Argh, philibert, votre réponse me gratte ...car je crois que votre argument fait mouche... même si je pense que bien se connaître, c'est toujours mieux...mais effectivement, gare au "mode d'emploi"...:confused:
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Et puis le couple en symbiose est beaucoup plus difficile à trouver qu'un partenaire de jeu à l'écoute à qui on sait donner les bonnes indications...
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Busarde, bon, c'est un point de vue...et une réponse :no_mouth:. Mais tout comme votre réponse, et quel que soit l'angle ou le ton, ce livre a le mérite d'exister...Je trouve que les pistes concrètes pour une exploration sexuelle tendent à se multiplier mais n'étaient pas non plus légion il y a quelques années, ou en tout cas pas si connues ou accessibles, preuve en est je pense la découverte de ma sexualité et mon plaisir et celles, à mon avis de beaucoup de femmes, presque fruit du hasard, de tâtonnements plus ou moins solitaires. Gérard Leleu aborde la sexualité d'une manière plutôt romantique ou poétique effectivement, ce qui vous a sûrement amené à le qualifier de "niais" (et vlan, prends ça dans ta face :sweat_smile:), mais ça équilibre avec l'angle porno, et pour moi vulgaire ou dégradant voire triste, de la sexualité, beaucoup plus popularisé, cet angle-là...
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En voilà une bd pédagogique ;)...une approche douce et drôle de la chose...mine de rien, dans notre époque si «moderne» (!), assez rare et précieux pour le mentionner...
Bonnes questions :)...je vais tacher d'y répondre :)...
Alors, l'orgasme est toujours meilleur, bien meilleur, avec excitation...seule, avec le porno, que j'ai utilisé, puis avec l'imaginaire, le fantasmé, qui demande plus d'effort cérébral, mais d'une, me convient mieux éthiquement, et de deux, m'en apprend plus sur moi, car je vais chercher ce qui.m'attire en puisant dans mon environnement, et en faisant tomber morale et tabous...
A deux, je l'obtiens majoritairement par moi-même, mais en faisant participer mon partenaire par les gestes, les mots, la pénétration. Car, oui, meilleur avec pénétration, plus «complet». Sinon je suppose que le vagin se contracte dans le vide, et c'est comme un coup de poing, meilleur dans un sac de frappe...
Parfois l'orgasme «coule de source» si la situation est très érotique/excitante, et c'est le top, parfois, dont les fois où j'ai laissé faire mon partenaire, il faut «aller le chercher» par les gestes et/ ou la concentration.
Le «Traité du plaisir» de Gérard Leleu me parait une bonne référence. Mais la première lecture qui m'a initiée à la masturbation et l'orgasme c'est le rapport Hite...
Voilà...d'autres questions ;) ? Un peu perso tout ça, mais je pense que ce genre d'échange est nécessaire :)...
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Munartis, j'adhère tout à fait à vos/tes propos : « je crois plutôt que nous sommes formés à ne pas accorder beaucoup d'attention aux nuances de nos sensations»...des siècles de formatage au «pas pleurer»&co, à déconstruire, chez les hommes en particulier, mais peut-être pas que...
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Non, je me suis peut-être mal exprimé ? La variété des orgasmes que je vis n'est absolument pas problématique.. Juste un constat, une observation.
J'ai juste besoin de comprendre... ce qu'est l'orgasme, comment il fonctionne, comment je fonctione...besoin de sens, comme d'hab' en ce qui me concerne.
Pas de problème si tout le monde n'a pas besoin de ce genre de réponse.
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Mmmmh, y a pas: j'ai comme qui dirais l'impression d'être "sapio-sexuelle"...
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Prochain sujet de discussion: bdsm et érection, voulais-je dire...
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Ben oui, mais moi j'aime bien TOUT ramener aux émotions :grin:...
Peut-être parce que ma sexulaité y est particulièrement liée...
Et ben voilà, un prochain sujet de discussion :grinning:
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Et il y a le travail de Wilhelm Reich (qui a correspondu avec Freud) qui semble fort intéressant, -à l'origine paraît-il de la révolution sexuelle de mai 68 ...?- qui défendait visiblement l'orgasme comme vecteur de résilience: je mets pièce-jointe un extrait de son livre "Les fonctions de l'orgasme"...je n'ai lu que quelques extraits, car il n'est pas d'une lecture facile... Bizarrement, on ne trouve plus ce livre que d'occasion, on ne parle que très peu de Reich, qui a d'ailleurs mal fini sa vie, ses recherches (qui dépassaient le cadre seul de l'orgasme) dérangeaient (parenthèse: si vous aimez Kate Bush, la chanson Cloudbusting évoque Reich, ses travaux, son fils)... https://www.youtube.com/watch?v=pllRW9wETzw
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Bonjour Munartis, Merci pour cette réponse... qui a d'autant plus de valeur à mes yeux que cette question m'habite depuis de nombreuses années et que c'est la première fois que je la pose d'une manière un peu publique... et ça fait du bien :).
J'ai déjà une petite biblio sur le sujet :), dont le livre de Jüne Plã : drôle et pédagogique, et enfin une nouvelle réelle pierre à mon édifice sur les localisations du plaisir (post suivant). Tout ce que j'avais pu lire pendant longtemps sur l'orgasme se limitant à une bête observation des différentes phases: excitation-plateau-orgasme-résolution...adjugé-vendu :grimacing:
Je note "Jouir" de Sarah Barmak :). Et le témoignage, mythique au sens propre...donc limité en terme de valeur informative ;) !, de Tirésias...
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Orgasme
Je constate une variation dans mes orgasmes. Dans leur localisation, c'est-à-dire probablement en différents endroits du clitoris. Et dans leur intensité: parfois presque douloureux et localisés (comme un jet d'eau qui coulerais sous pression), parfois comme une onde qui se diffuse. Parfois très difficile à "aller chercher", parfois à fleur.
Mais je me sens démunie:
Comment les décrire ? Comment l'expliquer ?
Se produit-il quelque chose dans le corps d'un point de vue (bio-)électrique ? Energétique ?
Pourquoi, qu'est-ce qui influe sur les variations de leur localisation et son intensité ? Peut-on établir des corrélations précises au niveau émotionnel ? Car bien sûr l'état d'excitation explique les variations, mais au-delà de ça, je pense qu'il y a un rapport direct avec l'état émotionnel/énergétique, et que c'est un régulateur de ces états...mais tout cela reste très flou...
Tentative de théorie ( à défaut d'infos scientifiques): les émotions non-exprimées s'impriment dans le corps (comme disait mon psy: "tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime"). Le désir, selon sa qualité, son intensité, irait "chercher" ces tensions, et l'orgasme les évacuerait...
- Qu'est-ce qui fait qu'un orgasme se déclenche ? Et pourquoi certains aboutissent à une éjaculation et d'autres pas ?
Ces questions font-elles échos en vous ? Avez-vous une expérience, des avis, des infos à ce sujet ?
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Tindalos, bah voilà :) ;).
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Azhara, j'aime bien ta théorie des "blaireaux" ;D ! Pas pour jeter la pierre aux ghosters, même si c'est une étape nécessaire quand on le vit en tant que ghosté, mais une fois cette étape passée, à froid, je pense qu'on a plutôt intérêt à mettre du sens dans leurs actes, pour les comprendre: attention, petite nuance qui est mon mantra: comprendre ne veut pas dire accepter, qu'on se le dise...
Enfin, j'aime ta théorie des blaireaux pour ce qu'elle amène d'humour et de léger, et ça c'est quand même ce qu'il y a de plus précieux... Sauf que ça insulte les blaireaux, pour qui j'ai une tendresse tout spéciale ;D !!
Tu sembles parvenir à tourner la page, faire un tri salvateur et peut-être que l'acharnement de certains ou certaines à comprendre te laisse perplexe ? Dis-moi si je me trompe, je m'avance peut-être :) ? En tout cas, là, ça rejoint le post sur les zèbres, hpe/hpi, potentiellement pas mal présents dans ce milieu, et catégorie de population pour qui le sens des choses est particulièrement vital, d'où questionnements...au risque de nuire à la personne elle-même, et je sais de quoi je parle :) (je ne suis pas zèbre validé, mais je me SENS zèbre, je nuance, je sais que y'en a que ça agace, mais bon...).
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Oui, c'est intéresant et nécessaire de se pencher sur nos fonctionnement physio, pour les prendre en compte dans la balance...et pouvoir en témoigner.
Je pense qu'il peut nous, les femmes, nous arriver de fonctionner comme cela, ou en tout cas d'être sous le coup d'un désir puissant qui peut flouter notre capacité d'analyse habituelle... En tout cas, je l'ai déjà éprouvé et associé, ai-je supposé, à des pics hormonaux mensuels. A la fois on peut se dire qu'on est drôlement sous l'emprise de notre chimie et se sentir un peu "primaire", à la fois, c'est aussi une chimie qui nous donne des ailes et du piment... chimie de la nature..juste en avoir une connaissance et une conscience de ses mécanismes.
Pour ma part, je me suis sentie assez démunie, car j'ai constaté ces effets retrospectivement, en faisant le lien avec l'arrêt de la pilule, que je prenais depuis...20 ans. Donc, c'est plus ou moins seule, avec internet :grimacing:, que je tâtonne pour comprendre mon fonctionnement, mais en plus...à 40 ans. Encore une fois, il y a un travail d'éducation monstre...
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Ecole âpre de vie :confused:... Même conclusion: aller butiner du miel ailleurs...
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