En cas de bondage trouvez-vous normal de pouvoir éprouver les liens et d'essayer de vous détacher par tous les moyens ? Moi, oui
L'obéissance est une chose, mais une personne dominante ne serait-elle pas qu'une petite créature bien peu sûre d'elle-même si elle attendait de sa/son soumis(e), voire lui demandait, de ne pas essayer de se libérer ?
(poser la question c'est y répondre... mais je laisse juge les membres de ce site)
Soyez la première personne à aimer.
Bonjour etant un peu rebelle et maso je ferais tout pour essayer de me liberer sans l accord du dom meme si la punition sera plus severe bonne journee
Bonjour.
Bondage, lien, obéissance, droit.
Des mots qui peuvent aller ensemble, mais qui, selon moi, ne sont pas de même nature.
Le bondage : Pratique sexuelle BDSM qui est élevé au rang d’art en Asie dans laquelle un des partenaires est attaché. (Allégorie de l'Amour et de la Sagesse, Isidoro Bianchi.)
Le lien est une allégorie. il peut être matériel évidemment, mais représente dans le monde DS l’attache entre deux partenaires d’une relation.
L’obéissance la notion principale émanant de la confiance du Soumis (e) à son Dom.
Le droit : ensemble des règles, directives, formalisations qui dans une relation déterminés BDSM, règlent le statut des personnes et régit le quotidien de la relation.
S’agit t’il dans votre question d’une vraie démarche de bondage. C’est dire de rendre l’immobilisation artistique. Ou s’agit il d’une immobilisation de ficelage pour profiter pleinement du soumis (e) par jeu pour le dresser, pour le punir, etc..?
Dans le premier cas ; le soumis(e) a fait vœux d’obéissance et de soumission. Il doit avoir la compréhension de la démarche artistique pour ne pas bouger et ne cherchera pas a se libérer. Mais dans le second cas, le soumis quel que soit son degré d’engagement et de soumission, même un ( e ) esclave qui est le plus haut degré d’appartenance, tentera de vérifier la qualité de l’ouvrage. Eventuellement tenter de s’en échapper. Et le maitre n’attend que cela, pour mesurer sa soumission et le respect au règles. On pourrait presque dire que cela fait parti du droit. Ce n’est pas formalisé ainsi évidemment. Donc oui le ou la soumise a le droit de vérifier la qualité de ses liens. Et même est presque invité (e) à le faire, la réaction de son Dominant n’aura que plus de saveur.
Je comprends ce que vous vous voulez dire Tamara7. Mais on doit pouvoir discerner le bondage en tant matière artistique et l'action de supprimer la liberté de mouvement. Mettre des menottes ou autre n'est pas une matière artistique. Pas plus d'attacher son/sa protège (e) à un piquet. Il s'agit de liens. Pas plus . Je parle pour moi ...
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05/10/24
Bon, je ne suis pas vraiment d'accord avec vous. Mais peut être que le problème de départ vient du terme artistique. Je reformulerai peut-être mon intervention précédente en parlant d'esthétique. Par ailleurs, il me semble premièrement que l'on peut très bien développer un bondage "artistique" ou dirons-nous plutôt esthétique (pour éviter de galvauder le terme artistique qui finalement est un peu crétin dans ce contexte*) tout en étant extrèmement efficace, voire imparable et sans pour autant recourir à des menottes ou l'attache à un piquet, ce qui me semble aussi être une vision très étriquée du champ des possibles. (*) je conçois que le bondage et notamment l'usage des cordes, en live, en photo, ou représenté puisse avoir un côté artistique (par exemple les oeuvres de Araki), mais il faut déjà avoir un beau niveau de maîtrise. Enfin, soit, je pense que ça ne sert pas à grand chose de gloser sur ce sujet. Ce qui me rassure en lisant votre profil, c'est que vous n'avez pas une vision dogmatique ni ne prétendez être un théoricien du bdsm. ;-)