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Munartis

Homme switch. Vit à Rhône-Alpes, France. 40 ans. Munartis est en couple.
Extrait de son book
Munartis
Merci Monsieur K, article que j'ai trouvé intéressant, j'ai appris des choses sur ma compagne! 😅 Elle n'a jamais été diagnostiquée, mais à la lecture de cet article, son hypersensibilité et la manière singulière avec laquelle elle envisage la relation amoureuse et la sexualité me semblent assez typiques des "Zèbres"...
Munartis
Pareil que Lady Spencer, j'ai presque tout lu! (alors que je devrais être en train de bosser 😇). J'ai savouré, avec un brin de fatigue quand même, le magistral échange d'incompréhensions avec MENTAL, qui illustre très bien le propos. Tout ça permet de mieux comprendre votre réaction épidermique (et à mon avis, tout à fait excessive) au post de présentation de RoughM... Laquelle, tel que je le perçois, était justement bien plus "émotionnelle" que "analytique". Mon humble opinion sur la question étant que plus on ignore les émotions, plus elles nous gouvernent. Et aussi, au passage, que l'aspect pointu de l'esprit d'analyse est souvent un paravent pour s'autoriser à ignorer les enjeux réels des relations entre humains: prise de pouvoir, évitement, etc. Mais là j'avoue que je parle depuis ma propre expérience, je suis prêt à entendre que ça fonctionne différemment quand on n'a pas le même cerveau. Et j'imagine facilement que vous fassiez peu de cas (en restant poli) de mon humble opinion. Ce que vous expliquez éclaire aussi votre invocation fréquente de la notion de "majorité": il semble important pour vous de vous accepter en tant que personne différente, ce qui vous met en opposition à "la majorité". Personnellement, je constate quotidiennement à quel point tous les gens sont différents, si bien que je ne sais pas trop à quoi ressemble "la majorité", mais j'envisage bien que ça puisse avoir une utilité de construire et utiliser cette notion. J'ai trouvé un peu raide que vous ne fassiez pas l'effort d'aller chercher les références scientifiques aux travaux dont vous mentionnez l'existence. En tant que scientifique, c'est toujours terriblement frustrant quand quelqu'un dit "j'ai lu ça quelque part, je ne sais plus trop où, mais crois-moi sur parole!": c'est justement ce qui rend la science tellement intéressante et puissante, qu'on n'affirme rien qu'on ne puisse relier au corpus déjà existant... Et, sauf votre respect, je trouve que ça ne cadre pas très bien avec votre "sens du détail ultra pointu" et votre incapacité à " accepter les "à peu près""... En tout cas, merci pour votre long post: j'ai appris des choses sur l'autisme, et j'ai bien rigolé aussi à certaines de vos formulations, très justement relevées par gitane sans filtre.  
Munartis
a répondu à la discussion "Présentation" de RoughM.
J'avoue que c'est assez invraisemblable les proportions qu'ont pris les réponses à ce post de présentation, qui personnellement m'a semblé plutôt joyeux et assez inoffensif... Certes, la recherche mentionnée ne brille pas par son originalité, et peut éveiller de la vigilance quant au profil recherché : plus jeune et inexpérimentée. Pour autant, est-ce qu'il y a matière à faire un procès comme ça ? Si cette recherche ne vous intéresse pas, ne serait-il pas plus simple de passer votre chemin? Ou éventuellement de laisser un petit "warning" à l'attention des soumises naïves qui iraient foncer dans le piège que vous avez l'air de deviner... L'asymétrie est pourtant la base dans les relations BDSM, le fait qu'il existe des personnes qui recherchent ça ne devrait choquer personne ici. Il y a lieu de faire confiance à la capacité de discernement des - éventuelles - demoiselles qui seraient intéressées par le profil de "M. Rough", non? Il me semble à tout le moins qu'il faut savoir équilibrer le juste désir de protéger des personnes novices potentiellement vulnérables vis-à-vis des prédateurs, avec un certain devoir d'hospitalité et d'accueil, en assaisonnant le tout d'un soupçon de présomption d'innocence...
Munartis
a répondu à la discussion "Bdsm et écologie" de Eric.
Si seulement on arrivait, collectivement et culturellement, à érotiser le fait de vivre sobrement et de respecter la nature (voire de se flageller avec des verges de cornouiller ou de noisetier), plutôt que de rouler à 200 à l'heure dans un bolide à Dubaï... Peut-être qu'on commencerait un peu à sortir la tête du sable!
Munartis
Allez, j'ai envie d'essayer de faire rebondir ce sujet, dans une direction qui me semble (un peu) pertinente... En effet, je serais tenté de balayer d'un revers de main le questionnement initial d'Epicure: si on est en relation avec quelqu'un qui a besoin d'aide (matérielle, psychologique...), alors on a un choix assez simple à faire: soit on l'aide, soit on ne l'aide pas (waouh, qu'elle finesse d'analyse!). Et la réponse à cette question dépend de pas mal de paramètres, le type d'aide demandé, la manière dont elle est sollicitée, sa propre capacité à fournir de l'aide ou non, la perception d'un éventuel comportement "profiteur", etc. Mais ça semble s'appliquer à tout type de relation, et je ne vois pas trop ce que le BDSM vient faire là-dedans. Si j'essaie donc d'explorer une autre dimension du sujet, j'aimerais m'attarder un peu sur la dimension "empathie, compassion" dans le BDSM, en évacuant l'aspect méprisant de la pitié, ou les situations de déséquilibre flagrant dans la relation. Et pour être plus précis et partir d'un témoignage personnel: ma compagne supporte et apprécie parfois, à petite dose, de se soumettre à moi, mais elle a assez clairement plutôt une "nature" dominante, que j'essaie de lui faire révéler et développer. Or, si elle me tient à sa merci et commence à vouloir en profiter, se mêlent en elle le plaisir qui peut être associé à cette situation, et un sentiment d'empathie, de pitié qui l'amène à avoir très peur que je me sente mal, que j'aie mal, que ce soit inconfortable pour moi. Au moment où elle domine, et bien que je lui aie indiqué que tout va bien pour moi et que dans le cas contraire je le lui dirais, elle est envahie par un désir, un besoin, (une habitude?) de me protéger, me rassurer, me préserver - qui se combine assez mal, on l'imagine, avec une posture dominante. Alors c'est ma question, surtout aux personnes Doms : comment gérez-vous ça, particulièrement vis-à-vis de quelqu'un avec qui vous êtes en relation suivie, profonde?  Est-ce que le fait de voir cette personne dans l'inconfort voire la souffrance n'éveille pas en vous un sentiment de pitié, d'empathie lié à l'amour que vous éprouvez, et qui viendrait faire "mollir" votre bras ou votre détermination ? J'ai l'impression que d'écrire ça m'éclaire un peu sur ce qu'Epicure essayait d'exprimer: quelqu'un qui est dans la dèche, en difficulté, on peut avoir le réflexe de "ne pas en rajouter" en imposant une couche supplémentaire de domination BDSM sur toutes les dominations que cette personne subit (économique, sociale, de genre, raciale, etc.)? Et du coup ça devient difficile de se mettre en posture dominante vis-à-vis d'une personne déjà "dominée par la vie "?
Munartis
Il me semble que dans ce cas, il aurait été avisé de beaucoup plus observer, écouter, et de beaucoup moins parler, occuper l'espace... Il est évident que lancer un sujet est une bonne idée pour créer des connexions, obtenir des réactions et des points de vue, mais je sais que personnellement j'ai été complètement dépassé par votre volume d'interventions. Une question que vous pourriez vous poser est par exemple : seriez-vous capable de répondre simplement 'oui, je comprends, ou 'c'est vrai, vous avez raison', sans qu'un 'mais' se glisse juste après? Je suis passé par là aussi, donc j'ai un peu d'empathie pour les personnes porteuses de cette façon de (ne pas) communiquer, en tout cas ça vaut vraiment la peine de porter de l'attention aux sous-textes, à la forme du discours, qui en disent souvent plus long que le contenu. Une autre bonne question à se poser est : où est-ce que je cherche à en venir avec cette discussion, cette posture dans la discussion ? Qu'est-ce que je cherche à obtenir, à démontrer? Amicalement,
Munartis
@Vero: je ne vois pas trop le rapport avec "les wokistes", et par ailleurs la politique est bel et bien partout, indiscutablement... sans que ce soit, certes, une bonne raison pour pleurnicher à tout bout de champ. Sinon, Dr Zoidberg, il semblerait qu'il y ait beaucoup de colère dans votre corps de crustacé ! Il faut trouver un moyen de la faire sortir, autre que de s'échiner contre un poulpe cybernétique, sinon ça risque en effet de vous péter à la figure. Ici tout le monde s'en fout pas mal a priori, mais c'est vrai que c'est difficile de vous suivre. Je veux dire, sans doute dans le fond je suis plutôt d'accord avec vous sur le constat de l'homme de 50 ans tout cas tout ça, mais votre diatribe dit surtout autre chose, elle raconte de l'aigreur, de l'amertume, de la frustration. Bref, rien d'impossible à surmonter, mais un bon début serait d'arrêter de croire que c'est le reste du monde qui en est responsable... Bonne soirée,
Munartis
Je suis un peu gêné, je dois le dire, par les commentaires du type "si cette personne a été bannie c'est qu'elle avait fait un truc pas cool". Certes, ça vaut le coup d'avoir un peu de confiance envers la modération du site (qui fait du super boulot tous les jours!), mais il faut bien dire que l'absence de présomption d'innocence pose un peu question, non? Si on ne peut rien vérifier, rien savoir, on est juste censés croire sur parole qu'il y a eu des comportements déplacés ou frauduleux? Si je me retrouvais de l'autre côté du bannissement je ne serais sans doute pas d'accord... Par ailleurs, je trouve également précieux qu'il n'y ait pas besoin de s'identifier nommément pour pouvoir venir sur ce site. Par exemple sur FetLife il faut entrer son numéro de téléphone et confirmer via un code, ça m'embête. Comme dit DrZ, pourquoi pas se créer un "faux profil", tester ce que ça peut faire d'incarner une personne du genre opposé par exemple, etc. Ce qui devient carrément moche si on fait miroiter à quelqu'un une relation, laquelle serait alors démarrée sur des bases mensongères. Mais c'est comme ça la vie, il y a des gens qui mentent, qui abusent, et je me méfie des "solutions" qui permettent de sécuriser le périmètre afin de faire une confiance aveugle, je crois que je préfère savoir que j'évolue dans un monde où la tromperie existe, et faire appel à mon discernement. De ce point de vue-là, je serais plutôt d'avis de sylvie35 (comme souvent !). Même si j'entends bien qu'aller vers la rencontre réelle contribue à désarmer les "fantasmeur-ses" ou menteur-ses qui n'assumeraient pas dans la vie réelle, j'aime bien l'option opposée: prendre son temps, flâner en chemin, ne pas se presser, ce qui devrait normalement être insupportable pour les personnes désireuses de mettre en place une arnaque... Egalement, je suis sensible à la qualité d'écriture: c'est peut-être naïf, surtout à l'heure des logiciels de génération de langage, mais pour moi quelqu'un qui a un style d'écriture singulier, personnel, ne peut pas être "vide" en termes d'intérêt, de contenu, d'humanité. Je crois qu'une expérience récente à propos d'un certain "Maître Shogun" a démontré ça de manière éclatante: même si certain-es ont pu initialement se faire abuser par la prose machiniquement générée dudit personnage, il a suffi de quelques messages de mise en doute pour que le vrai langage de la bestiole émerge, lequel était nettement moins subtil et fleuri...
Munartis
a répondu à la discussion "Un petit nouveau" de Exorcop.
Bonsoir, bienvenue !
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Munartis
a répondu à la discussion "Rêve très personnel" de Douxreveur.
Yes, merci Marie pour l'explication de texte, je comprends mieux... Bon, par contre ma boutade sur la ponctuation n'a semble-t'il pas vraiment fait mouche, tant pis.
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Munartis
a répondu à la discussion "Rêve très personnel" de Douxreveur.
Mais oui ! Y'a pas de souci ! Ne vous inquiétez pas ! Je ne faisais qu'une petite blagounette sur la forme !
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Munartis
a répondu à la discussion "Rêve très personnel" de Douxreveur.
Bonjour Douxreveur ! Je ne vois pas ce que ça a de bizarre ! D'ailleurs, je ne sais pas ce que c'est le freeuse et le cfnm! Ca aurait été sympa de l'expliquer un peu plus! Les bisous moi j'aime beaucoup aussi! De toute façon ici tout le monde est bizarre ! Donc pas de souci! Ce qui me semble étrange c'est surtout votre manière de vous exclamer à l'écrit! Tout le temps ! Cordialement !
Munartis
Ah ben moi j'ai fait l'inverse de sylvie35, j'ai répondu sur l'autre sujet de forum... les deux discussions parallèles se ressemblent un peu, peut-être faudrait-il les fusionner ? (et si oui, comment ? :-D) C'est super de dire qu'il faut communiquer, maintenant une bonne idée c'est aussi de savoir comment! Quels outils de communication vous pouvez mettre en oeuvre et/ou apprendre, pour arriver à livrer des choses sensibles, profondément enfouies, dont on a peur qu'elles soient choquantes, etc. Pour écouter aussi, ce que ça suscite en retour, laisser de la place pour qu'émergent des choses qui vous surprendront... Une chose que nous faisons parfois, c'est de se donner un temps de parole "sanctuarisé", par exemple 10 minutes sans être interrompu-e, et après on inverse les rôles - en évitant bien sûr de tomber dans le piège de répondre aux propos de l'autre, l'idée c'est de livrer des choses à soi. On fait ça par exemple en ayant la tête sur les genoux de l'autre, ou on peut aussi se mettre dos à dos, sentir un lien physique sans la pression que peut produire le face à face... Passer par l'écrit peut être une très bonne idée aussi, pour ma part ça me rassure beaucoup d'avoir la possibilité de me relire, de vérifier que j'ai été aussi proche que possible de ce que j'essaie réellement de dire... Même si on sait bien que ça ne sera jamais compris exactement comme on le souhaiterait ! Mais ça peut faire une bonne base pour lancer une discussion à l'oral, moins dans la réaction justement, en ayant un peu laissé retomber les émotions produites. Une autre piste encore, ce serait de s'appuyer sur la communauté: si votre épouse est prête à cela, vous pourriez l'emmener dans un munch, une rencontre avec un autre couple, etc. Ca peut être très rassurant et fournir un cadre propice, de constater qu'il y a plein de gens "très bien" qui s'autorisent à vivre des fantasmes "chelous": alors pourquoi pas vous? A titre personnel, le premier stage de shibari que nous ayons fait, dans une ambiance plutôt desexualisée et très bon enfant, a été assez fondateur dans le fait de légitimiser au sein de mon couple certaines de mes aspirations - et la présence de personnes tierces n'y était sans doute pas pour rien. Et après, une fois que le principe est en quelque sorte acté, il reste beaucoupe de communication à avoir autour des pratiques, des limites, etc. - mais il me semble que c'est moins difficile, à ce stade-là on est déjà dans le plaisir de l'exploration à deux ! Voilà, j'espère que ça sert, après il y a très certainement beaucoup d'outils de communication que j'ignore, je suis bien sûr preneur de bons tuyaux et de retours d'expérience !
Munartis
Bonjour DrZ, pas mal comme entrée en matière ! En effet, la "communauté" est un ensemble très hétéroclite, que moi-même je ne connais quasiment pas, hormis la part qui en émerge sur ce site - mais à l'intérieur de cette part, le terme "féministe" n'est pas toujours le bienvenu, ou alors c'est souvent pour s'en moquer... Je trouve qu'il y a là une dynamique cognitive et sociale très intéressante, que je ne me suis pas risqué à aborder frontalement pour l'instant, parce que j'ai encore besoin de temps d'observation et de formulation. Mais si j'essaie, je dirais que le BDSM a une parenté certaine avec les logiques de pouvoir à l'oeuvre dans la société, et donc naturellement avec le partiarcat. Ce qui est intéressant ici, c'est que l'on s'autorise à le penser et à le vivre d'une manière différente que dans le féminisme "classique", qui souhaite s'en débarrasser (et c'est bien légitime !): dans le BDSM on peut en jouer, le subir, l'infliger, ce qui donne une palette beaucoup plus large de possibilités d'actions. Formulé autrement, on peut tout à fait être par exemple une femme féministe, et ressentir une profonde pulsion de se soumettre; et il me semble que loin d'être contradictoire, cela revient à quelque sorte à "exorciser" la trace profonde que la culture patriarcale a laissée en nous, et qui produit la chose suivante: c'est le gros kiff (sexuel) de se conformer à ce modèle de répartition des pouvoirs. Mais ça manque encore de nuances, le terme "exorciser" est très mauvais, comme s'il y avait quelque chose de malsain à supprimer, alors qu'en fait il s'agirait plutôt de s'autoriser à vivre dans un contexte intime et sécure ce que par ailleurs on combat de manière systémique. Et puis, ce n'est pas tout, parfois c'est justement de vivre l'inverse qui nous fait kiffer: être un homme soumis ou une femme dominante pourrait être interprété comme une "revanche" jouissive sur la structure de domination... Bref, c'est complexe, et peut-être bien que faire un lien entre les fantasmes et pratiques individuelles d'une part, et les structures sociétales de pouvoir de l'autre, est complètement abusif, mais honnêtement ça m'étonnerait. On trouve sur ce site (et probablement dans la communauté IRL) des "vrais" réactionnaires, qui ont forgé la croyance que la place de la femme c'est de faire des enfants et de la popotte, et d'être structurellement soumise à son bonhomme. Ca s'aligne avec les fantasmes de l'un et de l'autre, donc tout va bien, on peut même le revendiquer et le crier haut et fort, parfait. Mais à mon avis c'est loin d'être majoritaire, du moins parmi les personnes avec qui j'ai des échanges (mais j'ai soigneusement fait le tri ! :smiley:) : même les personnes qui vivent une relation D/s 24/7 ne se dévalorisent généralement pas, elles ne se considèrent pas comme intrinsèquement inférieures, c'est "juste" que l'échange intégral et continu de pouvoir au sein de la relation leur convient très bien, la nuance est capitale je crois. Tout ça étant (laborieusement) dit, je ne peux qu'être d'accord avec Marie: même si tous nos actes, même les plus intimes, ont une dimension politique, quand on est dans le cocon d'une relation amoureuse, le plus important c'est de prendre soin de soi et de l'autre. Prendre soin de vous, ça veut sans doute dire ne pas laisser moisir dans un coin vos pulsions, fantasmes, aspirations sexuelles et relationnelles. Prendre soin de l'autre, ça peut étrangement être lui infliger de la contrainte et de la douleur!... mais en s'assurant que le cadre dans lequel c'est fait correspond à ses propres aspirations. D'où communication, consentement, et tout le tralala. A ce sujet, les personnes qui pratiquent le BDSM ont sans doute une longueur d'avance sur le reste du monde en termes de conscience des dangers encourus, et de nécessité de poser un cadre sécurisant. Finalement, plus féministes que les féministes, les BDSMs ? :wink: Sinon, vous devriez je crois oser en dire un peu plus sur le cheminement dans lequel vous êtes avec votre épouse: qu'est-ce que vous avez déjà essayé, quelles étaient les réactions, comment vous avez communiqué, etc. Pas forcément sur la partie "forum public", d'ailleurs, à vous de voir... Ca permettrait sans doute de vous donner, sinon des conseils, du moins des témoignages et retours d'expérience plus ajustés à votre situation. Et n'oubliez pas que chacun-e en est à sa propre situation, n'ayez pas de honte à ne pas être un vieux briscard du BDSM, tout le monde est légitime ici. Et ceusses qui vous feront entendre le contraire, il existe une fonctionnalité pour ne plus les entendre parler ! Et enfin, je me permets de faire un peu de retape pour mon propre article, qui contient il me semble quelques réflexions connexes à ce que vous évoquez - notamment autour de la proposition d'équilibrer en quelque sorte la dynamique de pouvoir "structurelle" en inversant les rôles périodiquement: https://www.bdsm.fr/blog/9898/%22Je-suis-switch%22/ Et une bonne journée !
Munartis
a répondu à la discussion "Piétinement" de Ludo76.
Au risque de vous vexer, je trouve que ce sujet de forum est écrit avec les pieds... Si j'étais plus sévère je militerais même pour une mise à pied immédiate!
Munartis
Bienvenue DrZ, soyez assuré que vous n'êtes pas le seul à vous poser les questions que vous énoncez! Intime Photographie a d'ailleurs récemment posté un sujet à propos du BDSM quand il y a des enfants dans le couple, on pourrait élargir à la sexualité après des enfants, qui est tout sauf évidente ! Étant passé par là, et ayant le sentiment d'entrevoir la lumière au bout du tunnel, je pourrais dire que les éléments qui sont les plus importants sont: la communication, l'authenticité, et peut-être surtout la patience! Dévoilez-vous, à vous-même et à votre partenaire, avec beaucoup de douceur, d'écoute, de bienveillance. On peut être surpris de la portée que peuvent avoir ces postures! Vous trouverez sans doute ici des ressources et des discussions qui vous aideront à cheminer...
Munartis
Oui Antoinette, un test psycho en 10 questions, ça permet à la limite d'établir un début de profil, mais certainement pas de rencontrer son animal totem, lequel correspond plutôt à une démarche spirituelle... Je ne savais pas que vous écrivez les textes à deux mains et quatre lobes cérébraux avec Mael, encore moins depuis un tapis volant! (quoique ça, j'aurais pu m'en douter un peu!). Continuez à nous régaler de vos voyages astraux...
Munartis
Mais non, ce sujet je part pas tant que ça en cacahuète ! (bon, un peu sur la fin quand même, j'avoue...) C'est vraiment une question importante, comment les hommes font pour "gérer leurs pulsions" - qui au passage sont probablement beaucoup plus d'ordre psychosocial qu'hormonal, mais bon passons... les deux sont sans doute liés de toute façon ! Ça me semble être une grande marque de puérilité, attendre d'une femme qu'elle nous permette de ne pas être trop frustré sexuellement... Pourquoi est-ce qu'on ne se débrouillerait pas tous seuls, voire entre nous? Ben c'est simple: parce que depuis tout petit, des femmes ont tout fait pour nous, et que l'ensemble du monde dans lequel on vit nous a dit bien fort que c'est normal, qu'il n'y a surtout pas besoin de grandir, mais au contraire de devenir riche et puissant pour pouvoir pérenniser cet état de fait (mais t'inquiète, même si t'es pauvre et crasseux tu pourras aussi considérer les femmes comme des êtres uniquement destinés à combler tes besoins...). Je pense comme Novicetimide, que s'il y a bien sûr de la frustration du côté masculin, elle n'est pas comparable avec l'étau de normes, injonctions et interdictions dans lequel sont prises les femmes... Et une petit chanson pour illustrer tout ça! https://podcasts.audiomeans.fr/la-derniere-9f8626d5/brnlez-vous-la-chronique-de-giedre-29cd5851
Munartis
Mael, le moins qu'on puisse dire c'est que vous assurez le service après-vente de votre sujet, en faisant un petite réponse personnalisée à tout le monde! Intéressant de voir qu'il y a un majorité de "loups", comme quoi il y aurait peut-être un profil-type du pratiquant BDSM? Content de ne pas en faire partie, du coup! :-P J'ai bien aimé votre dernier texte sur Achille et Briséis, cette dernière en "mère maquerelle" d'un harem de campagne... Je trouve que ça reprenait bien un thème qui m'a touché dans l'Iliade, ce héros tellement au-dessus de la mêlée qu'il en est presque blasé de lui-même, et ne sait plus vraiment s'il veut régner par la force brute (ainsi que le veut son destin de guerrier parfait), ou s'abandonner aux plaisirs de l'amour. Et à cette union intense qu'il a avec Briséis, son esclave, sa prise de guerre - autant dire qu'elle a un statut de meuble, d'objet, ce qu'Agammemnon viendra justement lui rappeler en la lui reprenant... Il y a en effet matière à imaginer de belles histoires d'amour, de sexe et de domination!
Munartis
"Doux, charmeur, secret, le chat fait ce qu’il veut. Souple et agile, il peut se glisser partout et surgir là où on ne l’attend pas. De nature indépendante, il se laisse apprivoiser ou non ! Un coup de griffe n’est jamais exclu. Il mène sa vie comme il l’entend." Mes fesses, oui! Mon chat à moi, il attend surtout en miaulant que je remplisse sans gamelle... Et puis il passe la soirée à ronronner sur mon ventre. Souple, ce n'est pas ce qu'en dit ma compagne quand elle me prend comme cobaye de ses maigres compétences en shibari! Mais je dois bien avouer que j'aime être peinard, et que je peux griffer si on me casse trop les ****.   "Ne muselez pas votre envie de vous amuser, de louvoyer, de séduire tout en restant libre. Votre désir de vivre sans collier ni laisse est légitime." Et si ça m'amuse de vivre avec laisse, collier et muselière ? :laughing: :-D
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