Si une relation Maître-esclave est fondée sur la personne, sur l'autre, elle interdit à la personne de changer ou d'être différente de l'idée qu'on s'en est faite, elle génère des attentes. Ce qui revient à contrevenir à l'asymétrie comme à l'inconditionnalité recherchées. La solution serait donc de baser la relation sur notre désir et non sur son objet. Ainsi la relation ne dépend que du désir librement partagé de cette asymétrie et de cette inconditionnalité. Les personnes sont alors libres d'évoluer, de changer sans que cela affecte automatiquement la relation.Cette conception suppose une reconnaissance des désirs pour eux-mêmes, donc une attitude différente envers la sexualité.L'amour ne doit pas être la condition de la relation, de la soumission, de la servitude, il doit être son produit. La soumise, l'esclave, se sent à sa place dans la relation, s'épanouit et s'attache à celui ou celle qui lui procure cet épanouissement. L'amour est une gratitude.L'amour à crédit, ce n'est jamais bon. Vouloir s'attacher en amont de la relation, voir de la rencontre, est une absurdité qui me fait penser au discours des femmes battues: "je reste avec lui parce que je l'aime".J'ai toujours trouvé ce genre d'emprise parfaitement malsaine. Raison pour laquelle je ne veux exercer aucune emprise de cette sorte sur celle qui deviendra mon esclave. Elle le sera de manière informée et lucide, cérébrale et intellectuelle, viscérale, instinctive et animale mais pas en étant bêtement amoureuse d'une idée.Pour le reste, je vis du côté de la cohérence des idées, des choix entiers et assumés, de la transparence amorale. Si cela vous gène vous devriez peut-être vous demander pourquoi.
Dans l'album: Les photos du mur perso de Vice Roi
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