasme c'est ce qui se noue entre la personne soumise et la personne dominante.
Toutefois, le plaisir du déni d'orgasme (et l'intensité de l'orgasme, au bout du compte) peut être exploré en solitaire lors de la masturbation (j'avoue y succomber quand Chouchou est en déplacement).
1) Commencez encore plus doucement que d'habitude : mettez le téléphone en mode avion, fixez vous une heure avant laquelle vous vous refuser à jouir, et augmentez très très progressivement la pression, la vitesse ou l'intensité de vos stimulations sexuelles (qu'elles soient manuelles ou avec sextoy).
2) Faites des pauses, c'est l'une des clés : Lorsque vous vous sentez au bord d'un orgasme, changez de stimulation ou faites une pause (ne serait-ce que pour quelques instants). Cela permettra aux sensations d'excitation de se dissiper un peu avant de reprendre ( la reprise est en général très très très intense, un à chaque fois encore un peu plus "compliqué" de garder le contrôle).
3) Changez de main ! Que vous soyez un homme ou une femme, vous avez une main agile et précise et l'autre un peu plus gauche (même si c'est la mais droite !). Vous pouvez vous contraindre à vous caresser avec votre main la plus maladroite pour retarder les risques de jouir.
4) Concentrez-vous sur la respiration : Prendre de profondes respirations pendant que vous vous masturbez (ou pendant vos pauses) peut aider à détendre votre corps ce qui est très important pour essayez de retarder l'orgasme !
5) Limitez l'utilisation des vibromasseurs, par exemple forcez vous à n'utiliser que l'intensité la plus faible de votre vibro habituel, ou imposez vous à ne l'utiliser qu'à travers vos vêtements pendant X minutes.
6) Rédigez un texte sur vos pratiques et vos sensations au fur à mesure que votre excitation monte. La phase de rédaction étant incompatible avec la masturbation, d'écrire vous forcera donc à arrêter (tout en vous excitant de l'écrire, ce qui a un côté redoutable, j'en conviens). Si c'est une masturbation edging parce que votre partenaire habituel.le est loin vous pourrez d'ailleurs lui envoyer ce texte quand vous aurez craqué ! (si vous n'avez pas de partenaire attitré(e), pourquoi ne pas les partager sur les sites (ou même dans les commentaires de cet article !).
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La première fois que l'on teste "en conscience" le déni d'orgasme n'est rien quant à ce qu'on ressentira les fois suivantes. En réalité, c'est d'avoir connu le déni d'orgasme et la libération finale parfois après des heures de stimulations (et de pause) qui va rendre un peu plus délcieuse encore la pratique : on sait l'intensité de ce que l'on va ressentir à la fin si on résiste !!!
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Les pinces à tétons (on dit nipple clamps en anglais) m'ont longtemps semblé terriblement intimidantes de prime abord, même pour tout dire, elles me faisait peur, car j'avais peur que mes tétons ne supportent pas les pinces. Pourtant, j'aimais bien qu'on me pince les pointes de sein, mais entre la peau des doigts d'un partenaire (qui peut arrêter de suite si la pression est trop forte) et celle d'une pince qui continuera son serrage même si cela fait trop mal, il y avait dans ma tête une sacrée différence. Mais après avoir franchi le cap, en testant, d'abord seule, j'ai pris goût peu à peu à cette pression sur mes tétons, et mes seins, depuis n'ont cesse d'en redemander. Les mamelons étant une zone très érogène, les pinces à tétons peuvent donc être utilisées pour augmenter les sensations et dans certains cas peuvent conduire à l'orgasme, ou du moins y participer grandement. Je n'ai pas eu le bonheur de jouir rien que par les seins, mais quand on me stimule le clitoris alors qu'on m'a mis des pinces à seins, le plaisir est extrêmement rapide à venir et l'orgasme d'une intensité rare. Les pinces à seins meprocure des sensations graduelles (la première était une crainte quand je débutais, mais de nos jours, la crainte à laisser la place à l'envie). Le cheminement dans le plaisir lié à l'utilisation des pinces à sein.
La pince à sein et l'effroi
Lorsque vous posez la première pince pour la première fois sur votre sein, vous pouvez être surpris par la sensation qu'elle procure, la pression est de la pince sur le bout des seins est une sensation inimitable, qui irradie littéralement tout le mamelon et même l'ensemble du sein. La sensation n'est comparable à aucune autre (même si la sensation des pinces sur le clito s'en rapproche peut-être un peu).
L'excitation provoqué par les pinces
Une fois la barrière de la peur et de l'effroi passée, vous commencerez à ressentir de l'excitation dans tout votre corps. Vous serez étonné(e) de constater à quel point cette expérience est aussi agréable que douloureuse. Ou plutôt que la douleur est une délicieuse stimulation de vos seins, qui rend la pratique terriblement excitante et vous emmène assez vite au plaisir. Et même visuellement, c'est terriblement excitant : j'adore voir mes seins quand ils arborent des pinces, c'est esthétique, je trouve, comme peuvent l'être les bijoux et quand j'ai commencé à pratiquer, seule, je le faisais devant un miroir et je trouve que cela participait grandement à l'érotisation de la pratique. J'ai commencé par pratiquer les pinces seule. Rien que de saisir la pince entre mes doigts, sentir l'acier (c'était des pinces en acier reliées entre elle par une chaîne) me faisait terriblement mouiller.
Le plaisir de la torture des seins
À mesure que le flux sanguin vers vos mamelons augmente du fait de la pression des pinces, vous commencez à ressentir une douleur et un plaisirs plaisir que vous n'avez sans doute jamais connu auparavant. La combinaison de la douleur et du plaisir vous donnera envie d'en d'aller encore plus loin, que vos seins soit encore un peu plus martyrisés.
L'intensité de la pression des pinces
Plus vous portez les pinces longtemps, plus les sensations deviennent intenses. Vous risquez assez vite d'être submergée par le plaisir, surtout si vous débutez, car cela n'en est que plus intense. Surtout si votre partenaire vous retire les pinces puis vous les remet juste après. La douleur et le plaisir décuplent à chaque retrait qui aboutit à remettre les pinces, quand la pression revient. La stimulation n'en est que plus intense. Je ne saurais que vous conseiller de disposer de pinces à tétons qui permettent le serrage avec une vis. Le serrage réglable va permettre à votre dominant de doser progressivement l'intensité de la douleur en jouant sur le réglage, et de vous faire monter au paradis crescendo.
La libération du retrait des pinces à seins
Lorsque vous aller finir par retirer les pinces, la libération de toute l'intensité accumulée peut être explosive.La douleur est très intense du fait de la stimulation aiguë des mamelons et de la souffrance qui en résulte. La sensation dépendra du temps pendant lequel vous avez porté les pinces, le poids qui reposait sur vos tétons (il est possible d'accrocher un poids à la pince), et la manière dont votre partenaire aura joué avec les pinces. Certaines pinces disposent d'une chaine pour que le dominant puisse jouer à tirer sur les pinces, ce qui pour les pinces japonaises aura en plus pour conséquence de les rendre un peu plus mordantes encore.
Quand les pinces se font porte d'accès au nirvana
Vous ressentirez une incroyable vague de douleur qui sera accompagnée d'une bouffée de plaisir qui vous fera parfois défaillir (on parle de subspace en SM).
Une fois l'intensité retombée, vous vous retrouvez dans un état de bien-être incomparables. La rémanence de sensations aussi intenses ne ressemble à rien d'autre, et vous vous sentirez satisfait et content.
La relaxation lors de la redescente
Une fois que tout est dit et fait vos seins auront été stimulés, pincés, torturés et que la douleur et le plaisir liés aux pinces s'éloignera progressivement, vous vous sentirez probablement très détendue ! Les jeux de pinces sur les mamelons est une véritable épreuve, quand les jeux sont finis, le sentiment de relaxation est proportionnel à l'intensité de la stimulation de vos pinces à seins.
Pourquoi j'en pince...
Lorsque mes mamelons sont pincés juste comme il faut (vous l'avez compris, cela change au fil de la séance), je ressens une sensation électrisante qui parcourt mon corps et allume un feu en moi. Ce que j'ai compris en essayant de comprendre pourquoi, c'est que cette pratique entraine la libération d'hormones comme l'ocytocine et la dopamine, ce qui participe à une sensation de bien être malgré la douleur. J'aime quand Chouchou me les pince légèrement au début, puis qu'il augmente progressivement la pression pour finalement se libère de s'en occuper en m'apposant des pinces (pince à linge ou japonaise, en ce qui me concerne).
D'avoir les seins pincés intensifie toutes les autres sensations, tant physiques qu'émotionnelles (ce qui est finalement le plus étrange dans cette affaire), que je ressens pendant les rapports sexuels. Lorsque mes tétons sont stimulés de cette manière, je deviens plus sensible à toutes les autres zones de stimulation, comme la stimulation clitoridienne ou vaginale. Disons les choses, ça me rend plutôt ... chienne... ! Et ça, Chouchou, il l'a bien compris même s'il aimait déjà mes seins avant !
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J'avoue que cela faisait plusieurs fois que je m’intéressais à ce "mobilier" BDSM. Enfin, mobilier BDSM parce qu'aussitôt l'achat envisagé, j'y voyais sur tout un moyen de tester de nouvelles pratiques de D/s (celui qui est sur la balançoire est à la merci de son partenaire, voire en est l'objet sexuel, façon poupée gonflable presque !). Au final, super acquisition mais qui ne renouvelle pas tant que ça nos pratiques sexuelles et BDSM.
En creusant ce qui est porposé en matière de balançoire dans les boutiques, j'ai pu me rendre compte que c'était finalement moins simple qu'il n'y semblait que de faire son choix.
Les balançoires existent sous différentes formes et tailles, mais elles ont toutes un point commun : elles permettent à l'utilisateur d'être suspendu en l'air pendant vos ébats amoureux (ou pendant votre séance SM). Elles permettent ds variantes de positions sexuelles bien excitantes, dont la plupart peuvent être bien sûr obtenues en ayant recours aux cordes et au bondage, mais dans ce cas, 1- c'est plus compliqué 2- ca peut même être dangereux si vous vous y prenez mal.
La balançoire sexuelle de porte
Le premier type de balançoire sexuelle dont nous allons parler c'est la balançoire sexuelle de porte. (C'est la seule que nous ayons expérimenté en profondeur, hormis un autre test en club libertin)(enfin, c'est la seule pour le moment, car je suis très tentée par une de suspension).
Comme le nom l'indique, les balançoires de porte sont conçues pour être suspendues au-dessus d'un cadre de porte. Les balançoires de porte sont une excellente option pour les personnes qui veulent essayer une balançoire sexuelle mais ne veulent pas investir dans un meuble BDSM plus permanent. Elles sont également faciles à monter et à démonter, ce qui en fait un bon choix pour les personnes qui vivent dans de petits espaces ou qui veulent pouvoir ranger discrètement leur balançoire
L'un des inconvénients des balançoires de porte est qu'elles ne sont pas aussi solides que d'autres types de balançoires, elles peuvent donc ne pas être en mesure de supporter le poids de certains utilisateurs. De plus, les balançoires de porte peuvent endommager les cadres de porte si elles ne sont pas utilisées correctement, il est donc important de suivre attentivement les instructions si vous ne voulez pas faire des dégâts.
Le processus d'installation de la nôtre est assez simple, et il n'y a pas besoin ni outils ni marqueurs permanents ! Il y a 4 sangles réglables (2 pour chaque jambe) ainsi que 2 tubes qui se calent en haut de la porte quand elle est ouverte. Les tubes sont bloqué par la fermeture de la porte, et voilà, c'est prêt pour le jeu. Ca se monte vite, mais ca se démonte donc vite aussi, ce qui est très appréciable (si belle maman vient diner le dimanche midi).
La balançoire BDSM suspendue au plafond
Un autre type de balançoire sexuelle est celle qui s'accroche au plafond. Les balançoires suspendues au plafond sont assez similaires aux balançoires de porte, à ceci près qu'elles sont conçus pour pour être suspendues à un crochet ou un python, à une poutre de soutien (pour ceux qui ont la chance d'avoir une demeure qui en a) ou encore à une autre structure solide de votre chez vous. Avantage, dans l'absolue, c'est beaucoup plus solide (si le montage est fait correctement !) et peut donc supporter davantage de poids. On ne va pas se mentir, pour les personnes costauds, c'est probablement la solution à privilégier. C'est ce type de balançoire que l'on trouve dans les clubs libertins ou les clubs SM (et chez les dominatrices disposant d'un donjon).
Les balançoires de plafond offrent davantage de possibilités en matière de pratique de suspension et de sensation. Avec une balançoire au plafond, vous allez pouvoir explorer des positions sexuelles "ouaaah" (du genre tête en bas) et des sensations que vous ne pourrez pas avoir avec une balancoire de porte (être prise sur une balançoire de plafond c'est profiter d'une amplitude de balancement importante, qui rendra les pénétrations divines) ! La balançoire sexuelle de plafond, si elle est plus cher est un général un produit bien mieux fini : les matériaux sont en général de meilleur qualité (on en trouve en cuir alors que les balançoires de porte sont plutôt en nylon) et elles sont plus confortables car davantage rembourrés, là où les balançoires de porte sont plus "cheap".
Néanmoins, la balançoire BDSM de plafond ont un inconvénient majeur : ce peut être compliqué à monter (si on veut le faire bien et ne pas se casser la figure pendant les ébats). Installer un python qui tienne la route (et surtout le poids des membres du couple ...) demande du matériel et un minimum de savoir faire. De plus, cela implique de percer votre plafond : ça laisse des traces et ce n'est pas forcément très discret d'avoir un anneau fixé au plafond de sa salle à manger ! Pas simple d'expliquer à belle maman la présence d'une balançoire, ou à tout le moins d'un python d'accrochage !
L'apport de la balançoire sexuelle dans les pratiques BDSM
Nous avons pratiqué la balançoire une fois en club libertin (dans une relation sexuelle vanille donc, cela nous a permis de voir d'autres couples plus expérimentés faire l'amour en utilisant les possibilités de cet "accessoire"), et sommes équipés d'une balançoire de porte pour nos jeux BDSM à la maison.
L'intérêt de la balançoire BDSM est à découvrir par chacun par rapport à ses pratiques et à ses fantasmes, et une partie du plaisir offert par ce type de jeu est justement d'imaginer des supplices (doux ou durs) pour sa partenaire.
Nous avons aimé la balançoire comme alternative au bondage (que balançoire et bondage ne soit pas incompatibles, vous pouvez très bien utiliser les cordes et la balançoire conjointement !). Il y a un vrai plaisir pour le couple, telle (moi) de se sentir écartelée et offerte, et le cuni ou la pénétration (et les ondulations/balancements qui l'accompagnent) sont sublimes. Et celui ou celle qui est immobilisée va pouvoir être cravachée, fouettée, pincée à loisirs.
Le côté exhib de la position imposée à celle ou celui qui est suspendue pimente un peu plus ces instants. J'étais accrochée, jambes écartées et mains contraintes quand chouchou s'est mis dans la tête de faire des photos. Super excitant !!!
Scabreux mais nous avons pu tester des positions type tête en bas. Cela fait tourner la tête a plus d'un titre, mais on doit avouer que la partie de rigolade pour parvenir à prendre la position a un peu tuer l'excitation initiale ...
Nous avons adorés cumulés balançoire et bandeau. La sensation de balancement couplée à celle de la privation sensorielle du bandeau est particulièrement excitante. Même si avec une balançoire de porte, le balancement est très limité. C'est ce qui nous donne envie (peut être si nous changeons de logement et que nous avons un grenier ou une cave "fréquentable") d'acheter une balançoire de plafond. Si vous êtes tentées et que vous avez la place et que vous êtes un peu bricoleur/bricoleuse, achetez directement une balançoire qui se suspend. Ou bricoler la vous même en DIY...
Ces expériences autour de cet accessoire BDSM ne changent pas fondamentalement ni notre sexualité, ni nos sensations dans les jeux BDSM, on va dire que la balançoire permet de changer d'angles et de décliner des pratiques qu'on connaissaient déjà, et dont on a pu explorer des variantes. Une confidence, mon meilleur moment avec la balançoire n'est pas une excentricité, mais une sensation d'être pénétrée très très profond. Possédée. Alors qu'en fait, les cms du sexe de Chouchou, sont les mêmes que d'habitude. Ce doit être dans la tête (oui je sais, la tête, ce n'est pas là...).
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Nous ne sommes pas spécialistes du bondage et encore moins du shibari (même si nous aimerions), mais nous nous interessons à ce sujet. Nous avons pas mal écumés le web et les forums pour essayer d'y voir plus clair. J'avais pris pas mal de notes, fais des copier/coller. J'ai essayé de synthétiser ce que j'ai lu et ce que j'ai compris. N'hesitez pas a commenter pour corriger une anerie ou pour faire valoir un avis différent (on se la jouera humble ;) ).
Bondage ou shibari ?
Le bondage est une version que l'on pourra appeler "grand public" de l'art japonais des cordes, qui s'appelle le shibari. Le bondage comme le shibari offre une expérience incroyablement sensuelle et érotique. Attacher ou se faire attacher permet d'explorer la soumission et la domination sous une forme plus apaisée (qui n’empêche pas l'extase) que les pratiques purement SM ou DS.
Si pour les jeux BDSM, on explore surtout le volet SM par l'utilisation de cravache, martinet ou fouet, et de pinces en tout genre, le shibari se pratique uniquement avec des cordes en jute. Si vous êtes moins puristes et que vous souhaitez tester l'attachement et l'immobilisation sans pratiquer l'art du Shibari, mais juste "jouer", vous pourrez vous faciliter une partie de la prise de contrôle de votre partenaire en utilisant des bracelets en cuir avec des anneaux où vous ferez passer les cordes. Ces bracelets en cuir permettent de facilement prendre accroche autour des poignets ou des chevilles.
L'autre point d'attache très prisé dans le bondage est le cou, là encore si vous n'êtes pas encore un pro du bondage, vous pourrez vous faciliter la vie en ayant recours à un collier en cuir, doté d'un ou plusieurs anneaux en inox dans lesquels vous pourrez faire passer votre corde. Il faut que les débutants soient très prudents. Passer la corde au cou de quelqu'un cela ne s'improvise pas... on devrait même dire que cela ne se fait pas, c'est autour des épaules, de la tête que cela se passera;
Débutant, commencer avec un peu de cordes et des colliers et bracelets, plus tard, quand vous serez plus expérimenté, vous pourrez vous en passer et pratiquer les immobilisation de votre partenaire justes avec les cordes.
Outre la simplicité des colliers et menottes (que les spécialistes du bondage trouveront regrettable), leur utilisation permet, pour les débutants, de ne pas prendre trop de risques en serrant à l'excès ou de manière inadéquate les poignets ou le cou de leur partenaire.
Avec ou sans bracelets, avec les cordes, vous pourrez donc attacher, à l'aide d'un anneau votre partenaire juste pour l'immobiliser (maintenir les bras dans le dos attachés au niveau des poignets, forcer à écarter les jambes ...) ou vous pourrez jouer avec votre environnement (l'attacher à un lit, l'encorder à une rampe d'escalier ...). La plupart des menottes sont avec une boucle en acier inoxydable, mais vous en trouverez aussi qui se fixe avec du velcro.
Dans les ersatz à disposition, on citera également les sangles (en général en nylon), prévues essentiellement pour les immobilisation sur un lit dans le cadre d'expérience de domination/soumission. Les remplace à la fois les cordes et les menottes puisqu'elles disposent en général de sorte de attaches en velcro pour attacher les chevilles et les poignées.
Les premiers accessoires pour commencer dans le bondage
Il vous faudra de la corde. Beaucoup de corde. Les puristes du shibari vous conseillerons souvent une corde de jute de 6-8 mm. La jute est une fibre naturelle qui est solide et durable, mais elle peut aussi être rugueuse pour la peau suivant la manière dont elle est préparée. En fonction de vos envies et celles de votre partenaire, vous pourrez jouer ou non avec la douleur en choisissant une corde plus ou moins douce et plus ou moins lisse.
Il vous faudra également disposer d'une paire de ciseaux ou mieux d'un sécateur ! Évidemment, on ne découpe pas les liens après chaque utilisation. Par contre, un moyen de découpe efficace et rapide est toujours à prévoir en cas d'urgence (malaise, personne en soumission qui panique ou qui fait un malaise ...). N'importe quels ciseaux ou sécateurs fera l'affaire pour peu qu'il puisse trancher la corde efficacement. Il faut toujours en avoir sous la main. C'est tout sauf accessoire pour mettre fin dans l'urgence un bondage.
Nous n'évoquerons pas dans cet article les accessoires BDSM qui n'ont rien avoir avec le bondage, stricto sensu. Certaines pratiquants aimeront s'adonner à des jeux et avoir recours à une cagoule pour la tête de la personne immobilisée pour la déshumaniser, d'autres mélangeront le bondage avec des pratiques SM (comme la pose de pinces sur les tétons ou sur le sexe de la personne soumise, le recours au masque pour les yeux, au collier de soumission, au bâillon pour la bouche...).
Les types de cordes pour le bondage et le shibari
Pour le shibari, il existe deux principaux types de cordes utilisées dans le shibari : hanayama et asanawa. Les cordes hanayama sont faites de jute tressé et mesurent généralement trois mètres de long. Les cordes asanawa sont faites de jute torsadé et mesurent généralement six mètres de long. Les deux types de cordes sont tout aussi efficaces pour le bondage, c'est donc vraiment une question de préférence personnelle de l'encordeur/encordeuse comme de l'encordé.e.
Si votre envie vous incite à plus de simplicité, vous pourrez opter pour des cordes plus simples et donc pas cher, comme les cordes en nylon. Mais cela se manipule moins bien, c'est moins confort sur la peau, et vous vous privez de l'odeur toute particulière des cordes en jute.
Quelle(s) longueur(s) pour les cordes de bondage ?
Vous aurez besoin de longueurs de corde différentes pour chaque personne, même si vous utilisez le même type de corde. Ne vous souciez donc pas d'obtenir la "bonne" longueur Concentrez-vous plutôt sur l'apprentissage de la manière d'utiliser l'excédent de corde éventuel.
A moins d'une exigence spécifique, la plupart des encordeurs travaillent avec un jeu qui contient 2 ou 3 longueurs standard :
3m : Parfait pour les poignets ou les chevilles, ou pour attacher les membres aux poteaux de lit, des choses comme ça. C'est ce qu'on appelle parfois une "corde courte".
4,5m : Cette corde est appelée "demi-corde" et peut être utilisée autour des cuisses ou des genoux, comme ceinture de taille ou lorsque vous devez tirer une corde.
9m : Très bien pour faire des harnais et les longues courses. On l'appelle parfois simplement "corde".
Quelle(s) épaisseurs pour les cordes de bondage ?
Cela dépend ! :). Chacun ses goûts, mais on peut préciser quand même que :
Le diamètre le plus prisé est de 6 mm,
La corde de 5 mm offre plus de finesse dans l’exécution et propose un esthétisme particulier.
Pour les suspensions on choisira souvent du 8mm, vous verrez de nombreuses personnes utiliser des suspentes de 6 mm également. Cela dépend aussi du gabarit de votre partenaire.
Si votre partenaire est plus grand, vous pouvez utiliser une corde de 8 ou 10 mm pour le travail au sol (bondage non suspendu). Cela répartit la force sur une zone plus large et peut être plus confortable. Le seul inconvénient des cordes plus épaisses est que les nœuds ont tendance à devenir encombrants rapidement...
Quelles cordes acheter des cordes pour le bondage et où ?
Il y a quelques éléments à prendre en compte lors de l'achat d'une corde de shibari ou de bondage. La première est le matériau dans lequel la corde est fabriquée. Les matériaux les plus courants sont les fibres naturelles comme le chanvre ou le jute. C'est le choix des puristes. Les pratiquants curieux pourront opter pour les fibres synthétiques comme le nylon ou le polyester.
Les cordes en chanvre et en jute sont à la fois solides et durables, mais elles peuvent être agressives pour la peau. Elles ne sont pas non plus très élastiques et cela va avoir tendance à compliquer le bondage en suspension. La corde en nylon est, c'est un avis personnel, moins facile à travailler et moins agréable au toucher. La corde en polyester se situe entre le nylon et le chanvre/jute en termes de résistance et d'élasticité, ce qui en fait une corde polyvalente. Mais seul le chanvre et la jute sont utilisés par les puristes
La deuxième chose à prendre en compte est le diamètre de la corde. Les diamètres les plus courants sont 6 mm, 8 mm, 10 mm comme on l'a vu et plus rarement le 12 mm. Là encore, chaque diamètre présente des avantages et des inconvénients. Les cordes plus fines sont plus faciles à nouer, mais elles ne sont pas aussi solides que les cordes plus épaisses. Les cordes plus épaisses sont plus adaptées aux jeux de bondage lourds, mais il peut être plus difficile de faire des nœuds complexes avec
La troisième chose à prendre en compte est la longueur de la corde. Les cordes de bondage sont généralement vendues en longueurs de 3 mètres (10 pieds), 7,6 mètres (25 pieds), 15 mètres (50 pieds) ou 30 mètres (100 pieds). Évidemment, plus la corde est longue, plus elle est polyvalente. Cependant, les grandes longueurs de corde peuvent aussi être plus difficiles à travailler, donc si vous débutez, il est préférable de s'en tenir à des longueurs plus courtes jusqu'à ce que vous ayez le coup de main .
Si vous êtes un pratiquant du BDSM qui cherche juste à tester le bondage, vous pouvez vous rabattre vers des cordes peu chères que vous trouverez par exemple dans les grandes surfaces (genre Leroy Merlin ou Castorama). Si vous souhaitez mettre plus de noblesse dans votre pratique, achetez des cordes en chanvre ou en jute. Nous vous conseillons de les acheter dans des boutiques spécialisées (ou sur leur site internet). Les cordes de boutiques BDSM ou Shibari ont subit des traitements compatibles avec leur utilisation.
Faire un stage de bondage (voir de shibari) ?
On trouve de plus en plus de formation ou de stage pour apprendre à jouer avec les cordes, avec plus ou moins de sophistication, des encordages simples à ceux plus artistiques des maîtres du shibari. Ce peut être une bonne idée de faire un stage, d'une part car cela permet de savoir si l'activité vous plait, mais cela vous permet vraiment de vous sensibiliser aux règles de sécurité, et au dela d'apprendre ce qu'il faut faire, une formation vous apprend ce qu'il ne faut pas faire, et à parer aux urgences, si votre bondage tourne à la catastrophe.
C'est important pour vous (pour apprendre) mais aussi et surtout pour votre partenaire qui vous fait confiance en vous laissant l'attacher.
Soyez prudents !
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Ce n'était pas notre première envie, il faut bien l'avouer. Nous étions plutôt bandeau, menottes, un peu de bondage pour débutants, etc. Bref, à nos débuts, nous étions assez mainstream, biberonnés à 50 nuances de Grey ! Et puis de jeux en jeux, l'idée a fait son chemin dans sa tête. Il me disait que j'étais sa chienne, lors de nos jeux... Alors après tout ... J'avais regardé les colliers dans les sexshops SM en ligne mais je trouvais plus excitant les vrais accessoires destinés aux animaux. Je ne voulais pas un collier qui soit un bijou ou un accessoire de mode. Je lui ai donc dit que je voulais bien mais que je voulais un vrai collier en cuir de chienne avec une vraie laisse en métal, vous savez celles avec des maillons très lourd authentiquement prévus pour l'animal. Je trouve que cela participe au symbole et à la cérébralité du truc ! Il s'est donc débrouillé en allant en animalerie et m'a fait la surprise et faut offert un bon gros collier et la laisse qui va bien. Il m'a avoué plus tard qu'il avait même envisagé d'acheter un collier d'occasion déjà porté par un animal, sur le bon coin, mais n'a rien trouvé de probant. Il ne s'agissait évidemment pas d'économiser dans l'achat du collier, mais que ce soit de facto un vrai collier de chien. L'idée m'aurait profondément excitée au demeurant. Bref. Mais le tout neuf était très bien aussi, de bonne qualité, très classique, en cuir de couleur noire, avec une grosse boucle en inox pour la fermeture, et la force du tout neuf c'est sans doute la plus forte odeur du cuir, j'y reviendrais. On a fini par essayer et j'avoue avoir tripé sur la connotation de possession et de domination/soumission. Comme l'expérience était faite avec préméditation, j'ai essayé de me concentrer sur les sensations et le ressenti du port du collier et de la laisse.
La sensation de possession
J'ai adoré cette nouvelle manière d'être son objet, d'être SA chienne, cela m'a vraiment bouleversé. Même si je suis un peu brat, je sais bien, et lui aussi, que je suis une soumise dans l'âme, qui ne switche que parce que j'aime les expériences et pour faire plaisir. Quand il a ajusté le collier autour de mon cou, j'en ai eu le cœur qui s'est affolé. Ceci pour dire que porter un collier et être tenue en laisse, m'a semblé très "gratifiant" ... Qualificatif un peu bizarre, j'en conviens. Je me suis sentie un peu plus possédée encore. Mon partenaire devenait vraiment mon maître. Et en plus de la sensation du cuir sur ma peau, la sensation sur mon cou, j'ai trouvé l'expérience enivrante de par l'odeur du cuir. Et maintenant, quand je sens l'odeur du collier, je me fais un peu chienne de Pavlov ;-)
La sensation d'être dominée avec le collier
Alors la sensation de soumission, d'être dominée, je commence à bien connaitre. Mais là, la sensation m'a semblé un peu plus forte encore que d'habitude une fois le collier en cuir et la laisse posée est dans le prolongement de la sensation de possession qui était le premier à m'être venu. Mon Maître a quasi aussitôt tiré sur la laisse pour voir (en réalité pour voir si le collier était bien fixé et pour vérifier les points d'attache). Moments d'appartenance, de soumission et de dévotion qui m'ont fait terriblement mouiller (et lui bander, c'était manifeste) ! J'ai senti que j'étais sous son contrôle, et à cet instant-là, j'étais habitée par le désir d'obeïr à toutes ses exigences. J'étais une bonne chienne, avec mon collier et ma laisse (de vous l'écrire maintenant, même avec le recul m'excite encore ...).
La sensation d'être contrainte par le collier
Ca m'a fait quelque chose de particulier d'être limitée dans mes mouvements , même si ce ressenti m'était moins inconnu puisque nous avons une panoplie d'accessoires de contraintes (menottes etc...). Cela fait vibrer les mêmes cordes que le bondage, grosso modo. Mon collier de chienne et la laisse, avait peut-être cela de différent qu'ils contraignent moins les mouvements (sauf quand mon partenaire a enrouler la laisse dans sa main pour me tenir au plus court, en mode dressage ... ouahhhh) mais qu'il sert (avec prudence je vous rassure) le cou : cela fait se sentir davantage encore à la merci. Je me suis sentie très vulnérable et le sentiment de devoir obéir allait au delà du jeu consenti. Le collier facilite la contrainte par le Maître.
Un collier (bizarrement) rassurant
J'ai trouvé aussi, encore un paradoxe, que cela avait quelque chose de rassurant. Difficile à expliquer ... mais dans l'idée que je m'en fais le maitre d'un chien ou d'une chienne, en prend grand soin, veille sur lui, se fait caressant sauf si la chienne désobéit. La sensation d'être tenue en laisse à un côté libérateur, finalement. Mon Dominant a globalement été attentif à mon bien-être, cela rejoint sans doute ce que l'on récent dans les pratiques d'infantilisation (je ne connais pas cette pratique, je ne fais que supputer). De ce point de vue le collier et la laisse offre une sensation d'importance et de valorisation, que je n'imaginais pas. Avant qu'on explore les pratiques BDSM et la domination/soumission, je crois que j'aurais trouvé ces histoires de colliers et de laisses assez dégradantes. Et très cliché, genre un soumis soixantenaire et bien en chair avec sa cagoule, sa laisse et son collier. Mais maintenant que nous connaissons mieux ce milieu et que nous avons de l'expérience, mon vécu me donne à ressentir tout ce que je pouvais ignorer quand j'étais vanille. Devenir une chienne, être d'une autre façon à la merci de mon dominant m'a donner des sensations complètement inattendus... et délicieuse. J'avais été dominée de bien des façons. Mais la force du symbole, la collection de sensations qui en découle, le lien que la laisse et le collier tissent entre les partenaires. Il y a plein d'autres ressentis qui m'ont traversé : le froid du métal est par exemple très érotique, surtout quand la chaine courre sur les tétons ... Rhaaa !!!), la posture de chienne avec son collier autour du cou est bien plus qu'une mise à quatre pattes !
J'ai adoré cette expérience. Ca se sent, hein ? ^_^
Je me retrouve attachée (c'est le cas de le dire) comme rarement à ce collier au point que nous avons décidé d'en acheter un second collier bdsm pour que je fasse vivre l'expérience à chouchou qui lui aussi aime bien être dominé à ses heures (mais pas trop souvent quand même :) ). Cette fois ci c'est donc moi qui vais l'acheter. Probablement dans une boutique spécialisée cette fois, j'ai vu quelques belles pièces sur les boutiques SM mais celles orientées gay. Je crois que cela lui irait très bien...
A lire également : https://www.bdsm.fr/blog/8226/Bondage-:-conseils-et-accessoires/
https://www.bdsm.fr/forum/thread/3763/Cagoule/ https://www.bdsm.fr/collier-appartenance/
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Qui n'a pas une bougie qui traine dans un coin de la maison, pour les diners aux chandelles ou pour pallier aux pannes de courant ? Alors, forcément, quand on s’intéresse au BDSM, il ne faut pas attendre bien longtemps pour que l'idée vous (nous :) ) vienne de jouer avec la bougie et de tester l'effet de la cire brulante dans nos jeux érotiques. Nous autres, les femmes, connaissons plutôt bien la sensation de la cire brulante, dans un contexte non-érotique (encore que ...). Mais pour les mecs (pour le mien du moins), ce fut une vraie découverte.
Si vous lisez ces lignes, c'est sans doute que le sujet des jeux à la cire chaude fait partie de vos goûts, ou du moins que vous en avez la curiosité. La cire chaude, la flamme qui danse, la pénombre qui accompagne souvent la pratique, ou les jeux d'ombres accompagnent les jeux érotiques : la bougie en BDSM a bien des attraits. Ce peut être émoustillant si on joue soft, mais tout en perversité si on décide de jouer avec la douleur de son ou sa partenaire avec une arrière pensée SM.
Comme bien des pratiques qui jouent avec la peau, qui va chercher la douleur, il faut savoir ce que l'on fait, et ne pas partir bille en tête. Je vous conseille de tester la température de la bougie avec laquelle vous allez jouer avant d'être "dans l'action" et surtout sur vous-même (que vous soyez celui qui torture à la cire ou sur votre partenaire pour être sûr(e) qu'elle/il pense pouvoir supporter le jeu.
Quelles sont les sensations que l'on éprouve en jouant avec la cire brulante de la bougie ?
>>> La cire picote ou brule (quelle surprise !) même en BDSM
C'est la première sensation, sans surprise, que l'on éprouve quand la première goutte de cire tombe sur la peau. Selon la température de la cire (qui va dépendre de la bougie), cette sensation peut être légèrement désagréable ou atrocement douloureuse. Il existe des bougies basse température : à choisir si l'on ne veut prendre aucun risque et/ou si on débute (en celà, la bougie du fond du tiroir de la saint valentin d'il y a trois ans peut ne pas répondre à ce critère !). Bref, prenez des précautions !
>>> Le tiraillement de la peau quand la cire de la bougie refroidit
Une fois que la cire de la bougie a refroidi et a durci, vous ressentirez une sensation de tiraillement sur votre peau. Cela est dû au fait que la cire se rétracte en refroidissant et entraîne votre peau avec elle. Personnellement je trouve ce moment absolument délicieux, d'abord parce qu'on sens la douleur qui s'estompe, que la sensation est inhabituelle et qu'il y a un côté "possession" ou "marquage" par celui ou celle qui tient la bougie.
>>> Sans se détacher complétement de la peau, la paraffine va souvent "donner du lest" à la peau. Il y a une sensation de soulagement, et de relâchement de la tension. S'il y a eu sensation de brulure est devenue chaleur, l'effet des endorphines liés à la douleur, provoque, j'avoue, un certain bien être.
>>> Quand le jeu à la bougie est fini ... et bien en fait, il n'est pas fini. Car il faudra retirer la cire, et cela fait partie des délices BDSM de cette pratique et peut être le moment le plus SM du jeu (surtout pour chéri, lui qui n'est pas habitué à ce que les poils partent avec !!!).
Le retrait de la cire n'est donc pas sans picotement ou sans douleur. Cela dépend si on joue avec ce moment, et si on le fait avec tendresse ou avec fermeté. Vous pouvez retirer goutte de paraffine par goute de paraffine... ou plus rapide et moins doux, en grattant plus ou moins fort (c'est aussi un jeu !!!).
Une fois la cire retirée, vous aurez un sentiment d'accomplissement et de satisfaction, surtout si vous avez pu résister à la douleur des brûlures pendant une longue séance de jeu.
>>> Chouchou m'a avoué avoir ressenti une certaine fierté quand j'ai eu fini de m'occuper de lui. Il avait réussi à garder son sang froid (et quand cela brûle, garder son sang froid ...) alors que j'ai un peu tout essayer sur son petit corps (j'ai cru qui allait craquer et fuir quand j'ai fait tomber des gouttes de cire sur ses tétons et sur sa queue (surtout sur son gland !!!).
**** Quelles bougies acheter pour vos jeux BDSM ? ****
Vous trouverez des bougies dans les sexshop ou les boutiques en ligne spécialisées dans le coquin. Mais vous pouvez aussi en acheter dans le commerce traditionnel, c'est souvent nettement moins cher. Par contre, si vous débutez ou que vous voulez jouer la sécurité, acheter des bougies BASSE TEMPERATURE, qui limite notoirement les risques de se bruler dans le cadre de jeu BDSM.
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Les différents type de bougies :
* La bougie "traditionnelle" (que certains appellent aussi bougie pilier).
Les bougies piliers sont le type de bougie le plus populaire pour les jeux érotiques et les jeux BDSM. Elles existent dans une grande variété de tailles, des cônes fins qui peuvent être utilisés pour les jeux de cire aux piliers épais qui peuvent être utilisés non seulement pour jouer avec la cire mais aussi pour pénétrer votre partenaire. Certaines bougies piliers sont parfumées, ce qui permet de flatter un sens supplémentaire (se méfier toutefois des produits qui donnent la senteur : preferez le naturel car les produits de synthèse peuvent créer des réactions sur la peau). La cire de soja, cire de colza et cire d'abeille sont compatibles avec le jeu érotique. On trouve même certaines bougies avec de l'huile de coco nourrissante dedans ... cela rend la cire plus onctueuse (huuuuum), et au rayon du naturel on pourra choisir une bougie avec de l'huile essentielle de géranium dont le parfum est très suave.
*Bougie conique
Les bougies coniques assez prisés pour les jeux érotiques et les jeux BDSM. Elles sont plus fines que les bougies piliers et ont généralement une extrémité pointue, ce qui facilite la gestion des gouttes de cire. Les bougies coniques peuvent aussi être parfumées.
*Bougie flottante
Les bougies flottantes sont un type de bougie conçu pour flotter au-dessus de l'eau. Elles sont souvent utilisées pour les massages ou dans le cadre d'une expérience spa. On en avait une qui trainait à la maison, il semble qu'elle n'était pas basse température.
Avec la tête froide (ahahah), on l'a essayé avant de jouer, elle brulait... fort. J'ai adoré la sensation sur mes tétons, j'avoue.. un petit plaisir maso.... Mais soyez prudents quand même.
* Bougie à réchaud
J'en parle ici pour avoir votre avis (en commentaires ?), car nous n'avons pas eu l'occasion de tester, mais je me dis que si c'est à réchaud, ce n'est peut-être pas très conseillé pour les jeux érotiques et pour appliquer sur la peau, surtout pour les parties intimes. Une rapide recherche sur Google ne laisser pas à penser que ces bougies sont basse température, ou qu'il en existe avec cette caractéristique.
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Il y a quelques jours, nous partagions un article sur la pratique du fouet, et la prudence qu'il fallait avoir dans son maniement. Cet article nous a permis d'échanger avec des membres, à propos des sensations sur cette pratique de la flagellation. Cela nous a inspirer un article complémentaire.
* Du délice de recevoir des coups de fouet sur sa peau
Il peut y avoir quelque chose de sublime à sentir les coups de fouet sur sa peau. Il y a l'incomparable sensation de la piqûre du cuir sur notre peau mais aussi le ressenti que l'on a quand on sent notre corps frémir par anticipation (par le bruit du fouet dans l'air ou entre les mains de notre dominant.e). C'est littéralement électrisant.. Chaque coup de fouet fait naître un nouveau désir en nous, et nous ne pouvons nous empêcher de gémir de plaisir en nous abandonnant à son contact. Le fouet est notre moyen préféré de jouer, et nous ne pouvons rien imaginer de plus délicieux que sa piqûre sensuelle.
La sensation du fouet est à la fois perçante et agréable. C'est un mélange de plaisir et de douleur qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Quand on est fouetté, on se sent vivant. Chaque nerf de notre corps est en feu, et nous pouvons sentir chaque mouvement du fouet : on peut sentir l'air nous frôler pendant qu'il se balance dans l'air, avant qu'il n'entre en contact avec notre peau. Et au moment ou le cuir rencontre notre peau, c'est comme si on se retrouvait dans un autre au monde. Pour avoir fait l'expérience, il y a vraiment quelque chose d'addictif dans cette pratique. , dont nous ne pourrons jamais nous débarrasser. Et nous ne le voudrions pas même si nous le pouvions. Parce que le fouet est ce qui nous fait nous sentir en vie.
Le fouet nous fait nous sentir en vie, et même peut-être qu'il nous fait avancer sur un chemin, bien que cela soit difficile à expliquer. Il est comme une ascension d'une montagne. Un evrest. Ou un eldorado. Ou un nirvana ? Le bruit sec qu'il fait en claquant contre notre peau, ou la façon dont il laisse une trace de chaleur dans son sillage est sublime. Un bon coup de fouet bien appliqué peut être extrêmement érotique. La sensation n'est a nulle autre pareil. Que nous l'utilisions pour titiller notre partenaire ou pour lui infliger une douleur intense, le fouet est un outil polyvalent qui peut ajouter une toute nouvelle dimension à notre expérience BDSM voir osons le mot à notre vie sexuelle.
* Les sensations de celui qui fouette son ou sa partenaire
Déjà il y a le bruit que fait le fouet quand on le fait briser l'air. Il y a quelque chose dans le bruit d'un fouet qui m'excite profondément. Ce bruit donne une sensation de pouvoir. J'adore la manière dont il fait tressaillir ma partenaire. Quelle que soit la raison, on ne peut nier que se battre avec un fouet peut être incroyablement satisfaisant. Le fouet n'est pas un amusement, c'est un rituel. Il faut en fait beaucoup d'habileté pour manier efficacement un fouet (sans mettre en danger sa partenaire). Il faut s'être exercé pour maîtriser la force et la précision de chaque coup, et ce devoir de bien faire ne fait qu'ajouter à l'attrait du jeu. Pour moi, il n'y a rien de tel que la sensation de pouvoir exercer un contrôle sur ma partenaire et de savoir que je suis capable de lui faire ressentir du plaisir et de la douleur.
* Le plaisir du ou de la fouetté.e à s'abandonner.
C'est incroyablement libérateur que de s'abandonner à son partenaire quand il nous fouette. Lorsque vous cédez le contrôle à l'Autre et que vous vous permettez d'être vulnérable, c'est, d'expérience, vraiment libérateur. Le sentiment de lâcher est exaltant. C'est un moyen de se débarrasser de toutes ses inhibitions et de ses peurs, et de se sentir vivant dans l'instant.Vous êtes complètement à sa merci. Vous lui remettez votre confiance, pour qu'il vous fasse mal "juste ce qu'il faut".. Dans tous les cas, l'expérience du fouet est exaltante et valorisante. Et même si ce n'est pas la tasse de thé de tout le monde, ceux qui l'apprécient se retrouvent souvent dépendants de la montée d'adrénaline et d'endorphines qui accompagnent la perte de contrôle et la douleur ressentie.
* Le fouet, exploration de sa part d'ombre et moyen de passer outre ses inhibitions
Il y a quelque chose de délicieusement erotique (et pervers, avouons-le) d'utiliser un fouet sur son partenaire. Le fouet donne la possibilité d'explorer le côté sombre de notre personnalité et de nous défaire de toutes nos inhibitions. Nous pouvons être puissants et exigeants quand on fouette, ou nous abandonner complètement à la volonté de notre partenaire si on est fouetté.e.
Il ne faudrait en tout cas pas considéré le fouet comme une activité purement sexuelle, il peut dont être aussi un moyen d'explorer le côté sombre de la personnalité et de se débarrasser de toutes les inhibitions. Il peut nous aider à nous comprendre sous un jour nouveau. Le fouet peut être une expérience cathartique, qui nous aide à libérer toutes les frustrations et la colère refoulées. Colère dont on aura pleine conscience et que l'on devra donc maîtriser pour la sécurité de notre partenaire. Il peut également s'agir d'une expérience extrêmement érotique, qui exacerbe tous nos sens et nous fait nous sentir vivants.
* Fouet, adrénaline et endorphine
En matière de jeux pervers, rien ne vaut une bonne séance de fouet. Que vous l'infligiez ou que vous le receviez, le fouet peut vous aider à atteindre de nouveaux sommets de plaisir. Pour la personne qui fouette, la poussée d'adrénaline qui résulte de l'exercice de son pouvoir peut être très enivrante. Et pour la personne qui reçoit, la poussée d'endorphines peut conduire à une expérience intensément jouissive.
Le fouet est un outil puissant. Il peut être utilisé pour infliger de la douleur ou pour créer du plaisir. Mais surtout les deux à la fois, s'il est pratiqué en toute complicité. Lorsqu'il est utilisé correctement, il peut produire une intense poussée d'adrénaline chez la personne qui fouette, tandis que la personne qui le reçoit est submergée par les endorphines. Ce phénomène est souvent appelé "subspace" (qu'on peut atteindre par toute pratique qui convoque la douleur, au demeurant !). L'effet du fouet peut être une expérience extrêmement puissante pour les deux partenaires. Si vous souhaitez explorer ce type de jeu pervers, il est important de bien vous mettre d'accord avec votre partenaire habituel.le ... ou de faire vos recherches et de trouver un.e partenaire qui soit compatible avec votre désir. Quelque soit votre partenaire, avec un peu de pratique, vous pouvez apprendre à exploiter la puissance du fouet et à l'utiliser pour créer une expérience inoubliable pour vous et votre partenaire.
* Le fouet et le troublant cocktail de plaisir et de douleur
Pour certains, le fouet est l'outil par excellence pour aller à la quête du plaisir et de la douleur en simultané. Comme on l'a vu, le fouet nous donne à ressentir à la fois le plaisir intense de la piqure du fouet lorsqu'il frappe leur peau. En même temps, en recevant un coup de fouet on ressent la douleur d'abord lorsqu'il s'enfonce dans notre chair mais aussi ensuite avec l'afflux sanguin. Cette double sensation peut même créer une dépendance, et beaucoup de ceux qui aiment être fouettés en redemandent. Et la pratique va souvent crescendo. Une quête d'un peu plus de douleur.
Le fouet est un outil polyvalent qui peut être utilisé pour créer différentes sensations, selon la façon dont il est utilisé. Lorsqu'il est utilisé avec des coups légers, le fouet peut créer une sensation de chatouillement qui est très agréable. Lorsqu'il est utilisé avec plus de force, le fouet peut créer une sensation de picotement et de piqûre qui est intensément douloureuse. Le fouet peut également être utilisé pour jouer de la crainte d'anticipation, car la personne fouettée sait qu'elle va bientôt ressentir du plaisir et/ou de la douleur.
* Le fouet et le niveau d'intimité qu'il crée entre celui ou celle qui tient le fouet et la personne qui lui est soumisse
La sensation de prendre le contrôle avec un fouet est unique. Que vous l'utilisiez pour émoustiller votre partenaire pendant les préliminaires ou pour lui donner un avant-goût de la vraie soumission, le fouet peut être une expérience exaltante. Et bien que cela puisse sembler être un acte de pure domination, le jeu du fouet peut en fait être un excellent moyen de créer des liens avec votre partenaire et d'explorer de nouveaux degrés d'intimité. En prenant le temps de connaître les limites et la manière dont votre partenaire va partager avec vous son plaisir et sa souffrance, vous pouvez créer un espace sûr et consensuel pour que vous puissiez tous deux vous laisser aller et profiter de l'expérience.
* A NE PAS OUBLIER
Tout.e bon.ne dominant.e sait qu'il est nécessaire d'essayer le fouet avant de l'utiliser sur un soumis.En effet, comment pouvez-vous espérer délivrer une douleur agréable si vous n'en avez pas fait l'expérience vous-même ? Le fouet est un outil polyvalent qui peut être utilisé de nombreuses façons différentes, il est donc important d'expérimenter et de vous entraîner. Et même si vous n'avez pas l'intention d'acheter un fouet en première intention, nous vous conseillons de vous entraîner avec une ceinture ou toute autre forme de sangle par exemple, pour voir si vous êtes "compatible" avec cette activité;. Cela vous permettra non seulement de mieux comprendre le fonctionnement du fouet, mais aussi d'explorer cette pratique de manière sûre et consensuelle.
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