fem allongee tte de mort

Madame, Un bout de vie. Peut-être à l'origine de cet amour que j'ai pour la laine. En vacances en Algérie, j'avais presque douze ans, j’ai contracté la typhoïde. Une épidémie de choléra sévissait au même moment et l'on décidait de me traiter pour ça. Erreur, presque fatale de diagnostic. Mon état se dégradant, une de mes tantes décidait que l’on me ramène chez un cousin habitant près de l'hôpital. J’étais inconsciente. Déshydratée. Je me réveillais des jours après enroulée dans une couverture comme les rebeux ont. Plusieurs couvertures. Seule, sur un lit genre lit de camp, contre le mur à ma droite, une fenêtre qui donnait sur la rue. En face à gauche, une porte et des bruits de discussions entre femmes. Des fois j’entendais que l’on se rapprochait en demandant à voix basse, urgente, de pas faire de bruit… qu’il y avait le cousin de France malade. Je ne pouvais plus bouger. Je sentais que je m’étais pissée dessus. Autre chose aussi… et j’avais faim. Je suis restée à un long moment à écouter ces voix de femmes; sans rien dire. Et puis… un truc profond. Qui montait de plus en plus à la surface. Un truc puissant. Surpuissant. Ce n’était pas une envie de pisser. Cela faisait presque mal; accentué par le fait que je n’identifiais rien!... emmaillotée comme un bébé. Et puis c’est sorti. C’était bon, chaud... à perdre connaissance. Des giclées invisibles, top secrètes, longues... brûlantes puis... de moins en moins... La chaleur au bout de mon sexe. Le relâchement. L’épuisement... L’incompréhension. Puis l’odeur... lentement. Entêtante. Ma première éjaculation, Madame.