kurt
le 25/10/23
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Nous avions pris notre décision, défini les règles du jeu. Maintenant, le "jeu" pouvait commencer.
"Qui commence? " me demanda-t-elle. Je pris une pièce et lui dis: " Pile, je domine ou face je me soumet".
Je lui tendis la pièce qu'elle lança sur la table. "Face". Elle eu un grand sourire et ses yeux changèrent instantanément pour me lancer un regard sadique.
Ce soir là, nous sommes restés plus longtemps dans le restaurant et avons bu du rhum jusque l'ivresse. Lorsque nous sommes rentrés, j'avais le cœur qui battait fort. Il allait se passer quelque chose mais je ne savais pas quoi. Mélange de peur et d'excitation, face à l'inconnu. Tant que je ne portais pas le collier, il ne se passerait rien, mais quand allait-elle me le mettre?
" Ce soir, je suis un peu crevée " dit-elle. Je rajoutai " Oui, et puis demain c'est Dimanche, on a toute la journée pour nous". Elle souriait encore, et me fit un clin d'œil. Je souriais aussi.
On alla se coucher comme le couple conventionnel que nous sommes. Elle m'embrassa et me dit: " Bonne nuit mon petit esclave ".
Je l'embrassai en retour et répondis "Bonne nuit Maîtresse".
Comme chaque matin, je m'approchais d'elle pour l'enlacer et lui signifier mon amour et ma joie de vivre avec une telle femme.
Mais ce matin là elle se déroba à mes bras et se retourna rapidement pour prendre quelque chose dans la table de nuit.
" ça y est " me dis-je. Le jeu ! Elle prit soin de me placer le beau collier de cuir noir que nous avions acheté ensemble.
" Va faire le café et des tartines. " m'ordonna t-elle. Je me levai et me dirigeai vers le coin de la chambre pour prendre mes affaires.
" Qui t'as dis de t'habiller ?" " Reste à poil et va faire le petit dej ". Son ton était autoritaire et froid, elle jouait bien son rôle. Je me dirigeai donc vers la porte mais elle me coupa dans mon élan.
" Hep, viens ici !". Je m'approchai du lit." Plus près " me signifia t-elle de son index. Je me penchai plus près d'elle. Elle saisit le collier et le tordit très fort. " Qu'est ce qu'on dit? " me questionna-t-elle.
Elle me serra le cou jusqu'a ce que je compris qu'il me fallait bien plus qu'obéir. "Oui, maîtresse" répondis-je de ma voix étranglée.
Elle ne me relâcha que quelques secondes après, puis me rejeta en arrière en me disant: "C'est ça. Allez, va". Elle jouait divinement et définitivement bien son rôle. Une émotion nouvelle me parcourut le corps. Ce pouvait-il que cette brève humiliation me fasse rougir, me chauffe l'intérieur et me procure des papillons dans le ventre ?
J'éprouvais de la satisfaction en préparant le petit déjeuner de ma maitresse. Le jeu me plaisait beaucoup à cet instant. C'était comme le début d'une quête prometteuse.
J'apportai le plateau. Elle avait prit soin de s'assoir confortablement dans le lit et je déposai le plateau devant elle.
Je restais debout à coté du lit et l'a regarda prendre une gorgée de café. Elle ne daigna me regarder pendant tout le temps qu'elle mit à manger ses tartines et boire son café.
Je pensais à ce qu'elle pouvait avoir comme idée en tête, mais je me résolue à assumer mon rôle, puisqu'un jour prochain je serais exactement à sa place.
Je pensais à ma posture, je me tenais bien droit, les bras le long du corps. Il fallait que je conserve la dignité d'être le soumis de la femme que j'aime.
Cette femme que je découvrais pour la première fois dans le rôle de maîtresse, ma maîtresse.
Elle finissait toujours son petit-déjeuner par un grand verre de jus d'orange. Elle me demanda ensuite de prendre le plateau.
Je m'exécutai.
"Reste là" me dit-elle, "Ne bouge pas". J'étais là, debout près du lit, je la regardais et elle me regardait.
Elle fit descendre la couette jusqu'a son bas-ventre, elle commença à se caresser les seins, et le ventre.
"Regardes moi" me dit-elle. J'acquiesçai : "Oui Maîtresse". Et je la regardais. Elle se pétrissait les seins, les tétons. Elle descendait ses mains sur son ventre vers son intimité que je ne pouvais qu'imaginer sous la couverture.
Ses yeux me fixaient, et elle se mordillait la lèvre inférieure. C'était beau et excitant. Je ne tardais pas à bander. Et c'est ce qu'elle voulait.
Debout, le sexe dressé et les mains prises par ce maudit plateau je ressentais le plaisir d'être disponible pour elle, pour la maitresse que je découvrais.
Maintenant, elle regardait mon sexe. Mon érection était la sensation de ma gratitude envers elle et j'acceptais cette posture avec un plaisir nouveau.
Elle accentua ce plaisir en venant mettre sa main entre mes cuisses. Elle prit mes couilles dans le creux de sa main et me les caressa doucement comme elle se caressait le sexe sous la couette.
Elle ferma les yeux comme si elle était concentrée. Puis elle attrapa ma queue, elle la prit fermement. Son autre main s'activait sous la couette. Elle exerçait une forte pression sur mon membre. Je sentais les pulsations sanguines augmenter mon excitation au rythme de mon cœur. Mon gland était gonflé et mon érection à son maximum. J'étais contracté car c'était le seul moyen d'équilibrer la force qu'elle exerçait à mesure qu'augmentait son plaisir. J'étais maintenant aux limites de la douleur, mais il fallait que je résiste, puisqu'on s'était promis la veille de ne pas contrarier les désirs et les ordres de celui qui domine. Elle eu un orgasme et me relâcha lentement après son dernier spasme.
"Pose ça et viens t'allonger sur le lit" ordonna t-elle. J'obéis. Elle se rendormie. Je fermai aussi les yeux. J'étais bien, j'éprouvais comme un sentiment renouvelé de gratitude.
Elle était bienveillante et j'imaginai ces nouvelles terres que nous découvririons ensemble. La confiance m'enveloppait comme la lumière du soleil au printemps.
J'ouvris les yeux quand elle se leva. Je relevai la tête et la regardai. Elle tapotait son index sur sa bouche, signe qu'elle était en train de réfléchir.
Puis elle vint me chercher. Elle glissa son doigt dans l'anneau du collier et me tira hors du lit. Elle me bascula ensuite en arrière sur le coin du lit.
Tandis qu'elle tenait fermement mon collier pour garder ma tête au bord, elle me dit: "mets toi bien". " Oui, maitresse"
Je me retrouvai donc allonger sur le lit avec la nuque sur le bord et la tête dans le vide. Elle lâcha l'anneau, se retourna, mit ses jambes de chaque coté de ma tête.
Elle posa ses mains sur ses genoux et s'accroupit légèrement. Elle approcha son entre-jambes si près de mon visage que je pouvais sentir la chaleur de son sexe.
Elle se mit à danser lascivement au dessus de moi, l'odeur de son intimité m'enivrait. La vue de sa vulve était pour moi le plus beau paysage.
Ces petites lèvres étaient encore ensommeillées mais j'imaginais qu'une fois ouvertes elles me livreraient le délicieux nectar de son plaisir. Je bandais. Elle faisait danser son sexe au dessus de moi. C'était un spectacle magnifique. Puis je vis ses doigts se mêler à la danse, elle plongea sa main jusque l'entrée de son vagin et ensuite remonta lentement le long de ses grandes lèvres m'offrant maintenant la vue de sa vulve ouverte complétement. Son clitoris découvert et gonflé de désir, ses petites lèvres pendantes et luisantes, et son trou légèrement entre-ouvert. Je sentais mon sexe dressé et dur. Je pris ma queue d'une main pour soulager cette tension. L'entrée de son antre dont je ressentait comme un souffle chaud m'appela. Je tendis le menton et pointa ma langue aussi loin que je pu.
Quand le contact se fit, elle s'immobilisa et lentement elle s'accroupit et pressa son sexe sur mon visage. Elle s'assit de tout son poids et saisit ses fesses pour les écarter et permettre à ma langue d'être au plus profond de sa caverne. Elle était brulante et trempée. Elle relâcha ses fesses et me saisit par les cheveux pour me presser contre elle encore plus fort. Elle se dandinait sur ma langue avec vigueur. Je ne pouvais plus respirer mais, ressentant la violence de son désir je me laissai faire. Je commençai à étouffer et me cambrai afin de me dégager. Elle me garda ainsi quelque secondes de plus pour me montrer qui était la maitresse de toutes les décisions. Oui, je lui appartenais désormais. Elle lâcha mes cheveux et me permit de respirer à nouveau. Elle se redressa lentement. Un filet de mouille coulait de son orifice à ma bouche. Je m'empressai de l'enrouler avec ma langue et d'en absorber le plus possible dans ma bouche afin de me délecter de son excitation. Sa vulve était gonflée, ouverte, trempée et je me réjouissais d'un tel spectacle. Ensuite, elle me reprit par les cheveux et s'essuya l'entre-jambe sur mon visage. Du menton jusqu'au front elle m'inonda la face.
Puis de tout son séant, me coupant presque le souffle au passage, elle s'assit sur ma poitrine. Mais au moment ou je relevai la tête avec un sourire de satisfaction, elle me mit une violente gifle. Sa main claqua si fort que ma joue me brula instantanément. "Qui t'as demandé de faire ça?" me cria-t-elle. "C'était pour votre plaisir maîtresse" répondis-je confus. Une seconde gifle sur l'autre joue me mit le visage en feu. "Je t'ai rien demandé" cria t-elle encore plus fort. Je n'avais jusqu'alors pas imaginé me faire corriger ainsi et, bien qu'abasourdit par la surprise d'un tel geste je compris vite que le jeu était sérieux et qu'il me fallait tenir ma place. Je n'avais jamais eu l'habitude de refréner mes désirs jusqu'ici, surtout lorsqu'il s'agissait de faire plaisir, mais ces nouvelles sensations me procuraient l'envie de jouer absolument mon rôle. Et en cet instant, l'envie de me soumettre à elle, corps et âme, me procura un bonheur intense et inexplicable. Mon visage souillé de son plaisir et les joues rougies de sa punition, attisaient en moi une envie irrépressible d'humiliation. "Va-t-elle me punir encore?" me demandai-je. Elle se releva et me regarda. Je sentais son regard sur mon corps. J'avais encore une érection. Je n'osai pas la regarder en face comme se doit de le faire un soumis. J'étais immobile, allongé et toujours la tête en arrière. "Tu bandes, c'est bien" dit-elle. "Bon relève toi maintenant".
J'étais debout devant elle, nu, le sexe dressé, avec comme unique apparat ce collier de cuir que je commençais à aimer.
Elle prit dans la commode la laisse en cuir noir qui complétait le collier. Elle passa derrière moi et me fouetta les fesses. "Avance" ordonna-t-elle. J'avançai et passai dans la pièce d'à côté. Passant sous la poutre qui traversait la pièce en son milieu, elle me dit: "Stop!". Elle chercha quelque chose derrière moi et je n'osai pas me retourner de peur de la contrarier. Elle vint devant moi muni d'une rallonge électrique. Elle me signifia de tendre les bras et m'attacha solidement les poignets. Puis elle jeta l'autre extrémité du câble par dessus la poutre et, repassant derrière moi elle tira le lien avec fermeté, hissant ainsi mes bras jusqu'a leur tension extrême. J'étais là, comme suspendu par les bras dans l'impossibilité du moindre mouvement. Cette contrainte ne me déplaisait pas mais le coup de laisse cinglant qu'elle m'assena sur les fesses me fit tressaillir. J'eu mal mais cela m'était supportable. Elle prit le temps de se placer de coté et ajusta un autre coup encore plus fort sur le haut de mes fesses. Je serrai les dents et compris qu'elle cherchait à éprouver ma docilité. Elle recommença, encore plus fort et augmenta la fréquence des coups. La douleur montait crescendo. Je fermai les yeux et me contractai pour résister à la douleur. Elle se déchainait sur mon dos, mes fesses et le haut de mes cuisses. Je résistais, comprenant que chaque coup serait plus fort que le précédant. J'éprouvai un étrange et inconnu plaisir de servir d'exutoire à ses vices et de prouver ainsi ma soumission. "Aaahh!" criai-je tout à coup. Elle stoppa net. Ce cri m'avait échapper aux limites du supportable. Elle revint devant moi, releva mon menton et me fixa du regard. "C'est bon pour moi". Me dit-elle. "Oh, mais tu pleures". Elle accrocha le mousqueton et laissa prendre la laisse à mon cou. Elle prit ma queue et me branla doucement. J'avais débandé, mais la tendre caresse opposé à la brulure des coups me réconforta. Mon sexe se dressait à nouveau et elle s'agenouilla pour le prendre dans sa bouche.
La chaleur et la douceur enveloppaient mon organe qui était maintenant tendu à l'extrême. Elle se releva et répéta :"C'est bien, tu bandes". Puis elle s'éclipsa de la pièce, m'abandonnant ainsi à ma propre condition.
Elle n'était plus là. Je me mis à pleurer à chaude larmes. Je ressentais ma propre existence à travers la douleur, ma vraie appartenance à son être. Un gouffre s'ouvrait devant moi. Ce n'était plus un jeu mais une réalité. J'existais par ce respect et cet irrespect qu'elle avait eu de moi, de mon être, de mon corps. Je pleurai encore plus fort, car j'étais heureux d'exister pour elle. Mes sanglots étaient le témoignage de sa considération envers moi. Et cette considération n'était plus une promesse mais un pacte qui nous unirait à jamais. Les larmes qui coulaient sur mes joues étaient des larmes de bonheur. J'éprouvai en cet instant le chagrin d'un enfant qui doit abandonner sa condition, pour grandir et devenir adulte. Je n'imaginais pas qu'après toutes ces années ce sentiment me traverserait à nouveau mais à ce moment précis, je me sentais résolu à vénérer celle par qui mon évolution était encore possible.
Je repris lentement conscience de mon état, sa mouille séchée sur mon visage, les morsures du cuir sur mon dos et le sel de mes larmes. Si c'était ça qu'elle voulait alors je le voulais aussi désormais. Je n'avais pas imaginé qu'elle puisse aussi rapidement me mettre dans une telle condition mais ma seule pensée en cet instant était de lui exprimer mon entière dévotion et ma sincère gratitude.
J'entendais le jet de la douche à l'étage inférieur, elle y resta longtemps. Puis je n'attendis plus rien. Cette contrainte devenait interminable. Son absence était un supplice. Je voulais qu'elle soit là, je voulais la servir comme un esclave dévoué, qu'elle fasse de moi n'importe quoi pourvu qu'elle soit présente. Je fut exaucé par les claquements secs de ses talons qui traversèrent la maison et empruntèrent l'escalier. Elle réapparu et cela me réchauffa le cœur. Elle était si belle, elle avait tiré ses cheveux en arrière, s'était maquillé et portait un chemisier blanc avec une jupe droite, noire et de belles bottes noires à talons. "Merci maîtresse, merci, merci !" Je voulais lui faire comprendre que je lui appartenais, qu'elle me possédait entièrement. Elle se campa devant moi et attrapa la laisse. Elle me tira vers elle jusqu'a ce que mes bras tendus à l'extrême l'empêchèrent d'aller plus loin. J'étais bloqué. "Tu as aimé ça on dirait?" fit-elle. "Oui, maitresse. Si c'est ce que je mérite" dis-je. Elle approcha son visage près du mien en tenant toujours la laisse fermement. "ferme les yeux" me dit-elle. Elle approcha sa bouche près de mon oreille et chuchota: "Tu t'es bien comporté, je suis contente aussi". Elle déposa un long baiser sur mes lèvres. Elle passa ensuite derrière moi, elle caressa mos dos effleurant du bout des doigts les stries laissées par ses coups. Elle dessinait les lignes horizontales dont je ressentais les brulures encore vives. Elle m'enlaça et pressa son corps sur mon dos, ses deux mains vinrent chercher ma queue et elle me branla doucement jusqu'a ce que je retrouve une érection. "Tu bandes, c'est bien" répéta-t-elle encore.
Elle me détacha. Mes bras étaient endoloris par la longue traction qu'ils avaient subi. Puis elle me retourna pour me libérer les poignets. "A genou" me dit-elle, tout en déboutonnant son chemisier.
Elle ouvrit les pans de sa chemise, libérant sa magnifique poitrine nue. Elle plaqua ma tête contre son ventre et me demanda: "Prend mes seins dans tes mains". J'obéis: "Oui, maîtresse". Je ne pouvais imaginer meilleur réconfort que d'être contre son ventre chaud et de contenir ses doux seins aux creux de mains. Je me sentais bien. Elle me caressa les cheveux et dit: "Je ne voulais pas que tu me lèches tout à l'heure. C'était bon mais ce n'est pas ça que je voulais". Je compris à cet instant qu'elle cherchait ma frustration, que je la désire sans m'assouvir. "D'accord, maitresse" lui murmurais-je. Elle me garda quelques minutes ainsi. J'était heureux.
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Un bon soumis.
J'aime 25/10/23