Je n'en suis pas si certain! Les Républicains n'ont pas été les derniers à aller guerroyer de par le monde, loin de là.
Mais au-delà, ayant un peu parcouru vos écrits Mael, vous semblez avoir une certaine fascination pour les situations de guerre (et tout ce qu'elles engendrent comme abolition des frontières habituelles, et relations de domination), je m'étonne donc que vous sembliez utiliser le bellicisme comme un argument à charge!
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Bonjour! Allez, je me décide à apporter ma petite contribution à ce sujet déjà bien fourni...
En tant que switch, je me sens un peu dans une position d'arbitre, comme Tirésias quand on lui demande qui de l'homme ou de la femme prend le plus de plaisir! Il a eu la chance de connaître les deux côtés.
Malgré mon peu d'expérience dans le BDSM (surtout comparé à certain-es chevronné-es ici), je peux apporter le témoignage suivant, fondé sur mes ressentis : il m'est arrivé assez souvent de chercher à plaire, à attendre qu'une femme fasse le premier pas et à "créer les conditions" pour que ça arrive. C'est même quelque chose que j'aime beaucoup faire, parce que je trouve délicieux de se faire désirer. Mais de mon point de vue, j'identifie cela plutôt comme mon "côté soum": en attente, en quelque sorte à la merci, positionné et apprêté pour susciter le désir que quelqu'un s'occupe de moi. À l'inverse, mon "côté dom" se manifeste dans un désir un peu brutal, qui prend les initiatives, s'empare de ce qu'il croit pouvoir posséder - tout en vérifiant bien sûr, avec un plaisir vertigineux le cas échéant, que ce désir rencontre un écho chez la personne qui le suscite.
Donc, mon opinion serait plutôt que ça a de l'importance, qui fait la démarche ! Et que la personne qui explicite le désir est plutôt celle qui domine. Mais c'est aussi que dans ma vision, les rôles ne sont que très peu figés, quelqu'un peut avoir l'initiative à un moment, et souhaiter se soumettre juste après. Je reconnais que ça cadre mal avec des relations D/s ou Maître/esclave plus "poussées", telles que beaucoup les pratiquent ici. Mon impression est qu'on ne peut pas être aussi monolithique qu'on le croit, et qu'on serait plutôt "dominant-e la plupart du temps" ou "soumis-e le plus souvent", tout en acceptant (et en accueillant avec plaisir!) des moments où les dynamiques s'inversent.
Encore une fois, tout ça dit depuis beaucoup d'inexpérience de ce que peut être une "vraie" relation D/s (ça existe, ça?).
Sinon, on ne peut que se désoler du déséquilibre hommes/femmes dans la manière de rechercher à trouver chaussure à son pied, et je ne peux que saluer la proposition de sylvie35! Si nous les hommes, on se mettait un peu plus à baiser entre nous, on foutrait un peu la paix aux femmes, et peut-être qu'elles finiraient par venir vers nous, en nous sachant plus autonomes pour ce qui est de répondre à nos besoins. Bon, moi c'que j'en dis... ça risque de prendre un peu de temps avant que ça nous semble naturel, à moi le premier!
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Bienvenue Nuijel, et bonne exploration de cet univers virtuel, qui peut pour autant vous apprendre beaucoup, et peut-être mener à de belles rencontres. Le fait d'avoir pris la peine d'écrire une description soignée en profil met des chances de votre côté...
Vous avez la chance d'être accueilli par Silla, sylvie35 et Good Girl, votre arrivée se fait donc sous de bons auspices!
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Bonjour,
N'ayant aucune idée des épisodes précédents, je remarque juste que:
- Intime Photographie n'est pas le dernier à accueillir très gentiment les nouveaux et nouvelles arrivant-es sur ce site... Donc s'il emploie un ton aussi incisif d'entrée, c'est sûrement qu'il y a quelque chose qui cloche. Et j'aurais plutôt tendance à le remercier de son engagement à "faire le ménage", éviter que certain-es soient "séduit-es" par le doux ramage du renard plagieur...
- Le changement de ton de "Maitre-Shogun" dans son dernier post est frappant : d'un coup, il utilise son vrai langage et en effet, c'est beaucoup plus crado, à la fois dans la forme et dans le fond.
Le plagiat et la tromperie ont toujours existé, maintenant il sont en train de passer à un niveau supérieur avec la contribution des robots conversationnels... Il va nous falloir à chacun-e se doter d'outils pour débusquer les tricheur-ses, redoubler de vigilance pour ne pas se faire embobiner, et je peux comprendre que Intime Photographie ait envie d'envoyer un message fort à celles et ceux qui s'essaient au mensonge 2.0!
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Merci beaucoup pour vos réponses à toutes et tous !
Je comprends mieux plusieurs choses, et notamment le fonctionnement de la modération - ou non - des articles publiés. Je n'avais pas pensé à l'effet "fièvre estivale", j'avoue ! Je trouve ça en tout précieux, moi aussi, que le site se constitue une sorte de "bibliothèque" d'articles, et ma demande ne consiste pas à en limiter la profondeur, et encore moins à "bâillonner" un des membres (ce qui pourrait pourtant être approprié, ici... :-D).
Ma recherche était précisément d'être moins exposé à ce flot d'articles, qui est certes surmontable par du "scrolling", mais que je trouve fatiguant... L'aspect "modéré" de cette gêne est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai mis longtemps avant de publier un post à ce sujet, j'ai commencé par simplement observer, et me demander si c'était normal, s'il y avait en fait plusieurs personnes derrière ce pseudo, si d'autres membres étaient dérangés par ça aussi, etc. Le présent post est donc aussi à envisager comme une "demande de plus d'informations".
A noter aussi que les articles en question sont souvent accompagnés d'illustrations pour le moins explicites (disons, pornographiques), ce qui ne me dérange pas en soi, mais c'est aussi une histoire d'endoit, de moment et de volume. Je m'attends à trouver des images qui me bousculent un peu, éventuellement me déplaisent ou me choquent (légèrement) sur le Mur Général, mais je fais la démarche d'y aller quand j'en ai envie, et je sais à quoi m'attendre. Alors que là, ça arrive directement sous mon nez quand j'ouvre le site, et si je veux chercher autre chose je dois "trier" au travers de ce flux d'informations et d'images.
Quant à "désamicaliser" le membre BDSM, il a été mentionné plus haut que ça fonctionnerait, mais que ça présente des inconvénients... En tout cas c'est précisément l'objet de ce post, de poser la question en termes de solutions techniques de filtre au niveau "lecteur", plutôt que d'exprimer un souhait que soit réduit le volume de publications.
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Munartis a répondu à la discussion "Je me retrouve placé dans plusieurs cases, et vous?" de Bennon69.
Merci @sylvie35 pour la page de pub ! :wink:
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Merci Carpo, Sylvie35, il semblerait que vous rencontriez des difficultés similaires aux miennes, je me sens un peu moins seul ! Je me suis souvent dit, en constatant cette loghorrée: "est-ce que tout le monde trouve ça normal, suis-je seul à penser que c'est un peu indigeste ?"
Par contre, d'après ce que vous me dites il semblerait qu'il n'y ait pas vraiment de solution à mon problème, à part en effet me "désamicaliser" du membre "BDSM", ce qui entraînerait les conséquences décrites: perdre accès aux autres publications partagées. Je ne souhaite pas faire ça, du moins pas encore !
Ca me laisse quand même penser qu'il existe plusieurs mondes parallèles sur ce site: un monde "mainstream", illustré entre autres par le Mur Général, où il faut se faire une place plutôt en quantité de contributions qu'en qualité, et des univers parallèles organisés autour des liens "d'amitié", qui génèrent un fil d'actualité plus personnalisé.
En tout cas, je ne me vois pas demander aux membres qui publient de très nombreux articles d'en limiter le volume. Déjà parce que je trouve ça légitime de s'exprimer, et qu'en l'occurrence les articles auxquels je fais allusion sont plutôt écrits dans une langue correcte, et en cela ne s'apparentent pas à du "véritable spam". A moins que leur contenu ne soit pas authentique (c'est-à-dire, des créations de première main de leur auteur), ce que je pourrais être enclin à penser au vu du volume produit. Mais ça, c'est peut-être juste que je suis jaloux, moi qui mets six mois à écrire un article !
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Sieste vespérale
Bonsoir !
Comme peut-être beaucoup d'autres, je suis "spammé" (https://www.youtube.com/watch?v=anwy2MPT5RE) - du moins, trop sollicité à mon goût - par un membre qui poste vraiment beaucoup d'articles. Je n'ai rien contre ces articles, c'est juste qu'ils ne m'intéressent pas, et qu'ils sont très nombreux, cela pollue quelque peu mon fil d'actualité.
J'ai bloqué ce membre, mais cela n'a eu pour effet que de me rendre inaccessible son profil et ses articles (non pas que je courais après), mais par contre ils s'affichent toujours dans mon actu. Existe-t-il une posibilité technique pour ne plus avoir du tout connaissance des contributions de ce membre?
Merci d'avance pour votre aide !
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bonjour , je suis toujours en quête d'expériences, pour satisfaire ma nature très curieuse. La soumission ? la domination ? ? pourquoi pas !!! je suis tentée d'essayer, mais soft
je suis sensible à la beauté, au regard, j'aime les hommes capables de diriger de dominer sans brutalité, (ne riez pas ce n'est pas courant ) !! Je peux aussi passer de l'autre coté mais ça me tente moins pour l'avoir déjà fait . i vous etes à l'autre bout de la France ne me contactez pas, je privilégie les contacts proches de chez moi. je vous attends ..... .:.
Je suis switch. C’est difficile à dire, ça, « je suis switch ». Surtout si on est Belge, et qu’on prononce « je souis switch ». Ça fait beaucoup de mouvements de la mâchoire – bon, ça peut toujours faire un peu d’entraînement pour le port d’un bâillon. Ou alors si on a du sexe oral en Helvétie : « je suis sucé par un Suisse switch ». OK, je m’arrête là avant que ça ne dérape encore plus…
En tout cas, ce n’est pas un mot très joli, « switch », et puis c’est un anglicisme. Est-ce qu’on n’arriverait pas à trouver, dans notre belle langue de Molière, un terme équivalent ? Je suis intervertisseur, inverseur ? Je suis échangeur (d’autouroute), échangiste (c’est déjà pris !)… Une traduction littérale serait « interrupteur », c’est mignon mais ça ne fonctionne pas vraiment non plus. C’est un peu mieux si on passe sous une forme active : j’aime intervertir les rôles, j’apprécie d’échanger. Ça présente au moins l’intérêt d’éviter d’essentialiser la posture, à l’image de toutes ces femmes « soumises » qui précisent avoir la pulsion de se soumettre, mais ne pas être pour autant la soumise du premier dominateur autoproclamé venu : elles pourraient dire « je suis une femme qui apprécie de se soumettre ». Mais, pour plus exact que ce soit, c’est un tantinet lourdingue.
A tout prendre, et à défaut de d’être académicien, je propose « renverseur ». Ça ajoute une petite connotation coquine, on sent qu’avec un-e renverseur-se on va se faire culbuter, que l’expérience va être renversante… Ou alors un côté « brat » (tiens, il faudrait aussi lui trouver une autre traduction que « sale gamin-e », à celui-là) : la rébellion, le renversement nous guette. Allons-y alors, je suis un « Homme renverseur » : comment on change son profil sur le site ?
Je suis switch, mais bon, ce n’est pas si facile à dire. C’est que le fait d’apprécier « renverser » ne me définit pas très bien, il y a des personnes avec qui je me sens assez nettement soumis, d’autres auprès de qui la posture de domination me semblera très naturelle… Et pourtant, même dans ces situations relativement claires (il y en a d’autres qui le sont moins), je sais que j’aurai besoin un jour ou l’autre d’inverser les rôles. Est-ce que c’est ce besoin de ne pas figer les rôles qui caractérise le plus ma posture, voire ma personnalité ? N’est-il pas étrange de se définir par l’absence de polarisation ?
Je pourrais aussi bien dire que je suis BDSM-fluide, c’est-à-dire que je m’adapte assez facilement à la personne avec qui je pratique… Même si le terme est moche, ça décrit bien le côté vivant, sans a priori, qui à mon sens contrebalance un peu les inconvénients liés au fait d’avoir une fesse sur chaque chaise.
Dans un sens, j’envie un peu les gens qui se sentent, au moins en apparence, dominants ou soumis sans aucune ambiguïté. C’est qu’il y a l’air d’y avoir chez ces personnes une forme de certitude dans le désir, que je ne possède pas souvent et qui parfois me manque. Etre switch serait-il une manière d’essayer de faire de mes doutes une force ?
Je suis switch, et c’est difficile de dire d’où ça me vient… Si j’essaie de faire un peu d’introspection, il me semble que ma sexualité puérile et adolescente s’est plutôt construite sur des fantasmes de soumission, mais cela a été très fortement remodelé par la suite. Je n’exclus pas du tout que mon côté dominateur ait été assez largement insufflé par des injonctions sociétales : être un homme, ça veut dire être puissant, prendre les choses en main, maîtriser la situation. Et puis, la pornographie que je suis allé chercher pour m’aider à construire cet univers érotique quand même assez particulier (et dont j’ai longtemps eu honte) ne me proposait que des situations de soumission féminine, et je les ai adoptées sans l’ombre d’une hésitation.
Cette pression sociale est colossale, et à mon avis souvent déterminante, bien qu’inconsciente. Rien que pour ça, j’ai de l’admiration et de l’affection pour les hommes qui se soumettent et pour les femmes qui dominent : ça me semble courageux de tenir ces positionnements qui vont à contre-courant des rôles que la société nous enjoint à jouer. Etre switch me permet alors de satisfaire à l’occasion mon penchant pour la subversion sociétale, à moindres frais…
Plus sérieusement, j’apprécie la proposition d’Alexandre Lacroix, qui suggère « d’organiser la circulation du pouvoir » dans la sexualité, par exemple en alternant les postures de domination – dans une optique de déconstruction des injonctions liées au système patriarcal (écouter par exemple : https://www.arteradio.com/son/61672389/doit_on_apprendre_faire_l_amour).
Dans le même ordre d’idées, je constate que j’ai plutôt envie de soumettre des femmes que j’identifie comme puissantes, et qu’à l’inverse le fait de m’offrir renforce la sensation de ma propre puissance : paradoxal, non ? Mais pour qu’il y ait domination et soumission, il faut bien un « matériau », et celui-ci est produit par l’épaisseur de personnalité et par la densité physique, à mon avis en tout cas.
Je suis switch, et ça me semble un peu difficile à dire. Sur ce site, je veux dire. La plupart des personnes inscrites se déclarent dominatrices ou soumises, et j’y perçois un sentiment diffus qu’être switch c’est un peu louche, c’est un truc de débutant-e, de personnes qui n’ont pas encore choisi leur camp. Sur la base de ce que j’explique de ma psyché un peu plus haut, d’aucuns diront sans doute que je suis une sorte de soumis inavoué, refoulé, et qu’un de ces jours je ferai mon coming-out. Et je ne suis pas spécialement pressé de leur donner tort ou raison, ça me convient de cheminer.
Je pourrais éventuellement dire que je suis « dominateur par empathie », c’est-à-dire que ce qui me plaît dans la posture Dom, c’est de faire vivre à ma partenaire une expérience de soumise que j’imagine délicieuse, parce que je m’imagine en train de la vivre. Mais justement, c’est plus compliqué que ça : mes désirs se sont si fortement entremêlés, et depuis si longtemps, que je ne me satisferais probablement pas de me définir uniquement en tant que soumis, toute une partie de moi serait amputée.
Se définir en tant que « renverseur », c’est donc aussi revendiquer le droit à ne pas figer les choses, dans un monde où on se retrouve vite assigné-e à une fonction unique, où les perspectives d’évolution sont minces. On pourrait dire que ça revient à ne pas trouver le courage de choisir. Pour ma part je préfère penser que c’est une manière d’avoir le courage de garder ouvertes les perspectives !
Je suis switch, facile à dire… mais peut-être difficile à faire ? Comment s’y prend-on, en pratique, est-ce qu’on échange les rôles tous les jours, toutes les semaines, tous les ans ? C’est souvent soit trop long, soit trop court, comme le décrit la narratrice de ce podcast très instructif : https://www.youtube.com/watch?v=uxCj249zCcU
Alors, alterner au sein d’une même séance, d’un rapport sexuel ? Il faut savoir faire preuve d’une certaine souplesse, et ça exclut peut-être les pratiques trop « engageantes »… Mais pour l’instant c’est ça qui fonctionne le mieux pour moi, et il peut y avoir un aspect « revanche » qui ne manque pas de piquant : profite bien du moment où tu as l’ascendant, et méfie-toi de ce qui t’arrivera après !
Et puis, ça suppose de pratiquer avec une personne switch également, et là c’est un peu limité en ce qui me concerne. Mon amoureuse a un vrai côté dominant, que j’essaie de l’aider à assumer, mais elle se trouve vite mal à l’aise en tant que soumise, si bien que mon côté « pervers », mon désir de la pousser à sa limite est souvent frustré. J’avoue que je ne sais pas trop quoi faire de ça pour l’instant, j’espère que ça pourra évoluer, et je ne m’interdis pas de pratiquer (sans relation sexuelle) en-dehors du couple en attendant.
Bref, je suis switch, et j’invite tous-tes les switchs du monde à clamer avec moi, très vite et plein de fois d’affilée : « je suis switch ! »
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P.S.: Grand merci à @La Louve de m'avoir fait découvrir les ressources partagées dans cet article !
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"Je suis switch Suisse sachant chausser l'archiduchesse"
Bel humour pour aborder des questions profondes
La psychologie est complexe et souvent difficile à rationaliser. Pour moi c'est tout le contraire: si ma place dans la relation n'est pas parfaitement claire, cela me perturbe énormément. A tel point que même le simple fait de passer d'une relation vanille à une relation D/s me semble insurmontable psychologiquement. J'avais demandé à mon premier Maître - et pareil avec mon Maître actuel - de me placer en position de soumise tout de suite, dès la première rencontre, sinon je savais que ce serait très très compliqué pour moi. A contrario, je ne ressens pas de difficulté à passer du contexte professionnel où je dois, d'une certaine manière, me faire respecter, au contexte privé où je dois être 100% obéissante, docile et disponible. Allez y comprendre quelque chose... Je me suis même surprise à me sentir très à l'aise devant un amphi d'une centaine d'étudiants, à l'occasion de quelques enseignements que j'ai donnés récemment, alors que je suis timide de nature et soumise dans l'âme. Le psychisme n'est vraiment pas facile à comprendre et semble très paradoxal, donc il n'est pas dit que vous trouviez un jour des réponses totalement rationnelles aux questions que vous évoquez. Mais bon, le principal est d'être heureux
Merci sylvie35 pour votre retour et ces témoignages complémentaires. En écrivant je pensais souvent à vous comme "l'antithèse du switch", j'avais compris que pour vous un bénéfice important de la relation D/s est justement cette clarification de la place de chacun-e... Et que c'est donc à peu près impensable de "renverser" la situation.
C'est sûr que la psyché humaine est complexe, les pratiquant-es du BDSM se donnent un peu plus d'occasions que les autres de l'arpenter !
Je découvre avec le plus grand plaisir ce texte, et les mots me manquent pour le commenter : c'est à la fois drôle, intelligent et sensible... Je résiste à l'envie de filer dévorer les autres, afin de prendre le temps de savourer celui-ci. Mais soyez assuré que j'y reviendrai 😉. Merci pour le partage !
Mille mercis Sombre Orchidée, Louvia, vos compliments me vont droit au cœur! Je mets en effet un peu d'application dans mes écrits, et c'est précisément pour que des personnes de qualité prennent plaisir à les consulter, alors quand je vous lis, j'ai l'impression d'avoir atteint mon objectif.
@Louvia: je ne prétends pas être représentatif de l'ensemble des "renverseur-ses"!
Sombre Orchidée : oui, prenez le temps, je ne publie pas si souvent que ça, il n'y a pas trop de risque d'en rater !
Excellent autant la recherche de définition, l'humour que de traiter ce sujet
Alors j'ai des amis Switch qui ont été dominant ou soumis et ensuite ont évolué (donc pas forcément débutants)
Je pense aussi qu'on est tous Switch dans notre vie (renverseur ?) , je suis plutôt dominante dans ma vie publique et très autonome et indépendante par exemple. Et pareil que Sylvie35 très à l'aise à prendre la parole dans mon travail, en amphi ou devant 100 personnes, alors que très timide et réservée
J'apprécie beaucoup votre cheminement et cet aspect Dominateur par empathie, et je vous souhaite de trouver l'équilibre dans ce que vous êtes
" je ne suis pas switch " ^^ mais, je les aime bien quand même... à présent ! ^^
C'est grâce à ce site et certains échanges ici que j'ai mieux compris cette posture. Votre article met bien en avant toutes les possibilités des renverseurs (j'adore votre trouvaille). Moi à la base je voyais les switch comme uniquement des profiteurs de sexualité variée sans y voir aucunement une forme de Domination /soumission plus...cérébrale je dirais.
J'essaie de ne pas partir dans tous les sens, mais j'ai beaucoup aimé également votre partie sur l'admiration aux femmes Dominantes et aux hommes soumis, comme un renversement du schéma patriarcal de la société. Moi qui avait autant de mal à comprendre les hommes soumis que les switch en arrivant ici. (Mais pas les femmes Dominantes.)
J'ai toujours du mal à imaginer un homme dans un rôle " soumis " comme si ça faisait de lui pas un vrai homme. Mais je me soigne ! Je suis consciente de l'atrocité de mon raccourci hein, (C'est mon honnêteté qui parle), et de l'ancrage du schéma sociétal dans ma petite tête.
Et puis heureusement, il y'a des textes comme le vôtre aujourd'hui qui vient mettre un sacré bazar dans mon système de pensées. J'adore quand ça me fait ça et que ça met en exergue des pensées que je n'aime pas avoir (Mettre les gens dans des petites cases, faire des raccourcis stupides... ...) ou que j'aime avoir : la certitude d'avoir besoin d'un cadre D/s dans lequel je sais parfaitement où est ma place.
Et quand je vois tout le cheminement et les questions par lesquelles je suis passée en étant convaincue d'être uniquement soumise, je me demande vraiment de quelles manières les renverseurs peuvent régler toutes leurs interrogations !
C'est superbement bien écrit, je me suis régalée à vous lire... Merci beaucoup et désolée pour certains passages de ma part qui doivent faire hérisser des poils, je le comprends. (Petite tête gênée)
Et je me fais un mémento ici pour voir les liens partagés plus au calme.
Ah et rien à voir mais j'ai trouvé ultra courageux votre dernier post sur le forum...
Mille mercis, Gitane sans filtre, Azhara, c'est un plaisir d'écrire en imaginant un tel lectorat ! Vos commentaires m'incitent à surmonter ma flemme de m'y atteler, et ma timidité à publier.
Pas de souci Azhara, je ne m'offusque de rien, ce d'autant qu'il y a encore une fois autant de perceptions du BDSM que de personnes qui le pratiquent. Mon texte a certes une vague ambition de constituer une sorte de "manifeste du switch", mais il est surtout là pour apporter un témoignage à titre personnel. Si d'autres peuvent s'y retrouver, très bien, mais je ne prétends à aucune généralité, et ne prends rien contre moi.
En ce qui concerne donc la posture d'homme soumis, j'ai l'impression qu'il y a là quelque chose de paradoxal: c'est difficile à assumer parce que ce n'est pas ce qu'on attend d'un "vrai" homme, et par conséquent un certain nombre d'hommes soumis semblent tomber dans une posture avilissante, se traitant eux-mêmes de "lope", de "mois que rien", ou que sais-je encore... Comme si l'existence d'une pression sociétale à la virilité pour les hommes produisait une binarisation du positionnement: soit tu es un mec, un vrai, un dominant, soit tu es une sous-merde destinée à servir de paillasson aux femmes. Et les postures nuancées sont plus difficiles à trouver, celles pourtant que les femmes sur ce site revendiquent souvent dans un discours du type: "je suis une personne à part entière, et j'ai la pulsion de me soumettre". Ce que j'ai lu de meilleur à ce sujet de la posture d'homme soumis vient de chez Carpo: https://www.bdsm.fr/blog/8318/Ma-soumission-:-un-acte-de-foi-fou,-actif-et-cannibale/
Ce que j'essaie de décrire dans l'article, c'est que peut-être qu'être switch est une manière de m'en tirer à bon compte: je m'autorise à explorer mes éventuelles pulsions de soumission, sans renoncer au plaisir de surfer sur l'injonction sociétal à être viril. Et en vrai, j'adore ça en plus, être viril, dominant - et au final je trouve que ça donne beaucoup plus de valeur à ma volonté de me soumettre, quand elle émerge.
Je ne suis pas convaincue que les hommes "soumis" qui se présentent comme des "lopes", des "sous-merdes", ..., soient réellement soumis. Ce que l'on constate (en regardant leurs profils et en lisant ce qu'ils expriment parfois sur le forum) c'est qu'ils arrivent très vite avec toute une liste d'exigences, de pratiques plus ou moins crades (plutôt plus que moins ), que la Maîtresse devra leur "imposer". Je le perçois comme une recherche de prestation de service destinée à assouvir des instincts pervers, possiblement ponctuels et quand ça les arrange, mais pas vraiment comme de la soumission car ils s'en fichent de la Maîtresse et honnêtement je pense qu'ils n'ont aucun respect pour elle.
Les hommes qui ont une démarche de soumission qui a du sens ne se présentent pas comme ça, ils ont du respect pour eux-mêmes et pour leur Maîtresse.
Voilà, c'était l'avis d'une experte en expertise
La vache, j'ai suivi un lien et je suis...sur les fesses! Très jolie plume, merci pour les sourires et les francs fous rires. J'admire votre regard sans complexe qui en dit long sur la connaissance que vous avez de vous-même.
Merci pour ce joli article, bien tourné, drôle et instructif.
On en voudrait plus souvent.
Au fil d'une trentaine d'années en BDSM, j'ai surfé sur l'évolution des pratiques et surtout sur l'acceptation de rôles qui faisaient l'objet des plus vives critiques.
Les Switchs étaient rejetés, jugés, critiqués.
Des gens indécis donc potentiellement dangereux, c'était ainsi qu'ils étaient reçus.
Je vois une réelle acceptation aujourd'hui ou tout au moins, une absence de jugement à la noix avec des poncifs inacceptables.
Je ne suis absolument pas Switch mais j'en fréquente beaucoup, et s'il y a bien un profit à être Switch, c'est d'aimer vivre les émotions d'un côté ET de l'autre de l'ordre.
La vie est courte : profitons juste de tous ses plaisirs.
Donneur ET receveur.
Munartis a répondu à la discussion "Comment avez-vous pris conscience de votre attirance pour l'univers BDSM ?" de Pierre69.
En ce qui me concerne ça remonte à loin, je n'ai pas vraiment souvenir de fantasmes qui ne soient pas teintés de domination/soumission et bondage...
Il y a quelques scènes de mon enfance qui peuvent avoir déclenché ça, des jeux de bondage "enfantins" avec mes cousines, ou une panoplie de policier à l'anniversaire d'un copain. Ce sont plutôt des expériences où j'étais attaché qui m'ont marqué, d'ailleurs - et puis j'ai rapidement projeté ça, en imagination et en expérimentation, sur mes partenaires.
A présent, si je regarde attentivement les enfants autour de moi, il me semble vraiment en voir certain-es qui sont attiré-es de manière magnétique, fasciné-es par le ligotage: jouer au cheval sauvage dompté et attaché, ou juste prendre plaisir à s'entortiller les poignets dans la première lanière venue ; alors que d'autres semblent complètement indifférent-es à cette thématique. Je me dis qu'il doit exister des prédispositions encore plus "archaïques", qui produisent cette attirance ou non, très tôt dans l'enfance... Un-e psychanalyste à la rescousse ?
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Ach, c'est vrai, elle est pas mal celle-là! Epicure publie un sujet pour dire que poster une photo du net sur son profil c'est vraiment pas bien, et sa photo de couverture... a été prise sur le net, sans que cela soit mentionné. ! https://www.bdsm.fr/photo/787931/Commenter/
Bon, le point positif de tout ça c'est que ça m'a incité à aller chercher le nom de l'auteur de ma propre photo de couverture (grâce à Gogole Lens, merci pour l'astuce Gitane sans filtre), il ne m'avait pas effleuré qu'on puisse penser que c'est moi qui l'avais réalisée... Au moins comme ça c'est plus clair, et ça permet de créditer le travail de la personne concernée!
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"On peut taper sur tout le monde", en effet... Il me semble que la constitution de ce genre de liste des personnes qui ne se comportent pas correctement est plutôt contre-productive, à vrai dire. Disons au minimum que ce n'est pas très inclusif pour les personnes qui (se) découvrent, ont besoin de temps d'observation et de poser des questions, ne sont pas certaines dela nature de leurs désirs, et ne connaissent pas les us et coutumes de la "communauté" BDSM (aussi hétéroclite soit-elle).
Je comprends très bien que ce soit saoûlant d'être spammé-e par des zombies qui n'ont comme désir que d'attirer un tout petit peu d'attention pendant un fragment de minute, et qui alignent difficilement deux mots cohérents. D'ailleurs, ces personnes-là, je n'ai pas encore vraiment compris ce qu'elles cherchent. Mais il me semble qu'il ne faudrait pas y amalgamer les autres, qui se renseignent, se questionnent, et qui ne vont certes pas participer à une soirée SM la semaine prochaine, ou vont peut-être flipper d'aller à un rendez-vous IRL, ou ne sont pas encore au clair avec leur situation sentimentale, etc. Bien sûr, il est légitime de demander à ces personnes de clarifier ce qu'elles se sentent prêtes à faire ou pas, histoire que les attentes soient à peu près les mêmes de chaque côté du clavier. Mais justement, ici c'est un site internet, apprécions la liberté d'observation et d'interaction "par petites touches" que cela permet. Tout le monde ne cherche pas ici des rencontres torrides immédiates, certain-es veulent juste discuter, éventuellement fantasmer, se questionner, et si c'est clair pour tout le monde il me semble que c'est très bien.
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Oui, mais malheureusement la notion de "profil clair" semble ne pas pouvoir pénétrer l'esprit des "morts de faim"... Une astuce parfois mise en œuvre consiste à mettre un petit mot dans votre profil, en demandant de le restituer dans la demande d'amitié. Au moins vous pourrez ainsi écarter sans état d'âme ceux qui n'ont même pas pris le temps de lire votre profil: pourquoi leur consacreriez-vous du temps?
Aussi, si certaines demandes sont carrément injurieuses ou agressives, n'hésitez pas à les signaler à la modération.
Bon courage! Passée cette difficulté, vous devriez pouvoir trouver des informations et des gens intéressants ici!
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Oui, ça peut être ça, et paradoxalement précisément si la relation est très belle, que vous y tenez beaucoup, peut-être vous mettez-vous la barre trop haut pour être un amant/dominateur extraordinaire?
Cette histoire "d'incompatibilité", pour moi c'est cette sensation bizarre que la qualité de ce que je sais pouvoir être ou proposer est comme "désactivée" dans un contexte particulier... Il peut m'arriver de me sentir complètement nul, à un endroit et un moment donné, sans vraiment comprendre pourquoi. Avec l'expérience j'ai pu constater que ce n'est pas de ma faute, mais plutôt une sorte de responsabilité partagée entre toutes les personnes présentes, qui s'attribuent inconsciemment des rôles... Comme si en quelque sorte cette situation "n'avait pas besoin de moi". D'où l'idée de lâcher prise: ça peut signifier fuir la situation, mais aussi simplement renoncer à la posture de guidance, comme exprimé plus haut; ou alors, peut-être respirer à fond, ralentir à l'extrême, en tout cas déplacer certains paramètres pour se retrouver à peu près sur ses pattes. Et puis parler, partager. Vécue en compagnie d'une personne de confiance, une situation de vulnérabilité peut devenir une vraie mine d'informations sur soi...
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Bonjour,
Ma réponse ne va peut-être pas vous convenir, mais je la propose quand même...
Je crois reconnaître la forme de "trac" que vous décrivez, et en ce qui me concerne il s'agit de situations où j'ai en effet la crainte que la guidance que je vais proposer "tombe à plat". Ca peut être parce que je me sens jugé par une personne qui me semble expérimentée, mais ça peut aussi tout simplement provenir d'une forme d'incompatibilité: ce que j'ai à proposer, dans cette situation-là, ne fonctionne pas très bien, en tout cas c'est l'impression que ça me donne. J'ai déjà vécu ce type de situations dans le shibari et la sexualité, mais parfois de manière plus nette encore dans la danse, si ma cavalière n'est pas à l'écoute de mes propositions, ou bien que je me fais une montagne de ses compétences supposées.
Et ma solution est alors la suivante: plutôt que de passer en force, j'essaie de lâcher prise, et de laisser l'initiative à ma partenaire. Dans la danse, ça va consister tout simplement à inverser le guidage. Dans le BDSM, ça suggèrerait aussi d'inverser les rôles, ce qui est tout à fait acceptable pour une personne "switch" comme moi... mais ne le sera peut-être pas pour vous? Eventuellement, vous pourriez lui proposer de pratiquer un shibari sur vous, juste pour lui apprendre une technique, par exemple, et voir comment vous vous sentez: si vous ressentez du soulagement et du bien-être, et elle de "l'empuissancement", alors peut-être qu'il y a un truc à creuser ? Quitte à rebasculer les rôles à un autre moment...
Je mesure toute la remise en question que ça pourrait supposer d'essayer ça, et je précise qu'à titre personnel je n'ai que peu d'expérience BDSM, donc ma contribution vaut ce qu'elle vaut... Mais bon, comme vous posez la question, j'essaie d'y répondre!
Bonne soirée,
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Merci Azhara, je connaissais l'astuce du Maj+Entrée, mais là j'écrivais depuis mon téléphone, ça ne fonctionne pas. J'ai bien essayé d'éditer mon texte, mais l'interface n'est pas spécialement plus "facilitée", ou en tout cas je n'ai pas trouvé mieux... J'ai fini par trouver l'option de mettre des grands traits en travers de mon texte, c'est moche mais ça fait le job...
Content de vous avoir fait sourire, c'est toujours ça !
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Et désolé pour la mise en forme "compacte", je ne sais pas comment éviter l'agglomération de mes propos par l'interface du site...
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Apparemment vous n'avez pas saisi, mais Azhara faisait référence à un précédent post que vous avez lancé, et dans lequel vous n'avez pas donné suite aux réponses qui vous ont été apportées, ce qui l'a vraisemblablement fâchée. Mauvaise idée, ça, il faut pas fâcher Azhara, c'est dangereux! :sweat:
Plus sérieusement, je peux comprendre son agacement: l'idée est que si on initie un post, on en assure le "service après-vente", c'est-à-dire qu'on remercie et on répond aux participant-es... Et dans le cas contraire, on ne peut pas trop faire mine d'être surpris de ne pas avoir de réseau.
Pour revenir au sujet qui vous intéresse, je dirais que dans la vie tout prend du temps, en particulier les relations humaines. Et vous formulez vous-même la réponse à votre propre question: évidemment que si vous vous engagez, participez bénévolement, investissez du temps, vous allez finir par nouer des contacts et être beaucoup plus facilement le bienvenu. Bon, je vous soupçonne de ne pas être aussi naïf que vous vous en donnez l'air, et de brasser ce sujet (un peu éculé, il faut bien le dire) justement pour trouver un point d'entrée dans la "communauté"...
P.S.: Je retiens quand même l'idée d'essayer un jour: "-Désolé, c'est interdit pour les hommes seuls. -Ah non mais vous vous trompez, moi je suis non-binaire! -Ah? Bon, ben ok alors, allez-y."
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Je recommande le visionnage du film "My Wonder Women" , aussi appelé "Professeur Marston et la Wonder Woman".
Ca parle de l'histoire (vraie) de William Moulton Marston et d'Elizabeth Holloway, qui ont fait de la place dans leur couple pour une troisième larronne. C'est sans doute passablement romancé, mais c'est très mignon et inspirant, et le propos est très centré sur les pulsions de domination et soumission. Ca reste un film américain assez "mainstream", hein.
Bon, c'est juste pour dire que des histoires de trouple qui finissent bien, ça existe! Même si elles sont probablement, en effet, assez minoritaires...
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