Je lis parfois des témoignages de personnes ayant pratiqué en soirée.
J'ai assisté à diverses démonstrations avec du public sans y participer.
Pratiquer en public, pour ou contre?
Qu'aimez-vous et qu'en pensez-vous ?
5 personnes aiment ça.
Bonjour Virjiny de AàZ
Vous avez bien fait, j'aime le second degré ????
Quelle trouvaille le babillage avec les tricoteuses ????
Je ne prends rien de mal sur ce que vous dites. ????
Il est totalement légitime d'appuyer sur vos attentes si je réponds un peu à côté de la plaque.
Je n'ai pas d'expériences en club et je ne peux qu'émettre des suppositions en effet.
Il y a quelques pratiquants ici, les réponses ne devraient pas tarder.
En tout cas, malgré les nœuds au cerveau ????, j'ai bien dormi.
Je vous souhaite un bon week-end
Bonsoir KyriadDs, pas grave du tout pour la réponse sur le partage et je vous remercie infiniment de prendre le temps de le faire une seconde fois
Votre réponse m'amène d'autres questions...
"je ne pratique pas de la même façon en public qu'en privé"
Qu'est-ce qui fait que votre choix va être différent ?
Est-ce une question matérielle ou d'état d'esprit ?
Votre lâcher-prise est indifféremment là, public ou pas?
Quoi qu'il en soit merci à vous pour cette première réponse Je pense que vous auriez aussi été une personne avec laquelle j'aurais pris plaisir à discuter lors d'une de ses soirées.
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13/12/20
Bonsoir Virjiny de AàZ,
J'arrive un peu après la bataille, je n'avais pas vu votre sondage, ni même qu'il y avait une question pour moi.
Je vais donc vous donner mon humble avis sur le sujet, mais je vais me cantonner à l’usage des cordes. En effet, pour ma part selon les pratiques la réponse pourrait être différente.
Je n’ai aucune difficulté à être attachée en public, ça m’est d’ailleurs arrivé à plusieurs reprises.
Quand les cordes se glissent sur moi en m’enserrent, la bulle se referme autour de nous, l’extérieur disparait totalement. Je suis totalement déconnectée de l’environnement, et plus l’encordage est difficile, douloureux plus je dois focaliser mon esprit sur mes sensations.
La communication reste toujours présente avec @Hcl car il faut distinguer le « j’ai mal et c’est normal » du « j’ai mal parce qu’il y a un nerf comprimé », ou du « je vais faire un malaise »… Nous sommes donc dans un espace temps très particulier, qui ne nécessite que très peu de mots…. Qu’il y ait ou non du public ne change rien pour ma part.
Quand l’encordage est terminé vient le moment d’en profiter un peu plus et là tout dépend de l’environnement.
Donc pour les cordes oui je peux pratiquer sans problème en public, et nous faisons le plus compliqué à savoir : pratiquer devant un public non averti. Ce qui pourrait me gêner le plus est de choquer des personnes ou de leur faire peur (ça peut être inquiétant de voir une femme en petite tenue contrainte et suspendue dans un lieu abandonné)…
Dans un club ça serait donc pour moi d’autant plus facile… j’oublierais très vite le public.
Un point important est la tenue tout de même… même si je suis souvent en tenue très légère, je ne suis jamais complètement nue car il y a toujours une probabilité de public, et parfois d’ados donc je ne souhaite pas par respect m’exposer, et au vu des encordages je ne peux pas passer rapidement un peignoir !!!
Dans un club il est donc encore une fois plus facile de se dévêtir et d’oublier le public.
Enfin pour répondre à votre question Virjiny sur les sensations : sont-elles différentes seuls ou devant un public… pour moi oui car lorsque nous sommes seuls et surtout dans un environnement plus cosy, il y a forcément beaucoup plus d’intimité, de laisser aller, mais surtout à cause du caractère particulier des endroits que nous fréquentons, si nous faisions ça dans un club ça serait encore différent.
J’espère que mes palabres seront suffisamment clairs pour répondre à votre interrogation.
Belle soirée.
Bonsoir Noob, je vous remercie infiniment d'avoir pris le temps de vous exprimez sur ce sujet. Avoir un témoignage tel que le vôtre m'éclaire énormément. J'ai eu aussi un témoignage en privé qui m'a émue. Je sais qu'il n'est pas facile d'accorder sa confiance en se dévoilant, je le prends donc comme un honneur avant tout
Je suis très impressionnée par votre faculté à vous extraire de la présence d'autres personnes et surtout non initiées! Je trouve même cela fascinant. Même si de mon coté, je pense avoir fondamentalement besoin d'être seule avec Lui pour pouvoir me lâcher. Est-ce une question de caractère?
Dois-je comprendre, que l'endroit, peut être un paramètre qui permettrait d'avoir un lâcher prise différent de celui dans l'intimité?
Merci à vous de votre confiance
Belle soirée
Bonsoir Virjiny, c'est avec plaisir que je vous ai fait cette réponse, je pense que nous pourrions débattre longtemps du sujet en fait. Personnellement je pense que chaque détail a une importance, qui permet de se sentir bien, de se déconnecter du monde environnant. Donc oui le lieu a pour moi une incidence sur l'état d'esprit : il peut détendre, exciter, apaiser, stresser... Ensuite oui, le caractère sûrement a son rôle au même titre que chaque élément du puzzle. J'échangerai avec plaisir sur le sujet avec vous si vous le souhaitez. Belle soirée.
Bonsoir,
je vais préciser mon vote qui a été "intimité ou public aucune différence".
Il y a longtemps, je dirai, que le public n'a plus véritablement d'influence perturbante lors de mes pratiques que ce soit jeux SM ou shibari. J'aime même initier des débutants qui peuvent m'observer, partager ces moments divins de lâchers prises de mon soumis que ce soit lors de sub space ou rope space.
J'aime l'ambiance des soirées BDSM, la possibilité de faire des rencontres de personnes qui pratiquent et aiment à oser franchir la porte de l'intime tant que l'on respecte ma zone de jeu. J'ai déjà été dérangée lors de certaines soirées par des "sortes d'intrus" mais cela a été très occasionnel.
Pratiquant le shibari à un niveau poussé, je peux même dire que la présence de tiers me permet d'être rassurée en cas de malaise de ma part ce qui m'est déjà arrivé d'ailleurs par le passé.
Il y a pourtant une toute petite différence, une pratique plus sexuelle avec mon soumis d'amour que je ne fais qu'en privé. Cela provenant d'une sorte de pudeur de ma part.
Bonsoir Noob, KyriaDs, et bonsoir Lady Dae. Encore une fois très touchée par vos témoignages. Je prendrai le temps de répondre à chacune, lors de mes congés (qui arrivent bientôt).
De tels retours d'expériences et de confessions, méritent que je prenne le temps d'en saisir les sens et l'essence
Bien à Vous
Bonsoir Noob,
J'avance un peu plus dans ma compréhension de ces fameux lâchers prise en public
Votre témoignage m'y aide pour une bonne partie...
En tant que "spectatrice" et quel que soit le "spectacle",(chanteur, musicien, comique, jongleur, dompteur etc. pratiques BDSM) je me suis toujours interrogée sur ce que "l'acteur" ressentait.
Que vivait-il, lui, dans sa "démonstration" comment pouvait-il ressentir ou se laisser aller comme je le fais/vis dans l'intimité?
Je me rends compte que ce n'est pas si... tranché. Certaines nuances ou subtilités permettent de vivre tout cela, différemment mais non sans émotion
Merci Noob, merci pour votre disponibilité à m'éclaircir
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26/12/20
Bonsoir KyriaDs,
Donc en fonction de la situation, privée ou public, vous ne pratiquerez pas les mêmes choses.
Votre plaisir ou lâcher prise est-il impacté si public ?
Vous évoquez la notion de "bulle" dans l'intimité, est-ce que cela vous permet un lâcher prise plus... intense?
Je vous remercie également pour votre patience à vous exprimer.
Très belles fêtes de fin d'année à vous
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26/12/20
Bonsoir Lady Dae,
Merci infiniment pour votre commentaire également.
En vous lisant, j'avais l'impression d'être en soirée BDSM J'ai en effet vu, entre autre, des "spectateurs" aller s'adresser aux "démonstrateurs" pour tester le fouet en tant que receveur ou émetteur
Je comprends votre dernière phrase :
" une pratique plus sexuelle avec mon soumis d'amour que je ne fais qu'en privé. Cela provenant d'une sorte de pudeur de ma part"
Du coup, je pense que c'est exactement mon cas mais toutes pratiques confondues. Un simple notion de pudeur. Se dévoiler publiquement est vraiment... compliqué pour moi.
Par exemple, je peux fondre en larmes lorsque l'émotion est particulièrement intense, en fait ça m'arrive souvent. Je n'imagine pas montrer un instant mes larmes face à d'autres personnes. Seul mon Maître peut les recevoir et les considérées à leur juste valeur.
Merci infiniment Lady Dae et je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année
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26/12/20
Ma réponse : ◻️ autre
C'est un plaisir différent en public ou plutôt DES plaisirX différents... Selon les situations et le "public" et les réactions de ma partenaire en ce qui me concerne...
Il n'y a pas de réponse ad hoc pour moi donc, je l'écris là : j'aime pratiquer en public, si tant est que le public soit un public averti et consentant, bien-sûr.
Je parle d'actes bdsm.
Le public ne me gêne pas, si ce public est tolérant et respectueux.
Nous en parlions au tél ce soir avec Lady Gabrielle où elle me décrivait une pose d'aiguilles sur un soumis, au Clair Obscur : le lundi soir, le club ouvre aux débutants.
Elle a donc respecté leur entrée dans le monde bdsm, et n'est pas allée plus loin dans le jeu d'aiguilles pour ne pas choquer les novices.
Juste un exemple du "jeu" en public avec respect des deux cotés.
De mon coté, la présence de public peut être un facteur excitant : attention de ne pas se laisser emporter par une fougue exhibitionniste pour autant.
Autre pensée : il est peut-être plus facile de pratiquer en public pour des dominants-tes que pour des soumis-es : je dis bien "peut-être".
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31/08/21