Lady 58

Ma Déesse n’a pas besoin de fouet…

Vous Vous êtes endormi et mon regard s’attarde
Sur la courbe innocente d’une épaule dévoilée
La nacre de Votre peau dont la lueur darde
Et danse dans mes yeux sans cesse émerveillés

J’ai pleinement conscience du sublime privilège
De pouvoir contempler Votre plus bel abandon
Même endormi Maîtresse Vous faites le siège
De mon cœur, de mon âme et de toutes mes passions

Vos lèvres entrouvertes, Votre nuque ciselée
Et l’ombre de Votre corps qui sous les draps se dessine
Autant de trésor par moi chéri et vénéré
Font que tandis que Vous dormez, Empire devant eux s’incline

Alors dans le silence de la nuit qui s’offre à nous
Avec mille précautions pour ne pas Vous éveiller
Pesant chaque geste, chaque souffle vers Vous
Simplement pour Vous parez de mon plus doux baiser

ET mes lèvres qui Vous effleurent ne sont pas qu’un baiser
Elles sont le vibrant hommage d’un soumis à La Femme
Pour qu’elles se posent sur Vous chaque geste est pesé
En un rituel sacré nourri par Votre Flemme.

Et à Votre réveil, Vous ne saurez rien de tout cela
Ces moments que je Vous offre dans le secret de mon cœur
Sont de petites offrandes pour les si grands bonheurs
Que j’ai d’être tout à Vous autant que tout à TOI…..