Empire
le 16/12/13
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Certitude…
Prendre, Laisser... Se souvenir, oublier… Sourire ou pleurer…
Le choix… Ce qui guide nos vies. Nous ouvre ou nous ferme sans cesse de nouvelles routes…
J’étais certain que nous avions toujours le choix…
Pourtant ce choix parfois disparaît…
Bien sûr j’avais le choix de ne pas venir ce week end. Comme j’ai fait le choix de renoncer le premier soir en décidant la « vérité » plutôt que le « semblant »…
Comme les saisons se suivent, comme l’aube succède à la nuit, j’étais certain d’être et de rester maître de moi-même.
Oui, je me donne… Ou je me refuse. Toujours conscient…
Certain…
Un mot qui a perdu son sens aujourd’hui…
Je connais vos mains, leurs contacts, leurs pressions, cette impression de glisser doucement dans les délices de ma soumission.
Mais jusqu’alors, toujours conscient… Jusqu’à aujourd’hui…
Nous sommes enfin seul… Le week end a été si riche en émotion et en jeux. Votre Dita qui a partagé tout ce temps avec nous, et la soirée du samedi !!
Tous ces « personnages » ! Et toutes ces visions du BDSM qui se sont mélangées aux grés des rires et des cris de douleur puis de jouissance…
Un tourbillon de regard, de corps, de marques, jusqu’à des évanouissements de plaisir…
Mais notre place est un peu à part… Vous êtes la Maîtresse des lieux, crainte des soumis et soumises, admirée et respectée des Dominants et Dominantes… Nos moments de plaisir passeront si vite…
Alors quand ce dimanche le silence est revenu, Quand Votre regard a croisé le mien, que vos mains se sont posées sur ma nuque, J’ai tout de suite senti que quelque chose se passait :
Je perdais cette conscience humaine.
Même si je ne m’étais jamais préoccupé de l’image que je pouvais renvoyer, préférant plonger dans les délices de mes sensations, Je gardais un regard « humain » sur les obscénités de mes attitudes… Souriant même parfois comme si mon être conscient me disait :
« Rooohooo, tu te rends compte un peu comme tu es pervers !! »
Mais aujourd’hui, c’était différent.
Dès l’entrée dans vos cordes j’ai senti tous mes sens s’affoler. Je veux, j’exige de tout ressentir. Je ne suis réellement et totalement plus qu’une zone érogène d’1m85. Les battements de mon cœur rythment mon souffle qui s’échappe du bâillon, ma tête ondule, cherche votre contacte, n’ayant cure les filets de salive qui inondent mon torse. La simple pression de Vos seins sur mon dos ou de Vos lèvres sur ma joue me met en transe.
Une vague déferlante de vice me submerge. Je deviens la pire des chiennes.
Je m’empale avec délice quand je sens la pointe de votre gode, j’ondule ma croupe, je voudrais avoir les mains libres pour m’ouvrir moi-même, mais l’extrême tentions de mes muscles sur vos cordes reste vaine et ne fait que marquer plus profondément mes chaires… Je feule à travers le bâillon, Je me bats dans Vos cordes pour pousser mon cul vers Vous. Je jouis en hurlant comme un animal en rut. Mais cette jouissance ne calme rien, elle en appelle d’autres, avide, brulante, impérieuse…
Quand Vous Vous retirez, je maudis le bâillon qui m’empêche de Vous implorer de sucer ce membre qui vient de me prendre… Mais Vous n’avez aucunement l’intention de me laisser.
Lorsque les cordes se détachent, Je me plaque contre Vous. Ce besoin vital de Vous sentir. Je suis hors de moi-même. Je râle, je bave, je tends mon cul dans le vide, Je ressens chacun de Vos contacts comme une véritable décharge électrique.
Une myriade de pinces métalliques et de poids sur mes couilles concentre l’explosion de mes sens en une seule zone … L’animal attend, comme un taureau attendant de charger. Tous les muscles bandés, un souffle rauque s’échappant de ses naseaux.
La cire coule sur mon dos. Chacun de mes frissons rayonnent dans les pinces. Vous m’aidez à apprivoiser la douleur, à la comprendre, à la mettre à sa juste place : Au service de mon plaisir… Peu à peu, le métal des pinces fait partie intégrante de mon corps, et je parviens à laisser mon épiderme jouir de la pluie de cire qui durera de si courtes longues minutes…
Lorsqu’elle cesse déjà et enfin, je suis figé… Une boule de jouissance est là… En moi… Bloquer par trop de sensations… Il faut retirer les pinces… Je connais trop bien la violence de cette douleur lorsque la morsure à durée si longtemps. Une douleur pure. Sans aucun autre plaisir, immense, que celui d’être capable de la maîtriser. Vous Vous placez face à moi. Je plonge mon regard dans le vôtre. Toute ma tentions trouve la vôtre en écho, toute ma peur de fléchir trouve Votre puissance en miroir.
Je voudrais retenir mes cris, mais c’est impossible ! Les deux premières que vous enlevez invoquent mes hurlements. La douleur est bien trop violente. Même en y mettant toute ma force, je hurle une seconde fois pour les deux suivantes…Et encore, et encore, et encore. Retenir mes cris est complètement hors de ma volonté…
Et puis : « Chut… Maintenant je ne veux pas entendre un seul bruit »…
Vos mots s’incrustent dans mon âme. Votre regard ne me lâche pas. Je sais que je vais vous décevoir. La douleur est trop violente, je n’y parviendrais jamais… Les larmes envahissent les yeux de cette certitude de ne pas être à la hauteur… Certitude… Certain…
Vous détachez les deux pinces suivantes.... Je sens chaque fibre de mon corps se tendre, je tremble et je pleure… Mais de joie… Pas un son n’est sorti de ma bouche… Et pas un son ne sortira pour les suivantes… Je suis si fier d’être une chienne digne de Vous…
Alors, victorieux des pinces, la boule de jouissance qui n’a cessé de croitre dans mon ventre se brise et son fluide brûlant s’empare de moi. Ma queue a besoin de jouir, elle l’exige et me l’impose.
J’étais certain de ne jamais pouvoir jouir en me branlant tandis que Vous me fouettiez avec Votre single !
J’étais certain que je ne prononcerais j’aimais ces mots : « plus fort maîtresse, pitié, plus fort, plus fort !! »
Jamais je n’aurais cru qu’une explosion de plaisir pourrait me jeter à terre comme si j’avais été mortellement touché par une balle…
J’en étais certain… Certitude…
Un mot dont aujourd’hui j’ignore le sens….
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