Linsoumise
le 19/10/19
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Étendue désertique qui n’en finit pas de s’étirer à l’infini.
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Je suis là.
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Cette étendu qui s’ouvre à nous sur un désert pur et clair,
Que nul obstacle n’entrave pas même une pensée.
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Puis une pensée, deux, trois, la conscience de soi vient à notre rencontre.
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Vous, moi, dans notre univers.
Au loin deux lumières.
Chatoyantes.
Elles arrivent ensemble... nos consciences.
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Sémaphores de nos vies. Elles se dressent fièrement et nous éclairent...
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Espace de lumière ou l’âme communie enfin avec le corps. La conscience mène à la connaissance.
De soi. De l’autre.
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J’avance tranquille et confiante dans ce désert.
La toile vierge que nos consciences nous offrent, n’attend que le pinceau des émotions pour prendre couleur, sombres et eph-aime-ère.
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Espace de lumière, claire ou obscure, où l’esprit s’ouvre enfin.
Sans limites que celles que nous nous posons nous même. Et qui tomberont. Une à une.
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Se perdre à l’infini dans nos recoins tumultueux.
Se perdre sans crainte, car elles sont là. Toujours avec nous, et nous ramènent inévitablement à l’essence de nos êtres.
A cette réalité humaine: la complexité de nos êtres.
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Me perdre sur les plaines de votre cœur, et s’enfoncer toujours plus dans cet état dénué de toute barrière.
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Je pleure. A chaque fois.
De bonheur. Toute les fois.
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J’abandonne là, ce qui retenait le flot de mon bonheur total. Et je pleure sur mon Amour pour vous. Ça déborde et les émotions sortent en vagues successives...
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je n’ai plus d’émotions alors. Je SUIS émotions.
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Je me découvre alors face à moi-même et dans un état émotionnel inconnu jusqu’alors. Une porte s’est ouverte...
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ÊTRE émotion.
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Vous perdre conquérant dans les cavernes rugueuses de vos orifices mouillants.
Rejoindre un autre vous, mis en lumière, noire, comme l’antithèse de vous... Progressivement le laisser vous envahir... vous lâchez aussi ces barrières.
Vous éructez. Vous n’avez plus d’émotions alors.
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Vous ÊTES émotions.
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Délibérément et sans résistance on s’offre alors la connaissance de l’autre. Cette fenêtre si intime qu’elle n’avait jamais été ouverte avant.
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Nos consciences nous regardent et se marrent...
L’inconscience, elle, recule. Plus profondément... dans des recoins que nous continueront à explorer...
Je suis moi mais je suis aussi cet autre qui est venu me voir et se fondre en moi...étonnantes expériences...
Vous êtes vous et pourtant cet autre vous était bien là, je vous l’assure !
S’émanciper et grandir dans la solitude de nos consciences propres.
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Se rencontrer soi même dans le vide, où le lâcher prise émotionnel met à jour ce que l’on ne connaissait pas de soi...
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Étendue de néant . Et pourtant. D’un rien explose un TOUT.
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Retour à l’existence Je marche sur ton éternité.
Est-ce la terre qui se jette là-bas dans le vide, Au-delà de la ligne d’horizon ou est-ce le ciel qui plonge dans les entrailles de la terre?
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Allons voir cela de plus près ... allons-y sans crainte...
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Le bruit assourdissant de nos silences complices,
D’horizons fuyants et de vides incessants à remplir...
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Nous saluons nos consciences et leurs richesses, Leurs poésies...
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Je salue vos mystères...
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Linsoumise de Parloire
Dimension: 1125 x 1097
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Stefane
On n'aimerait se perdre dans cette étendue, s'abreuver à ses seins et s'abandonner entre ces plaines...
J'aime 04/11/19