Tes yeux fulminent, les tendons de ton cou saillent tant ils sont contractés et ta bouche est tordue en un rictus tandis que les insultent fusent en dehors d’elle. « Connasse » est la pire insulte pour ma sensibilité personnelle. La connasse, celle qui fait chier, pas celle qui excite comme la salope. La connasse ne peut pas être aimée d’aucune façon. Et ce ton qui profère ces insultes, qui hante et réveille en sursaut mes assoupissements le soir encore. Chaque onde haïssante de ce son me traverse comme des pointes sous ton regard glacé de haine.
Tétanisée par la peur et l’incompréhension, le cerveau complétement vide, mes yeux te contemplent hébétés ce qui attise ta colère, ta violence. Je tente de me recroqueviller, baisse les yeux, voudrais disparaitre, juste me rouler en boule sur un coin du carrelage et poser mon visage sur sa surface glacée et y laisser couler mes larmes. Je n’attends que le temps béni où je pourrais enfin le faire quand tu te seras lassé de mon absence de réaction.
Mais loin de te lasser, tu es bien lancé, tu t’approches brutalement et m’arrache le bras droit, que je tords nerveusement dans mon bras gauche, en le tirant vers toi et en m’invectivant.
« Réagis au moins ! J’en peux plus... T’aimes ça hein me faire monter, tu veux me faire péter la pile c’est ça !? T’es une CONNASSE. »
Je pleurs, je supplie : « mais non, je t’assure, j’ai pas fait exprès… »
Lui : « tu le comprends au moins que je suis pas méchant, que c’est pour ton bien. C’est toi qui me pousse à me comporter comme un tyran en agissant comme une gamine. Tu le comprends ? »
Et en martelant ces 3 derniers mots il secoue violemment mon bras qu’il serre toujours. Le rappel de la sensation de ce bras bloqué et douloureux me fait reprendre un peu mes esprits et dans un vain espoir puéril je me débats pour tenter de récupérer difficilement mon bras de cet étau avec un reniflement de colère. Mais il le maintient serré et m’oblige à le regarder dans les yeux en agrippant mon menton de son autre main : « Est-ce que tu comprends, [E-li-sa-beth] ? » prononce t-il lentement les yeux rivés au fond des miens. Au fond de moi l’excitation se répand sous son regard qui me remplit.
[Mon vrai prénom me fend comme un long fouet qui s’abat. Il ne l’utilise jamais au quotidien, nous avons nos surnoms. Je me sens pétrifiée par ce son inentendu depuis longtemps. Mes yeux deviennent ceux de mes 8 ans, la voix qui prononce ce prénom devient celle de ma mère. Je suis glacée de honte.]
Je ne suis pas d’accord, je n’ai rien fait, c’est pas de ma faute, tout mon cerveau rationnel se révolte comme un poulain qui se cabre mais, calmée, je m’exécute, mon corps tendu se relâchant avec mollesse : « oui je comprends. » « Regarde-moi ! -il agrippe plus fermement mon menton- Qu’est-ce que tu comprends, E-li-za-beth ? » Je répète bêtement et docilement les arguments qu’il m’a présentés furieux peu avant, tandis que mon cerveau continue à refuser de se plier.
Que ne voudrais-je être fessée solidement rivée à tes genoux, que tu m’assènes les gifles que je mérite, sentir tes mains m’étrangler et ton souffle emplir ma gorge dans un baiser haineux. Que n’aimerais-je sentir une torture physique accompagner les douleurs de l’âme et de l’esprit, conforter celles du cœur ? Pour qu’il y ait le double dialogue, verbe et acte, qui conduit à la jouissance et à l’apaisement des corps et des esprits.
Mais la sensation de devoir plier, admettre, sans même passer par un débat des corps, est si dégradante intellectuellement que je commence à me sentir excitée malgré ma détresse. Foulant ma révolte de mes propres pieds, je la brise du mieux que je peux pour tenter de te calmer. Mon excitation me rappelle que non, je resterais frustrée comme toutes ces années, comme si je ne méritais même pas d’être une chienne à ton service, et la honte que j’en ressens m’inonde le bas ventre de plus belle dans une onde d’excitation fulgurante.
Tu t’éloignes dans une autre pièce pour tenter de te calmer et je profite de ce moment où tu ne me vois pas pour enfin me laisser tomber en boule sur le carrelage. La sensation d’être à ma place me réconforte tandis que l’onde de chaleur dans mon bassin grossit et que celui-ci commence à onduler instinctivement. Mais me rappelant ma condition de celle qui ne suscite même pas l’envie d’être utilisée, je cesse de moi-même pour me priver de ce soulagement que je ne mérite pas. Une vague de honte m’enveloppe, accentuant mon excitation. Je ferme les yeux et m’endors dedans.
Moralité : Est-ce que, THEORIQUEMENT, une abstinence totale (AUCUN contact) et prolongée (sur plusieurs mois/années), qui serait forcée, non désirée, est-elle l’archétype du fantasme ultime pour une soumise obsédée par la frustration, le tease and deny, le contrôle des orgasmes… ?
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Fière comme Artaban d’arborer ma laisse, je parade au soleil sur le parking, et Ton œil me regarde hilare que je sois rendue si dingue par la simple sensation d’un bout de cuir. Nous franchissons les portes à tambours et pénétrons dans la galerie commerçante. Une longue, belle et large galerie surmontée d’une verrière et ponctuée d’ilots de détentes comprenant bancs en bois et jardinières hautes et étoffées. Je me régale d’avance, j’en bave. Je trottine à Tes pieds tandis que Tu presses le pas jusqu’à l’entrée du supermarché, et nous franchissons enfin les battants.
L’allée principale s’offre à mes yeux, je marque une légère pause mais Tu tires sur ma laisse. Divers stands ponctuent l’allée centrale, Tu me mets debout sans ménagements et exerces de légères pressions sur mes tétons pour commencer à les titiller. Mon regard se trouble d’emblée et le remarquant, Tu attrapes mon menton pour le diriger vers le vendeur d’un stand en lui indiquant : « n’est-ce pas qu’elle est une bonne chienne, cette petite salope ? ». Je supplie du regard mais : « dis-le-lui que t’es une bonne chienne, ma salope… » et malgré la honte je lève les yeux pour les fixer dans ceux du vendeur comme Tu m’as appris à le faire : « je suis une bonne chienne Monsieur », « c’est bien petite pute » et Tu me craches doucement dans la bouche « bonne chienne ».
Tu m’emmènes ensuite voir la boulangère en tirant doucement sur ma laisse. Tu lui commande notre pain et plaisantes avec elle tout en caressant toujours mes tétons qui sont maintenant durs et sensibles au point d’être presque douloureux, alternant les mouvements, effleurages, et pressions, voire pincements progressifs. Je ne peux m’empêcher de gémir comme une chienne devant la boulangère. Tu souris ironiquement et abrèges la conversation pour m’emmener voir le poissonnier. Les sensations offertes à mes seins m’ont rendue complétement trempée et je commence à perdre la tête tandis que nous marchons côte à côte, moi avec Tes mains sur mes seins, gémissant et trémoussant mon cul sous les regards des autres clients. J’ai honte… mais j’ai du mal à me contrôler.
On arrive devant l’étal du poissonnier, à qui Tu commandes notre poisson de la même manière, en me faisant gémir. Le poissonnier me fait un grand sourire, tandis que Tes mains malaxent mes fesses, rentrent sous ma culotte, et vont jusqu’à mon antre sentir à quel point je suis mouillée : « elle est à point, elle n’en peut presque plus » puis ressortent : « t’en veux hein… » Tu m’embrasses avec fougue, Ta langue caresse longuement la mienne : « pas tout de suite, petite chienne, montre-lui comme t’es sage d’abord ». Tu m’imposes la position, debout jambes écartées, penchée en avant, le cul bien cambré en arrière et m’administres quelques fessées « c’est ça que tu veux hein… » tandis que le poissonnier se charge de caresser et pincer mes tétons. Mon excitation et ma frustration sont telles que j’oublie toute retenue et me frotte à même le sol contre lequel je me suis laissée choir à quatre pattes, oubliant toute gène au milieu des clients.
Voyant cela Tu me pinces légèrement les chairs en murmurant « quelle salope tu fais là » puis Tu me redresses violemment pour m'installer à quatre pattes sur le haut comptoir d’un autre stand très ajouré et visible, celui qui prépare des smoothies frais. Tu baisses mon pantalon. De ma mouille coule sur le comptoir et alors que mon cul allait reprendre sa danse frénétique sur son bois Tu le maintiens en position haute et y frotte le bout d’un gode bien dimensionné : « dis à tous ces clients ce que tu veux… ». A nouveau je redresse le menton, fixe l’assemblée et prononce d’une voix qui a l’obligation d’être assez forte : « je veux… que Tu me baises ! ». Tes yeux viennent se plonger dans les miens « c’est bien ma salope, tu vas l’avoir ma queue, mais pas tout de suite… c’est trop tôt ! » (petit sourire narquois de ta part) et enfin je sens le gode pénétrer doucement mon antre. J’ai tant attendu qu’immédiatement je m’active dessus mais Ton autre main m’immobilise le bassin « tsss… tu sais que tu n’as pas le droit de gigoter… tu dois te laisser faire » (et toujours ce sourire…), « sinon j’arrête ». Je tâche de me calmer, de « redescendre » un peu, alors qu’une vendeuse lèche mes tétons et prend plaisir à mon dilemme. Ma respiration ralentit tout de même et Tu m’aplatis le ventre et le bassin contre le comptoir tout en poussant le gode « c’est bien, t’es très sage ma petite pute. On va pouvoir continuer dans ce cas ».
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Un bruit de clés dans la serrure. Avec elles, mes oreilles tintent de joie ! Tes pas résonnent dans la maison tandis que Tu refermes la porte et investis l’espace. Attachée dans le coin qui m’est réservé, la position à laquelle Tu m’as contrainte toute la journée me rend folle depuis plusieurs heures déjà -et je sais que maintenant que Tu es rentré, ce n’est que le début de cette folle torture d’excitation. Tu m’as placée à plat ventre, les cuisses pliées, écartées à angles droits, et les bras placés de part et d’autre de ma tête, eux aussi pliés et écartés à angle droit. Les pièces de cuir qui m’attachent et me maintiennent en position, ceignant mes poignets, mes chevilles et mon cou, me procurent une sensation que j’apprécie hautement. Une barre placée perpendiculairement sous mon bas-ventre, à la jonction du pubis, maintient mon cul bien surélevé tout en évitant que je me frotte à autre chose qu’au vide. Un plug dans le vagin, les seins enchâssés dans des serres-tétons, des spasmes tentent de secouer mon corps immobilisé par la contrainte.
Je sens toute Ta douceur et Ta puissance m’imprégner tandis que Tu te penches sur moi, Tes yeux plongeant dans les miens qui sont avides de Toi. Tu délies mon petit bâillon, car Tu m’as bien dressée et sais que j’arriverais à me contrôler, que seuls de petits gémissements s’échapperont de ma bouche. Tout doucement, Tu délies aussi mes chaînes pour pouvoir me promener. Tu sens que je suis à fleur de peau et Tes doigts se promènent et jouent délicatement à la surface de mon corps, accentuant mes frissons et mes spasmes.
Tandis que Tu vas chercher ma laisse pour m’attacher, je suis de plus en plus excitée à l’idée de sortir me promener et ne peux me retenir de tenter de frotter mon cul, mes seins, sur le sol et les meubles, mais Tu t’en aperçois et accours d’un air furieux pour me réprimander à l’aide de claques à divers endroits de mon corps assoiffé de contacts, tout en maugréant et en m’insultant de petite chienne désobéissante.
Tu m’attaches alors la laisse d’un geste brusque et me tire avec brutalité vers la porte de sortie. Avant de sortir tu m’aides sans délicatesse à passer un jean, des tennis et un sweat pour la promenade. Les plug et serre-tétons sont toujours en place sous mes vêtements.
Tu me sors. L’air frais me fait du bien. J’oublie mes spasmes et me calme un peu en me concentrant sur cette sensation de frais. On marche ainsi, Toi sur deux jambes et moi à quatre pattes en se fichant des regards ahuris, jusqu’au supermarché.
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