Lady 44

Oh mon ange ! Oh pouvoir ! Oh Déesse infinie !
Aurais-je assez de larme pour hurler mes mercis ?
Aurais-je la force et le courage de Vous suivre toujours ? Aurais-je le cœur assez puissant pour qu’il raisonne à l’unisson de Vos émotions ?
Vous qui convoquez Démons et ouragans à Vos pieds. Vous qui dressez le temps et le suspendez à Volonté. Vous qui faites d’une ombre un arc en ciel et d’une pluie glacé un lit de pétale de xérantheme !
Oh ma Maîtresse ! Que j’aime vos voyages ! Et dans le creux de Vos vices poser doucement mes lèvres. Mon corps apprivoise la douleur et la change en plaisir. Mais vous avez apprivoisez mon corps et maintenant Vos possibilités n’ont plus de limites que celles que Vous imposez…
Merci Maîtresse de me protéger de moi-même… De sentir pour moi les clairières où déposer nos âmes…. De recueillir quand il s’effondre de jouissance mon corps dans Vos bras, mes souffles dans Votre cou et mes larmes sur Vos lèvres !
Maîtresse des Maîtresses, Nulle ne peut se comparer à Vous !
Samedi soir, dans cette antre de Dominante, J’ai encore mesuré à quel point Vous étiez unique et puissante !
Partout autour de nous les soumis se soumettent et les Maîtresses dominent. Rôle souvent plutôt bien apprivoisé. Acteur d’un théâtre codé.
Vous n’avez nul besoin de code ou d’uniforme !
Là où absolument tous les autres soumis sont nu, paré de chaines, de cagoules, de cage de chasteté, Votre Empire arbore une élégante chemise noire, pantalon de costume, ceinture de marque et chaussure cirée.
Cela fait-il de moi un moindre soumis ? De Vous une moindre Maitresse ? Oh que non !! Nous ne sommes parés que de nos vérités.
Je serais bientôt tout aussi nu qu’eux, mais nous ne « jouons » pas ! Nous faisons l’amour !
Convoquant la force et violence, la douceur et les caresses, le cuir, l’acier, les larmes et le sang !
Oh oui je me donne à Vous ma Maîtresse. Absolument et Totalement. Mais bon dieu je n’y ai aucun mérite !
Sur les chemins de Vos envies, jamais Vous ne lâchez ma main ! A chaque obstacle, Vous attendez que je reprenne mon souffle, à chaque difficulté ou crainte, Vous m’encouragez d’un murmure ou d’une caresse et à chaque victoire, chaque dépassement de moi, Vous me récompensez d’un baiser !
Présente à chaque seconde. Consciente à chaque seconde. Bien plus que je ne le suis moi-même ! Me montrant les chemins secrets qui mènent chaque fois un peu plus loin, un peu plus haut !!
Oh ma Maîtresse… Vous êtes l’absolue !!! L’alpha et l’oméga de la domination ! Vos territoires n’ont pas de frontière. Votre Empire s’étend aussi loin que porte la vue !
Oh mon ange ! Oh pouvoir ! Oh Maîtresse infinie !!
Je Vous suivrais en enfer… Vous le changeriez en Paradis…