Tamanra7
22/08/24
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On laisse entendre que l'orientation bdsm est parfois dû à un trauma dans l'enfance. Pour ma part, je n'ai pas l'impression que cela soit le cas (à moins qu'il ne soit bien enfoui dans ma mémoire). On dit encore que la configuration familiale peut y être pour quelque chose (père absent ou effacé et mère dominante, omniprésente,..). Pour le coup, ça se rapprocherait peut être un peu plus de mon vécu.

Bref, j'ai l'impression qu'on se perd toujours en conjectures sur l'origine de cette orientation (par ailleurs très multiple). Peut-être est-ce génétique, qui sait ? Ou alors multifactoriel, histoire de brouiller encore davantage les pistes. Bref, ça me dépasse ! Comment peut-on jouir d'être impuissant, contraint, humilié, etc... On est pas très premier degré dans le bdsm finalement ;-) Idem pour les dominants. Alors dites-moi, quelles sont vos explications ?

 

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Rien de tout ça je pense, comme on dit les goûts et les couleurs ne se discutent pas 🤣
J'aime 22/08/24
Tamanra7
Merci Music9669, je vais m'y intéresser. Merci aussi pour vos réponses très instructives. En effet Soumisebrat, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, je tente juste de déceler ce qui selon nous, les 'bdsm addict', a été à l'origine de cette singularité. 66% des personnes estiment qu'il s'agit d'autre chose... oui mais quoi? Par curiosité, j'ai posé à ChatGPT (désolé de devenir vulgaire ici ;-)) la question des hypothèses sous-jacentes à l'origine d'une préférence pour le BDSM et je trouve que je ne suis pas tombé trop loin. Ses hypothèses sont les suivantes : Conditionnements précoces : Des expériences de l'enfance ou de l'adolescence (comme des jeux ou des situations impliquant des dynamiques de pouvoir ou des contraintes) pourraient avoir planté les graines de l'intérêt pour le BDSM plus tard dans la vie. Influence des relations familiales : La manière dont un individu a vécu les relations de pouvoir, de contrôle ou de soumission au sein de sa famille peut jouer un rôle dans le développement de ses préférences sexuelles à l'âge adulte. Modèles de comportement appris : Certaines personnes peuvent être influencées par des modèles de comportement qu'elles ont observés ou expérimentés dans leur environnement immédiat, y compris des relations où le pouvoir ou la domination étaient des thèmes récurrents. Réponse à des traumatismes ou événements marquants : Dans certains cas, des expériences traumatiques ou marquantes peuvent influencer le développement d'une attirance pour le BDSM, soit comme une manière de reprendre le contrôle, soit comme une façon de revisiter ces expériences dans un cadre sécurisé. Prédispositions neurobiologiques : Il est possible que certaines personnes aient des prédispositions neurobiologiques qui les rendent plus susceptibles de rechercher des sensations extrêmes ou de réagir de manière positive à des pratiques impliquant la douleur, la contrainte ou la domination. Exploration de la différence : Le désir de se démarquer des normes conventionnelles peut être une motivation initiale pour explorer des pratiques alternatives comme le BDSM, influencé par une quête d'identité ou d'individualité dès un jeune âge. Dans la foulée, j'ai aussi posé la question à ChatGpt des raisons pour lesquelles quelque chose à priori de négatif, de contraignant ou d'humiliant est source de satisfaction et parfois de satisfaction sexuelle. Les réponses m'ont semblées intéressantes, mais je ne voudrais pas vous saouler avec ça.
J'aime 22/08/24 Edité
LE DEMON 83
Qu'on le veuille ou non, l'enfance, l'adolescence marquent notre psychique à tout jamais ! Nous sommes le fruit de notre histoire, heureuse ou malheureuse. Il est fort probable que certains d'entre nous cherchent inconsciemment à "exorciser" leurs blessures ou traumas dans le BDSM, blessures ou traumas souvent enfouis au plus profond d'eux même. Et d'autres pour de multiples raisons, largement evoquées par Tamanra7. L'essentiel est de vivre un BDSM heureux, de trouver son equilbre, se reveler en toute liberté, sans aucun jugement.
J'aime 22/08/24 Edité
Tamanra7
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J'aime 22/08/24
Je comprend tout à fait que l'on veuille comprendre pourquoi on en est arrivé là mais j'ai un peu de réserves quant au fait de considérer les pratiques bdsm obligatoirement liées à un épisode traumatique, ce qui signifirait que le bdsm releverait d'une sorte de trouble psychologique. Est ce que c'est le cas pour certaines personnes voire une majorité? Peut-être. Est ce que je coche les cases du trauma et de l'enfance pas fantastique? Absolument, comme beaucoup de personnes et comme beaucoup qui n'ont pas ce genre de sexualité. Est ce que cela peut avoir eu un impact sur ce que j'aime sexuellement? C'est possible, mais peut-être est-ce se poser la question à l'envers. Je pense que la véritable question à se poser n'est pas ce que l'on peut potentiellement essayer de soigner/compenser/reproduire par le bdsm, mais plutôt: qu'est ce qui nous pousse à revenir à chaque fois à ce genre de pratique? Qu'est ce qui nous attire réellement dans quelque chose qui de l'extérieur pourrait être vu comme négatif? Par exemple en ce qui me concerne, je pense qu'à côté de beaucoup d'entre vous je suis plutot light dans mes pratiques, je suis dans le bdsm "mignon" on va dire... mais je sais ce que je viens y chercher et ça n'a absolument rien de négatif. Déjà je trouve que le lien crée avec son partenaire est beaucoup plus fort, qu'il faut une confiance et une complicité qui dépasse largement celles que l'on peut ressentir dans des pratiques plus basiques. Et autre raison, qui découle de la première, c'est que j'aime sentir que l'autre est totalement prête à s'abandonner à moi, sentir qu'elle n'a plus de volonté propre et que notre lien est assez fort pour qu'elle renonce à tout dicernement pour se confier entierement à moi, physiquement et psychologiquement. Pour moi les pratiques bdsm sont avant tout un don de soi et une confiance absolue. En tant que dominatrice je trouve qu'il n'y a pas de plus beau cadeau qu'une personne prête à m'accorder ce niveau de confiance et que l'on puisse ensemble avancer et faire tomber les barières. Je pense aussi d'ailleurs que cela demande une confiance en soi et une sérénité face à ses émotions. Cela demande d'apprendre à contrôler/se laisser aller à des émotions très forte. D'ailleurs physiologiquement la douleur est grandement lié au plaisir, cela n'a rien d'anormal. Peut-être avons nous juste envie de vivre plus fort que les autres... Chacun est libre de voir autre chose dans le bdsm, d'y avoir des motivations différentes, mais pour moi ce sont celles-là et je trouve qu'elle vaillent la peine que je considère ma sexualité comme quelque chose de positif et épanouissant et non comme quelque chose liée à un trauma.
J'aime 23/08/24
Mizouh09
il y a certainement, l'adoration de la femme en ce qui me concerne, dès l'adolescence ! à cette époque point d'internet, n'y de minitel , je l'ai compris très tard, mais mes recherches se sont portées vers des femmes mûres, habillées class , ou en cuir ! bien plus tard, je saurai que j'ai une tendance à la soumission, cela était en moi, et me démangeait fortement , j'ai lutté contre cela fort longtemps avant de l'accepter , c'est une addiction impossible a oublier
J'aime 23/08/24
Laurent
Je pense que c'est Génétique ??? ( Mais de façon uniquement personnel ) car c'est nous même, dans notre corp, qui nous nous sentons plutôt femme ou Homme ? ( ou les 2 ? ) ou avoir des envie de pratiquer des fantasmes ou des désirs SOFT ou HARD dans le monde du BDSM ?. et n'y un trauma / n'y dans ma famille ? / et n'y dans mon enfance j'ai U ce genre de désir ? ( Moi, mon origine du BDSM date depuis 2018, cela fait 6 ans )
J'aime 24/08/24 Edité
Je pense que si il peux y avoir des origines traumatique mais souvent ce n'est pas le cas. Ainsi des gens avec du pouvoir peuvent sentir un besoin dans leurs vies privée d'être totalement soumis et de lacher prise. Le masochisme peux venir d'une neuroatypie comme d'autre source. Les psychiatres ont vu qu'ils y avait pas plus de trouble mentaux chez les pratiquants du bdsm que la moyenne. Cela à fait qu'il ont enlevé du DSM le bdsm car il y avait aucune preuve. En clair souvent nos différence ne sont pas si souvent génétique mais aussi lié à une grosse part de hasard. Ainsi par exemple le TSA est en partie génétique mais une grosse partie est lié à des connexion différente ou mal faite ce qui donnent des hypersensibilité à certaines choses etc...
J'aime 04/09/24 Edité