J'ai 12 ans. Chloé aussi.
Nous sommes inscrits au même cours de judo.
A chaque entraînement, après la phase d'échauffement, le professeur demande aux apprentis combattants de former des binômes.
Les premières fois, je m'étais mis avec un garçon dont le gabarit était proche du mien : mince et pas très grand. Nos affrontements étaient équilibrés mais je parvenais plus souvent à m'imposer et à le faire chuter.
Aujourd'hui a lieu le 5ème cours et l'échauffement vient de se terminer. Je me dirige vers mon partenaire habituel mais une fille s'approche rapidement de moi :
- On se met ensemble ?
- Euh... si tu veux.
Je m'excuse auprès de mon ami et suit cette inconnue, que j'avais plusieurs fois surprise à m'observer lors des entraînements précédents. Tout en marchant sur le tatami, je tente d'interpréter cette invitation soudaine : est-ce que je lui plais ? Est-ce qu'elle cherche un adversaire d'une vingtaine de kilos de moins pour s'assurer la victoire ?
Le professeur annonce le début des combats. Salutations. La fille se jette sur moi, m'agrippe si violemment le kimono que je déclenche un mouvement de recul - mouvement avorté par la fermeté de sa prise. Tout en me maintenant, elle s'approche de moi, pivote sur la gauche, place son mollet droit derrière mes jambes et commence à faire pression pour que mon corps bascule. Je résiste comme un beau diable mais le différentiel de puissance est trop élevé. Je tombe lourdement sur le dos. L'impact est d'autant plus brutal que ma partenaire, au lieu de maîtriser ma chute en restant debout, s'est jetée au sol avec moi pour m'écraser.
Je suis hébété, ma nuque est douloureuse et ma respiration pénible. Mon adversaire se tient encore au-dessus de moi, son visage est proche du mien et me regarde. J'y lis une grande jouissance : les pupilles sont dilatées, le souffle rapide et les lèvres euphoriques.
Je n'ai plus jamais combattu avec mon ami. Chloé m'imposait systématiquement notre binôme et l'issue des joutes ne changeait guère : victoire féminine.
Un jour où le cours se termine, Chloé s'approche de moi pour me demander :
- Ca te dirait de venir chez moi samedi ? Ma mère va faire des crêpes.
- Ouais ok.
- Cool ! Attends je vais te noter l'adresse de la maison. On a qu'à dire 14h.
Samedi, 14h06. Mon père me dépose devant la maison mitoyenne. Chloé et sa mère m'accueillent, saluent mon père et m'invitent à rentrer.
Alors que sa mère rejoint la cuisine, Chloé m'indique de la suivre. Nous montons l'escalier et atteignons sa chambre. Nous nous asseyons sur son lit puis commençons à discuter. Au bout de 30 minutes et alors que je lui explique pourquoi Dracaufeu est plus fort que Tortank, Chloé se lève et ferme la porte, puis me dit :
- Tu peux venir ?
Elle m'amène alors dans un coin de la chambre que tout oeil indiscret ne pouvait voir par le trou de la serrure. Sans la moindre pudeur ni hésitation, elle abaisse pantalon et culotte et me regarde droit dans les yeux :
- T'es pas cap de toucher !
Je suis sidéré. Je n'avais jamais vu de sexe féminin. Dracaufeu n'existe plus. Mon cerveau entre en ébullition et m'incite dans un premier temps à refuser, par considération morale. Puis vint l'excitation de la transgression, rendue possible par l'approche malicieuse de mon interlocutrice.
J'accepte donc de relever le défi et applique fébrilement quelques caresses sur ce petit organe oblong, doux et, m'a-t-il semblé, humide. Cela ne dura que quelques secondes car Chloé ne comptait pas se satisfaire de si peu :
- T'es pas cap de lécher !
On ne change pas une rhétorique qui gagne. Exalté par tant d'outrance et déterminé à prouver ma bravoure, je me mets à genoux.
Ma langue entre timidement en contact avec cette muqueuse dont je suis désormais certain de l'humidité. Je décide de lécher cette fente dans sa longueur et la cyprine vint se mêler à ma salive, offrant sans doute quelques nuances de douceur à ma partenaire. La respiration de Chloé devint d'ailleurs audible. Ses mains vinrent s'insinuer derrière ma tête avant d'y appliquer une pression forte, plaquant mon visage contre son entrejambe. Ma langue pénètre malgré moi l'entrée de son vagin mais rencontre rapidement une membrane. Chloé se retire légèrement, me relève la tête, la bloque fermement et commence à frotter son clitoris contre ma bouche et mon nez. La moitié de mon visage est rapidement trempée, fluidifiant les mouvements. Dans cette position, je pouvais voir son visage : ses yeux se délectaient de la scène, sa bouche était entrouverte et ponctuée de sourires satisfaits. Je commence à percevoir quelques tremblements dans ses jambes, ses mains perdent de leur assurance, son souffle...
- Chloé ! Les crêpes sont prêtes !
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Ekhko, bravo pour vos conclusions éclairées mais ne mentez pas, vous avez tout lu. Vous passerez d'ailleurs le bonjour à mon ami invisible : Monsieur K. Non je plaisante, je lui lève non pas mon verre, mais un doigt en particulier.
Marie, une bonne partie de votre réponse repose sur le fait que j'ai répondu à 3h28 du mat'. Celui dont les arguments sont en carton n'est peut-être donc pas celui auquel on pense.
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que je vous lis étaler vos "exploits", à croire que cela cache quelques complexes.
J'aimerais vous dire que toutes vos tentatives de frustration ont éveillé en moi un peu de jalousie mais ce serait vous mentir. Je ne pense pas que vous vous rendiez compte que votre arrogance est grotesque. C'est con, je dois être le premier à vous le dire alors que je ne suis certainement pas le dernier à le penser.
Quand je parlais du "bon côté de la barrière", c'était simplement pour dire qu'être dominant, quelque soit son genre, offre davantage d'opportunités de rencontre puisque la plupart des femmes sont soumises et qu'une bonne partie des hommes le sont aussi. Le coup n'a peut-être pas fait but mais le tir était légitime.
En revanche, si la soumission est réellement une offrande, vous nous expliquerez comment les dominatrices vénales peuvent exister. Morale à double-vitesse. Classique de la part d'une catégorie de la population que je ne citerai pas mais que tout le monde aura reconnu.
Vous pouvez garder vos adresses, je n'ai pas de problème avec mon sexe, juste avec ma condition. En tout cas merci pour votre humour, j'ai beaucoup ri et je crois même qu'une côte y est passée.
Et merci de ne pas inverser les rôles, c'est vous qui êtes venue me souffler dans les bronches (enfin ça m'a plutôt fait l'effet d'une brise dans la nuque). Par contre, ne faites pas l'erreur de croire que votre argumentaire enfantin m'a impressionné et que je n'oserai pas vous répondre comme il se doit si l'envie vous reprenait de m'attaquer.
Vous êtes la caricature de l'ancien qui se croit intouchable mais dont la rhétorique est si pauvre qu'il aurait plutôt intérêt à éviter la confrontation. Je vous souhaite le meilleur également.
Azhara, navré d'avoir pollué votre post.
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Ekhko, vous n'attaquez pas un genre mais des comportements. C'est précisément ce que je fais aussi mais il semblerait que contrairement à vous, je ne sois pas légitime pour le faire.
Vous parlez de ma propension à toujours accuser la gente féminine alors que mes critiques visent tout autant les hommes, ce qui vient conforter l'idée que votre interprétation de mes propos manque de nuance. Cela révèle également que la solidarité féminine est davantage votre mode de fonctionnement que ce que vous prétendez.
Je trouve assez bas d'insinuer que je manque d'ouverture d'esprit face à la contradiction, quand cette même contradiction prend la forme d'un argumentaire visant à prouver que ma pensée est simpliste et dangereuse. J'ai bien compris que mes interventions précédentes vous avaient échaudée et que vous avez sauté sur l'occasion pour m'attaquer, mais votre posture moralisatrice et votre appel à la mesure ne paraîtront crédibles que lorsque vous serez vous-même capable d'accueillir les avis divergeants.
Vous n'avez que faire de ce que je pense de vous, et vous avez raison. Le jugement que vous portez sur moi m'importe peu également, vous vous en doutez. Vous me trouvez antipathique, soit, mais d'autres me trouvent courageux et je retiendrai l'avis de ces derniers.
Marie, merci pour votre intervention qui s'érige en parfait exemple de ce que peut être la solidarité féminine abusive.
En l'occurrence, une femme attaque un homme, cet homme se défend, et une autre femme reproche à ce dernier d'attaquer son amie. Bon à vrai dire, c'est plutôt de la solidarité caricaturale digne d'un enfant mais venant de l'auteur, je n'irai pas jusqu'à dire que je suis surpris.
Vous étiez tout autant sollicitée lorsque vous étiez un homme et certains soumis sont prisés des dominas, certes, mais au-delà du fait que vous êtes quelqu'un de dominant et donc "du bon côté de la barrière", l'intérêt d'utiliser des formules de précaution telles que "la plupart des hommes" comme je l'ai fait, est justement de ne pas exclure une minorité dont la condition est différente de celle de la majorité. En l'occurrence, j'ai bien conscience qu'une faible proportion d'hommes ne connaissent pas les mêmes difficultés de rencontre que leurs homologues puisque les femmes se les partagent (souvent à leur insu, contrairement à ce que vous laissez entendre).
Je vois bien que vous vous efforcez de désigner mon comportement comme la source du problème mais au risque de vous décevoir, j'ai arrêté de croire que je fais mal. Il s'est écoulé quelques années entre mon inscription ici et mes premières interventions sur le forum - années durant lesquelles j'ai tenté de prendre contact avec des dominatrices et des switch de ma région, toujours de manière courtoise et respectueuse, mais en vain.
Par contre et ceci explique peut-être cela, je vous rejoins sur le fait qu'il est sans doute maladroit d'afficher ses fantasmes les plus impopulaires (surtout en tant qu'homme) et que dans le milieu du BDSM, "tout se passe en off", là où je me cantonne au virtuel.
Vous dites que je me cache derrière le désespoir masculin alors qu'il me paraît évident que j'assume publiquement mes déboires. Votre esprit critique semble limité mais faites au moins l'effort de viser les failles réelles si vous voulez m'atteindre. Vous aurez moins l'air de quelqu'un dont la suffisance lui fait croire que des formules comme "vous ne lui arrivez pas à la cheville" puissent avoir un effet sur un interlocuteur adulte.
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Genderbender, je ne crois pas avoir déjà vu d'affrontement direct entre soumis mais j'ai en revanche déjà observé certains d'entre eux rabaisser leurs homologues dès que la perche leur était tendue.
Ekhko, pour quelqu'un qui perçoit la plupart des hommes comme des queutards sans âme, vous me semblez mal placée pour dénoncer les stéréotypes et les accusations de genre.
Et pour quelqu'un qui ne retient de mon commentaire qu'une attaque dirigée contre les femmes, vous me semblez mal placée pour mettre en garde sur le manque de nuance.
Vous me prêtez des idées qui ne sont pas les miennes. Je n'ai fait qu'établir un constat sur la solidarité féminine que j'observe ici et qui, même si elle est souvent méritée comme je l'ai dit, peut s'avérer abusive, et vous m'accusez de la considérer malvenue par essence. C'est donc moi qui vous invite à faire attention à votre degré d'interprétation. Pour votre information, j'ai déjà plusieurs fois défendu la solidarité féminine ici, et soutenu que les hommes devraient s'en inspirer davantage.
Ce phénomène du like ne me chagrine pas tant que ça, je vous rassure, j'arrive encore à m'endormir le soir. Ce n'était qu'une remarque que je ne suis sans doute pas le seul à me faire.
En revanche, s'il y a bien quelque chose qui me chagrine - ou plutôt qui m'insupporte, c'est la défense hypocrite de l'idée selon laquelle être une femme est aussi contraignant qu'être un homme en matière de célibat et de rencontres. J'admets volontier que les sollicitations incessantes doivent être pesantes mais elles vous amènent le choix sur un plateau, là où le menu de la plupart des hommes se compose d'indifférence et de rejet. Derrière cette abondance dont vous jouissez se cache un désespoir masculin que vous ne souhaiteriez pas vivre.
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Comme cela a été dit, l'éducation et le savoir-être jouent un rôle important dans la manière dont les personnes s'adressent aux autres ici.
Mais il me semble qu'un facteur est plus déterminant encore dans l'agressivité que les hommes (pas seulement les doms) réservent à leurs interlocuteurs : la concurrence masculine.
Les autres hommes représentent ici des concurrents dans le fait de trouver une partenaire et il est donc opportun de les attaquer de manière plus ou moins acerbe, selon un savant calcul. Non je plaisante, c'est la loi puérile de rabaisser son homologue dans le but de se mettre en avant. Certains tentent d'y mettre les formes mais la manoeuvre reste comprise de tous (et de toutes).
On pourrait également ajouter qu'ici, les femmes sont probablement plus épanouies que les hommes vu qu'elles ont souvent déjà un partenaire ou n'ont aucun mal à en trouver un nouveau, il est donc naturel que leurs interventions soient plus apaisées et sereines. D'autant qu'elles savent que quoiqu'elles disent ou presque, les likes et réponses approbatrices vont pleuvoir (solidarité féminine/stratégie masculine). Cela dit, je modère mes propos en précisant que toute cette validation est souvent méritée, mais il est désolant de constater que même un commentaire laconique, maladroit et baclé de femme recevra toujours davantage d'approbation qu'un commentaire riche, pertinent et soigné d'homme.
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Sujet intéressant. Je pense qu'au delà de la volonté de dominer ou de se soumettre, on recherche surtout une relation que l'on souhaite profonde et complice, où l'intimité de chacun finit par être dévoilée à un moment ou un autre. Il me semble donc naturel que notre choix de partenaire s'oriente davantage vers le genre qui nous attire le plus et pour lequel on peut ressentir de l'excitation.
Autant l'idée qu'une femme m'impose un facesitting rugueux me réjouit, autant l'idée que ce traitement me soit proposé par un homme, beaucoup moins. Pourtant ce type de domination m'attire particulièrement.
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Bonjour genderbender, merci pour votre soutien. Je vous rejoins dans votre analyse.
Le problème des hommes est leur égocentrisme en matière de relations. Ils sont très souvent incapables de réflechir et d'agir à une échelle globale et rechignent à prendre position sur des sujets qu'ils estiment compromettants pour leurs intérêts personnels. Ou alors, ces mêmes intérêts sont servis par une prise de position hypocrite et opportuniste. Ce n'est pas la première fois que je tiens ce genre de propos ici et en l'occurrence, la plupart des hommes qui les lisent les ignorent au mieux, les critiquent au pire. Alors même qu'ils sont eux aussi concernés par le problème de fond et qu'un changement collectif de comportement rebattrait en peu de temps les cartes de la séduction.
Même si je trouve le féminisme contemporain abusif à bien des égards, force est de constater qu'il met une claque monumentale de solidarité à tout un genre pour qui se tendre la main est déjà un aveu de faiblesse. Autant dire que le chemin à parcourir est encore long et qu'en attendant, inutile de se plaindre que les conditions des femmes soient les seules à s'améliorer.
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Vous devez la mettre en confiance, la faire pleurer puis la faire rire, tout en lui dévoilant votre âme. Même si son profil est vide.
Non plus sérieusement, il n'y a pas de recette miracle. Plus votre approche sera impersonnelle et moins vous aurez de réponse. Plus elle sera audacieuse et plus vous finirez bloqué. Plus elle sera maladroite et plus vous vous retrouverez moqué sur des posts créés à cet effet (voir par exemple "Pépites de soumis" ou quelque chose du genre - sujet de très bon goût si vous voulez mon avis).
Les dés sont et resteront pipés tant que l'égo féminin continuera d'être nourri par un flux incessant de sollicitations masculines, ici comme ailleurs. Les hommes continueront de subir les règles d'une séduction parfaitement inéquitable tant qu'ils feront preuve de cette abnégation mortifère face au rejet.
Les femmes dénoncent, sensibilisent et manifestent contre les injustices qu'elles subissent et parviennent à faire évoluer la société. Pourquoi les hommes lèvent à peine le petit doigt pour tenter à leur tour de rendre une de leurs conditions un peu moins insupportable ?
(Peut-être parce que lorsqu'on propose des solutions allant dans ce sens, les véritables crevards surgissent pour vous descendre. Je ferme la parenthèse, les intéressé(e)s se reconnaîtront)
Non pas que répartir l'effort de séduction entre les sexes puisse s'obtenir via la législation, évidemment, mais parler davantage des difficultés masculines et des mesures à prendre pour les réduire serait déjà un bon début.
Et même si les féministes prétendent défendre la cause des hommes en plus de celle des femmes, on n'en a jamais vu aucune se battre pour que le calvaire de la séduction masculine prenne fin. Les hommes devront donc mener ce combat comme des grands et à l'unisson s'ils espérent voir leur situation s'améliorer.
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délicieuse déesse autoritaire recherche son loyal et dévoué soumis en quête d'éducation, de soumission et de vénération
je pratique ma passion dans une pièce aménagée privée et non professionnelle... .:.
Pas seulement parce que son attirance pour la laideur n'est pas facile à avouer mais aussi et surtout pour ne pas blesser son partenaire. Lui révéler cette information ne présente aucun intérêt et pourrait compromettre la relation. D'autant que le physique n'est pas le premier critère de sélection de son partenaire BDSM mais un élément de réponse à ses désirs. J'avais pris la précaution de le préciser dans le post initial et c'est maintenant la deuxième fois que je vous le rappelle. Lisez-vous mes réponses ?
Imaginez que vous fantasmiez sur les personnes en surpoids et que vous en rencontriez une dont l'attitude et les propos vous conviennent à merveille. Quel intérêt retirerez-vous de lui dire que sa surcharge pondérale vous a séduite alors que cette personne en est peut-être très complexée ? Aucun car vous n'avez pas choisi qu'une enveloppe. Savoir faire preuve de tact est important. Encore une fois ce n'est pas honnête, certes, mais la bienveillance me semble préférable à une franchise dénuée d'empathie.
Il n'est donc pas question de mentir mais d'occulter : vous comprenez ?
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J'ignore d'où vous vient cette idée qu'il y a beaucoup de dominatrices et j'ignore encore davantage ce qui vous pousse à le prétendre (ou du moins je préfère ne pas le savoir), mais je ne crois pas qu'en tant que dominateur et donc en tant qu'homme ayant toujours focalisé sa recherche sur les soumises, vous soyez le mieux placé pour en parler.
Je n'irais pas dire aux femmes qui recherchent des hommes de plus d'1m85 et qui se plaignent de leur rareté, que leur jugement est biaisé et qu'il faudrait qu'elles se remettent en question pour espérer en être dignes sous prétexte que je regarde la NBA tous les jours et que 2 de mes amis font 1m90.
Votre réalité n'est pas universelle et il serait humble de croire en la parole des principaux intéressés. En l'occurrence vous n'entendrez jamais un soumis dire que les dominatrices sont si nombreuses qu'il ne sait pas laquelle choisir. Et ce n'est pas pour rien.
Il serait également temps d'arrêter de réduire les hommes - car ce sont toujours eux qui essuient ce genre d'attaques - à un amas disgracieux et méprisable de "fantasmes délirants" alors qu'on retrouve en face les soumises et les dominatrices qui se respectent. Non, tout le monde ici a des fantasmes plus ou moins originaux et tout le monde est plus ou moins adroit dans sa recherche. Mais ce n'est pas parce que certains sont plus expérimentés ou simplement plus convoités que cela les place en nobles au milieu d'une foule de mendiants critiquables à souhait et à dessein.
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Lady Spencer, je comprends que ça flanquerait un coup à l'égo du dominant si le soumis devait avoir l'indélicatesse de lui avouer cette facette de ses désirs. Mais toute vérité n'est pas bonne à entendre donc l'idée est que le soumis reste discret sur le sujet même si, je le reconnais, ça n'est pas honnête vis-à-vis du dominant. Maintenant, ce dernier aussi peut se satisfaire de souiller la beauté de son soumis (comme l'a expliqué Hochomoto) et lui avouer pourrait bien être contre-productif également.
Votre quatrième phrase déforme mes propos. J'ai dit que le physique était un facteur pouvant conforter notre sentiment de soumission ou de domination, pas qu'il se suffisait à lui seul. L'attitude et les propos du dominant seront des facteurs bien plus déterminants dans l'obéissance dont le soumis voudra bien faire preuve à son égard.
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Hochomoto, merci pour ta contribution, je me sentais un peu seul sur ce coup-là. Le fait que le dominant ne s'épile pas ou néglige son hygiène de manière générale, peut être perçu par le soumis comme une forme de laideur délibérée et cruelle qu'il appréciera d'autant plus qu'il est sensible au fantasme de souillure dont tu parles. Je n'entends pas souvent parler de cette forme de domination alors que beaucoup la recherchent à mon avis. Ton témoignage devrait donc en réconforter plus d'un(e).
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Angélique, pourtant c'est bien un facteur pouvant augmenter le sentiment d'humiliation chez certains soumis mais comme je le disais dans mon commentaire précédent, il ne faut pas que notre partenaire nous déplaise outre mesure.
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Sacha a répondu à la discussion "exploration de la jungle informationnelle et besoin d'allié(e)s pour survivre" de genderbender.
Bonjour genderbender, la jungle n'est pas qu'informationnelle ici, elle est aussi et surtout sociale. Comme toute plateforme de rencontres et à fortiori sexuelles, la plupart des personnes inscrites sont des hommes. Vous pouvez donc partir du principe que vous êtes en concurrence avec tout le monde et que les quelques femmes encore actives - rarement en recherche de partenaire - ne manquent pas de sollicitations et seront donc peu incitées à vous contacter d'elles-mêmes. Cela dit, vous êtes dominant et donc du bon côté de la barrière, ce qui vous laisse une chance de recevoir un message. Mais pensez quand même à allumer un cierge trois jours avant et à prier dix-huit fois par jour dès demain.
Quant aux tacles, vous pouvez également partir du principe que cette communauté est généreuse en la matière, surtout si vos prises de position ne rentrent pas dans le moule gynarchique. Osez la critique du comportement féminin et les misandres s'offusqueront tandis que les vautours surgiront de leur mutisme habituel pour tenter de démontrer que perverses sont vos idées mais que chevaleresques sont les leurs. Vous verrez aussi qu'à l'inverse, la foule est en liesse dès qu'il est question de critiquer le comportement masculin. L'hypocrisie et l'opportunisme sont donc bien trop manifestes ici pour que cette communauté puisse sérieusement prétendre aux qualités dont elle aime se vanter. Même si, il faut le reconnaître, certaines personnes se démarquent par leur intelligence, leur tolérance et leur tempérance.
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Tout ce qui brille n'est pas de l'or Luxurésens à votre âge, il serait peut-être temps d'arrêter de croire aux contes de "faits" et de vous attachez d'abord à des gens qui vous aiment plutôt qu'à des gens qui aiment vous attacher.
Magnifique.
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Duncan, oui c'est l'idée. Même si les hommes de ces illustrations sont particulièrement repoussants et que j'émets des doutes sur le fait qu'on puisse apprécier avoir une intimité avec quelqu'un qui nous écoeure, aussi soumis soit-on. Mais pour faire le lien avec mon commentaire précédent, certains soumis pourraient trouver stimulant que leur partenaire dominant soit gros, justement parce qu'un tel physique est éloigné des standards de beauté.
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Ne sachant pas si vous me demandez une définition ou un exemple, je vais donner les deux. Les standards de beauté sont pour moi un ensemble de caractéristiques physiques considérées comme esthétiques et attrayantes pour une majorité de personnes. Chez les hommes par exemple, une grande taille, une morphologie athlétique et une mâchoire dessinée sont généralement garantes de succès auprès des femmes. Pour les femmes, ce seront plutôt une taille fine, des hanches larges et une forte poitrine qui les rendront attirantes aux yeux des hommes.
Je pense que les standards de beauté sont un amalgame de préférences naturelles liées à la reproduction (un homme grand et fort pourra protéger sa progéniture tandis qu'une femme mince aux hanches et aux seins développés pourra la mettre au monde et la nourrir) et de normes culturelles instaurées par la mode et le cinéma.
Quoi qu'il en soit, même si nos goûts s'éloignent de ces standards, chacun reste conscient de leur nature et peut s'en servir pour stimuler son besoin de soumission ou de domination dans un cadre BDSM.
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Attrait pour la laideur ou la beauté selon son rôle
Bonjour,
Avant d'aller plus loin, je précise que l'objectif de ce post n'est pas de vexer ou de mettre mal à l'aise qui que ce soit mais de débattre d'un sujet rarement abordé car très intime et sans doute assez tabou.
Voici le postulat, dont je caricature les aspirations de chaque rôle pour que mon idée soit claire :
Un soumis, cherchant à être humilié, pourrait avoir le sentiment que son humiliation serait plus grande encore s'il estimait que son partenaire dominant était laid. Cela pourrait l'amener à croire que son sort est misérable et donc le stimuler
Un dominant, cherchant à contraindre, pourrait avoir le sentiment que ses sévices seraient plus dignes encore s'il estimait que son partenaire soumis était beau. Cela pourrait l'amener à croire que son mérite est grand et donc le stimuler
Ces règles sont évidemment hypothétiques et je vais d'ailleurs les nuancer en ajoutant que le degré de domination ou de soumission recherché pourrait également entrer dans l'équation : plus une personne est soumise ou plus elle est dominante, plus elle est sensible aux facteurs pouvant renforcer son sentiment de soumission ou de domination et la laideur ou la beauté de son partenaire pourrait en faire partie.
Pour n'avoir jamais évoqué ce sujet avec qui que ce soit, j'ignore si certain(e)s d'entre vous se retrouveront dans ce postulat mais pour ma part, en tant que soumis éprouvant un fort besoin d'être dominé, je peux affirmer que ma recherche de partenaire s'oriente sciemment vers les femmes que j'estime laides. Idem dans le porno que je consomme, où les dominatrices dont le physique ne correspond pas aux standards de beauté trouvent grâce à mes yeux.
Une dernière précision, pour éviter que mes propos soient déformés : je ne dis en aucun cas que selon son rôle, on ne chercherait que des partenaires laids ou beaux, je dis que le physique est un facteur pouvant stimuler nos besoins BDSM.
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Les désirs sadiques et masochistes sont cérébraux par nature puisque les situations recherchées apportent, non pas plaisir physique, équité et intégrité mais au contraire douleur, privilèges et humiliation. Les relations BDSM répondent à des besoins de contrôle et d'emprise pour le dominant et d'abandon et de dévotion pour le soumis, qui sont des besoins purement intellectuels pouvant permettre aux partenaires de trouver satisfaction dans des situations dénuées de sexe. Je pense que cela rend les relations vanille bien moins cérébrales.
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